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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Les soins de plaie sont souvent complexes lorsque le patient est âgé et présente plusieurs comorbidités. Il devient primordial de réévaluer le traitement de la plaie au cours de l’épisode de soin et de placer le patient au cœur des soins. De plus, il faut considérer les causes multiples qui retardent la cicatrisation et qui peuvent s’avérer modifiables : humidité excessive, manque de débridement, prise de médication nuisant à la cicatrisation, résistance de l’hôte avec infection bactérienne, dénutrition du patient et besoin de revascularisation. Finalement, les soins de plaie sont des soins qui nécessitent un ensemble de connaissances de l’équipe interdisciplinaire et du médecin.

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Les traitements contre l’infection Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Une plaie est un milieu particulièrement propice à la croissance bactérienne, en particulier lorsqu’il s’agit d’une plaie chronique. L’ensemble des plaies est colonisé par la flore cutanée [13]. Habituellement, l’ensemble de ces micro-organismes n’est pas nuisible à l’hôte. Cependant, l’infection survient lorsqu’il y a un déséquilibre entre les bactéries se développant au sein de la plaie et les défenses de l’hôte. L’infection peut être limitée à la plaie (infection superficielle), s’étendre aux régions à proximité (infection profonde) ou causer une infection généralisée (sepsis). Antiseptiques topiques [13] Il s’agit d’agents chimiques non spécifiques à large spectre exerçant un effet biocide sur les bactéries, champignons et virus. Ils peuvent s’avérer cytotoxiques pour les tissus sains et nuire au processus de cicatrisation, car...

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Les pansements [8; 9] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Chaque patient doit être traité de façon individuelle; aucun modèle d’intervention unique associé à un type de plaie n’est disponible. Les choix des pansements doivent : tenir compte de la fonction du pansement présenter la capacité de favoriser l’autolyse présenter la capacité d’absorber ou d’humidifier présenter la capacité de maintenir ou de rétablir l’équilibre bactérien Choisir un pansement qui tient compte : Du tissu du lit de la plaie Des objectifs du traitement de la plaie Des préférences du patient Définitions Pansement primaire : est directement appliqué dans le lit de la plaie. Peut aussi être utilisé comme pansement secondaire dans certains cas. Pansement secondaire : est appliqué par-dessus le pansement primaire; il assure le recouvrement. Pansements en soins de longue durée [8;...

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Objectifs des soins de plaie [18] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

► Les objectifs de soins nécessitent d’être centrés sur le patient. Plus précisément, les objectifs spécifiques en regard des traitements de plaie doivent tenir compte des désirs du patient, des ressources disponibles et des compétences des intervenants à fournir les interventions optimales. Trois types d’approches visent les soins de plaie et moduleront nos interventions. L’approche curative vise la guérison de la plaie, ou du moins une réduction de l’aire de la plaie de 30 % à 4 semaines de suivi. L’étiologie de la plaie a été déterminée et corrigée. Si un retard de la guérison se produit, une réévaluation du plan de traitement et des causes sous-jacentes de l’absence de réduction de l’aire de la plaie doit être effectuée. L’approche de...

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Biofilm [16; 17] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Il s’agit d’une pellicule adhérente invisible à l’œil nu constituée de microcolonies de plusieurs bactéries à la surface des plaies. Cette pellicule confère à la colonie de bactéries une protection contre les défenses de l’hôte et l’action des antibactériens. Les biofilms ont pour conséquence de contribuer à l’inflammation chronique, à l’augmentation de la croissance de bactéries anaérobiques, à la diminution de l’action des antibiotiques, antimicrobiens et antiseptiques. Certains signes cliniques laissent présumer de la présence d’un biofilm dans une plaie : Échec du traitement antibiotique approprié Résistance au traitement antimicrobien approprié Récidive de cicatrisation retardée à l’arrêt du traitement antibiotique Cicatrisation retardée malgré une gestion optimale des plaies et un soutien de santé Augmentation de l’exsudat et humidité Inflammation chronique...

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Diagnostic d’une infection de plaie [13] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Toutes les plaies chroniques sont colonisées par la flore cutanée ou par des bactéries présentes dans l’environnement. Habituellement, ces micro-organismes ne sont pas nuisibles au patient. L’infection survient lorsqu’il y a un déséquilibre entre les bactéries de la plaie et les défenses du patient. La plaie infectée contient des bactéries qui se multiplient. Certaines de ces bactéries produisent des enzymes qui détruisent directement ou non les tissus et déclenchent une cascade inflammatoire. L’infection peut être limitée à la plaie en soi (infection superficielle), s’étendre aux régions à proximité (infection profonde) ou causer une infection généralisée (sepsis). Une infection superficielle se caractérise par : Exsudat augmenté Tissu de granulation friable ou rouge foncé Odeur accentuée Douleur accentuée Stagnation dans le processus de...

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Évaluation de la douleur [12] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

La douleur est un élément central à considérer lors des soins de plaie. La douleur occasionne une augmentation des catécholamines, incluant l’épinéphrine, qui entraîne une vasoconstriction périphérique. Une réduction de la vascularisation locale entraîne une hypoxémie locale qui rend l’usager plus vulnérable aux infections. Plusieurs éléments sont à considérer en lien avec l’évaluation de la douleur : À quel moment se manifeste la douleur? La douleur est-elle reliée : à la plaie elle-même? au changement de pansement? au produit utilisé? au diagnostic? à l’anxiété du patient? au moment de la journée?

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Formulaire d’évaluation du chapitre Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Formulaire d’évaluation du chapitre

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Formulaire d’évaluation du chapitre Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Formulaire d’évaluation du chapitre

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État de la peau environnante [8] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Le pourtour de la plaie inclut les 4 cm environnant la plaie. Les facteurs entraînant une atteinte potentielle à l’intégrité de la peau environnante sont l’exsudat et ses composantes, une charge microbienne élevée et la présence de toxines associées aux médiateurs inflammatoires. Tableau 7. État de la peau environnante Peau environnante [7] Descriptions Images Saine La peau est intacte, bien colorée, souple et hydratée. © iStock. Reproduction autorisée. Xérose sèche La peau est desquamée, sèche ou fendillée. Une peau sèche prédispose aux dermites de contact et est associée à une neuropathie à petites fibres [10]. © DepositPhotos. Reproduction autorisée. Macérée La peau prend un aspect blanchâtre et épaissit. La macération est causée par un excès d’exsudat secondaire, un pansement inapproprié, une fréquence...

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Apparence Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

La quantité et le type de tissus dans le lit de la plaie fournissent des informations sur sa sévérité et le processus de cicatrisation. L’évaluation de la quantité des divers tissus du lit de la plaie totalise un pourcentage total de 100 %, par exemple présence de 50 % de tissu de granulation, 10 % de tissu d’hypergranulation et 40 % de tissu nécrotique. Deux types de tissus peuvent se retrouver dans le lit de la plaie, soit les tissus vitalisés (viables) et les tissus dévitalisés (non viables). Typiquement, les tissus vitalisés favorisent la cicatrisation de la plaie, alors que les tissus dévitalisés contribuent aux plaies chroniques et complexes. Tableau 5. Tissus vitalisés dans le lit de la plaie Tissus vitalisés (viables) [8; 9]...

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Type et quantité d’exsudat [8; 10] : Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

L’exsudat d’une plaie contient de nombreux éléments : eau, électrolytes, nutriments, protéines, médiateurs inflammatoires, facteurs de croissance, leucocytes et micro-organismes. Ces multiples éléments sont primordiaux afin de permettre la cicatrisation, car ils favorisent la migration des cellules épithéliales afin de permettre la fermeture de la plaie. Les caractéristiques de l’exsudat à observer sont le type, la quantité et la qualité. Tableau 3. Type d’exsudat Types [3; 7] Description Séreux Fluide aqueux, clair, jaunâtre, généralement inodore. Peut contenir des filaments. Correspond au processus normal de la cicatrisation. Les filaments peuvent signifier la présence de médiateurs inflammatoires. Sérosanguin Fluide aqueux rosé, rouge à jaune-rouge. Correspond à la présence de globules rouges pouvant signifier un bris capillaire secondaire à un trauma (réfection d’un pansement)...

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Recherche d’espace sous-jacent ou sinus [8] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

L’exploration de la plaie permet de déterminer la présence de sinus, d’un tunnel ou d’un espace sous-jacent. Le sinus est un trajet formé dans le lit de la plaie qui s’étend aux tissus sous-cutanés et dont un fond est présent. L’espace sous-jacent est un espace causé par une destruction de tissus sous le niveau de la peau (parallèlement à la peau) en périphérie de la plaie. Il est habituellement causé par la friction et le cisaillement, mais peut également indiquer la présence d’une charge microbienne importante. Le tunnel est un trajet ayant une sortie à la peau. Figure 6. Tunnel

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Mesure des dimensions [8] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Les dimensions sont mesurées de façon tridimensionnelle, soit la longueur, la largeur et la profondeur. Le patient doit toujours être dans la même position que lors de l’évaluation initiale au cours des prises de mesure. Il existe trois types de méthodes pour effectuer les mesures : la mesure linéaire, les tracés de la plaie et la photographie. Méthode de la mesure linéaire : L’utilisation de la règle jetable est privilégiée La longueur correspond à la partie la plus longue de la plaie La largeur correspond à la mesure la plus grande perpendiculaire à la longueur La profondeur est mesurée à l’aide d’un coton-tige ou d’un stylet stérile placé à la partie la plus profonde de la plaie à un angle de 90°...

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Recherche des structures anatomiques par l’exploration au stylet stérile [8] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Il est important de rechercher une atteinte des tissus profonds (signes d’ostéomyélite tels qu’un ulcère sous le pied de plus de 2,0 cm, une profondeur permettant de sonder l’os ou la présence de dactylite) et une exposition des tendons, ligaments, muscles et os, en particulier chez les patients présentant des ulcères diabétiques, des plaies traumatiques des mains et des lésions de pression de stades 3, 4 et X. Toute plaie devrait être explorée à l’aide d’un stylet stérile jetable afin de bien en mesurer la profondeur, mais également pour déterminer s’il y a présence de sous-minage ou de sinus sous-jacent. Tout contact osseux avec un stylet stérile peut suggérer une ostéite (ou ostéomyélite) sous-jacente, plus de 9 fois sur 10. Un...

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Types de plaies [8; 9] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Deux types de plaies sont rencontrés chez la clientèle. Les plaies aiguës sont de nature chirurgicale (incision, excision, greffe cutanée) ou traumatique (abrasion, déchirure cutanée, lacération, brûlure). Les vaisseaux sont généralement sains, et les tissus cicatrisent plus facilement. Les plaies chroniques et complexes sont présentes lorsque le processus de cicatrisation est retardé ou compromis. Ces trois composantes sont rencontrées : La plaie ne guérit pas dans un délai usuel (pouvant aller de 4 à 12 semaines); Le processus de guérison est perturbé par divers facteurs reliés à l’étiologie de la plaie, la condition de santé du patient, ses habitudes de vie ou l’environnement physique ou social; La plaie persiste malgré les traitements optimaux. Elles peuvent être de nature chirurgicale (désunion des...

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Évaluation de la plaie [7-9] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

L’évaluation de la plaie est recommandée à chaque changement de pansement ou, du moins, minimalement une fois par semaine. L’évaluation a pour but d’orienter les choix thérapeutiques : déterminer l’efficacité du traitement en cours, la fréquence des changements de pansements et la nécessité de débridement. De plus, elle permet d’obtenir les caractéristiques de la plaie de façon objective. L’évaluation de la plaie est effectuée après le nettoyage de celle-ci. Elle comprend : Étiologie/type de plaie Emplacement/site Exploration de la plaie avec un stylet stérile à la recherche d’un contact osseux Mesure des dimensions Recherche d’espace sous-jacent ou sinus Type et quantité d’exsudat Apparence Présence d’odeur État de la peau environnante Présence de douleur

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Pratique interdisciplinaire [5; 6] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Les soins de plaie interdisciplinaires permettent de favoriser un amalgame de connaissances, d’habiletés et d’expériences en lien avec chacun des professionnels concernés, afin d’optimiser les soins octroyés auprès du patient [3]. Rôle de l’ergothérapeute dans les soins de plaie : Champ d’exercices: évaluer les habiletés fonctionnelles, déterminer et mettre en œuvre un plan de traitement et d’intervention, développer, restaurer ou maintenir les aptitudes, compenser les incapacités, diminuer les situations de handicap et adapter l’environnement, dans le but de favoriser l’autonomie optimale de l’être humain en interaction avec son environnement (Code des professions, Art. 37 o) Participe à la détermination et à l’utilisation de mesures visant le contrôle de la douleur dans la région de la plaie, par exemple : utilisation de surfaces...

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Facteurs nuisibles à la cicatrisation de la plaie [3; 4] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Plusieurs éléments sont susceptibles d’avoir un impact sur la cicatrisation d’une plaie. Les facteurs intrinsèques au patient sont des éléments qui lui sont propres et qui sont modifiables ou non. Du côté des facteurs modifiables, nous retrouvons entre autres : La déshydratation, la diarrhée, la dénutrition, l’obésité (IMC > 30), les problèmes de collaboration, l’hypoperfusion (insuffisance artérielle), le tabagisme, la toxicomanie ou l’alcoolisme. Et en ce qui concerne les facteurs non modifiables : L’âge avancé (> 65 ans), l’incontinence urinaire ou fécale, la présence de diabète, de déficit immunitaire, de déficit sensoriel, de mobilité réduite ou d’insuffisance veineuse. Les facteurs extrinsèques sont d’origine mécanique ou iatrogénique. La pression : Plus grande que 32 mmHg sur un point de contact [4] Une pression forte et de courte...

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Processus de cicatrisation [3] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Le processus de cicatrisation s’effectue en quatre phases : Hémostase Phase inflammatoire Phase de prolifération Phase de maturation et de remodelage Les phases se chevauchent et ne se terminent pas dès que la plaie se ferme. La première phase est l’hémostase. Elle vise l’arrêt du saignement et le déclenchement du processus cicatriciel. Elle se déroule en trois étapes. Tout d’abord, il y a un spasme vasculaire qui entraîne une vasoconstriction. Ensuite, il y a formation d’un clou plaquettaire issu de l’adhésion de plaquettes. Finalement, il y a formation d’un caillot qui offre une matrice sur laquelle les cellules peuvent migrer. La deuxième phase est l’inflammation. Elle se caractérise par la production de médiateurs inflammatoires, puis par un nettoyage de la plaie...

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Principes de prévention des plaies Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

La peau protège et isole la personne des pathogénies environnantes. Elle subit l’effet de la sénescence cellulaire, devient un témoin visible du vieillissement, en plus de subir les agressions extérieures qui altèrent progressivement sa structure. Afin de prévenir l’atteinte à l’intégrité de la peau et des plaies secondaires, il est suggéré : d’utiliser un savon doux et non parfumé; d’appliquer régulièrement une crème hydratante non parfumée; de diminuer la fréquence des bains et de privilégier l’eau tiède lors de la présence de xérose cutanée; de prévenir la macération de la peau (contact prolongé avec sueur, salive, drainage de plaies, urines ou selles), qui peut ramollir cette dernière et atteindre son intégrité; d’éviter les expositions solaires directes et indirectes, en été...

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Cas cliniques Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Cas clinique 1 Une femme de 82 ans présente une plaie à la cheville droite depuis 2 mois, secondaire à une chute avec légère abrasion. Elle présente une dermite de stase, ainsi que de l’hémosidérine (dermatite ocre) et une atrophie blanche de Milian. De nombreuses varices depuis plusieurs années, pire depuis les deux dernières années, et de l’œdème aux membres inférieurs complètent le tableau clinique. L’évaluation de la plaie nous révèle ceci : plaie située au tiers distal de la cheville droite en médiane, lit de la plaie avec tissus dévitalisés jaunâtres adhérents : 30 %, et tissu de granulation : 70 %. Les dimensions sont de 2,5 cm x 1,5 cm, et une profondeur de 0,5 cm. Le pourtour de la plaie...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Les problèmes ostéoarticulaires sont omniprésents chez les personnes âgées atteintes de TNCM qui résident en centre de SLD. Ces problèmes portent atteinte à la qualité de vie de ces personnes, notamment en raison des douleurs chroniques qu’ils occasionnent. Considérant que la douleur chronique affecte plus de 8 personnes sur 10 dans les centre de SLD, il est justifié de présumer que la douleur est probablement ressentie par un résident. L’évaluation de la douleur chez cette clientèle représente un défi de taille, particulièrement en raison de sa difficulté à exprimer ce qu’elle ressent. Les différentes lignes directrices existantes sur le sujet recommandent des interventions similaires, soit d’être à l’affût de la présence de douleur, d’en rechercher les causes possibles, d’observer le...

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Interventions non pharmacologiques Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Lorsqu’il est question de douleur, plusieurs interventions non pharmacologiques peuvent être considérées. L’exercice physique est communément mentionné lorsqu’il est question de soulager la douleur occasionnée par les problèmes ostéoarticulaires chez la population en général [1; 15; 17]. Toutefois, l’efficacité de l’exercice physique chez les personnes âgées atteintes de TNCM en centre de SLD est peu étudiée. À ce propos, Coronado et al. [67] ont effectué une revue systématique sur les effets des interventions en physiothérapie sur la réduction de la douleur chez les personnes âgées atteintes de TNCM. Les résultats suggèrent que les massages sont plus efficaces que l’absence de traitement ou des exercices passifs. Aussi, cette revue systématique a mis en évidence l’absence d’études évaluant l’effet de traitements actifs...

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Traitements de la douleur Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Les traitements possibles pour soulager la douleur chronique reliée aux problèmes ostéoarticulaires peuvent être divisés en deux grandes catégories, soit les traitements pharmacologiques et les traitements non pharmacologiques. Dans la revue systématique et méta-analyse de Tsai et al., parue en 2021 [66], il est reconnu que l’approche pharmacologique améliore la gestion de la douleur chez les personnes âgées atteintes de TNCM. Toutefois, cette approche n’est pas sans risque en raison des effets secondaires possibles des analgésiques, dont les chutes et les épisodes de confusion aiguë. Considérant ces risques, il est judicieux d’utiliser une approche non pharmacologique pour tenter d’optimiser la gestion de la douleur.

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Barrières à la gestion de la douleur Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Plusieurs barrières peuvent entraver la gestion de la douleur, que ce soit en ce qui a trait à la reconnaissance, à l’évaluation ou encore à sa prise en charge. Généralement, les obstacles peuvent être divisés en 3 grandes catégories, soit ceux inhérents aux résidents, ceux associés au personnel ainsi que ceux attribuables à l’organisation. En ce qui concerne le résident, plusieurs auteurs [59-61] ont identifié des obstacles à la gestion de la douleur. Les TNCM représentent en soi un défi puisque cela limite la capacité des personnes qui en sont atteintes à se souvenir de leur douleur et à bien comprendre les questions [6; 7; 47], ainsi que leur capacité à la communiquer afin de verbaliser et de décrire la...

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Évaluation de la douleur auprès d’une personne ayant un trouble neurocognitif majeur Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Au cours des 2 dernières décennies, plusieurs lignes directrices, articles scientifiques et livres ont émis des recommandations quant à la gestion de la douleur chronique chez la personne atteinte de troubles neurocognitifs [34; 40; 41; 50; 54-57]. Ces divers documents recommandent des interventions similaires, dont les suivantes : Être à l’affût de la présence de douleur. Considérant la prévalence de la douleur chronique chez la personne âgée atteinte d’un TNCM, le dépistage régulier de la douleur est essentiel. Autoévaluation. Bien que pour la personne atteinte d’un TNCM cette étape soit difficile, il est recommandé de toujours tenter d’obtenir une autoévaluation de la douleur en posant des questions simples. Rechercher les causes possibles de douleur. L’examen physique est requis pour tenter d’identifier...

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Évaluation de la douleur auprès d’une personne en mesure de communiquer Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Pour évaluer la douleur, la méthode à privilégier en tout temps est l’autoévaluation [50-52]. Il s’agit de demander à la personne de procéder à une autoévaluation de sa douleur, soit de quantifier, de qualifier ainsi que de décrire sa douleur, et ce, même si la personne est atteinte d’un TNCM [50-52]. Afin de faciliter l’autoévaluation de la douleur, plusieurs éléments doivent être considérés, soit : de compenser les désafférentations (s’il y a lieu, de s’assurer que la personne porte ses lunettes et ses appareils auditifs, d’utiliser un amplificateur de voix [par ex. : pocket talker]) [32; 50]; de poser les questions de différentes façons, notamment en utilisant différents termes simples, dont douleur, mal, dérangeant, etc. [32; 35]; d’utiliser un outil d’évaluation...

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Impacts de la douleur chronique Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Au-delà de la sensation, la douleur chronique a des conséquences significatives sur la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes. Parmi les conséquences, notons les troubles du sommeil, les chutes, la dépression, la diminution des capacités cognitives, l’anxiété, la diminution des activités, l’isolement ainsi que la diminution des apports nutritifs [41; 46; 47]. L’ensemble de ces impacts porte atteinte à la qualité de vie de la personne. Par ailleurs, chez la personne vivant avec un TNCM, la douleur peut entraîner certains comportements qui peuvent être mal interprétés et, ainsi, être associés aux symptômes comportementaux et psychologiques de la démence, entraînant une approche pharmacologique inappropriée, telle que l’administration d’antipsychotiques [48]. Il s’avère donc particulièrement important d’améliorer l’évaluation de la...

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Changements physiologiques liés à l’âge Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Bien qu’incomplètes, les connaissances actuelles permettent de concevoir que des changements physiologiques liés à l’âge modulent la perception de la douleur. Molton et Terrill indiquent que les changements du cerveau liés au vieillissement influencent la perception de la douleur, soit les changements relatifs à la structure, au fonctionnement ainsi que les changements chimiques [44]. Aussi, le vieillissement entraîne une diminution de la densité des fibres myélinisées et amyélinisées, réduisant considérablement la conduction nerveuse [37; 44]. Par ailleurs, les résultats de la revue systématique et de la méta-analyse de Lautenbacher publiée en 2017 [45] indiquent que le seuil de tolérance à la douleur, pour certains types de douleur, augmente avec l’âge. L’augmentation du seuil de tolérance à la douleur serait perçue...

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Le phénomène de la douleur Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable que nous rencontrons tous à un moment ou à un autre de notre vie [2; 36]. Seule la personne qui la ressent peut pleinement la décrire, la quantifier ou encore la qualifier [2; 36]. La douleur aigue est habituellement importante puisqu’elle sert de système d’alarme pour aviser d’une lésion présente ou potentielle, contrairement à la douleur chronique [37]. Il est difficile d’établir la prévalence réelle de la douleur. Cela s’explique par les variations dans la façon de collecter les données, en termes de définition utilisée, d’outils d’évaluation utilisés ou encore des variations qu’on peut retrouver au sein d’une population [35]. La douleur est un phénomène complexe, entre autres en raison de...

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Douleur Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Considérant que la douleur chronique touche près de 8 millions de personnes au Canada, Santé Canada a mis sur pied en 2019 le Groupe de travail canadien sur la douleur afin d’améliorer la prévention, mais aussi la gestion de la douleur chronique [3]. Chez les personnes de 65 ans et plus, le tiers en souffrirait [2; 3]. En centre de SLD, la problématique de la douleur chronique est davantage présente. Plusieurs auteurs avancent que la douleur chronique touche plus de 80 % des résidents [6; 32-34]. De leur côté, Schofild et Abdulla indiquent que 93 % des résidents pourraient en être affectés [35]. Par ailleurs, plus de 80 % des résidents en centre de SLD vivent avec un trouble neurocognitif majeur, complexifiant...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Ces 4 problèmes de santé courants se retrouvent fréquemment chez les personnes âgées en centre SLD. Revenons maintenant au cas clinique. Comme vous avez été sensibilisé aux pathologies douloureuses qui affectent fréquemment les personnes âgées atteintes de TNCM en centre de SLD, vous êtes davantage vigilant lors de leur examen physique. Cela vous permet de constater la présence d’élargissement des articulations, d’œdèmes aux phalanges ainsi qu’aux genoux. Aussi, des bosses dures sont présentes sur la face dorsale des doigts, au niveau des articulations interphalangiennes proximales, vous laissant penser aux nodosités de Bouchard. De plus, le front de Mme Desrochers se plisse lors de la palpation et à la mobilisation de ces articulations. Ces constats vous amènent à diagnostiquer de l’arthrose....

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Ostéoporose Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

L’ostéoporose est un désordre squelettique qui se caractérise par une diminution de la densité des os, augmentant ainsi le risque de fracture [27]. Les fractures ostéoporotiques peuvent être spontanées ou secondaires à un traumatisme de faible intensité [28]. À titre d’exemple, une fracture ostéoporotique peut survenir à la suite d’un faux mouvement, de la toux ou encore à la suite d’une chute [28]. Généralement, les fractures touchent les avant-bras, la partie supérieure des bras, le bassin, les hanches ainsi que la colonne vertébrale [29]. Les fractures secondaires à l’ostéoporose ont des conséquences sur les personnes qui en sont atteintes, notamment en termes de mortalité, de morbidité, de douleur chronique ainsi qu’en termes d’admission dans les centre de SLD [30]. En...

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Goutte Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

La goutte est l’arthrite inflammatoire la plus courante [23]. Elle se caractérise par l’accumulation de cristaux d’urate, généralement au niveau des articulations [23; 24]. La réponse immunitaire à la présence de ces cristaux entraîne une réaction inflammatoire, occasionnant de l’œdème, de la douleur ainsi que de la rougeur au niveau de l’articulation affectée [24; 25]. La goutte touche généralement la base du gros orteil, bien que d’autres articulations puissent en être affectées, telles que les genoux, les chevilles, les coudes, les poignets, ainsi que les doigts [24]. Quelques chiffres La goutte est reconnue pour toucher davantage les hommes que les femmes, et sa prévalence augmente avec l’âge [24]. À titre d’exemple, entre 2016 et 2017, au Canada, la prévalence de...

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Polyarthrite rhumatoïde Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

La polyarthrite rhumatoïde est la forme d’arthrite inflammatoire la plus courante [10; 18]. En plus d’avoir des conséquences néfastes sur la qualité de vie et l’autonomie des personnes affectées, elle réduit leur espérance de vie d’une décennie [10]. Contrairement à l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde n’atteint pas seulement les articulations; elle peut aussi avoir des manifestations extra-articulaires [19]. Parmi les atteintes extra-articulaires, notons l’anémie inflammatoire, les neuropathies périphériques compressives, les péricardites, les atteintes valvulaires, les épanchements pleuraux, la fibrose pulmonaire, la scléromalacie ou encore les nodules rhumatoïdes [19]. Les manifestations cliniques de la polyarthrite rhumatoïde permettent de la distinguer de l’arthrose. L’œdème articulaire est davantage présent dans la polyarthrite rhumatoïde, contrairement à l’arthrite [19]. La douleur est aussi différente. Elle sera...

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Arthrose Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

L’arthrose, ou ostéoarthrite, est le type d’arthrite le plus fréquent au Canada et toucherait 1 personne sur 8 [10]. Elle est réputée pour être l’affection qui occasionne le plus de douleur chronique chez les personnes âgées [11]. L’arthrose se caractérise par une dégradation du cartilage et de l’os ainsi que par une incapacité de ces structures à se réparer [10; 12]. Bien que toutes les articulations puissent être touchées, l’arthrose est généralement présente dans les mains, les pieds, les hanches, les genoux ainsi que dans la colonne vertébrale [13]. Les deux principaux facteurs de risque de l’arthrose sont l’âge et l’obésité [10; 14]. Quelques chiffres Selon un rapport de l’Agence de la santé publique du Canada, la proportion des Canadiens...

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Arthrite Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Faisant partie des problèmes ostéoarticulaires, l’arthrite est la cause la plus évoquée pour expliquer la présence de douleur [8; 9]. Environ 50 % des personnes âgées de 65 ans et plus en seraient atteintes [9]. Considérée comme la maladie chronique la plus fréquente au Canada, l’arthrite, qui signifie « inflammation d’une articulation », peut se retrouver sous une centaine de formes, dont les 3 plus courantes, qui sont présentées dans les prochains paragraphes.

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

L’Organisation mondiale de la Santé estime que les problèmes ostéoarticulaires affectent environ 1,71 milliard de personnes dans le monde, ce qui détériore la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes [1]. En effet, ces problèmes de santé limitent la capacité de la personne à accomplir les activités de la vie quotidienne, telles que de marcher, de se laver ou encore de s’habiller [1]. Les problèmes ostéoarticulaires regroupent plus de 150 pathologies. Ces problèmes, particulièrement l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, la goutte ainsi que l’ostéoporose, en raison des fractures qu’elle peut occasionner, entrainent des douleurs aux personnes qui en souffrent. Au Canada, la douleur chronique est très présente chez les personnes de plus de 65 ans, touchant 1 personne sur...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Mme Desrochers est âgée de 89 ans. Elle réside à votre centre de soins de longue durée (SLD) depuis maintenant 2 mois. Parmi ses antécédents, notons une hypertension artérielle, une insuffisance rénale chronique non dialysée ainsi qu’un trouble neurocognitif majeur (TNCM) de type Alzheimer de stade 6. Depuis son admission, le principal défi rencontré par Mme Desrochers est de la résistance aux soins d’hygiène et un désintérêt pour les activités de groupe, celle-ci préférant demeurer dans son coin. L’équipe de soins a constaté que Mme Desrochers sourit peu lorsque le personnel l’aborde. Questionnés sur la situation, les proches de Mme Desrochers mentionnent que la situation s’est installée tranquillement dans la dernière année, suivant la progression de son TNCM. À son...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

En résumé, ce chapitre offre une vue d’ensemble permettant de mieux comprendre l’errance (types, causes, effets sur l’aîné et les aidants), le processus d’évaluation de l’errance (outils) et les interventions possibles dans une perspective d’interaction personne-environnement. Entre autres, le chapitre souligne l’importance de l’évaluation des causes de l’errance. Le chapitre met de l’avant différentes approches non pharmacologiques (occupationnelles et environnementales) et les mesures alternatives à privilégier. Des technologies intéressantes et pertinentes pouvant être utilisées en soins de longue durée sont également abordées, tout comme les enjeux éthiques découlant de leur utilisation. Enfin, ce chapitre permet de réfléchir sur les conceptions de l’errance en abordant le changement de paradigme avec l’introduction du concept de « wayfaring ».

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Question 1 – Identifiez les facteurs de risques de chute dans la vidéo 9. Question 2 – Quelle est l’investigation de base indiquée chez une personne présentant un syndrome de chute? Question 3 – Quelles adaptations pourraient être faites à la chambre d’une personne institutionnalisée chutant à répétition? Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Le risque de chute des personnes admises en soins de longue durée doit être évalué dès l’admission et périodiquement par la suite. En effet, sa prévalence est élevée et les conséquences en découlant peuvent être de légères à graves, jusqu’à mener à un décès. Les causes de chute étant le plus souvent multifactorielles, les différents facteurs de risques doivent être recherchés systématiquement. Par ailleurs, une prise en charge globale inclut la prise en charge immédiate de la chute, mais doit viser également la prévention ou la gestion des facteurs de risques potentiellement modifiables.

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Outils cliniques d’évaluation du risque de chute Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► Certains outils cliniques validés permettent de cibler les patients plus à risque de chuter dès leur arrivée et donc ceux à qui on doit porter une attention plus particulière. Par exemple, l’échelle d’évaluation de Morse a démontré une haute valeur prédictive positive pour identifier les chuteurs selon les études [83]. Ces outils peuvent également être utilisés lors d’un transfert, d’un changement d’état clinique, ou à la suite d’une chute afin de réévaluer le risque. L’échelle d’évaluation des risques de chute de Morse L’échelle de Morse comporte 6 catégories de questions, avec différentes sous-catégories. Le score dichotomique pour trancher entre les patients à faible risque de chute versus à haut risque peut varier en fonction du milieu de soins. En...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Jean est un homme de 92 ans ayant un trouble neurocognitif majeur (secondaire à la maladie d’Alzheimer) vivant à l’unité régulière d’un centre d’hébergement depuis quelques mois. Avant son hébergement, monsieur résidait avec son épouse au même domicile depuis plus de 70 ans. L’équipe de l’unité d’hébergement interpelle l’équipe spécialisée en comportements puisque monsieur présente de l’errance de jour, de nuit, et qu’il entre dans les chambres des autres résidents (errance intrusive). L’errance nocturne a un impact significatif sur le travail des aidants formels, car ils sont en nombre réduit, la nuit. Enfin, l’errance de jour n’est pas problématique, sauf lorsque monsieur entre dans les chambres des autres résidents; cela mène à des conflits avec les résidents qui ne souhaitent...

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9.4 Considérations des aidants formels et des aidants informels Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

L’étude norvégienne d’Oye et al. (2016) démontre qu’en soins de longue durée, le choix d’un plan d’intervention dépend de la combinaison de plusieurs facteurs, notamment les caractéristiques individuelles, le personnel disponible et le contexte organisationnel [55]. Quel que soit le plan d’intervention choisi, les aidants formels et informels souhaiteraient être impliqués dans le processus décisionnel [69; 87]. Lors de l’élaboration du plan d’intervention, il importe aussi de considérer le fait que les aidants informels, contrairement aux aidants formels, tendent à privilégier la sécurité au détriment de l’autonomie et de la vie privée dans leur processus décisionnel [69; 87].

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9.3 Consentement Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Dans son rapport de 2017, l’INESS affirme que le droit à consentir ou non de façon éclairée à une intervention est un droit fondamental qui doit être protégé. Si une personne n’est pas apte à fournir son consentement, elle doit alors bénéficier d’une représentation légale. Les personnes manifestant des comportements d’errance ont de forts risques d’être dans une zone nébuleuse en termes de consentement; il importe donc de maximiser leur engagement et leur implication dans le plan d’intervention [77]. Privilégier la planification du plan d’intervention avant la détérioration cognitive grâce aux directives médicales anticipées est primordial [86]. Le gouvernement du Québec définit les directives médicales anticipées comme « une forme d’expression des volontés en prévision de l’inaptitude à consentir à des soins qui...

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9.2 Technologies et considérations éthiques Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Dans leur recension des écrits, Yang et al. (2017) identifient 5 considérations éthiques à évaluer lors de l’attribution d’une nouvelle technologie de détection et de gestion de l’errance ainsi que des recommandations de bonnes pratiques qui y sont associées : 1) la liberté des usagers, 2) la vie privée, 3) la dignité, 4) le respect du consentement et 5) les bénéfices. 1) Liberté des usagers. Qu’il s’agisse du domicile ou du milieu d’hébergement, le respect de la liberté des usagers amène des défis. Les technologies de surveillance (par ex. : caméras) et les alarmes (par ex. : capteurs sonores pour les portes) peuvent être surutilisées et peuvent alors être vécues comme une restriction de mouvements et atteindre la liberté individuelle de l’usager. Il...

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9.1 Lois et règlements Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

La Déclaration universelle des droits de l’homme [76] stipule que chaque individu a droit à la vie privée et à la liberté individuelle. Les personnes atteintes de troubles cognitifs représentent une population vulnérable dont les droits et la sécurité doivent être particulièrement protégés [77]. Toute entrave à cette liberté fondamentale doit être strictement encadrée afin d’éviter toute maltraitance [78]. Ainsi, au Canada, aux États-Unis, au Japon, en Norvège ou encore en France, l’usage de mesures de contrôle dans le cadre de l’errance est réglementé. Les recommandations japonaises et norvégiennes étant écrites dans leur langue nationale, elles ne seront pas présentées ici. La Société Alzheimer du Canada recommande que l’usage des mesures de contrôle soit bref et fasse l’objet d’une réévaluation régulière [79]. Le rapport...

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8.2 Errance nocturne Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Certaines personnes vont présenter de l’errance nocturne. L’errance nocturne peut être en lien avec une inversion du cycle éveil-sommeil [73]. Une évaluation du sommeil (par ex. : en utilisant une grille temporelle sur 48 heures) permettra de déterminer si le cycle éveil-sommeil de la personne est en cause. Ainsi, le jour, la personne ne doit pas avoir de périodes de repos excédant deux heures consécutives [72]. De plus, l’organisation de périodes de marche, d’exposition à la lumière du jour [74; 75] et d’activités occupationnelles est une stratégie qui améliore le cycle éveil-sommeil [50]. Comme pour les autres types d’errance, l’errance nocturne peut être causée par des facteurs physiologiques (élimination, faim, soif, douleur, etc.) ou liés à l’environnement humain et non humain (conversation entre membres du...

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8.1 Désir persistant de sortir Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Certaines personnes vont présenter un besoin de sortir de leur résidence, observable soit par des demandes répétitives de partir ou lors de tentatives de sortir par les portes ou les ascenseurs. Une courte évaluation permettra d’abord de comprendre les raisons qui motivent la personne à vouloir quitter son lieu de résidence. Par exemple, la personne exprime peut-être un besoin affectif, comme celui de retrouver son conjoint. De même, puisque la personne oublie parfois qu’elle est hébergée, elle peut avoir envie de retourner chez elle. Diverses stratégies répondant aux besoins exprimés ou identifiés peuvent réduire ces périodes d’agitation. Entre autres, le recours à des activités occupationnelles permet de retrouver des rôles signifiants pour la personne (comme de s’occuper du chat robot),...

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7.4 Technologies de détection et de gestion de l’errance Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Des technologies existent pour détecter les comportements d’errance ou encore faciliter leur prévention et leur gestion [14]. Ces technologies ont le potentiel de prolonger le maintien à domicile des personnes manifestant des comportements d’errance et d’apaiser les inquiétudes des aidants [68; 69]. Les mêmes technologies sont habituellement appropriées pour les milieux d’hébergement. Elles permettent d’éviter certains risques liés à l’errance (comme les blessures) tout en limitant les contentions et autres mesures de contrôle [69]. Pourtant, l’usage de technologies fait rarement partie des recommandations faites par les ergothérapeutes, notamment à cause d’un manque d’information [65]. Leur utilisation doit s’intégrer à un plan d’intervention plus large, et leur usage doit être réévalué régulièrement pour s’adapter à l’évolution des TNC de la personne âgée. Ces technologies peuvent...

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Prévention des chutes en soins de longue durée Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► Plusieurs éléments peuvent contribuer à la prévention des chutes en soins de longue durée et seront énumérés ci-dessous Exercice : La possibilité de diminuer le risque de chute par l’exercice physique n’a pas été bien démontrée. Une étude (n = 26) avait démontré une augmentation du risque de chutes dans la population plus fragile (exercice de force musculaire [54]). À noter que la même autrice avait fait une autre étude (n = 64) en 2004 et n’avait pas trouvé de différence entre le groupe exercice versus le groupe témoin. Cependant, le niveau de fragilité des patients n’était pas décrit. Finalement, une méta-analyse incluant uniquement des études menées avec des patientes atteintes de troubles cognitifs (en communauté et hébergées) n’a pas...

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Tests standardisés de mobilité et d’équilibre Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Le niveau de mobilité des personnes admises en établissement de soins de longue durée est souvent restreint. En effet, ces personnes nécessitent en moyenne 3,5 heures de soins par jour. On retrouve donc souvent des personnes atteintes des troubles neurocognitifs qui sont ambulants, mais présentant un risque de chute élevé, ou des personnes avec une perte de mobilité importante. Certains tests de mobilité ne sont donc pas adaptés au niveau ambulatoire de ces personnes. Les tests ci-bas sont mieux adaptés à une population institutionnalisée et peuvent être réalisés par le clinicien ou par un membre de l’équipe multidisciplinaire. Le Tinetti Performance Oriented Mobility Assessment (TPOMA) Ce test comprend deux sections : une sur l’équilibre et une sur la démarche. Il...

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Évaluation en physiothérapie d’une personne en unité de soins de longue durée Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► L’évaluation en physiothérapie joue un rôle important dans le cadre de la prévention des chutes en soins de longue durée. Lors de l’admission, les physiothérapeutes : Dressent un portrait de la mobilité et de l’état fonctionnel de la personne Évaluent la nécessité d’une aide technique, avec un ajustement adéquat Évaluent la distance de marche Évaluent la nécessité d’une aide aux déplacements et aux transferts (levier, aide aux redressements) (voir Annexe 2) Installent, au besoin, des mesures de prévention de chutes (détecteurs de mouvements au fauteuil roulant ou fixe, ou au lit) Il peut y avoir des réévaluations périodiques, ou selon les besoins.

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7.3 Interventions environnementales Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

► Lorsqu’on parle d’interventions sur l’environnement, il s’agit de créer ou d’adapter l’environnement de manière appropriée, ici le milieu de vie, de la personne âgée pour répondre à ses besoins. Les interventions environnementales s’appliquent à la fois sur : 1) l’environnement non humain (physique), c’est-à-dire l’environnement construit (par ex. : bâtiments) et naturel (par ex. : le jardin), et 2) l’environnement humain, c’est-à-dire les autres personnes qui partagent l’environnement physique de la personne âgée (par ex. : le conjoint, la famille, les soignants, etc.). Qu’il s’agisse des proches de l’aîné ou du personnel soignant, les comportements liés à l’errance sont souvent une source d’inquiétude et de stress, contribuant ainsi au fardeau du proche aidant. En institution, les inquiétudes et le stress, à la fois...

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Évaluation secondaire Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► Après avoir évalué les conséquences immédiates de la chute et les facteurs précipitants, comme discuté ci-haut, il faut procéder à l’évaluation secondaire. Cette évaluation vise à rechercher et à traiter les facteurs situationnels, environnementaux, comportementaux et les facteurs de risques modifiables. Idéalement, ceux-ci doivent être recherchés dès l’admission du patient, même en l’absence de chute. Facteurs situationnels/environnementaux : Le patient présente-t-il des nycturies et voulait-il se rendre aux toilettes pendant la nuit? Sa chambre est-elle pleine de meubles ou d’obstacles? Porte-t-il de bonnes chaussures? Facteurs comportementaux : Le patient est-il agité? Y a-t-il consommation de substances? Possède-t-il l’autocritique suffisante pour comprendre son risque de tomber? Est-il téméraire? Utilise-t-il son aide technique? Facteurs de risques intrinsèques : Rechercher les facteurs de risques intrinsèques énumérés plus haut....

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Autres interventions Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Il faut prendre en charge spécifiquement les causes et conséquences aiguës de la chute (ex. : traitement de l’infection, prise en charge selon le type de fracture, etc.). Pour les fractures de la hanche : La prise en charge implique de diagnostiquer rapidement ces fractures, car on vise un délai de moins de 24 heures jusqu’à un maximum de 72 heures avant une intervention chirurgicale [52]. S’il y a présence de lacération, il est important de vérifier la nécessité d’une réparation et de vérifier le statut vaccinal contre le tétanos. Il faut prodiguer un soulagement adéquat de la douleur, mais suspecter une fracture non diagnostiquée chez les patients nécessitant une prise accrue d’analgésiques ou en cas de persistance de la douleur. Concernant...

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Radiographie versus scan cervical Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Les critères de NEXUS font état de recommandations en matière de radiographie cervicale en cas de traumatisme avec douleur cervicale. Par contre, ces critères sont moins sensibles pour éliminer une fracture cervicale chez les patients âgés. Également, comme mentionné plus haut, les changements dégénératifs chroniques rendent la lecture des radiographies cervicales beaucoup moins fiable. Voici les critères de NEXUS. Si un critère est présent, une radiographie cervicale est indiquée : Déficit neurologique Altération de l’état de conscience Intoxication concomitante Douleur à la palpation du rachis au niveau de la ligne médiane Autre douleur concomitante La Canadian C-spine Rule (Règle canadienne concernant la radiographie de la colonne cervicale), elle, inclut d’emblée comme étant à haut risque tout patient de 65 ans...

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7.2 Interventions en lien avec la personne Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

7.2.1 Interventions occupationnelles ► Plusieurs causes d’errance telles que l’ennui et le besoin de se sentir utile peuvent être abordées par des interventions occupationnelles [46]. De la recension des écrits de Grillo (2017) et de l’article de Moyle (2017) [47] se dégage que la participation à des activités motrices (par ex. : programme de marche), cognitives (par ex. : cartes, bingo), sociales (par ex. : groupe de réminiscence, thérapie par la poupée, zoothérapie, intervention de réassurance et de diversion) ou sensorielles (par ex. : aromathérapie) peut diminuer l’errance. L’intégration de ces activités à des moments clés de la journée s’avère essentielle pour une réponse optimale et pour redonner un rôle à la personne. En effet, plus l’horaire est régulier et intègre des activités pour répondre...

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Scan cérébral lors d’un trauma crânien Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Les lignes directrices par rapport à l’indication d’imagerie cérébrale en cas de chute accompagnée d’un trauma crânien sont peu spécifiques concernant les patients en soins de longue durée. Selon Choosing Wisely Canada (2021) [42], on recommande de faire un scan cérébral aux patients ayant subi un trauma crânien qui présente des critères d’alarme. Par contre, un de ces critères est d’être âgé de 65 ans et plus, ce qui constitue la majorité des patients en soins de longue durée. ► La pertinence de faire un scan cérébral ou non relève donc majoritairement du jugement du clinicien et doit être ajustée, notamment en fonction du niveau de soins du patient et du désir d’intervention si une conséquence intracrânienne est diagnostiquée. Voici...

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7.1 Élaboration du plan d’intervention Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Afin de répondre aux besoins de l’aîné, tout en considérant ses proches et son environnement, le plan d’intervention peut être développé en se basant sur le Modèle de compétence [43]. Le Modèle de compétence explique la relation personne-environnement par 6 concepts (Figure 1) : 1) la personne, ici l’aîné atteint de TNC; 2) l’environnement humain, ici l’aidant (formel ou informel), et l’environnement non humain, ici l’environnement dans lequel se déplace la personne (c’est-à-dire l’institution, l’extérieur); ces deux concepts, personne et environnement, interagissent via 3) le rôle, assumé par la personne (à chaque rôle correspond un contre-rôle, par exemple : aidé-aidant) et 4) l’activité. La relation personne-environnement peut mener à 5) la situation de compétence, lorsque l’activité est réussie et le...

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Interventions Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Biochimie  Dans le contexte aigu d’une chute, la nécessité d’une prise de sang relève du jugement clinique du clinicien et de la présence ou non d’éléments spécifiques à l’anamnèse ou à l’examen physique. On peut penser à faire un dosage des CK si on suspecte un séjour au sol prolongé, un dosage de la troponine si on suspecte un événement cardiaque, un bilan infectieux, un bilan électrolytique si pertinent, etc. On peut aussi demander un dosage des médicaments dosables, si présents (ex. : lithiémie, digoxinémie, dosage d’acide valproïque). Selon les lignes directrices de The Infectious Diseases Society of America (2019) [41], en l’absence de symptômes urinaires ou de signes d’infection systémique, il n’est pas recommandé d’amorcer un traitement antibiotique d’emblée chez...

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Examen physique ciblé Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Signes vitaux Doivent comprendre : tension artérielle, fréquence cardiaque, saturation, fréquence respiratoire et prise de la température. Le dépistage d’hypotension orthostatique sera abordé plus en détail dans la section Évaluation secondaire. Prise de la glycémie (surtout si le patient est diabétique) État de conscience Évaluer s’il s’agit d’un changement par rapport à l’état de base du patient. Le score de Glasgow peut être utilisé, mais reste peu fiable chez la population âgée. Auscultation cardio-pulmonaire Examen abdominal Recherche de douleur, défense, ressaut Examen neurologique Peut parfois être ardu et limité par un manque de compréhension ou de collaboration. Par ailleurs, les personnes âgées peuvent avoir des déficits neurologiques déjà connus (par exemple, qui remontent à un AVC antérieur). Il est pertinent de...

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Anamnèse Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► Initialement, il est important de savoir si le patient est connu pour des chutes antérieures. Une chute isolée survenant chez un patient sans facteurs de risques doit mettre le médecin en garde et laisser suspecter une « chute sentinelle », soit un problème médical aigu sous-jacent. ► L’anamnèse en soins de longue durée est souvent difficile et parfois impossible à réaliser, les patients ne se souvenant pas toujours ou n’étant pas toujours capables de nommer les circonstances ou les malaises associés à leur chute. C’est pourquoi il est utile de réviser les circonstances de la chute avec le personnel. Malheureusement, il n’y a pas toujours de témoin présent, surtout lorsqu’il s’agit de patients autonomes à la marche. La révision...

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6.2 Instruments d’évaluation Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Identifier les schémas de déplacements (rythme, fréquence, durée, lieux) lors des comportements d’errance permet d’ajuster les interventions [14]. Futrell et ses collaborateurs (2014) identifient les schémas de déplacements suivants : 1) les déplacements directs d’un point à un autre, 2) les déplacements au hasard, 3) les déplacements répétitifs (pacing) et, enfin, 4) les déplacements en larges cercles (« tourner en rond »). Les personnes âgées ayant une atteinte cognitive plus importante ont plutôt tendance à faire des déplacements directs [14]. Un instrument d’évaluation cible spécifiquement les comportements d’errance : l’échelle de déambulation d’Algase (Algase Wandering Scale) [33], et sa version révisée, Revised Algase Wandering Scale (RAWS) [34]. D’autres instruments d’évaluation abordent les comportements d’errance parmi d’autres symptômes comportementaux de TNC [23]. Ces différents instruments d’évaluation, leur public cible, leurs...

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6.1 Sens des comportements, besoins exprimés Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Le sens des comportements peut être interprété grâce aux évaluations infirmière, ergothérapique et médicale [31]; ces évaluations sont basées sur la description des comportements grâce à des instruments d’évaluation (Tableau 2). Les mécanismes physiologiques pouvant déclencher le comportement (par ex. : pathologie aigüe, fatigue, prise de médicaments, douleur) sont explorés, et l’akathisie doit tout d’abord être écartée [6]. Ainsi, il est recommandé d’évaluer le niveau de douleur de la personne manifestant des comportements d’errance, notamment par des échelles d’autoévaluation lorsque c’est possible ou par l’observation [14], par exemple avec la grille d’observation de la douleur PACSLAC [32].

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Partie 6 : Évaluation de l’errance Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Les comportements d’errance sont parmi les symptômes de TNC les plus problématiques en termes de gestion et de sécurité [6]. ► L’évaluation des comportements d’errance devrait commencer par l’évaluation de la dangerosité des comportements [31]. Si les comportements impliquent un danger pour la personne, l’étape suivante est d’en identifier les causes et de cerner les besoins qui sont exprimés [31].

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5.2 Conséquences négatives Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

5.2.1 Pour l’aîné ► Lorsque l’errance n’est pas encadrée, ni réalisée dans un environnement sécuritaire, elle peut perturber les activités quotidiennes et entraîner de nombreux risques [14] : l’aîné peut se blesser, se faire blesser, s’épuiser, chuter ou encore s’égarer [6; 20]. Les aînés ayant des comportements d’errance ont ainsi 2,6 fois plus de risques de développer des conséquences négatives (par ex. : fractures, autres blessures) que les autres personnes atteintes de TNC [21]. Parmi les personnes vivant en institution, celles ayant des comportements d’errance ont 2 fois plus de risques de fractures que les autres [6]. Par ailleurs, parmi les personnes en soins de longue durée, celles qui démontrent des comportements d’errance ont 2,23 fois plus de risques de chuter que les autres personnes atteintes...

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5.1 Conséquences positives Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

► Considérant qu’elle représente une activité physique, l’errance peut avoir des effets positifs sur les aînés lorsqu’elle est réalisée de façon sécuritaire [18]. En effet, elle facilite certaines fonctions physiologiques telles que la circulation sanguine, l’oxygénation et le fonctionnement intestinal et vésical [19]. De même, elle participe au maintien du tonus musculaire, de la masse osseuse et de la mobilité. Enfin, elle représente une opportunité pour l’aîné de bénéficier de stimulations sensorielles provenant de son environnement [19].  

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4.3 Facteurs environnementaux Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Les comportements des personnes atteintes de TNC, notamment les comportements d’errance, sont particulièrement sensibles à l’environnement [10]. Les stimulations émanant de l’environnement sont parfois inadéquates et entraînent alors des comportements d’errance; c’est le cas de la surstimulation (par ex. : bruit excessif, va-et-vient dans une unité) ou de la sous-stimulation (par ex. : luminosité insuffisante, manque d’objets d’intérêt dans l’environnement) [10; 16]. L’environnement peut aussi devenir une source d’inquiétude entraînant des comportements d’errance. Les changements d’environnement de vie, les modifications dans les routines des aidants, des indices visuels insuffisants ou encore la promiscuité peuvent ainsi être à l’origine de comportements d’errance [16]. De même, ces comportements sont plus fréquents dans certaines pièces telles que les corridors ou les salles à...

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4.2 Facteurs psychosociaux Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Des facteurs psychosociaux peuvent aussi entraîner des comportements d’errance; c’est le cas, par exemple, de certains états émotionnels tels que l’ennui, la frustration, la solitude, la peur ou encore un sentiment d’insécurité [10; 14]. De même, un trop-plein d’énergie et un manque de stimulation psychomotrice peuvent entraîner ces comportements [10]. Le besoin d’explorer un nouvel environnement de vie pour s’y familiariser peut aussi pousser une personne à l’errance [14]. L’errance peut alors être considérée comme un mécanisme d’adaptation et une manière de communiquer ses besoins [10]. Enfin, certains traits de personnalité sont davantage observés chez les personnes ayant des comportements d’errance, tels que l’extraversion, un historique d’intérêts particuliers pour les activités motrices et la musique ou encore des mécanismes d’adaptation au stress impliquant des...

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Éléments de gravité à rechercher [2; 6; 37] Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Causes de la chute Syncopale ou sentinelle Condition cardiaque aiguë, ex. : infarctus du myocarde, arythmie Condition neurologique aiguë, ex. : AVC, ICT Embolie pulmonaire Infection aiguë Trouble métabolique aigu, ex. : hypoglycémie Convulsion, trouble épileptique Facteurs de risque de blessure Voir ci-haut Conséquences de la chute Trauma crânien Saignement intracrânien Hématome volumineux Trauma facial/fracture au crâne Autres blessures Lacération, saignement actif Fracture Contusion importante Luxation Blessure de la moelle épinière Le « central cord syndrom » est plus fréquent chez les personnes âgées et est secondaire à un trauma en hyperextension chez un patient avec spondylose cervicale chronique. Blessure thoracique, dont pneumothorax ou hémothorax Blessure abdominale, lésion d’organe solide Pneumonie d’aspiration Figure 7. Causes de syncopes (information tirée des sources suivantes : [5; 38])...

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4.1 Facteurs biologiques et cognitifs Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

D’une part, des facteurs biologiques peuvent être directement impliqués dans les comportements d’errance; c’est le cas des troubles cognitifs, de l’atrophie corticale et du dysfonctionnement pariétal droit [5; 6; 10]. Les difficultés visuoconstructives sont aussi associées aux comportements d’errance [6; 10]. Les effets secondaires de certains médicaments, notamment les psychotropes et les sédatifs, peuvent être à l’origine de comportements ressemblant à l’errance [10; 14]. Ce phénomène, lié à l’utilisation d’antipsychotiques, est nommé akathisie; il se manifeste par des mouvements excessifs qui surviennent à la suite de l’initiation ou de l’augmentation de la prise du médicament [14]. D’autre part, l’errance peut être le signe d’une perturbation du cycle éveil-sommeil, ou encore de douleurs ou de besoins physiologiques non satisfaits (par ex. : faim, soif, élimination) [6; 10;...

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Évaluation initiale d’une chute Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Lorsqu’un patient chute en établissement de soins de longue durée, l’évaluation initiale comprend une anamnèse, un examen physique et une conduite permettant de prendre en charge les conséquences aiguës d’une chute. Par la suite, une évaluation secondaire s’impose afin d’évaluer des facteurs modifiables et de prévenir ou de minimiser les récidives. Le tableau suivant illustre les éléments de gravité à rechercher lors de l’évaluation initiale d’une chute. Nous couvrirons par la suite les différents points de l’anamnèse, de l’examen physique et de la prise en charge.

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Facteurs de risque de faire une chute avec blessure Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Outre les facteurs de risque de chute mentionnés ci-haut, les patients peuvent également présenter des facteurs les mettant plus à risque de blessure suite à une chute. Les différents éléments à rechercher sont les suivants [5; 6; 27; 35; 36] : Chute et fracture antérieure Polymédication et médicaments spécifiques tels que : psychotropes, bêta-bloquants, anticoagulants, antiplaquettaires Niveau de mobilité élevé, soit des patients indépendants et mobiles Indice de fragilité élevé, faible indice de masse corporelle Ostéoporose sévère Chute associée à une syncope Comorbidités particulières telles que : maladie hépatique, insuffisance rénale, anémie, cancer

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Médication Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

La médication, et surtout la polymédication, contribue à augmenter le risque de chute. Le Tableau 1 recense les principales classes médicamenteuses et leurs effets secondaires potentiels [6; 19; 20; 34]. Tableau 1. Classe de médicaments et effets possibles

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Facteurs précipitants Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Condition médicale aiguë (ex. : infection, délirium, diarrhée, saignement gastro-intestinal, déshydratation) ou détérioration d’une maladie chronique (ex. : décompensation d’une insuffisance cardiaque, EAMPOC). Syncope, arythmie Hypotension subite (ex. : chez un patient avec une hypotension orthostatique) Étourdissement ou vertige soudain Changement ou introduction d’un nouveau médicament Liste réalisée à partir des sources suivantes : [4; 5; 8; 21; 25-33]. Figure 6. Résumé des facteurs de risque et facteur précipitants de chute Les premiers jours suivant l’admission d’un patient en soins de longue durée représentent un risque plus élevé de chute. En effet, l’environnement est inconnu, peut désorienter le patient et lui causer de l’anxiété et de l’agitation, allant même jusqu’à un risque de fugue. Il est donc important de faire preuve...

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Facteurs de risques extrinsèques Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Les facteurs de risques extrinsèques constituent de 35 % à 50 % des causes de chutes [8]. Mauvais éclairage Chaussures ou habillement inadéquat Plancher glissant Obstacles, objets dans le chemin, tapis Équipement non sécuritaire Exemple : lit mal adapté (trop haut, non fixé), aide technique mal adaptée (hauteur de la marchette inadéquate pour la taille de la personne) Voir l’image 1 pour la hauteur adéquate de l’aide technique Contentions Figure 5. Aide technique à hauteur adaptée Vidéo – Ajustement de la hauteur des aides à la marche

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Facteurs de risques intrinsèques Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Facteurs médicaux/organiques Chute antérieure Les patients chutent souvent dans des circonstances similaires aux chutes antérieures [19]. Âge avancé Sexe féminin Trouble neurocognitif et perte d’autonomie aux AVQ Dépression Instabilité posturale ou trouble de la mobilité (ex. : Parkinson, hydrocéphalie normotensive) Hypotension orthostatique Atteinte articulaire (ex. : arthrose, arthrite) et des membres inférieurs (ex. : faiblesse musculaire, troubles de la proprioception, déformations aux pieds) Polypharmacie et médicaments agissant sur le système nerveux central et le système cardiovasculaire Troubles visuels et auditifs (ex. : glaucome, dégénérescence maculaire, rétinopathie diabétique, syndrome de sécheresse oculaire) Troubles mictionnels (ex. : incontinence, urgences urinaires, nycturie) Condition médicale chronique sous-jacente (ex. : malnutrition, désordre thyroïdien, anémie, cancer, insuffisance cardiaque, diabète, etc.) Facteurs comportementaux Capacité de se lever...

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Facteurs de risques et facteurs précipitants de chute Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► Au-delà des changements propres au vieillissement, les personnes âgées présentent plusieurs conditions (tant intrinsèques qu’extrinsèques) qui les prédisposent à chuter. Le plus souvent, les chutes résultent d’interactions entre ces multiples facteurs de risques; plus un patient présente de facteurs de risques, plus il est à risque de chuter. Cependant, tout patient gériatrique devrait en principe être reconnu comme à risque de chuter [5; 24]. La liste suivante illustre les différents facteurs de risques et les facteurs précipitants qui sont à rechercher chez les chuteurs.

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Augmentation du risque de blessure Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Les personnes âgées sont également plus à risque de blessures et de décès suite à une chute. Leurs réserves respiratoires sont notamment diminuées et elles compensent plus difficilement lors de changements métaboliques via leur respiration. On peut donc noter une respiration normale malgré une évolution vers un état hypoxique ou hypercapnique. L’hypertension artérielle de base chez la personne âgée peut aussi masquer une hypotension sous-jacente. La personne éprouve aussi plus de difficulté à devenir tachycarde en réponse à une hémorragie, une douleur ou de l’anxiété, car le myocarde devient plus rigide et moins sensible aux catécholamines [23]. La prise concomitante de bêta-bloquants peut aussi masquer cette réponse [3]. Lors de traumatismes crâniens, les personnes âgées sont plus à risque d’hémorragie...

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Barorécepteurs (hypotension orthostatique) Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Les personnes âgées sont prédisposées à l’hypotension orthostatique, ce qui les rend plus à risque de chuter. Cela s’explique par la diminution de la sensibilité des barorécepteurs en réponse à un stimulus hypotenseur, empêchant ainsi l’augmentation de la fréquence cardiaque lors d’une diminution de la pression artérielle. Il y a aussi une diminution de la quantité totale d’eau dans le corps, rendant les aînés plus susceptibles à l’hypovolémie [6]. Figurée tirée de: Regroupement des Unités de courte durée gériatriques et des Services Hospitaliers de Gériatrie du Québec (RUSHGQ). 2013. Approche interprofessionnelle structurée des troubles de la mobilité dans les Unités de courte durée gériatriques (UCDG) [22]. Reproduction autorisée

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Muscles Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Sur le plan musculaire, il y a une perte progressive de la masse musculaire avec l’âge, qui impacte davantage les membres inférieurs que supérieurs. On note aussi une diminution de la qualité du muscle, secondaire entre autres à l’augmentation de l’adiposité musculaire. On note aussi des changements dans l’ordre d’activation des différents groupes musculaires. En réponse à un débalancement, les personnes plus âgées activent leurs groupes musculaires proximaux puis distaux, ce qui serait moins efficace. La contraction des muscles antagonistes serait également plus prononcée, menant ainsi à un retard dans l’activation des différents groupes musculaires [6; 20; 21].

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Vision et audition Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

La vision diminue avec l’âge. Notamment, on note la presbyopie, qui rend la vision de proche plus difficile. Le temps d’adaptation aux variations de lumière est aussi plus long de par une augmentation de la rigidité de la pupille et une opacification du cristallin, ce qui rend la vision nocturne plus laborieuse. Les personnes âgées sont également plus sensibles aux halos et flashs lumineux et distinguent plus difficilement les contrastes de couleurs. Finalement, le développement de cataractes vient également nuire sur le plan visuel, tout comme les pathologies oculaires qui augmentent en fréquence avec l’âge, comme la rétinopathie diabétique, le glaucome, la dégénérescence maculaire, etc. Quant au système auditif, on note également une détérioration graduelle – notamment dans la capacité...

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Système vestibulaire et proprioception Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

La capacité de rester debout en équilibre dépend entre autres du sens de la proprioception et du système vestibulaire. Le vieillissement entraîne une dégénérescence de ces systèmes. En effet, il y a une diminution de la sensibilité touchant les membres inférieurs et le sens de la proprioception. Le vieillissement cause également une dégénérescence du système vestibulaire causée par une diminution des fibres nerveuses le composant, des cellules ganglionnaires vestibulaires et des cellules ciliées [3; 6].

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Vieillissement et mobilité Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► Le vieillissement lui-même entraîne des changements physiologiques pouvant prédisposer les personnes à une chute [20]. Figure 3. Changements physiologiques du vieillissement

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Conséquences des chutes Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Figure 2. Conséquences possibles des chutes Blessures : Les chutes représentent la cause principale de blessures chez la population âgée de 65 ans et plus. Bien que la plupart des chutes ne nécessitent pas d’intervention médicale, on peut noter que 1 chute sur 3 entraîne une blessure et que 1 chute sur 10 entraîne une blessure sérieuse [5; 6; 8; 9]. Plus les personnes sont âgées, plus la gravité des blessures augmente [8; 10]. Notamment, les blessures non fatales les plus fréquentes lors d’une consultation à l’urgence seraient les fractures, comparativement aux plaies pour les personnes institutionnalisées [11; 12]. Les fractures les plus fréquentes seraient celles de la hanche et du pelvis [12-14]. Jusqu’à 90 % des fractures de la hanche chez...

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Épidémiologie Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► Les chutes chez les personnes âgées sont fréquentes et peuvent survenir à tout moment, autant durant la mobilisation et les transferts qu’au cours de toute activité de la vie quotidienne. Jusqu’à 30 % des personnes de 65 ans et plus chutent annuellement, allant jusqu’à 50 % pour les 80 ans et plus [1; 4]. Il est important de noter que la moitié de ces personnes chutent plus d’une fois [5]. L’incidence des chutes est plus marquée chez les patients en soins de longue durée que dans la communauté, avec une incidence de chutes atteignant 60 % par an chez cette population [5-7].

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Partie 3 : types d’errance Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

► L’errance peut être classée en 5 catégories. Selon Algase et al. (2007), 2 premiers types d’errance existent : 1) l’errance avec un but et 2) l’errance sans but apparent. D’une part, l’errance avec but regroupe les comportements visant la recherche d’objets, de personnes ou d’occupations. D’autre part, l’errance sans but apparent comprend les comportements de déambulation imprécise sans véritable destination. À ces deux catégories, la revue de la littérature de Futrell et al. (2014) ajoute la catégorie suivante :  3) les comportements d’errance nécessitant que l’aîné soit raccompagné chez lui. Petonito et al. (2013) [13] décrivent une quatrième catégorie d’errance : 4) l’errance critique, soit l’errance conduisant la personne atteinte de TNC à se perdre à cause de ses difficultés d’orientation et,...

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Partie 2 : Épidémiologie Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

La prévalence de l’errance varie selon les études et les définitions choisies par les auteurs. Dépendamment des auteurs, 1 personne atteinte de TNC sur 5 ou sur 6 développera des comportements d’errance au cours de sa vie [6; 7]. L’errance est significativement corrélée aux troubles cognitifs, notamment à un score inférieur ou égal à 13 au Mini Mental State Examination, quelle que soit la culture des personnes touchées [6]. Ainsi, 50 % à 60 % des personnes atteintes d’un stade sévère de TNC manifestent des comportements d’errance [6; 7]. Plus spécifiquement, les égarements liés à l’errance concernent 5 % des personnes atteintes de TNC [8]. L’errance serait plus fréquente chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer que pour les...

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Définitions Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Chute : La chute est définie comme le fait de se retrouver soit au sol, soit en dessous de sa position de départ, de manière involontaire, avec ou sans perte de connaissance [1]. Syndrome gériatrique : La chute constitue un syndrome gériatrique. En effet, la chute chez la personne âgée est souvent causée par de multiples étiologies interagissant entre elles et pouvant s’aggraver mutuellement, jusqu’à entretenir un syndrome de fragilité. Figure 1. Étiologie des chutes Syndrome de chute : Le syndrome de chute est défini comme le fait de chuter à plus d’une reprise dans une période de 12 mois [2]. Chute sentinelle : La chute sentinelle est définie comme une chute précipitée par une maladie aiguë ou par la décompensation d’une maladie chronique....

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Une dame de 78 ans est admise dans votre CHSLD pour une perte d’autonomie. Elle est connue pour un trouble neurocognitif majeur mixte (maladie d’Alzheimer et vasculaire) d’intensité modérée à sévère. Elle est aussi connue pour un diabète de type 2, une hypertension artérielle et une maladie cardiaque athérosclérotique, ayant fait un infarctus il y a 10 ans. Elle a subi une chirurgie pour les cataractes il y a quelques années. Elle souffre aussi d’arthrose aux genoux et d’une lombosciatalgie gauche secondaire à une sténose foraminale. Son niveau d’intervention médicale est C. Quant à sa liste de médicaments, madame prend notamment du donépézil à raison de 5 mg une fois par jour, une aspirine, une statine, du périndopril à 8 mg une...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Les chutes chez les personnes âgées sont fréquentes, surtout en établissement de soins de longue durée, et doivent être considérées comme un syndrome d’étiologie multifactorielle. La prise en charge se veut globale, incluant la gestion des causes et conséquences immédiates, mais visant également la correction des facteurs de risques. Les facteurs prédisposant aux chutes devraient être recherchés et pris en considération chez les patients en soins de longue durée, dans le but de prévenir des chutes futures.

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Partie 1 : Définition Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Pour l’ensemble de ce chapitre, nous avons choisi le terme « troubles neurocognitifs » plutôt que les termes « démences » ou encore « maladie d’Alzheimer et maladies apparentées », puisque ce terme, plus inclusif, est celui proposé par la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) de 2013 [1]. Concernant l’errance, cette dernière se définit comme un syndrome de comportements locomoteurs liés aux troubles neurocognitifs (TNC) ayant une nature fréquente et désordonnée au plan spatio-temporel, qui se manifeste par des schèmes moteurs réalisés au hasard, ou de façon rythmée, parfois associés à des fugues, à des tentatives de fugues ou d’égarement lorsque la personne n’est pas accompagnée [2; 3]. Des auteurs décrivent l’errance ainsi : « “En tant que...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Un déplacement est souvent motivé par un but, une intention ou est en lien avec une finalité prévue. Cependant, dans le cas de l’errance, les déplacements effectués par la personne semblent souvent, du point de vue d’un observateur externe, ne pas avoir de motivation claire et établie. Une incompréhension de ces comportements peut mener à la mise en place d’interventions inadaptées aux besoins du résident. Ce chapitre vise à outiller les professionnels de la santé dans leur processus d’évaluation et d’intervention auprès de résidents présentant des comportements d’errance en SLD. Les interventions occupationnelles et environnementales seront discutées ainsi que les outils technologiques qui peuvent être utilisés dans la gestion et la détection de l’errance et les questionnements éthiques qu’ils soulèvent.

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

1. La maltraitance envers les personnes aînées s’inscrit invariablement dans une dynamique interpersonnelle intentionnelle? 2. À titre de professionnel œuvrant dans un centre d’hébergement et de soins de longue durée, je suis encouragé à signaler les cas potentiels ou avérés de maltraitance, et ce, peu importe l’état de santé de la personne aînée concernée? 3. La promotion de la bientraitance et la lutte contre la maltraitance vont de pair afin d’assurer le bien-être des personnes aînées résidant en centre d’hébergement et de soins de longue durée? Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Comme présenté dans le cadre de ce chapitre, la lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées a le potentiel de prendre une multitude de visages : elle peut inclure des traitements médicaux, nécessiter la mise en branle de démarches juridiques, justifier d’entreprendre une relocalisation d’urgence, impliquer la transmission d’informations sur les droits des usagers, déboucher sur une référence vers des services communautaires spécialisés et plus encore. Jusqu’à ce jour, il n’existe pas d’approches ou de modèles d’intervention standardisés en contexte de maltraitance dans la communauté et en centre d’hébergement. Certaines postures sont néanmoins à privilégier lors de l’intervention, dont le renforcement du pouvoir d’agir de la personne aînée (empowerment) tout au long de la démarche. Cette posture professionnelle préconise la...

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Les services de soutien-conseil en matière de lutte contre la maltraitance Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

► Sise au CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, l’Équipe de consultation multisectorielle provinciale de lutte contre la maltraitance des aînés appuie les professionnels qui rencontrent des situations complexes et difficiles de maltraitance qui ne correspondent pas aux critères nécessaires pour le déclenchement du PIC. Pour présenter leur situation, ils sont invités à contacter la Ligne Aide Abus Aînés (LAAA) au 1 888-489-2287. Les professionnels pouvant bénéficier de l’expertise de cette équipe seront redirigés par les employés de la ligne d’écoute. Ce service bilingue est offert sans frais. Pour plus d’informations, consultez le site web du Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale. Pour les situations moins complexes, la LAAA met à la disposition des professionnels ou des équipes de professionnels, par l’entremise d’un...

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Les mécanismes de lutte contre la maltraitance existant en milieu d’hébergement Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

En 2015, la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées a effectué un inventaire des mécanismes existants de lutte contre la maltraitance en milieu d’hébergement au Québec. Dans le cadre d’un projet de recherche, combinant à la fois une recension des écrits et plus de cent cinquante entrevues menées auprès d’informateurs clés jouant un rôle de premier ordre dans ces milieux, sept mécanismes de surveillance de la qualité assurant la sécurité des personnes aînées hébergées en CHSLD ont été répertoriés. À ce nombre viennent s’ajouter neuf mécanismes de recours pouvant être mobilisés par les professionnels ou leur équipe afin d’enclencher des démarches visant à lutter contre une situation de maltraitance présumée ou avérée [93]. ► Le tableau 11 consigne...

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Intervention en contexte de maltraitance Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Étape centrale du Continuum de services pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées, l’intervention renvoie au caractère complexe et multifactoriel de la lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées. Elle atteint son plein potentiel lorsqu’une collaboration entre diverses organisations et des professionnels formés dans différents domaines est déployée. Cela sous-entend la participation, à échelle variable, des acteurs engagés dans la « prévention » et dans le « repérage » de la maltraitance. Les interventions, qu’elles soient associées à l’accueil du dévoilement d’une situation de maltraitance, à l’écoute active lors de la demande d’aide émise par la personne aînée, au référencement à des organisations possédant des compétences ou un mandat spécifique dans la région, à l’accompagnement lors d’un signalement et à la mise...

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Repérage de la maltraitance Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Point de bascule entre la phase de prévention et d’intervention visant à mettre fin à une situation de maltraitance, le repérage renvoie à une responsabilité commune : celle d’assurer la sécurité des personnes aînées en ne tolérant pas les actes de violence ou de négligence à leur égard. Cette étape du Continuum de services pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées implique des efforts continuels sur le plan individuel, communautaire, organisationnel et intersectoriel. Par le fait même, elle présuppose le développement de canaux d’échanges formels et informels d’informations entre différentes instances permettant de diriger la personne aînée vers la bonne ressource en temps opportun, si elle le désire. Par définition, le repérage : A pour but de favoriser l’identification des personnes...

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Prévention de la maltraitance Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Par le biais d’une vaste gamme d’actions visant à minimiser les facteurs de risques et maximiser les facteurs de protection individuels et collectifs, la prévention constitue l’outil par excellence de lutte contre la maltraitance. Selon le Guide de référence pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées, la prévention : Vise à réduire, voire à éliminer l’incidence de ce phénomène dans tous les milieux de vie des personnes aînées. Elle repose sur la promotion de valeurs telles que le respect de la dignité humaine, sur une connaissance des causes et des facteurs associés à la maltraitance et sur la responsabilisation de tous les acteurs sociaux dans la lutte pour réduire cette problématique sociale. Elle a pour effet d’augmenter le degré de...

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Politique d’hébergement et de soins et services de longue durée au Québec Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

La première Politique d’hébergement et de soins et services de longue durée dont s’est dotée le Québec a été adoptée en avril 2021 en faisant sienne la coexistence de la vocation milieu de vie et milieu de soins dans sa vision. Néanmoins, elle accorde une prépondérance marquée pour la vocation dite de milieu de vie en indiquant que : Pour la personne, un parcours vers une ressource d’hébergement et un vécu au sein de ce nouveau milieu de vie doit s’inscrire le plus possible en continuité avec son histoire et son expérience de vie, ses valeurs, ses préférences, ses besoins, sa culture et sa langue. Le milieu de vie évolue et s’adapte aux divers besoins de la personne et lui permet...

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Principaux cadres légaux concernant la lutte contre la maltraitance au Québec Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

► La connaissance des principaux cadres légaux et politiques rattachés à la lutte contre la maltraitance au Québec constitue un prérequis à l’action. Pour cause, ils guident les pratiques générales de prévention et de repérage en peignant un vaste portrait de ce qui est considéré comme de la maltraitance, notamment par le biais de définitions (section 7.2.) ou par l’énumération d’une série de droits individuels et collectifs pouvant être transgressés. Certes, cette connaissance est synonyme d’une sensibilité accrue aux indices pouvant laisser présager l’existence d’une situation de maltraitance (section 13.3.1.), mais signifie également une connaissance raffinée des avenues d’intervention pouvant être offertes à la personne aînée par le professionnel (section 13.4.). La Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et...

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Continuum de lutte contre la maltraitance au Québec Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Le Guide de référence pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées [52], document à consulter par toutes personnes appelées à agir dans une situation de maltraitance potentielle ou avérée, expose de façon détaillée chacune des composantes du continuum de services pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées. Quatre des sept composantes sont ici abordées, car elles concernent précisément les professionnels : le cadre légal et politique en application, les actions de prévention, les pratiques de repérage et les avenues d’intervention. Fait à noter, en raison de l’unicité de chacune des situations de maltraitance rencontrées sur le terrain, ainsi que des multiples avenues disponibles pour y faire face, les sous-sections suivantes ne peuvent prétendre à l’exhaustivité. Le Guide de référence pour...

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Conséquences associées à la maltraitance entre résidents Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Encore très peu de données scientifiques sont disponibles concernant les conséquences générales issues de confrontations entre résidents. Certes, il est plus que plausible que certaines conséquences énumérées dans le tableau ci-haut découleront de telles situations, particulièrement les conséquences de nature physique et psychologique. Conséquemment, ce champ de recherche devra continuer de se développer afin d’en tirer un portrait net. Néanmoins, deux études se sont penchées sur les conséquences associées à des situations de maltraitance sexuelle : l’une qui s’attardait à la maltraitance entre résidents uniquement [19] et l’autre qui ne s’y limitait pas [18]. Elles permettent d’effectuer un premier débroussaillage sur ce type de maltraitance encore tabou. Sur le plan physique, la contraction de diverses infections transmises sexuellement et par le sang, dont...

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Conséquences spécifiques associées à la maltraitance en milieu d’hébergement Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

► Les conclusions tirées de la littérature scientifique internationale concernant les conséquences de la maltraitance en milieu d’hébergement mènent au même constat que ce qui est exposé plus haut. S’y ajoute, telle une particularité de ces milieux de vie et de soins, l’utilisation inappropriée de la médication, plus particulièrement celle des antipsychotiques [78]. Au Québec, la mobilisation de la médication à d’autres fins que celles pour lesquelles elle fut prescrite constitue de la maltraitance physique communément nommée « contention chimique » [10]. À ce titre, l’étude de Ralph et Espinet (2019) souligne à grands traits les conséquences néfastes, voire fatales, d’une utilisation détournée de la médication. Selon leur revue de la littérature, la prise d’antipsychotiques par une personne aînée présentant de la...

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Conséquences générales associées à la maltraitance Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

► La maltraitance peut entraîner quatre catégories principales de conséquences potentielles : physiques, psychologiques, matérielles et financières ou sociales [30]. Elles affectent avant tout les personnes aînées, mais aussi leur entourage immédiat (ex. ne plus pouvoir visiter ses parents en raison d’un conflit familial ouvert entre les membres de la fratrie), en plus de ternir l’environnement social élargi. Ce dernier point est notamment frappant dans les milieux de vie collectifs tels que les RPA ou les CHSLD (ex. éviter les salles communes) [18; 58; 59]. À cela s’ajoute le fait que chaque type de maltraitance a le potentiel d’engendrer, dans le cadre d’une situation donnée, divers types de conséquences [60; 61]. Par exemple, bien que la maltraitance financière engendre nécessairement des effets négatifs sur...

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Conséquences Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

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Freins et leviers au dévoilement, à la demande d’aide et au signalement Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

La complexité inhérente aux situations de maltraitance, notamment en raison de son caractère relationnel empreint de confiance et de la présence potentielle de facteurs de risque ou de vulnérabilité, rend le dévoilement ardu pour certains [23]. Ce dévoilement, qui précède parfois une demande d’aide formelle, peut se faire à mots couverts, c’est-à-dire de manière indirecte ou par le biais d’allusions, auprès d’une tierce partie jugée de confiance par la personne aînée [24]. À titre d’exemple, il arrive parfois que cette dernière indique vivre une période de vie difficile avec un proche ou exprime le souhait d’être relocalisée dans un autre milieu de vie. Cette tierce partie, souvent un proche, un ami, un collègue ou un professionnel de la santé et des services...

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Facteurs de protection contre la maltraitance Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Comparativement aux connaissances accumulées en ce qui concerne la prévalence, les facteurs de risque et de vulnérabilité, ainsi que les conséquences de la maltraitance, la documentation des facteurs de protection est fort limitée [50]. Or, connaître, comprendre et identifier ces facteurs de protection devrait occuper une place de même importance que celle concernant les facteurs de risque et de vulnérabilité à la maltraitance [51]. Ils sont à mettre à l’avant-plan lors des interactions quotidiennes avec des personnes aînées, que ce soit en contexte de prévention, de repérage ou d’intervention en matière de lutte contre la maltraitance. Autrement dit, par leur nature, les facteurs de protection constituent des éléments permettant de réduire les probabilités qu’une situation de maltraitance se développe ou perdure [51]. ►...

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Tableau 3: Anticonvulsivants alternatifs [121, 126-129] Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

RUSHGQ 2018. Reproduction autorisée Tableau complet en format PDF

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Annexe 2 – Résumé Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Tableau complet en format PDF

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Tableau 2 : Anticonvulsivants de première ligne Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Tableau en format PDF

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Tableau 1– médicaments et risque convulsif Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Tableau en format PDF

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Annexe 1 Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

ANNEXE 1 – Version détaillée de la classification des types de crises d’épilepsie de la ligue internationale contre l’épilepsie ilae 2017 [11] Reproduit d’Epilepsia, un journal de la Ligue internationale contre l’épilepsie. Reproduction autorisée.

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Facteurs de risque et de vulnérabilité à la maltraitance entre résidents Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Tout comme ce fut exposé au sujet des facteurs de risque et de vulnérabilité à la maltraitance envers les personnes aînées vivant à domicile, leur présence simultanée chez deux résidents ne conduira pas pour autant à l’émergence d’une situation de maltraitance. Afin de faciliter la distinction entre les facteurs de risques associés aux résidents commettant des gestes de maltraitance et les facteurs de vulnérabilité associés à leurs homologues maltraités, ceux-ci sont présentés un à la suite de l’autre dans le tableau 5. Tableau 5. Facteurs de risque et de vulnérabilité à la maltraitance entre résidents Facteurs de risque (Caractéristiques de la personne maltraitante) Appartenir au genre masculin [15; 17]. Être intolérant envers les résidents présentant des atteintes sur le plan cognitif [20]. Présenter des...

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Facteurs de risque et de vulnérabilité en milieu d’hébergement Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

► Le fait que les CHSLD soient à la fois des milieux de vie et des milieux de soins [13] génère un lot de particularités. Les facteurs de risque et de vulnérabilité à la maltraitance inhérents à ces milieux n’en font pas exception. En effet, cette double vocation s’accompagne invariablement d’une mise en tension entre les obligations des professionnels y œuvrant, les déterminants organisationnels en présence et les besoins et les aspirations des résidents y étant admis. Ce chevauchement peut déboucher, de manière involontaire, sur des situations de maltraitance ou de négligence impliquant des membres du personnel et des personnes aînées dans un contexte de soins ou de services. Le tableau 4 comprend une classification des facteurs de risque associés à la...

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Formulaire d’évaluation du chapitre Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Formulaire d’évaluation du chapitre

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Questions d’évaluation Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Question 1 : Quel est le facteur le plus important à considérer dans le choix d’un anticonvulsivant chez un sujet âgé? Question 2 : Un patient de 81 ans a fait un AVC sylvien droit le 6 juin 2021 et il a fait une convulsion focale à l’hémicorps gauche avec altération de la vigilance au jour 10 post-AVC. Il a été admis en SLD le 29 novembre 2021. Il reçoit du lévétiracétam (LVT) 500 mg BID. Il n’a pas refait de crise convulsive selon la famille. Il n’a jamais eu d’EEG. Pouvez-vous procéder au sevrage du LVT? Justifiez votre réponse. Question 3 : Devez-vous demander un EEG avant de cesser le LVT? Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

La survenue d’une convulsion est un événement neurologique assez fréquent en soins de longue durée. Une convulsion n’est pas synonyme d’épilepsie, celle-là pouvant être provoquée ou non. Un diagnostic d’épilepsie pourra être porté si le patient présente deux convulsions non provoquées à plus de 24 h d’intervalle ou s’il n’en présente qu’une seule, associée à un risque de récidive important de plus de 60 %, tel un AVC. Il faut garder en mémoire que les manifestations cliniques des convulsions sont souvent atypiques. Il ne faut pas oublier de réévaluer la médication des patients, puisque plusieurs médicaments ont un potentiel proconvulsivant. Il faut tenir compte du niveau de soins identifié pour le patient pour nuancer l’investigation des crises convulsives. Le choix de...

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Gestion des anticonvulsivants en soins palliatifs Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Lorsque les patients âgés épileptiques arrivent en fin de vie et ne sont plus capables de prendre leur anticonvulsivant par la bouche, que doit-on faire? En soins de longue durée, on a souvent affaire à des patients ayant des épilepsies peu ou pas actives ne nécessitant qu’un seul anticonvulsivant. Si on est obligé de cesser la médication, on peut se permettre une période d’observation avant d’introduire un anticonvulsivant alternatif, car il n’y aura pas nécessairement récidive de crise convulsive et le patient pourrait décéder d’une autre cause. Si le patient refait une convulsion, on traitera la ou les crises avec des benzodiazépines : Midazolam Versed 5 mg à 10 mg SC ou IM Q 30 minutes à 1 heure PRN Lorazépam Ativan...

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Effet des anticonvulsivants sur la cognition Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

La majorité des effets secondaires des antiépileptiques dépendent de la dose. Un suivi systématique avec un outil standardisé peut aider à la surveillance des effets secondaires [122]. Considérant que les antiépileptiques ont été associés à une augmentation du risque de dépression, un suivi annuel devrait être considéré en utilisant l’échelle de dépression gériatrique ou de Beck [77; 123]. Réponse 10 : La désorganisation du comportement de Mme Beaulieu est probablement secondaire à l’augmentation du dosage de lévétiracétam à 1 000 mg BID. Auparavant, elle recevait 250 mg BID. Cependant, on a aussi fait l’introduction du clonazépam 1 mg HS, possiblement pour les troubles du comportement en sommeil paradoxal associés à sa synucléopathie (démence à corps de Lewy). Bien que cette benzodiazépine puisse effectivement améliorer...

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Effets indésirables cognitifs Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

L’introduction d’un nouveau médicament antiépileptique chez une personne âgée peut révéler ou exacerber des déficits cognitifs préexistants, mais il y a peu d’études cherchant à le démontrer spécifiquement. Une revue systématique portant sur le traitement de l’épilepsie chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer n’a identifié qu’une seule étude randomisée contrôlée [119]. Comparativement à des personnes similaires traitées par LEV ou LTG, les patients âgés atteints de la maladie d’Alzheimer et d’une épilepsie nouvellement apparue traités par phénobarbital ont connu une détérioration de leurs performances cognitives lors du suivi à 6 et à 12 mois. Il faut dire que le phénobarbital n’est plus utilisé en première intention pour le traitement de l’épilepsie du sujet âgé, mais on l’utilise encore...

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Effets secondaires et interactions médicamenteuses Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

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Protection osseuse Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

► Tous les anticonvulsivants ont été associés à une diminution de la densité osseuse pouvant débuter à partir de 6 mois de traitement. Le risque de développer de l’ostéopénie ou de l’ostéoporose serait similaire aux corticostéroïdes. Les patients épileptiques qui reçoivent un agent inducteur enzymatique (par ex. : PHT, CBZ, VPA, PB) présentent un risque accru d’ostéoporose et de fractures osseuses [111]. Les femmes âgées vivant dans la communauté et traitées par PHT en continu présentent un taux moyen de perte osseuse 1,8 fois plus élevé, avec un risque accru de 29 % de fracture de la hanche sur 5 ans, par rapport à des personnes dont l’âge est identique [112]. Ces agents entraînent une régulation à la hausse du métabolisme de...

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Objectifs, efficacité et suivi du traitement Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

► Les objectifs de traitement sont d’éliminer complètement les convulsions (seizure freedom), d’éviter les effets indésirables et de maintenir une bonne qualité de vie. L’élimination des convulsions devrait s’observer 3 à 6 mois après avoir débuté un antiépileptique. Chez certains patients non contrôlés, après 6 mois de traitement à doses cibles, il est raisonnable d’essayer un autre agent en monothérapie. Chez un patient ne répondant pas à 2 ou à 3 essais thérapeutiques d’antiépileptiques différents, il est important de se questionner de nouveau sur le diagnostic. L’absence de réponse pourrait notamment suggérer un trouble convulsif non épileptogène. Si un patient a une épilepsie mal contrôlée, un calendrier des épisodes convulsifs est nécessaire afin de faciliter l’évaluation de l’efficacité du traitement....

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Chirurgie de l’épilepsie Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Les données limitées concernant la chirurgie de l’épilepsie chez les personnes de plus de 50 ans montrent des résultats mitigés (Tableau 7). Certaines études ont montré une probabilité similaire d’être libre de crises et de risques de complications postopératoires chez les patients âgés, par rapport aux groupes d’âge plus jeunes [104; 105]. D’autres études montrent une efficacité moindre chez les adultes âgés [106; 107], ainsi qu’une probabilité légèrement plus élevée de séquelles cognitives, neurologiques et médicales postopératoires [107; 108]. Si l’âge avancé n’est pas une contre-indication absolue à la chirurgie de l’épilepsie, la décision doit être mise en balance avec la présence ou l’absence de déficits cognitifs ou fonctionnels et de comorbidités.

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Épilepsie résistante aux médicaments Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

L’épilepsie pharmacorésistante (EPR) est l’absence de réponse à au moins 2 anticonvulsivants appropriés et bien tolérés [102]. Les personnes souffrant d’épilepsie tardive parviennent généralement à se libérer des crises avec des doses plus faibles et moins de médicaments antiépileptiques [19]. Une étude a spécialement examiné la prévalence des EPR chez les adultes de 60 ans et plus et a constaté qu’ils étaient moins susceptibles de répondre aux critères d’EPR que les patients plus jeunes (21 % contre 5 %, p = 0,001) et qu’ils étaient plus susceptibles de prendre un anticonvulsivant en monothérapie [103].

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Le status epilepticus non convulsif Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

L’état de mal épileptique non convulsif peut se manifester par une altération de la vigilance ou de la conscience sans signe moteur, par un épisode confusionnel prolongé imitant un délirium, voire une psychose ou un coma inexpliqué, avec peu de caractéristiques distinctives. La non-spécificité des symptômes de présentation amène des délais diagnostiques considérables, jusqu’à 5 jours dans une série de cas [99]. Le SE survient plus fréquemment dans un contexte de maladie aiguë ou critique. Les facteurs de risque du SE non convulsif chez les personnes âgées sont les mêmes que pour le SE et comprennent des antécédents de crises convulsives, une maladie cérébrovasculaire, une démence et une maladie médicale aiguë (par ex. : cardiaque, respiratoire ou hépatique, hyponatrémie) [89; 100]....

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Traitement du status epilepticus convulsif en SLD Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Il est difficile de traiter un SE en soins de longue durée. La voie intraveineuse n’est pas disponible, la surveillance et les interventions sont limitées. Il faut en général faire un transfert en salle d’urgence même si la personne a un niveau 3 ou 4 d’intervention, car les moyens disponibles localement sont insuffisants pour assurer la prise en charge adéquate de cette condition, qui peut entraîner des inconforts pour le patient. Le SE nécessite souvent une intubation avec sédation intraveineuse. Selon une revue systématique récente, très peu d’études ont examiné le traitement du SE chez les personnes âgées [93]. Une étiologie réversible doit être recherchée rapidement, car plus de la moitié des cas sont précipités par une maladie aiguë. L’utilisation...

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Status epilepticus convulsif Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

► La définition du status epilepticus demeure la même en gériatrie que chez les personnes plus jeunes, soit [87]&nbsp: – la présence d’une crise épileptique continue de 5 minutes ou plus ou – 2 crises ou plus avec retour incomplet à l’état de conscience Comme mentionné précédemment, les personnes âgées ayant un cerveau fragilisé peuvent prendre plus de temps qu’une personne jeune à retrouver leur état de vigilance après une convulsion. Bien qu’il n’existe pas de règles établies à ce sujet, si le patient a un niveau de soins C ou D, on peut se donner une période d’observation d’au moins une heure ou 2 avant de décider de la conduite à tenir, surtout s’il semble y avoir une amélioration...

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Choix de traitement Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Alors que l’efficacité semble plutôt similaire entre les différents agents disponibles pour traiter les convulsions, ► le principal enjeu du traitement sera la tolérabilité [44]. En effet, les antiépileptiques occupent le 5e rang parmi toutes les catégories de médicaments pour leur potentiel de susciter des effets indésirables [81]. Selon les lignes directrices et les opinions d’experts sur le sujet, il y a 3 traitements de première ligne auprès de la population gériatrique : le lévétiracétam (Keppra©), la lamotrigine (Lamictal©) et la gabapentine (Neurontin©) [10; 70; 71] (Tableau 2). Ensemble, ces 3 choix traitent la vaste majorité des épilepsies du sujet âgé. Ces molécules ont un potentiel d’interactions médicamenteuses moindre, sont associées à une pharmacocinétique plus prévisible et à une meilleure tolérabilité...

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Principe de traitement Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

L’indication de traitement sera déterminée par l’étiologie de la convulsion et par la possibilité de porter un diagnostic d’épilepsie [70; 71]. Doit-on traiter ou ne pas traiter une première convulsion provoquée en SLD? Si une convulsion est provoquée par un facteur réversible comme une perturbation métabolique, l’introduction ou le sevrage d’un médicament ou d’une autre substance, il faut traiter la cause sous-jacente, et il n’y a pas d’indication formelle de traitement avec un agent anticonvulsivant. ► Si une convulsion est provoquée par un événement intracrânien aigu, comme un AVC ou un traumatisme crânien, le traitement anticonvulsivant peut être approprié pour une durée limitée, et la pertinence de poursuivre l’anticonvulsivant doit être évaluée après stabilisation de l’état clinique. La décision de...

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Traitement Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

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Test de dépistage cognitif Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

La réalisation d’un test de dépistage cognitif (MMSE ou MoCA) devrait également faire partie de l’évaluation de routine des adultes plus âgés souffrant d’épilepsie récente, étant donné qu’ils présentent des déficits cognitifs accrus avant même l’initiation des anticonvulsivants [55]. Question 5 : Vous revoyez Mme Beaulieu le lendemain, et elle est revenue à son niveau de base. Elle est bien éveillée, elle cherche beaucoup ses mots, comme à l’habitude, elle n’a plus de faiblesse au membre supérieur droit. Vous gardez les mêmes hypothèses diagnostiques, à savoir qu’elle a présenté une convulsion, mais vous n’en connaissez pas l’étiologie précise. Vous donnez des nouvelles à sa fille, et elle vous dit qu’elle ne voudrait pas que cela survienne à nouveau. Devez-vous traiter cette...

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Polysomnographie Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Une polysomnographie peut aider à faire la distinction entre des troubles du mouvement en sommeil paradoxal et des crises nocturnes du lobe frontal [54].

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Dosage d’anticorps sériques et dans le sérum LCR Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Si on soupçonne des crises épileptiques auto-immunes, les anticorps dirigés contre le complexe potassique voltage-dépendant (par exemple LGI1 et CASPR2) sont particulièrement pertinents pour les adultes plus âgés. Si la possibilité d’un syndrome paranéoplasique semble élevée, les anticorps anti-Hu, anti-Yo, anti-Ri, anti-Ma et l’anti-amphiphysine [58; 59] sont suggérés. La recherche d’auto-anticorps se fait dans le sérum et le liquide céphalorachidien.

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Ponction lombaire Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Un bilan infectieux, y compris une ponction lombaire, est effectué en présence de symptômes ou de signes évocateurs d’une infection du SNC.

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Bilan vasculaire Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Minimalement, il faut faire un électrocardiogramme de base pour dépister une arythmie, un trouble de conduction, une ischémie. Une évaluation cardiovasculaire plus poussée par Holter et MAPA est nécessaire si la suspicion de trouble du rythme et d’hypotension orthostatique est forte [69].

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EEG Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Si le niveau de soins le permet, il est recommandé de documenter autant que possible le diagnostic de convulsion avec un EEG, mais cet examen n’est pas facilement accessible pour la majorité des CHSLD. Il faut nuancer cette recommandation. En SLD, un EEG de routine n’est pas nécessairement essentiel chez les personnes âgées lorsqu’on veut évaluer la possibilité de cesser un anticonvulsivant chez un patient ayant présenté une crise convulsive provoquée sans récidive depuis plus de 3 mois, ► car l’EEG de routine ne détecte les anomalies épileptiformes interictales (entre les crises) que chez 26 % des personnes âgées ayant présenté une convulsion récente, et chez environ 35 % des personnes âgées souffrant d’une épilepsie préexistante [64]. C’est plutôt l’ensemble...

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Scan cérébral et résonnance magnétique cérébrale Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Si le niveau de soins le permet, il est recommandé de procéder à une imagerie cérébrale par scan cérébral. Elle est plus rapide, moins coûteuse et plus accessible que la résonance magnétique nucléaire (RMN) cérébrale. Minimalement, un scan cérébral doit être réalisé chez toutes les personnes âgées présentant une possibilité de crise convulsive, étant donné la fréquence élevée des AVC et des étiologies structurelles [62; 63]. Dans certains cas, une RMN cérébrale sera nécessaire si le scan cérébral n’est pas révélateur et que le patient a des signes focaux ou que l’EEG montre des anomalies épileptiques focales. ► Environ la moitié des tomodensitométries et des RMN réalisées dans le cadre d’une épilepsie tardive identifieront une lésion focale sous-jacente, le plus...

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Évaluation et investigation d’une première crise convulsive et d’une épilepsie de novo chez les personnes âgées Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

L’évaluation diagnostique d’un trouble convulsif chez le sujet âgé est similaire à celle du sujet jeune[35; 43], mais en SLD, il faut tenir compte de plusieurs contraintes. Lorsqu’une première crise convulsive est suspectée chez une personne âgée, la première étape consiste à obtenir une anamnèse précise et détaillée auprès du patient et des témoins oculaires. Cet élément pose un défi en gériatrie en raison de la prévalence des troubles cognitifs qui limitent le récit de l’épisode, et plusieurs personnes âgées vivent seules. À la base, il faut prendre les signes vitaux. ► La prise de température est essentielle à la recherche de causes infectieuses. Même si les sujets âgés ne font pas nécessairement de la fièvre, la présence d’une encéphalite...

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Autres syndromes épileptiques particuliers chez le sujet âgé Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Les syndromes épileptiques sont rares en gériatrie, étant classiquement diagnostiqués chez les enfants ou au jeune âge adulte et associés à certaines maladies ou malformations génétiques. Quelques syndromes épileptiques sont cependant décrits dans la population âgée. Épilepsie généralisée d’origine génétique Quelques rares cas d’épilepsie généralisée d’origine génétique, anciennement appelée « épilepsie généralisée idiopathique », sont décrits après l’âge de 60 ans [19]. En général, il s’agit plutôt de personnes âgées ayant souffert d’une épilepsie généralisée précoce d’origine génétique présumée dans l’enfance et à l’adolescence et ayant eu une longue période de quiescence à l’âge adulte avant de rechuter à un âge plus avancé [48]. Épilepsie myoclonique à début tardif associée au syndrome de Down L’épilepsie myoclonique sénile [61] est quant à elle...

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Crises épileptiques à médiation immunitaire Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Les cliniciens et les chercheurs reconnaissent de plus en plus les épilepsies à médiation immunitaire (épilepsie auto-immune) comme devant faire partie du diagnostic différentiel même chez le sujet âgé, mais elles sont rares. Les chercheurs ont identifié plus de 15 auto-anticorps ciblant des antigènes intracellulaires et de surface qui peuvent être responsables de l’épilepsie [58; 59]. Les caractéristiques cliniques prédictives d’un test d’auto-anticorps positif sont un prodrome viral, des crises dystoniques brachiofaciales et des dyskinésies orales associées [60].

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Crise convulsive non épileptique psychogénique Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Les sémiologies fonctionnelles d’allure ictale sont plutôt rares chez les sujets âgés, mais peuvent quand même être soupçonnées lorsque les présentations sont atypiques.

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Amnésie globale transitoire (AGT) vs amnésie épileptique transitoire (AET) Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Il est difficile de départager cliniquement l’AGT de l’AET, la présentation des deux phénomènes étant similaire. En ce qui concerne l’AET, les personnes âgées présentent de brefs épisodes d’amnésie antérograde et/ou rétrograde. Les crises typiques durent moins d’une heure et sont souvent accompagnées d’hallucinations olfactives, d’automatismes [55]. L’AET est surtout associée à l’épilepsie du lobe temporal [56]. Une étude récente a démontré que la durée des épisodes n’était pas utile pour distinguer l’AET de l’AGT, mais que la durée de l’AGT était en général plus longue, avec une moyenne de 4 à 6 heures et de moins de 24 heures. La récurrence des épisodes et les autres signes accompagnateurs (hallucinations, automatismes) suggèrent plutôt une AET [57].

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Troubles du sommeil Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Les troubles du mouvement en sommeil paradoxal augmentent en prévalence avec l’âge et sont associés aux synucléopathies (par ex. : maladie de Parkinson, démence à corps de Lewy, dégénérescence multisystème). Ils peuvent être confondus avec des crises d’épilepsie nocturnes. Ils sont présents chez 13 % des personnes âgées épileptiques [54]. Il s’agit en général de mouvements élaborés, non répétitifs et non stéréotypés, mimant les rêves ou les cauchemars de la personne touchée. Les mouvements périodiques des membres inférieurs au cours du sommeil peuvent aussi être confondus avec des crises convulsives. Il s’agit en général de mouvements répétitifs stéréotypés des membres inférieurs, de durée brève, survenant par intervalle de 20 à 120 secondes.

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Délirium Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Le délirium et les crises convulsives peuvent coexister chez un même patient présentant une atteinte aiguë du système nerveux central (SNC) comme une maladie métabolique. La confusion postictale peut être confondue avec le délirium chez un sujet âgé [19]. Les myoclonies et les hallucinations peuvent aussi coexister chez un patient avec un délirium, mais aussi chez un patient ayant des crises convulsives avec un foyer épileptique occipital.

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Épisodes neurologiques focaux transitoires (ENFT) dans l’angiopathie amyloïde cérébrale Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

L’angiopathie amyloïde cérébrale (AAC) est une maladie vasculaire définie par le dépôt progressif de bêta-amyloïde dans la paroi des petites artères corticales et leptoméningées des personnes âgées. Les présentations courantes comprennent une hémorragie intracérébrale lobaire et des déficits cognitifs progressifs. Les épisodes neurologiques focaux transitoires (ENTF), également appelés « crises d’amyloïde », sont une présentation moins fréquente de l’AAC (présents dans 14 % des cas à la présentation) [53]. Ils peuvent également se présenter avec des symptômes neurologiques positifs, imitant les crises focales, ou des symptômes neurologiques négatifs, imitant les AIT. Les symptômes positifs sont généralement décrits comme des paresthésies récurrentes, stéréotypées et étendues diffusant sur des parties du corps contiguës, des phénomènes visuels positifs tels des lumières clignotantes ou des zigzags...

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Syncope et chute Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

La convulsion et la syncope cardiaque, incluant le choc vagal, peuvent aussi présenter plusieurs points communs. ► La syncope sous-entend une hypoperfusion cérébrale et, tout comme pour la crise convulsive d’origine ictale, elle peut s’accompagner d’une perte de conscience, d’incontinence urinaire ou fécale, de morsures de la langue, de brefs mouvements convulsifs toniques ou cloniques. La récupération peut également être plus lente chez les sujets âgés, ayant souvent des cerveaux fragilisés par des pathologies multiples, surtout si une hypotension persiste. La clientèle âgée a de la difficulté à se rappeler des symptômes tels que les bouffées de chaleur, les nausées, les étourdissements et les troubles visuels précédant la perte de conscience. La syncope cardiaque peut se produire en position couchée...

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Facteurs de risque et de vulnérabilité à la maltraitance à domicile Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Documentée par diverses revues systématiques et méta-analyses [27-29], cette classification renvoie principalement aux caractéristiques environnementales en présence dans le cas des facteurs de risque, ce qui comprend également les relations entretenues avec le réseau social restreint ou élargi de la personne aînée. Les facteurs de vulnérabilité, quant à eux, renvoient aux caractéristiques inhérentes à l’état de santé global de la personne, que ce soit sur le plan physique, psychologique ou social [30]. ► Sur le plan factuel, les données disponibles tendent à montrer le caractère prépondérant des facteurs de risque comme éléments explicatifs de l’apparition ou du maintien d’une situation de maltraitance dans la vie d’une personne aînée [27]. Cela ne diminue en rien les effets de la présence de facteurs...

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Facteurs de risque et facteurs de vulnérabilité associés à la maltraitance Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Dans la littérature scientifique, une distinction claire s’effectue depuis plusieurs années entre les « facteurs de risque » et les « facteurs de vulnérabilité » liés à une augmentation des probabilités de vivre une situation de maltraitance. La vaste majorité de ces facteurs a été documentée chez les personnes aînées vivant à domicile. En contrepartie, l’état actuel des connaissances scientifiques sur ce sujet fait état d’un nombre limité de facteurs spécifiques aux personnes aînées vivant en CHSLD. Les sous-sections qui suivent en font une énumération la plus exhaustive possible.

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AVC Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

La parésie postictale de Todd peut être diagnostiquée à tort comme un accident vasculaire cérébral. Il s’agit d’une faiblesse d’un hémicorps qui survient après une crise convulsive et qui persiste en général moins de 24 heures. La paralysie de Todd peut être plus longue chez le sujet âgé ayant un cerveau fragilisé par des conditions multiples. Inversement, un événement cérébrovasculaire ou cardiovasculaire peut être identifié à tort comme une crise d’épilepsie [50]. Par ailleurs, un AVC peut être associé à une convulsion inaugurale ou imiter une convulsion. ► En règle générale, des symptômes neurologiques « négatifs » tels des déficits moteurs orientent davantage vers un accident ischémique transitoire (AIT) ou un AVC, alors que des symptômes neurologiques « positifs » tels des mouvements involontaires...

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Ampleur de la maltraitance entre résidents en milieu d’hébergement Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Un nombre limité d’études traite de la prévalence de la maltraitance entre résidents en CHSLD sur la scène internationale et, de ce nombre, aucune ne comprend des données collectées au Québec. La revue systématique la plus récente sur le sujet, qui comprend sept articles consignant des données colligées au moyen de sondages nationaux, de plaintes aux ombudsmans ou de rapports d’incidents et d’accidents, situe la proportion des résidents impliqués dans de telles situations de maltraitance entre 12 % et 23 % par établissement [15]. En raison de l’hétérogénéité des sources de données et des diverses limitations méthodologiques de chacune des études singulières répertoriées, il a été impossible de générer une prévalence par type de maltraitance. Cette recherche a néanmoins permis de mettre à...

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Diagnostic différentiel Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Défis du diagnostic de l’épilepsie chez les personnes âgées Il est difficile de poser un diagnostic précis d’épilepsie chez les personnes âgées, comme le montre le délai moyen de 1,7 an entre l’apparition des symptômes et le diagnostic officiel [14]. Dans une vaste étude menée auprès d’anciens combattants âgés aux États-Unis, l’épilepsie a été retenu comme un diagnostic après l’évaluation initiale par un médecin de soins primaires ou un interniste chez 73 % des personnes ayant reçu le diagnostic final d’épilepsie. Les diagnostics initiaux comprenaient une altération de l’état mental, de la confusion, des troubles de la mémoire, une syncope, des vertiges et de la démence [48]. Même en SLD, les difficultés peuvent résulter d’une saisie peu fiable de l’histoire...

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Diagnostic différentiel et investigation Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

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Ampleur de la maltraitance en milieu d’hébergement Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Pour le moment, aucune statistique concernant exclusivement la prévalence de la maltraitance envers les personnes aînées en milieu d’hébergement, autrement dit pour les CHSLD, n’est disponible au Québec. Néanmoins, les résultats d’une méta-analyse internationale, comprenant neuf études basées sur des observations autorapportées d’employés travaillant en centre d’hébergement, en offrent une estimation. Elle révèle que 64,2 % d’entre eux auraient admis avoir commis un geste de maltraitance au cours de l’année, positionnant la maltraitance psychologique au premier rang des types rapportés (32,5 %,), suivie de la négligence (12,0 %), de la maltraitance physique (9,3 %) et sexuelle (0,7 %). Par insuffisance de données, il est impossible de fixer une prévalence globale de la maltraitance calculée à partir des déclarations autorapportées par les résidents. Toutefois, les statistiques...

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Tumeur et traumatisme crâniens Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Les personnes âgées ayant des tumeurs cérébrales sont deux fois plus susceptibles de développer une épilepsie de novo [36]. Les crises convulsives sont souvent le mode de présentation d’une tumeur cérébrale dans 20 % à 40 % des cas [47]. Les personnes âgées sont plus vulnérables aux traumatismes crâniens en raison du risque accru de chutes à un âge avancé [15], ce qui peut entraîner des convulsions.

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Médicaments et risque convulsif Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Les personnes âgées sont particulièrement sensibles aux convulsions liées aux médicaments [43; 44] en raison de la polypharmacie, du problème de compliance à la médication, d’intoxication involontaire et des modifications pharmacocinétiques survenant avec le vieillissement physiologique [45]. ► Il est rare que des médicaments soient la cause principale d’une convulsion; c’est souvent une combinaison de facteurs. Les médicaments peuvent influencer la balance des influx inhibiteurs et excitateurs et, par le fait même, diminuer le seuil convulsif [46]. Bien que le risque proconvulsivant soit généralement faible, des convulsions provoquées peuvent survenir avec l’initiation à certains médicaments, le retrait de ceux-ci ou une intoxication aiguë [45] à ces derniers (voir Annexe 2). Les principales causes de convulsions provoquées par des médicaments sont...

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Démence et épilepsie Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

► La démence est la deuxième cause la plus fréquente d’épilepsie gériatrique. Les maladies neurodégénératives prédisposent à l’épileptogenèse en raison de diverses modifications structurelles et biochimiques du SNC, telles que la gliose et la perte de neurones inhibiteurs dans les zones hippocampiques et néocorticales, la déposition de la protéine amyloïde qui engendrerait une excitotoxicité médiée par le glutamate, la perturbation des neurotransmetteurs et le dysfonctionnement des canaux ioniques. En présence d’angiopathie amyloïde associée à la maladie d’Alzheimer, la sidérose corticale secondaire aux microhémorragies pourrait avoir un impact épileptogène, et le statut Apo E pourrait aussi avoir un lien dans l’excitabilité membranaire [33-35]. Les personnes âgées atteintes de démence ont un risque de 2 à 10 fois plus élevé de développer...

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Ampleur de la maltraitance à domicile Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Dans de nombreux pays, l’ampleur de la maltraitance fait l’objet de recherches et de publications rigoureuses depuis plusieurs années. Avec l’accumulation de données statistiques à l’échelle mondiale au cours des dernières décennies, plusieurs méta-analyses portant sur diverses populations sont disponibles, dont une sur la maltraitance des personnes aînées de 60 ans et plus vivant à domicile [22]. Cette dernière, qui compile et analyse les résultats de 52 études évaluées comme rigoureuses sur le plan méthodologique, indique qu’une personne sur six (15,7 %) a vécu une situation de maltraitance dans les douze mois précédant la collecte de données. La maltraitance psychologique étant la plus fréquemment rapportée (11,6 %), suivie de la maltraitance financière (6,8 %), physique (2,6 %), sexuelle (0,9 %) et de la négligence (4,2 %). La prévalence tirée...

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Ampleur de la maltraitance à domicile et en milieu d’hébergement Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

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Maltraitance en milieu d’hébergement, un aperçu de ses spécificités Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Lorsqu’il est question de lutte contre la maltraitance en milieu d’hébergement, certains auteurs avancent que sa conceptualisation, et par le fait même son opérationnalisation sur le terrain, se complexifie [12]. Ces nuances théoriques et cliniques tirent leurs racines du caractère unique de ces établissements, c’est-à-dire de leur double vocation : ils sont à la fois milieux de vie et milieux de soins requérant une présence infirmière constante [13]. Bien que la terminologie québécoise présentée en amont s’applique sans réserve aux CHSLD du Québec, des cas de figure a priori théoriques engendrent inévitablement des questionnements cliniques spécifiques à ces milieux lorsqu’il est question de mettre fin à une situation de maltraitance. Malgré le fait que ces cas de figure soient abordés subséquemment dans ce chapitre...

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Maladie cérébrovasculaire et convulsion Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

► La maladie cérébrovasculaire est de loin le facteur prédictif indépendant le plus important de crises symptomatiques aiguës et d’épilepsie tardive chez les personnes de plus de 65 ans [9; 20]. Jusqu’à 65 % des personnes âgées souffrant d’épilepsie tardive présentent des signes de maladie cérébrovasculaire, et on entend ici toute notion de maladie cérébrovasculaire incluant des signes de microangiopathie ou leucoaraïose à l’imagerie et les hématomes sous-duraux. Les « microinfarctus » corticaux non visibles à l’imagerie pourraient être en cause dans les épilepsies tardives [22]. C’est une prévalence plus de 5 fois supérieure à celle des personnes appariées selon l’âge [9]. Les personnes âgées de ≥ 65 ans ayant des antécédents d’accident vasculaire cérébral présentent un risque relatif de développer une épilepsie...

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Définition légale de la maltraitance au Québec Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Depuis mai 2017, une définition légale est enchâssée dans la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité. Elle permet de baliser les obligations de tous les professionnels au sens du Code des professions et celles des prestataires de soins et de services au Québec en circonscrivant ce qui est considéré comme de la maltraitance d’un point de vue juridique. Sans entrer dans les détails de ces exigences légales (section 13.1.), cette sous-section présente la définition de la Loi et met en exergue les principales distinctions existantes avec celle de la terminologie. Ainsi, il y a maltraitance selon la Loi lorsqu’ : Un geste singulier ou répétitif ou un défaut d’action...

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Étiologie et facteurs de risque Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Les causes des crises symptomatiques aiguës chez les personnes âgées sont les suivantes [7; 20] : AVC aigu 50 % Encéphalopathie métabolique 6 %-30 % Hypoglycémie Hyperglycémie Hyponatrémie Hypocalcémie Insuffisance hépatique Insuffisance rénale Médicaments 10 % Autres 5 %-20 % incluant TCC 4 %-10 % et infections 2 %-3 % Les personnes âgées sont plus exposées aux perturbations métaboliques et à la toxicité des médicaments en raison de l’augmentation des comorbidités, de la polypharmacie et des modifications de la fonction hépatique ou rénale liées à l’âge. Plusieurs médicaments peuvent abaisser le seuil des crises chez une personne âgée. La plupart des crises de sevrage médicamenteux chez les personnes âgées sont liées à l’alcool ou aux benzodiazépines. L’incidence maximale de la première crise de sevrage alcoolique se situe...

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Présentation atypique des crises chez le sujet âgé Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

La présentation clinique des crises convulsives est souvent atypique chez les gens âgés. Compte tenu des défis associés à l’obtention d’une histoire précise, le départ focal peut ne pas être reconnu [17]. Les auras, les automatismes et les manifestations motrices sont moins fréquents chez la personne âgée. Les crises peuvent se manifester par une confusion épisodique, des fluctuations de la vigilance, des troubles d’équilibre ou langagiers intermittents [18]. C’est souvent le caractère stéréotypé de la présentation qui nous oriente vers une étiologie ictale. L’état postictal peut aussi se présenter de façon atypique, avec de la confusion et des déficits moteurs ou langagiers, de manière plus importante que chez les patients plus jeunes. Lorsqu’un patient présente une crise focale d’un hémicorps...

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Sémiologie des crises chez les sujets âgés Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

► La crise focale avec atteinte de l’état de conscience ou de la vigilance, anciennement appelée « crise partielle complexe », est la présentation clinique la plus fréquente en SLD, dans environ 40 % à 50 % des cas [14-16]. Dans une étude de Rowan et ses collaborateurs [16], la crise focale sans généralisation avec atteinte de l’état de conscience ou de la vigilance survenait dans 43 % des cas, la crise tonicoclonique bilatérale dans environ 25 % des cas, la crise focale avec généralisation dans 14 % des cas, la crise focale isolée dans 13 % des cas.

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Classification Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Nouvelle classification du type de crise convulsive selon LA LIGUE INTERNATIONALE CONTRE L’ÉPILEPSIE (ILAE) [13] Une crise peut être focale, anciennement appelée « partielle », généralisée ou à début inconnu. Une crise focale peut être motrice ou non motrice, avec atteinte ou non de l’état de conscience, avec la possibilité d’une évolution bilatérale tonicoclonique, anciennement appelée « secondairement généralisée ». Une crise motrice pourrait être précisée davantage en indiquant le genre de mouvements anormaux, c’est-à-dire toniques, myocloniques, cloniques, etc. Voici la version abrégée de la nouvelle classification des crises convulsives. Reproduit d’Epilepsia, un journal de la Ligue internationale contre l’épilepsie. Reproduction autorisée. Veuillez visiter le site de l’alliance canadienne de l’épilepsie pour des définitions et des informations plus détaillées sur les différents types de...

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Définition de l’épilepsie Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

L’International League Against Epilepsy (ILAE) a proposé en 2014 [12] une définition de ce qu’est l’épilepsie. Cette définition est généralisable aux patients de tous les âges. Elle est donc définie par la survenue de l’une de ces conditions : Si le patient présente deux convulsions non provoquées à plus de 24 h d’intervalle; Si le patient présente une convulsion non provoquée associée à un risque de récidive d’au moins 60 % sur les 10 prochaines années. L’exemple classique est la survenue d’une convulsion un an après un AVC; En présence d’un syndrome épileptique associé à certaines maladies ou malformations génétiques. RÉPONSE 1 : Selon les renseignements dont vous disposez jusqu’à maintenant, il s’agirait d’un premier évènement à vie et pour l’instant vous...

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Définition d’une convulsion provoquée et non provoquée Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Une crise convulsive provoquée ou « crise symptomatique aiguë » survient en présence d’un facteur, temporaire et réversible (par ex. : AVC aigu, traumatisme crânien, sevrage d’alcool, encéphalite, etc.), qui diminue le seuil convulsif au moment de la survenue de l’événement et qui modifie temporairement l’homéostasie métabolique ou structurelle des neurones. Un délai de 7 jours est admis entre le facteur causal et la convulsion pour démontrer le lien entre les deux événements. Par ailleurs, une crise convulsive sera définie comme non provoquée en l’absence de ce lien direct [12].

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Terminologie sur la maltraitance envers les personnes aînées Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Depuis 2015, une équipe intersectorielle composée de membres en provenance des milieux académique, clinique et gouvernemental travaille à l’amélioration continue de la terminologie québécoise sur la maltraitance envers les personnes aînées [10]. Insérée dans le PAM-2 ou téléchargeable sur le site de la Chaire, cette dernière fait office de langage commun entre les divers acteurs du réseau de la santé et des services sociaux, des milieux communautaire ou académique, des instances gouvernementales, des corps policiers et du système de justice depuis près de cinq ans. En plus d’y retrouver la définition générale de la maltraitance, cette terminologie aborde les deux formes et les sept types de maltraitance reconnus au Québec. ► Selon la terminologie québécoise, il est question de maltraitance lorsqu’« un...

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Définitions Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

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Définitions et concepts associés à la lutte contre la maltraitance au Québec Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

L’infirmière du CHSLD où vous travaillez vous appelle pour vous signaler que Mme Beaulieu du 4e ouest a fait une crise convulsive lors des soins d’hygiène. Elle a 84 ans, elle a un trouble cognitif majeur de type démence à corps de Lewy, elle présente des facteurs de risque vasculaire : HTA, diabète, MCAS, FA anticoagulée avec AOD (anticoagulants oraux directs) et une sténose carotidienne gauche de 80 %. Elle est le plus souvent au lit ou dans son fauteuil et ne marche plus seule. Subitement, elle ne répondait plus aux questions, son regard était fixe, elle avait des mouvements involontaires du membre supérieur droit. Le tout a persisté une minute. Depuis ce temps, elle est somnolente et bouge moins le...

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Épilepsie de la personne âgée et épilepsie tardive Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

En se basant sur des analyses fondées sur des données épidémiologiques et cliniques, des auteurs ont proposé le seuil de 65-70 ans pour déterminer l’épilepsie à début tardif lorsqu’une définition dichotomique est nécessaire [11]. Il a été démontré que l’âge avancé est un facteur de risque indépendant de crises symptomatiques aiguës et d’épilepsie de novo [5].

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Histoire de cas de madame Tremblay – Les motifs expliquant l’hébergement Âgée de 92 ans, c’est lors de sa dernière visite à la salle d’urgence la plus près que madame Tremblay a été hospitalisée en soins aigus en raison d’épisodes de confusion, de chute et d’infection urinaire récurrents. À la suite de son séjour à l’hôpital, le retour à la résidence privée pour aînés n’était plus envisageable en raison de l’incapacité qu’elle avait à répondre à ses besoins et à assurer sa sécurité.  Originaire d’une région rurale du Québec, Madame Tremblay a été transférée au centre d’hébergement et de soins de longue durée le plus près de sa résidence en raison de sa perte d’autonomie marquée sur le plan des activités...

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Incidence et prévalence Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

L’incidence de l’épilepsie est plus élevée chez les gens âgés que dans les autres groupes d’âge. Elle est représentée par une courbe en forme de U, avec les estimations les plus élevées aux deux extrémités du spectre d’âge [5] comme démontré dans l’étude observationnelle de grande envergure de Rochester, qui s’est échelonnée sur 50 ans. L’incidence de la maladie est plus importante dans la première année de vie, diminue par la suite progressivement jusqu’à se stabiliser à l’âge adulte. L’incidence augmente à nouveau par la suite à partir de l’âge de 55 ans. Les estimations de l’incidence des nouveaux cas d’épilepsie chez les personnes âgées varient entre 1 et 3/1000 personnes-années [5-9]. Chez les patients de plus de 65 ans,...

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Historique de la lutte contre la maltraitance Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Sur la scène internationale La toute première publication reconnue dans le domaine [1] traitait de la maltraitance en milieu d’hébergement en empruntant une image pour le moins percutante, soit le « granny bashing ». Depuis, les travaux foisonnent. À titre d’exemple, la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées (ci-après : Chaire) répertorie les publications liées à une cinquantaine de thématiques directement reliées au sujet dans le cadre de ses veilles d’articles scientifiques [2]. C’est au carrefour des 20e et 21e siècles que la lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées se structure à l’échelle internationale. En un peu plus d’une dizaine d’années, une série d’événements majeurs accroissent sa légitimité : l’International Network for the Prevention of Elder Abuse voit le jour...

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Mise en contexte des données sur la maltraitance en milieux d’hébergement Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Le champ des connaissances sur la maltraitance envers les personnes aînées a largement progressé depuis les premiers écrits dans le domaine datant des années 1970. Les constats gagnent en rigueur, ce dont témoigne l’augmentation annuelle du nombre de recensions systématiques et méta-analyses publiées. Ceci est particulièrement vrai en ce qui a trait à l’ampleur de la maltraitance, aux facteurs de risque ou de vulnérabilité y étant associés, aux conséquences en découlant et aux interventions pour la contrer. Or, ces thématiques ont majoritairement été documentées chez les personnes aînées vivant dans la communauté (maison unifamiliale, résidence privée pour aînés, HLM, etc.) et nettement moins en milieu d’hébergement. Ce faisant, peu d’articles à haut degré de scientificité exclusifs à ces milieux de vie...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Au Québec, le segment de la population québécoise âgée de plus de 65 ans passera de 16,6 % en 2013 à 25 % en 2031 [3]. L’incidence d’épilepsie de novo étant plus élevée chez les personnes âgées que dans tout autre groupe d’âge, c’est une condition qui risque d’être rencontrée fréquemment en SLD. L’épilepsie a un impact significatif sur la qualité de vie des patients âgés, leur état de santé et leur niveau d’indépendance fonctionnelle [4]. Le diagnostic et le traitement de l’épilepsie chez les personnes âgées sont difficiles, en raison : de la présentation atypique des crises; du vaste diagnostic différentiel; de l’utilisation fréquente de nombreux médicaments; de la prévalence élevée de comorbidités; des changements pharmacologiques associés au vieillissement.

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

Quelle est la principale activité du pharmacien en soins de longue durée qui est bien documentée à l’échelle internationale? Quelle est l’activité ou quelles sont les activités réservées des pharmaciens en comparaison avec les médecins et les IPS parmi les suivantes : Amorcer, ajuster ou cesser la thérapie d’un patient Émettre une opinion pharmaceutique Évaluer la condition physique et mentale Substituer un traitement Quel traitement parmi les suivants ne peut être amorcé par un pharmacien en soins de longue durée? Traitement de la dermatite atopique (corticostéroïdes topiques de puissance faible à modérée) Traitement pour la dépression majeure Traitement antifongique de la candidose orale résultant de l’utilisation d’un inhalateur de corticostéroïdes (fluconazole, itraconazole, nystatine) Corrigé des questions d’évaluation

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Annexe Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

Critères de vulnérabilité déterminés par l’Ordre des pharmaciens du Québec [6] Patients 4 comorbidités et plus Âge : population pédiatrique ou gériatrique Patient demeurant seul Plusieurs prescripteurs Nouveau diagnostic, raison de l’admission Perception du patient Antécédents personnels : chirurgies récentes, hospitalisations fréquentes ou récentes, présence de plusieurs allergies Manque de soutien à domicile Problèmes de santé Aigu Infection Inflammation Chronique Insuffisance rénale, hépatique ou cardiaque Diabète, hypertension, hypercholestérolémie, dépression, anxiété, asthme, douleur chronique, MPOC, TDAH, VIH, etc. Cancer, maladie dégénérative du SNC, maladies inflammatoires chroniques Problèmes cognitifs, problèmes de santé mentale, toxicomanie, alcoolisme Absence d’offre de service liée au problème de santé par le réseau local de soins Médicaments 8 médicaments et plus 12 prises de médicaments et plus par jour Antibiothérapie multiple...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

En conclusion, le pharmacien joue un rôle central en ce qui concerne la gestion de la médication en soins de longue durée. En effet, le cadre légal élargi du pharmacien au Québec permettra une réorganisation du travail dans les MA et MDA, de manière à avoir le bon professionnel à la bonne place, et ce en considérant le temps et la disponibilité clinique de chacun des professionnels. En se concentrant sur les actes pharmacologiques, les pharmaciens pourront ainsi libérer les médecins de ces activités pour que ceux-ci se concentrent sur leur champ d’expertise clinique. D’ailleurs, les premières évaluations des projets PEPS et OPUS-AP, deux projets qui projettent ce rôle élargi du pharmacien dans les MA et MDA, ont fait ressortir...

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Enseignement, recherche et gestion Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

Les pharmaciens en soins de longue durée jouent aussi un rôle d’enseignant en accueillant différents stagiaires en pharmacie. Les stagiaires sont principalement des étudiants au doctorat de premier cycle et, dans certains cas, à la maîtrise en pharmacothérapie avancée. Certains pharmaciens sont également chercheurs associés ou non à différents instituts de recherche au Québec. Plusieurs pharmaciens ont aussi contribué aux initiatives PEPS et OPUS-AP décrites ci-dessus. Finalement, certains peuvent occuper, en plus des rôles cliniques, des fonctions en gestion. Il existe également des fonctions de coordonnateurs, de chef adjoint et de chefs qui ont un impact sur les soins de longue durée. Finalement, les pharmaciens ont contribué au développement d’indicateurs de la qualité de la pharmacothérapie qui seront utilisés pour...

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Services pharmaceutiques : circuit du médicament Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

1- Prescription Par l’expertise et les connaissances des pharmaciens en pharmacothérapie, leur collaboration au moment de la prescription ou lors de la validation de l’ordonnance permet d’assurer un choix de traitement approprié pour les patients. En effet, les pharmaciens utilisent les critères de Beers ou STOP/START pour déterminer si le médicament est approprié ainsi que le fardeau anticholinergique afin de considérer l’option la plus sécuritaire pour les patients. Comme mentionné précédemment, ils procèdent à la validation de l’ordonnance conformément aux lois en vigueur. 2- Préparation et distribution Les pharmaciens assurent la disponibilité des médicaments aux secteurs de soins. Dans les cas de rupture d’approvisionnement, ils analysent la rupture en déterminant la durée et l’ampleur, ils tentent ensuite de trouver des...

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Démarche OPUS-AP Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

La démarche OPUS-AP (Optimiser les pratiques, les usages, les soins et les services – Antipsychotiques) est née d’un désir de réduire la prise d’antipsychotiques par les aînés qui n’ont pas de maladie psychiatrique et de favoriser pour ces patients une approche non pharmacologique individualisée. Il s’agit d’une initiative nationale adaptée pour le Québec. Les données québécoises font état du plus haut taux de prescriptions d’antipsychotiques chez les personnes âgées de plus de 65 ans au Canada [30; 31]. C’est ainsi que l’idée de cette démarche collaborative intégrée est née pour les centres qui prodiguent des soins longue durée. Le projet vise à améliorer la qualité des soins pour les résidents atteints de démence, ainsi que pour leur famille et leurs proches....

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

Question 1 – En plus de l’obstruction et de l’insuffisance du système veineux, quels autres mécanismes peuvent causer de l’œdème? Question 2 – Vrai ou faux? En phase précoce, le lymphœdème peut prendre le godet. L’œdème généralisé devient apparent lorsque le volume interstitiel augmente d’un litre. L’emploi de compression en présence d’insuffisance cardiaque peut entraîner une aggravation de la surcharge. Question 3 – Qu’est-ce que l’index tibio-brachial? Corrigé des questions d’évaluation

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Projet PEPS et orientations en MA/MDA Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

Deux projets majeurs ont été fusionnés en une seule démarche, qui se nomme le programme OPUS-AP/PEPS. Il s’agit de l’approche souhaitée dans les orientations ministérielles de soins et services pharmaceutiques en maisons des aînés et en maisons alternatives. Ils seront déployés conjointement en 2022, et les pharmaciens œuvrant en SLD y ont grandement contribué. Tout d’abord, quelques mots sur le projet PEPS (Projet d’évaluation de la personnalisation des soins infirmiers, médicaux et pharmaceutiques). Il permet d’optimiser le travail en CHSLD. Dans le cadre de ce projet, le travail a été stratégiquement réorganisé de manière à atteindre une meilleure efficience dans l’organisation des soins et des services en affectant le bon professionnel au bon endroit. Cette réorganisation vise à permettre à...

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Traitement de l’œdème Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

► Les principes généraux du traitement de l’œdème sont, premièrement, de traiter la cause sous-jacente lorsque possible (cesser les médicaments en cause, traiter l’hypothyroïdie, prescrire des bas compressifs, etc.), de restreindre l’apport sodé alimentaire et, dans des cas précis, d’employer des diurétiques. L’œdème localisé se retrouve en particulier dans l’insuffisance veineuse, le lymphœdème et les ascites malignes (néoplasie péritonéale). Dans ces cas, l’emploi de diurétiques ne constitue pas le principal élément de traitement et, si leur usage devient nécessaire, il doit être fait avec prudence en monitorant de près la fonction rénale pour éviter de réduire le volume intravasculaire (urée, créatinine, électrolytes). L’insuffisance veineuse est la cause la plus fréquente d’œdème localisé. Les objectifs du traitement de l’insuffisance veineuse sont...

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Investigation paraclinique Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

La plupart du temps, aucune investigation paraclinique n’est nécessaire. Dans d’autres circonstances, une investigation limitée peut aider à clarifier la cause de l’œdème. Le Tableau 5 résume l’investigation qui peut être faite dans ces cas. Tableau 4. Investigation en cas d’œdème d’étiologie imprécise [1] Il est fréquent de retrouver plusieurs pathologies concomitantes chez les patients en soins de longue durée : par exemple de l’insuffisance veineuse, de l’insuffisance cardiaque, une dénutrition sévère et la prise de médicaments susceptibles de causer de l’œdème, tous chez un même patient. Il s’agit alors d’identifier toutes les causes possibles et de procéder à des ajustements pour chaque condition modifiable. Comment investigueriez-vous dans le cas de l’œdème de Mme L.?

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Investigation de l’œdème bilatéral chronique des membres inférieurs Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

L’insuffisance veineuse est la cause la plus fréquente d’œdème bilatéral chronique des membres inférieurs. Il faut toutefois s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une insuffisance cardiaque évoluant à bas bruit qui n’aurait pas encore été diagnostiquée ou d’une hypertension pulmonaire souvent reliée à l’apnée du sommeil. Les maladies rénales ou hépatiques avancées, une néoplasie pelvienne et la malnutrition sont des causes plus rares d’œdème bilatéral chronique des membres inférieurs.

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Investigation de l’œdème périphérique bilatéral aigu Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

L’œdème périphérique bilatéral d’apparition aiguë peut être secondaire notamment à la prise de médicaments, à l’insuffisance cardiaque, au syndrome néphrotique et à une thrombophlébite profonde bilatérale, qui est le plus souvent d’origine néoplasique. En présence d’un score de Wells élevé (2 et +) ou de D-dimères élevés, il est préférable de procéder à un doppler veineux afin d’éliminer une thrombophlébite bilatérale. Si une thrombophlébite bilatérale est éliminée ou peu probable, plusieurs hypothèses diagnostiques peuvent être évaluées en parallèle. Il faut réviser la médication susceptible de causer de l’œdème et la cesser si possible. Si le patient présente de la dyspnée, de l’orthopnée, de la dyspnée paroxystique nocturne, de la tachycardie, des crépitants ou une distension des jugulaires, il doit être...

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La prévention des erreurs médicamenteuses Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

La mise en place d’un circuit du médicament sécuritaire et efficace, l’implication des pharmaciens auprès des équipes de soins et des patients, ainsi que la réalisation du BCM sont toutes des façons d’assurer une réduction de la survenue d’incidents ou d’accidents médicamenteux [27]. Depuis 2005, Agrément Canada inclut les normes du BCM dans ses pratiques organisationnelles requises (POR). D’ailleurs, Agrément Canada exige que le BCM soit effectué à divers degrés dans le contexte des soins de longue durée, et le pharmacien y est grandement impliqué [29].  Dans tous les centres d’hébergement, le bilan comparatif des médicaments (BCM) améliore la transmission des renseignements relatifs à la thérapie médicamenteuse des patients à tous les points de transition du système de soins de santé. C’est-à-dire lors...

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La gestion des effets secondaires Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

La surveillance de la thérapie médicamenteuse est une activité réservée au pharmacien. D’ailleurs, l’APES recommande que la surveillance de la thérapie médicamenteuse soit offerte en tout temps et à tous les patients [28]. Cette surveillance par le pharmacien repose sur l’évaluation par la collecte de données, l’histoire pharmacothérapeutique, l’analyse et les recommandations. De plus, elle s’exerce lors de la gestion de l’ordonnance ou lors de l’enseignement au patient ou aux équipes de soins, lors des rencontres interdisciplinaires ou encore lors de transferts d’information pour assurer la continuité des soins [28]. Le pharmacien qui exerce en centre d’hébergement doit avoir comme réflexe de déterminer si les signes et symptômes présentés par le patient résultent de l’effet indésirable d’un médicament ou d’une interaction médicamenteuse [28]. D’ailleurs,...

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La participation aux rencontres interdisciplinaires Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

La participation des pharmaciens aux rencontres interdisciplinaires est bien documentée [6; 8; 19]. On rapporte que cela assure un usage optimal des médicaments pour les patients hébergés [19]. En collaboration avec l’équipe de soins, le pharmacien en CHSLD assure une utilisation appropriée des médicaments, qu’ils soient utilisés en prévention, en traitement ou en soulagement de la douleur ou dans le cadre de soins de fin de vie. Une révision périodique de la médication est donc de mise afin qu’il puisse participer pleinement à la mise à jour des renseignements du patient, des données spécifiques aux problèmes de santé, des mesures cliniques et des résultats de laboratoire [27]. En plus de l’utilisation optimale des médicaments par le patient, les pharmaciens peuvent communiquer l’information pertinente aux...

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Déprescription Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

La « déprescription » peut être définie comme le processus systématique permettant de déterminer et de retirer les médicaments qui causent des préjudices existants ou potentiels dépassant les avantages existants ou potentiels dans un contexte où les objectifs de soins du patient, le degré d’autonomie fonctionnelle, son espérance de vie, ses valeurs et préférences sont pris en compte [25]. Elle vise à alléger le fardeau médicamenteux et à réduire les torts tout en maintenant ou en améliorant la qualité de vie [26]. Les pharmaciens exerçant en CHSLD peuvent rencontrer les patients ou les familles et leur expliquer le bienfondé de la déprescription pour favoriser leur acceptation; également, ils peuvent être disponibles pour assurer un suivi étroit afin de s’assurer que la réduction de la...

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Révision de la pharmacothérapie Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

La révision médicamenteuse par le pharmacien consiste d’une part à obtenir le meilleur schéma thérapeutique possible (MSTP), qui se détermine par une évaluation de l’historique de l’utilisation de tous les médicaments à l’aide d’une entrevue avec les patients et les familles et l’analyse d’au moins une autre source de renseignements, dans le but d’obtenir et de valider tous les médicaments pris par le patient [16]. S’ensuit une documentation complète de la médication qui comprend la dose, la voie d’administration et la fréquence du médicament. Le MSTP est un « portrait instantané » de l’utilisation des médicaments qui peut différer des ordonnances au dossier pharmacologique [15]. L’évaluation des pharmaciens aide donc à comprendre comment sont utilisés les médicaments. En second lieu, une analyse de la médication...

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Démarche de soins pharmaceutiques à l’admission Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

L’approche systématique de l’évaluation de la médication du patient âgé à son admission en établissement de santé proposé par le regroupement des pharmaciens experts en gériatrie (RPEG) de l’APES va comme suit : Évaluer les habitudes de vie ou conditions médicales nécessitant une intervention Évaluer si la prise d’une médication peut expliquer la raison de la consultation ou le diagnostic d’admission Ajuster la posologie de la médication en raison d’une condition aiguë ou chronique Procéder à un analyse pharmacologique adaptée aux patients âgés et à leurs objectifs thérapeutiques Évaluer le potentiel d’effets indésirables Élaborer un plan de soins pharmaceutiques Implanter un plan de soins pharmaceutiques et de suivi

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Champs de compétence clinique Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

Dans quel contexte de soin les compétences du médecin omnipraticien et celles du pharmacien génèrent-elles le plus de retombées positives sur la santé du patient? Quelles sont les compétences légales retenues à large échelle qui relèvent quotidiennement du rôle du pharmacien en soins de longue durée? Dans le contexte de rareté des ressources humaines et d’un modèle optimal d’organisation du travail, nous devons nous poser ces questions afin d’utiliser le bon professionnel au bon endroit. Le champ de compétence clinique du pharmacien en soins de longue durée mise sur la complémentarité des autres professionnels présents dans ce milieu de pratique et sur les champs d’expertise du pharmacien, soit la pharmacothérapie. La Figure 1 illustre des exemples de chevauchements de rôle entre...

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Champ de compétence légale du pharmacien [1-5] Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

Comme mentionné dans la Loi sur la pharmacie, l’exercice de la profession de pharmacien consiste à évaluer et à assurer l’usage approprié des médicaments, le but étant de détecter et de prévenir des problèmes pharmacothérapeutiques. Le pharmacien joue également un rôle dans la préparation, la conservation et la remise de médicaments dans le but de maintenir la santé, de la rétablir ou d’offrir un soulagement des symptômes [5]. L’ensemble des compétences légales dans le cadre de l’exercice de la pharmacie sont énumérées dans le Tableau 1. En résumé, le pharmacien peut ajuster ou cesser l’ensemble des médicaments, il peut prescrire les médicaments en vente libre [9] et les médicaments de l’annexe 1 à la suite d’une demande de consultation ou dans le cadre d’une pratique...

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Rôle du pharmacien en soins de longue durée au Québec Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

Il est important de rappeler que le rôle des différents professionnels, y compris du pharmacien, doit être basé sur ses compétences légales et cliniques. Il ne doit pas outrepasser le champ de compétences légales, ce qui n’inclut pas obligatoirement l’ensemble des compétences légales dévolues. Par exemple, le pharmacien peut vendre des médicaments au sens de la Loi sur la pharmacie ou encore vacciner, mais ces activités ne font pas partie du rôle du pharmacien en soins de longue durée puisque les médicaments sont fournis gratuitement par les établissements, incluant le CHSLD, et parce que l’administration des vaccins est déjà effectuée par les infirmières. Changer la responsabilité entre professionnels n’apporte pas de plus-value à l’efficience du travail de chacun. Dans les...

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Rôle du pharmacien au niveau mondial Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

Depuis quelques années, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) travaille à élaborer une stratégie et un plan d’action sur le vieillissement et la santé pour intervenir dans 5 domaines d’action prioritaire, soit l’engagement en faveur du vieillissement en bonne santé, l’alignement des systèmes de santé sur les besoins des personnes âgées, le développement de systèmes pour les soins de longue durée par la mise en place de systèmes de gouvernance, des infrastructures et des moyens humains, la création d’environnements adaptés aux personnes âgées ainsi que l’amélioration de l’évaluation, du suivi et de la compréhension [5]. De plus, certains pays de l’Organisation de Coopération et de Développement économique (OCDE) tels que le Canada, l’Australie, les États-Unis et l’Angleterre ont évalué le rôle...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

Les soins de longue durée sont confrontés, comme tous les secteurs, à de grands défis. Ces défis perdureront encore plusieurs années. Il s’agit du vieillissement de la population et de la rareté des ressources humaines. Le vieillissement de la population sera tel que le MSSS prévoit augmenter progressivement le nombre de lits en SLD dès cette année [1; 2]. Selon l’Institut du Québec, considérant le rythme prévu de la croissance de la population âgée, il faudrait doubler le nombre de places en CHSLD d’ici 20 ans [3]. 24 lits de soins de longue durée par 1 000 habitants de 65 ans et plus, alors que la Saskatchewan trône en tête des provinces avec 47 lits par 1 000 habitants [4]. Ce nombre a été en constante diminution...

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Légende (abréviations) Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

AAPA : approche adaptée à la personne âgée en milieu hospitalier BCM : bilan comparatif des médicaments BRP : bienfaits, risques et plan de traitement CHSLD : centre d’hébergement et de soins de longue durée DSQ : dossier santé Québec MA : maison alternative MDA : maison des aînés MNP : mesure non pharmacologique MSSS : Ministère de la Santé et des Services sociaux MSTP : meilleur schéma thérapeutique des médicaments MPI : Médicament potentiellement inapproprié NNH: number needed to harm NNT: number needed to treat OC : ordonnance collective OPUS-AP : optimiser les pratiques, les usages, les soins et les services — Antipsychotiques PEPS : Projet d’Évaluation de la Personnalisation des Soins (infirmiers, médicaux et pharmaceutiques) en soins de longue durée RPA : résidence pour aînés SAPA : soutien à l’autonomie des personnes âgées SLD : soins...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Questions d’évaluation du chapitre  Quels sont les 5 épisodes de soins clés pour les résidents souffrant d’insuffisance cardiaque pendant lesquels une communication interprofessionnelle efficace est d’une importance capitale ? Quelles sont les étapes nécessaires pour établir le poids cible d’un résident ? On diagnostique chez un résident en soins de longue durée une insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection ventriculaire gauche réduite. Il est traité avec un diurétique de l’anse. Il développe des vertiges quelques jours après la prescription d’une faible dose d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. La créatinine sérique augmente de 35 %. Vrai ou Faux : La prochaine étape la plus appropriée est d’arrêter l’inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

L’insuffisance cardiaque en CHSLD représente une importante entité clinique dont la prise en charge est non seulement envisageable, mais permet aussi d’améliorer la qualité de vie des résidents et du personnel. L’insuffisance cardiaque est emblématique du vieillissement de la population en ce qu’elle combine un problème de santé sérieux et des syndromes gériatriques, l’invalidité et la multimorbidité. Toutefois, une prise en charge optimale, garante de l’efficacité et de la durabilité du traitement, ne peut se faire sans tenir compte des enjeux de l’organisation qui met en place l’intervention. À terme, il devrait en résulter de meilleurs résultats cliniques pour les résidents, quel que soit leur problème de santé.

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

L’hypernatrémie est un problème fréquent chez les personnes âgées vulnérables vivant en CHSLD et la mortalité qui y est associée peut atteindre 40 à 60 % des patients. L’âge avancé, la comorbidité (incluant le trouble neurocognitif majeur), en plus du simple fait de vivre en centre d’hébergement, constituent des facteurs de risque associés à l’hypernatrémie. Bien que la plupart des cas soient secondaires à une déshydratation, il est important d’identifier l’hypernatrémie due à d’autres causes. En effet, la correction de la déshydratation n’est pas suffisante pour prévenir la récidive du problème si la maladie sous-jacente n’est pas identifiée et traitée.

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Mortalité Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

En milieu hospitalier, l’hypernatrémie est associée à une mortalité accrue chez les personnes âgées (1,1 % pour une natrémie inférieure à 142 mmol/L, 7 % au-delà de 142 mmol/L). La durée de l’hospitalisation s’en trouve également augmentée (4,6 vs 7,8 jours) et les patients ayant présenté une hypernatrémie en milieu hospitalier sont plus souvent transférés en soins post-aigus ou en soins de longue durée [11]. En effet, il a été constaté que le transfert dans un centre de soins de courte ou de longue durée est augmenté (41,2 % vs 26,8 %). Chez les personnes âgées admises aux urgences, les facteurs de risque associés à une mortalité accrue sont : le sexe masculin, une tension artérielle basse et une correction trop lente de la natrémie [12]....

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Élaborer un programme de prise en charge de l’insuffisance cardiaque pour votre centre d’hébergement et de soins de longue durée Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Quoique limitées, les données actuelles indiquent que l’établissement de programmes de prise en charge de l’insuffisance cardiaque est non seulement réalisable en CHSLD, mais qu’il permet d’améliorer les connaissances du personnel infirmier, la satisfaction au travail et la communication interprofessionnelle, tout en optimisant la prescription de médicaments contre l’insuffisance cardiaque et en réduisant le recours aux soins de courte durée. Au cœur de ces programmes se trouvent la prestation d’une formation clinique (c’est-à-dire au chevet du patient) destinée au personnel et un accès à l’encadrement et à l’expertise clinique de spécialistes. ► Il importe toutefois de tenir compte de la durabilité du programme grâce à un solide cadre d’assurance qualité. Fleiszer et ses collègues ont mené une analyse conceptuelle de...

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Complications du traitement de l’hypernatrémie Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

► L’œdème cérébral et les convulsions sont les principales complications liées au traitement de l’hypernatrémie [1; 4]. Les neurones s’adaptent à l’hypernatrémie par l’activation de transporteurs qui entraînent une accumulation intracellulaire d’osmolytes organiques comme la créatine et le glutamate. Cet influx crée un appel d’eau intracellulaire. Une correction trop rapide de la natrémie prédispose au développement d’un œdème cérébral par le déplacement osmotique d’eau vers les neurones cérébraux, et des convulsions peuvent s’ensuivre. Le schéma suivant (Figure 2) illustre ce mécanisme. Figure 2. Effets de l’hyponatrémie sur le cerveau et les réponses adaptatives Adaptée de Figure (2) tirée de Adrogué, H. J., & Madias, N. E. (2000). Hyponatremia. New England Journal of Medicine, 342(21), 1581-1589. Reproduction autorisée.

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Traitement de la cause sous-jacente Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

En cas de diurèse osmotique secondaire à une hyperglycémie, le contrôle de la glycémie est fait grâce à l’administration d’insuline. Pour réduire les pertes d’eau libre extrarénales, il importe de traiter la fièvre et de réduire la diarrhée, en cessant dans un premier temps l’emploi de laxatifs. En cas de diabète insipide néphrogénique secondaire à la prise de lithium, une augmentation de l’apport oral en eau libre, avec ou sans l’ajout d’Amiloride (2,5 – 10 mg/jour permet de réduire l’entrée de lithium dans la cellule), est indiquée. La diminution de la dose du lithium ou sa substitution pour un autre stabilisateur de l’humeur sont à envisager lorsque possible. Le diabète insipide lié à une hypercalcémie ou à une hypokaliémie nécessite...

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Vivre et mourir avec l’insuffisance cardiaque : planification et établissement des objectifs de soins Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Il est dans la nature des maladies chroniques de s’aggraver avec le temps, et l’insuffisance cardiaque ne fait pas exception. L’évolution de l’insuffisance cardiaque est souvent marquée par un déclin progressif, généralement ponctué d’exacerbations répétées et imprévisibles [10]. Petit à petit, les personnes âgées atteintes de maladies chroniques potentiellement mortelles changent d’attitude et revoient leurs objectifs de soins, qui visent non plus à maximiser la longévité, mais à préserver la qualité de vie et à concrétiser des projets à court terme, comme assister à une réunion familiale importante. Malgré la divergence des avis à ce sujet, la plupart des traitements de l’insuffisance cardiaque, comme le TMCLD, peuvent aider les résidents à réaliser ces projets. Retour sur le scénario clinique : « Je...

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Prescription et utilisation optimale des médicaments Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Quelle que soit la FEVG, la prescription optimale pour les personnes âgées et fragilisées qui sont atteintes d’insuffisance cardiaque requiert l’usage de plusieurs médicaments et soulève donc un risque accru d’effets indésirables [10]. Le tableau 6 présente des conseils pratiques à l’intention des médecins pour les aider à relever les défis que pose la prescription de médicaments destinés à cette population, à optimiser les bénéfices du TMCLD de l’insuffisance cardiaque et à minimiser les risques [10; 14]. Certes, les doses cibles du TMCLD en usage dans les essais cliniques ne sont pas nécessairement adaptées aux résidents frêles et âgés des CHSLD atteints d’insuffisance cardiaque. Par contre, en surveillant attentivement le volume intravasculaire et en administrant prudemment des diurétiques, il est possible de revoir...

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Traitement à prescrire en cas d’insuffisance cardiaque Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Les Lignes directrices de la Société canadienne de cardiologie sont régulièrement mises à jour en ce qui concerne les traitements pharmacologiques et les traitements à l’aide de dispositifs destinés aux personnes atteintes d’insuffisance cardiaque [14; 36].  Ces lignes directrices et des outils pratiques conçus à l’intention des professionnels de la santé sont publiés sur le site web de la SCC et à l’adresse https://ccs.ca/app/uploads/2021/09/2021-HF-Gui-PG-FR-WEB.pdf. Le traitement médical conforme aux lignes directrices (TMCLD) de l’insuffisance cardiaque permet d’améliorer sensiblement les résultats cliniques des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque sur le plan de la longévité, mais aussi de l’atténuation des symptômes, de la qualité de vie et de la prévention des hospitalisations. Bien que les résidents des CHSLD et les personnes âgées et fragilisées soient...

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Maladies imprévues du résident Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Malgré tous les efforts de surveillance déployés par l’équipe, il arrive invariablement que des résidents tombent malades [20]. Dans certains cas, la décompensation cardiaque est la cause première de la maladie ou découle d’une affection primaire comme une pneumonie. Dans d’autres cas, une maladie aiguë peut venir compliquer le traitement de l’insuffisance cardiaque. Par exemple, une maladie diarrhéique aiguë chez une personne qui prend des diurétiques et d’autres médicaments contre l’insuffisance cardiaque peut entraîner une grave déplétion intravasculaire, une atteinte rénale aiguë, une hypotension orthostatique et des chutes. Il faut alors se poser les trois questions suivantes : L’insuffisance cardiaque contribue-t-elle à la maladie? Si oui, est-ce la raison première de la maladie ou y a-t-il un facteur sous-jacent? Si non, le...

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Correction de l’hypertonicité Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Pour corriger l’hypertonicité, la vitesse de correction de l’hypernatrémie est importante et devrait se situer aux alentours de 0,5 mmol/L/h (maximum 10 à 12 mmol/L/24h). En effet, une correction trop lente est associée à une mortalité accrue tandis qu’une correction trop rapide peut déclencher un œdème cérébral. Deux situations font exception : en présence de symptômes sévères, la correction de l’hypernatrémie doit s’effectuer au rythme de 1 mmol/L/h et deuxièmement, une hypernatrémie aiguë (dont on peut établir par des analyses toutes récentes qu’elle s’est installée en moins de 48 heures) peut aussi être corrigée rapidement. En règle générale toutefois, l’hypernatrémie chez les personnes âgées s’installe lentement et est considérée comme une forme chronique. La cible de natrémie se situe à 145 mmol/L. En milieu...

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Correction de la volémie Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Lorsque la contraction volémique est assez grave pour abaisser la pression artérielle, il faut d’abord corriger cette contraction par un soluté qui demeure dans le compartiment extracellulaire. Le normal salin, qui continent 154 mmol de Na/L, est approprié dans cette situation, puisqu’il est distribué à 100 % dans le compartiment extracellulaire [1].

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Tournées du médecin Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Les médecins peuvent avoir un nombre d’heures variable à accorder aux visites régulières en CHSLD et, comme nous l’avons vu pendant la pandémie de COVID-19, autant la charge de travail des médecins que celle des infirmières peut fluctuer grandement [20]. Une bonne communication au sein d’une équipe interprofessionnelle bien préparée (préposés aux bénéficiaires compris) est donc de la plus haute importance. L’emploi de la méthode SAER (Situation, Antécédents, Évaluation, Recommandation), conjuguée à l’aide-mémoire pour faciliter le dépistage de l’insuffisance cardiaque chez les résidents des centres d’hébergement et de soins de longue durée, peut favoriser une communication efficace entre l’équipe soignante et le médecin, et donc des interventions plus rapides et mieux adaptées pour soigner un résident souffrant d’une possible décompensation cardiaque [33]....

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Prise en charge de la forme chronique Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Cette phase de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque est sans doute la plus importante. Malgré une pharmacothérapie optimale, il y a tout lieu de s’attendre à une exacerbation de la maladie. Il est donc essentiel de mobiliser toute l’équipe du CHSLD pour s’assurer qu’elle est en mesure de reconnaître à temps les épisodes de décompensation et d’intervenir rapidement pour stabiliser la situation de manière à maintenir l’autonomie fonctionnelle et la qualité de vie de la résidente. Comme nous l’avons vu précédemment, il y a cinq épisodes de soins aux malades en phase critique qui sont déterminants pour stabiliser l’état de santé d’un résident atteint d’insuffisance cardiaque [20]: Admission du résident Surveillance du poids Tournées du médecin Changements de quart Maladies...

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Imagerie Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Un examen d’imagerie cérébrale est rarement indiqué en soins de longue durée, le manque d’apports en eau libre étant la cause principale de l’hypernatrémie. Lorsque cela est jugé cliniquement pertinent, l’imagerie cérébrale permet de confirmer ou non la présence de lésions cérébrales comme une tumeur hypophysaire.

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Analyses de laboratoire Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Les analyses de laboratoires suivantes peuvent aider à identifier la cause de l’hypernatrémie : créatinine, urée, sodium, potassium, glycémie, osmolalité urinaire, électrolytes urinaires. En cas de perte d’eau libre extrarénale, le patient est oligurique (moins de 500 mL d’urine/24 heures) et l’osmolalité urinaire est supérieure à 800 mOsm/kg H2O. En cas de diurèse osmotique, le patient présente de la polyurie et son osmolalité urinaire est comprise entre 300 et 600 mOsm/kg H2O. En cas de diabète insipide, qu’il soit central ou néphrogénique, le patient sera polyurique et son osmolalité urinaire sera inférieure à 300 mOsm/kg H2O.

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Questionnaire et examen physique Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

► Le questionnaire et l’examen physique doivent être axés sur les symptômes et les signes de la déshydratation. La recherche d’un foyer infectieux est de mise, car il peut être à l’origine d’une déshydratation chez les patients âgés. L’observation des caractéristiques de l’urine contribuera à l’identification d’une cause.

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Prise en charge de la forme aiguë Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

La nature même des maladies chroniques rend les poussées inévitables, une règle à laquelle n’échappe pas l’insuffisance cardiaque, même chez les résidents tout juste sortis de l’hôpital. Il ne faut jamais présumer ou tenir pour acquis que l’état de santé des nouveaux résidents est stable. Quand vient le temps de planifier la prise en charge de la décompensation cardiaque, il importe de connaître les soins que le résident souhaite recevoir et s’informer à nouveau sur ceux-ci à l’issue de la période de soins, si le résident se rétablit. Il convient en outre de déterminer les facteurs susceptibles d’être à l’origine de l’exacerbation de l’insuffisance cardiaque [14]. Les causes, qui sont évaluées par analyses sanguines, électrocardiogramme et radiographie du thorax, peuvent notamment...

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Considérations liées à la prise en charge Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Il y a trois questions importantes à se poser pour aborder la prise en charge d’un résident souffrant d’insuffisance cardiaque : Quels soins le résident souhaite-t-il recevoir? Le résident présente-t-il une décompensation cardiaque requérant une intervention immédiate? Quelles sont les interventions nécessaires pour prendre en charge l’insuffisance cardiaque chronique chez cette personne? Les Lignes directrices de la Société canadienne de cardiologie sur l’insuffisance cardiaque sont régulièrement mises à jour et fournissent des recommandations complètes, fondées sur des preuves, quant à la prise en charge de l’insuffisance cardiaque chronique et aiguë. Les lecteurs qui désirent en apprendre davantage à ce sujet sont invités à consulter l’article intégral à l’adresse https://www.onlinecjc.ca/article/S0828-282X(21)00055-6/fulltext (en anglais). Nous nous attacherons pour notre part à offrir des conseils pratiques...

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Présentation clinique de l’hypernatrémie Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Le patient hypernatrémique peut présenter de la soif. Initialement, cette soif est intense, mais elle a tendance à s’atténuer avec le temps. De façon générale, les patients ayant une natrémie inférieure à 160 mmol/L sont peu symptomatiques. ► Les symptômes de l’hypernatrémie sont essentiellement neurologiques, car ce déséquilibre électrolytique induit une encéphalopathie métabolique, qui se manifeste par une altération de l’état de conscience proportionnelle à la sévérité de l’hypernatrémie, par de l’irritabilité, une apathie, de l’asthénie, des hallucinations, un trouble délirant et éventuellement par des convulsions. Lorsque l’hypernatrémie survient dans un contexte d’hypovolémie, le patient présente de l’hypotension orthostatique, parfois aussi en position couchée, et de la tachycardie. Lorsque ces symptômes sont présents, le clinicien doit en tenir compte pour...

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Causes Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Certaines interventions peuvent provoquer une hypernatrémie, comme l’administration intraveineuse excessive d’un soluté contenant une concentration élevée en sodium (soluté hypertonique, bicarbonate de sodium), ou l’ingestion d’importantes quantités de sel par voie orale. Ces événements sont plutôt rares et dans la plupart des cas, c’est plutôt un déficit d’apport en eau qui est responsable de l’hypernatrémie. Dans ce cas, une hypernatrémie persistante survient si les mécanismes régissant la soif sont altérés ou si l’accès à l’eau est restreint (coma, contentions physiques ou atteinte cognitive et delirium). Certains patients hébergés peuvent refuser de s’hydrater suffisamment, alors que plusieurs autres dépendent d’autrui pour être hydratés. Pour cette raison, la survenue d’une déshydratation hypernatrémique dans cette population peut être un indicateur de négligence. Certaines...

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Physiologie Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Les reins ont pour fonction de maintenir constants le volume, la tonicité et la composition électrolytique des liquides corporels. Ils filtrent chaque jour 180 L d’eau et régulent l’osmolalité sanguine en concentrant ou en diluant l’urine. L’excrétion journalière urinaire est d’environ 900 milliosmoles (mOsm) dont 50 % est composée d’électrolytes et 50 % est non électrolytique. L’osmolalité urinaire habituelle est de 600 mOsm/kg H2O en supposant des ingesta en liquide d’environ 1.5 L par jour. En fonction des situations cliniques, les reins peuvent produire une urine isotonique de 300 mOsm/kg H2O (associée à une production moyenne de 1,5 L d’urine/24h). Ils peuvent également concentrer l’urine jusqu’à 1 200 mOsm/kg H2O (associée à une oligurie, soit environ 750 mL d’urine/24h) ou la diluer jusqu’à 50 mOsm/kg H2O (associée à une polyurie...

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Épidémiologie Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

► Chez la personne âgée, l’hypernatrémie s’accompagne d’une importante morbidité et d’une mortalité accrue. La prévalence de l’hypernatrémie chez les patients hospitalisés et âgés de 75 ans et plus est d’environ 5 % [2]. Sa prévalence en soins de longue durée aux États-Unis est de 1 %. Ce chiffre grimpe à 30 % chez les résidents fiévreux nécessitant une hospitalisation en Centre Hospitalier de Soins Généraux et Spécialisés (CHSGS) [3]. La mortalité associée à l’hypernatrémie chez les personnes âgées est très élevée, entre 40 % et 60 %. Elle est liée soit à un retard de traitement, à un traitement trop rapide, qui peut entraîner de l’œdème cérébral, ou au fait de ne pas avoir identifié une cause infectieuse sous-jacente lorsque c’était le cas [4].

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Définition Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Le sodium est un cation essentiel pour maintenir, entre autres, le volume intravasculaire. ► Une hypernatrémie survient en raison d’un déficit relatif en eau par rapport à la quantité de sodium dans le compartiment extracellulaire. Elle se définit plus précisément par une concentration sérique en sodium supérieure à 145 mmol/L [1].

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Mme B, 92 ans, a été admise en CHSLD deux ans plus tôt pour une perte d’autonomie. Son niveau de soins stipule qu’elle ne veut pas de réanimation cardiorespiratoire et pas de transfert aux urgences. Antécédents : Trouble neurocognitif majeur mixte Syndrome d’immobilisation Dysphagie sévère Diabète de type 2 sous insuline Insuffisance rénale chronique de stade 4 Hypothyroïdie Ostéoporose Le 20 janvier : Mme B présente une toux grasse et de la fièvre. L’anamnèse et l’examen physique font soupçonner une pneumonie d’aspiration. Un traitement empirique par antibiotique est amorcé avec l’amoxicilline-acide clavulanique et on procède à des analyses sanguines. Le 21 janvier : La formule sanguine révèle une leucocytose à 14 300 et une neutrophilie à 11 800. La créatinémie est à 184...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

L’hypernatrémie est un problème fréquent chez les personnes âgées en perte d’autonomie, qui s’accompagne d’une importante mortalité. La fréquence de ce phénomène est liée aux changements physiologiques qui surviennent avec le vieillissement. Globalement, les personnes âgées ressentent moins la soif, ont une moins grande capacité rénale à concentrer les urines et présentent une diminution du volume d’eau corporelle totale. Ces changements peuvent être exacerbés par la prise de certains médicaments, dont les diurétiques. Dans les centres d’hébergement, une hypernatrémie est le plus souvent le résultat d’une déshydratation, soit un manque d’eau par rapport au sodium dans l’organisme.

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Appliquer le modèle de prévention et de prise en charge des maladies chroniques à l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Décrit pour la première fois en 1996 par Wagner et ses collaborateurs, le modèle de prévention et de prise en charge des maladies chroniques place le patient au cœur d’un continuum de soins visant à optimiser la réponse clinique grâce à la participation du patient, à la prestation proactive de soins interprofessionnels et à l’intégration des services du réseau de santé [15]. On tient compte ainsi de tout l’éventail des besoins, de la prévention aux soins de fin de vie, en passant par le maintien de la santé à long terme. Malgré le peu d’études sur la question, une récente revue exploratoire de la littérature suggère que la prise en charge de l’insuffisance cardiaque en CHSLD pourrait enrichir les connaissances sur cette...

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Le défi de l’insuffisance cardiaque chez les personnes âgées Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Une résidente tout juste admise en CHSLD se montre très agitée la nuit et réclame son mari. Elle a des antécédents de maladie d’Alzheimer, de maladie coronarienne, de fibrillation auriculaire, d’insuffisance rénale chronique et d’ostéoporose. Elle a besoin d’énormément d’aide pour vaquer à des activités quotidiennes comme se vêtir et se laver. Elle est incontinente la nuit, mais l’analyse d’urine ne révèle aucune infection des voies urinaires. Elle a peu d’appétit et passe la journée à somnoler dans un fauteuil. Elle a reçu un diagnostic de dépression et s’adapte difficilement à la vie en CHSLD. On lui a prescrit de prime abord 7,5 mg, puis 15 mg de mirtazapine au coucher. Malgré cela, elle continue à mal dormir, si bien que le...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Il y a des millénaires que le syndrome classique de l’insuffisance cardiaque est documenté. Si la maladie est bien connue de la Grèce et de la Rome antiques, c’est à l’Égypte ancienne que remonte sa première description [1-3]. Elle est également au cœur d’un des premiers essais cliniques mené par William Withering sur les effets de la digitaline, une substance extraite des feuilles de la digitale pourprée [4]. En dépit de cette longue histoire, l’insuffisance cardiaque telle qu’on l’a toujours connue est en voie de changer. De nos jours, la prévalence de cette maladie connaît une hausse fulgurante. Si elle était principalement associée dans l’Antiquité à une cardiopathie valvulaire d’origine congénitale ou acquise, elle témoigne aujourd’hui de la présence d’une maladie cardiovasculaire...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

QUESTIONS D’ÉVALUATION 1- Laquelle de ces définitions correspond au stade 5 de l’insuffisance rénale selon la classification de Kdigo? DFGe moins de 30 ml/min DFGe moins de 25 ml/min DFGe moins de 20 ml/min DFGe moins de 15 ml/min DFGe moins de 10 ml/min 2. Au stade 4 d’insuffisance rénale, laquelle de ces affirmations est fausse pour traiter le diabète? Les doses de metformine (biguanides) ne doivent pas dépasser 500 mg, 2 fois par jour Le liraglutide (agoniste des récepteurs GLP-1) a un effet protecteur sur les reins Le glyburide (sulfonylurée) ne doit pas être donné On n’a pas besoin de diminuer les doses du répaglinide (sécrétagogue) On ne doit pas diminuer les doses de la linagliptine (inhibiteur du DPP4) 3. Au stade 4 d’une insuffisance rénale...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Un traitement conservateur sans dialyse des patients en insuffisance rénale sévère et terminale est une option à envisager chez les patients âgés et frêles, ceux souffrant de comorbidités importantes, incluant la démence ou une autre insuffisance organique terminale, ainsi que ceux avec un mauvais statut fonctionnel. Ces patients devraient être suivis en soins de longue durée dans leur milieu de vie. L’objectif de confort prime : il inclut le traitement actif des comorbidités et des complications fréquentes retrouvées en insuffisance rénale terminale. Tout doit être fait pour améliorer la qualité de vie des patients. Les médecins traitants devraient communiquer franchement et clairement avec leurs patients et leurs proches les informations relatives au pronostic de vie et aux limites des interventions lorsque...

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Détection d’une fin de vie imminente avec prescriptions anticipées Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Urémie L’urémie se manifeste par de l’anorexie, des nausées et des vomissements, des crampes musculaires, ainsi que par de la somnolence et de la confusion. On retrouve en toute fin de vie une haleine d’urée typique et une respiration dite de Kussmaul (inspiration profonde suivie d’une expiration brève et gémissante). Le tableau ci-dessous résume les principaux signes et symptômes en toute fin de vie d’insuffisance rénale. Tableau 13 – Signes et symptômes en fin de vie d’insuffisance rénale Perte d’appétit, cachexie, nausées, perte de poids Somnolence accrue le jour Grande faiblesse (chutes, patient grabataire) Désintérêt face aux proches et à la vie Échec du traitement maximisé pour l’insuffisance rénale, arrêt de la dialyse Des propos clairs quant au désir de...

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Convulsions Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Un peu moins de 10 % des patients qui cessent la dialyse, ainsi que ceux en phase terminale, présenteront des convulsions. Il n’est pas recommandé de donner des anticonvulsivants préventifs [76]. Tableau 12 — Anticonvulsivants en fin de vie — Ajustements en insuffisance rénale. Traitement chronique pour prévenir les récidives L’acide valproïque a un métabolisme essentiellement hépatique. Il est disponible en format liquide, qui peut être donné oralement puis par voie rectale en toute fin de vie ou en milieu de vie. On doit surveiller son niveau sérique en raison de la liaison variable aux protéines. Le lévétiracétam (Keppra®) peut être utilisé en insuffisance rénale sévère à doses réduites, 250 mg à 750 mg aux 12 heures si le DFGe est entre...

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Péricardite urémique Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Cette complication de l’insuffisance rénale sévère est un facteur de risque élevé de mortalité chez ces patients. La péricardite urémique est causée par une inflammation du péricarde d’étiologie imprécise : son incidence est en corrélation avec un niveau élevé d’urée (plus de 33 mmol/l) et une dialyse insuffisante ou absente [72]. L’épanchement péricardique peut être parfois hémorragique, à plus forte raison si le patient est anticoagulé ou s’il souffre de dysfonction plaquettaire. La douleur thoracique est typiquement exacerbée par la position couchée, et le patient peut présenter de la fièvre et une atteinte de son état général. Il n’est pas toujours possible d’entendre un frottement péricardique, mais il faudra rechercher des signes de tamponnade incluant la tachycardie, la baisse de tension artérielle et...

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Atteinte du système nerveux Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

On retrouve en toute fin de vie d’insuffisance rénale une atteinte du système nerveux central qui se manifeste par une encéphalopathie avec confusion, un délirium, des hallucinations, rarement des convulsions, puis par une diminution de l’état de conscience jusqu’au coma. On retrouve aussi souvent chez ces patients une polyneuropathie et des mononeuropathies urémiques, surtout chez les patients qui ne sont pas admissibles à la dialyse. Les patients se plaignent alors de douleurs neuropathiques, de perte de sensations, d’engourdissements et surtout de brûlures aux pieds, une présentation fréquente de la neuropathie urémique. Plus la dialyse est retardée, plus la symptomatologie s’aggrave, moins il y aura d’amélioration des symptômes neurologiques avec la dialyse. Chez les patients non admissibles à la dialyse, le...

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L’acidose métabolique Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Celle-ci résulte de la diminution progressive de l’excrétion des ions hydrogènes par les tubules rénaux. Il faut toujours corriger une hypocalcémie sévère avant de corriger l’acidose, pour éviter les convulsions. Le carbonate de calcium per os permet de corriger l’hypocalcémie et procure l’apport d’un sel alcalin. Selon le niveau de soins décidé par le patient, l’acidose métabolique se traite en milieu hospitalier lorsque très sévère, sinon par voie orale à domicile. Le traitement de l’acidose métabolique est amorcé lorsque les bicarbonates sont à 22 mmol/l ou moins. Si le patient n’est pas en toute fin de vie, on lui donne des suppléments oraux d’alcalins (bicarbonates de sodium) par voie orale en débutant à 500 mg TID, à augmenter progressivement selon la réponse.

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Arrêt de la dialyse Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Nombreux sont les grands insuffisants rénaux qui choisissent de cesser la dialyse. Le défi réside dans la détection du moment dans le parcours de soins du patient où les bienfaits de la dialyse sont moins présents sinon absents alors que la maladie et les malaises associés prennent de plus en plus de place [69]. Une baisse de statut fonctionnel est le signal de base pour réévaluer rapidement avec le patient et ses proches les limites du traitement par dialyse et la possibilité de cesser celle-ci. La première raison de l’arrêt de la dialyse en Amérique du Nord est la mort du patient, ce qui est dommage [70]. En effet, moins de 10 % des patients rapportent avoir discuté de leur niveau de soins...

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Fin de vie d’insuffisance rénale Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Lorsque l’insuffisant rénal est épuisé, faible et en lourde perte d’autonomie, il faut préparer d’avance sa fin de vie, même s’il est très difficile de prévoir le moment de celle-ci. La première étape consiste en la réduction du nombre de médicaments à prendre, appelée « déprescription » : on laisse au patient uniquement les médicaments dont l’arrêt pourrait entraîner des souffrances ou une mort prématurée. Le Tableau 11 détaille cette déprescription, à expliquer au malade et à ses proches en termes de qualité de vie et de futilité de certains traitements au stade avancé de la maladie. Cette réduction du nombre de pilules peut même aider à redonner de l’appétit à certains patients. Tableau 11 — Déprescription en insuffisance rénale terminale (espérance de...

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Infections fréquentes et sévères Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Les patients souffrant d’une insuffisance rénale sévère sont à risque élevé d’infections, surtout d’infections bactériennes pulmonaires, cutanées et urinaires. Ces infections peuvent précipiter la fin de vie chez ces patients frêles. La vaccination préventive annuelle contre l’influenza, et aux 5 ans contre le pneumocoque, est très importante chez ces patients, tout comme la vaccination contre l’hépatite B.

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Malnutrition Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

La malnutrition est fréquente, en raison des nausées et de l’anorexie en insuffisance rénale avancée [66]. La malnutrition est fortement corrélée avec le risque de décès. Une baisse de l’albumine sérique et la perte de poids sont des marqueurs fiables de malnutrition. Ceux-ci peuvent être mesurés aux 3 mois chez les patients dont le DFG estimé est inférieur à 20 ml/min/1,73 m2, [67]. La nécessité de réduire les protéines alimentaires nuit à la prévention de la malnutrition chez ces patients. Leur diète devrait donc comprendre au moins 30 à 35 kcal/kg par jour de protéines. Le guide de pratique de la KDOQI (Kidney Disease Outcomes Quality Initiative) détaille les éléments nutritionnels à proposer à un insuffisant rénal sévère, tout comme le feuillet destiné aux patients...

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Hausse ou baisse du magnésium Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

L’augmentation du magnésium à plus de 1,0 mmol/l ou la baisse de celui-ci à moins de 0,7 mmol/l peuvent survenir en insuffisance rénale. Les hypermagnésémies symptomatiques, modérées ou sévères, sont rarissimes et, le plus souvent, iatrogènes (antiacides ou laxatifs à base d’oxyde de magnésium ou suppléments de magnésium). Le traitement possible des taux élevés et symptomatiques de magnésium (plus de 4 mmol/l) (nausées, céphalées, somnolence, hypotension, paralysie musculaire, dépression puis arrêt respiratoire) est la dialyse si le patient y est admissible. Sinon, en urgence, on administre en milieu hospitalier du gluconate de calcium IV, 1-2 ampoules de 10 mg en 10 minutes. L’insuffisance rénale réduit en général l’excrétion de magnésium; en présence d’hypomagnésémie, il est donc important d’en déterminer la cause (pertes digestives, inhibiteurs des...

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Inflammation endothéliale chronique Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

L’insuffisance rénale provoque et aggrave l’artériosclérose, entre autres par des calcifications qui se déposent dans la paroi des vaisseaux. On observe chez les insuffisants rénaux des calcifications de la média des artères de petit et de moyen calibre. Elles se traduisent par de fines calcifications artérielles, circonférentielles, plus rarement nodulaires, bien visibles aux chevilles, aux pieds et aux mains. Lorsqu’elles sont étendues, elles peuvent entraîner des nécroses ischémiques cutanées, sous-cutanées ou musculaires (calciphylaxie). En cas d’ostéodystrophie rénale, l’excès de calcium alimentaire ou thérapeutique n’est plus « tamponné » par les os, ce qui entraîne des calcifications vasculaires et parfois de l’hypercalcémie. On retrouve donc chez ces patients une augmentation de l’incidence de la maladie cardiaque artériosclérotique, de la maladie vasculaire cérébrale et...

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hyperuricémie Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Parfois, l’hyperuricémie (plus de 480 micromoles/l) devient symptomatique chez les grands insuffisants rénaux : goutte aiguë, arthrite goutteuse chronique et, beaucoup plus rarement, néphrolithiases. À des niveaux très élevés d’acide urique (plus de 600-775 micromoles/l), ce qui est exceptionnel, le patient est à risque de développer une néphropathie hyperuricémique qui pourrait aggraver l’insuffisance rénale. Le traitement des crises de goutte en insuffisance rénale sévère est compliqué puisque la colchicine n’est pas recommandée (toxicité), si ce n’est à très petites doses (Tableau 9 – Complications fréquentes associées à une insuffisance rénale sévère avec ou sans dialyse — Synthèse des principaux traitements). Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués en raison de leur effet de rétention sodée, d’augmentation de la TA et d’irritation gastrique....

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Pathologies articulaires Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

On retrouve chez les insuffisants rénaux des spondyloarthropathies (colonne cervicale surtout), des tunnels carpiens, des monoarthrites cristallines goutteuses (en lien avec l’augmentation sérique de microcristaux d’acide urique) ou associées à des dépôts de fer ou d’amylose. On peut retrouver chez ces patients des tophi (dépôts d’urates dans les tissus), habituellement indolores. Les ostéonécroses (nécroses osseuses) peuvent survenir chez l’insuffisant rénal, avec ou sans corticoïdes. Elles touchent en particulier la tête fémorale, mais aussi les condyles fémoraux, la tête humérale, le cuboïde, les condyles huméraux et le talon. L’arthropathie survient rarement avant 2 à 3 ans d’évolution de l’insuffisance rénale sévère. Les crises aiguës de goutte sont habituellement traitées avec les corticostéroïdes, soit en infiltrations locales, soit par voie orale à...

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Ostéoporose Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Les fractures de fragilité sont fréquentes chez les insuffisants rénaux, d’étiologie multifactorielle. On retrouve aussi souvent chez ces patients une déficience en vitamine D. On recherche alors une déminéralisation (ostéomalacie), une ostéite fibreuse (hyperparathyroïdie secondaire avec remodelage osseux élevé), un os adynamique ou de l’ostéoporose. Même si le risque de fractures apparaît dès les stades précoces de la maladie rénale, plus l’insuffisance rénale est sévère, plus grand est le risque de fracture. ► La détection de l’ostéoporose repose habituellement sur l’évaluation du risque de fracture à 10 ans à partir d’une échelle standardisée comme le FRAX, avec mesure subséquente au besoin de la densité osseuse en radiologie (Score T). Même si le FRAX ne tient pas compte de la fonction...

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Ostéodystrophie rénale – Hyperphosphatémie – Hyperparathyroïdie secondaire Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Il faut ici différencier le phosphore du phosphate : l’ion phosphate est un sel qui combine le phosphore (P) avec 4 atomes d’oxygène (PO4). Le phosphore est présent dans plusieurs aliments consommés couramment. Le corps a besoin de phosphates pour plusieurs processus biochimiques fondamentaux : 85 % du phosphate est fixé dans les os, et la grande majorité de celui-ci est excrétée par les reins. En insuffisance rénale, l’hyperphosphatémie sérique résulte de la diminution de son excrétion rénale. Ceci est le point de départ d’une cascade métabolique néfaste pour le corps. Les ions phosphates en excès s’allient aux ions calciums dans le sang pour tenter de réduire les phosphates sériques. Ceci entraîne une baisse sérique du calcium ainsi que des calcifications diffuses au...

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L’anémie Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

On définit l’anémie par une hémoglobine inférieure à 130 g/dl chez les hommes, et inférieure à 120 g/dl chez les femmes. En insuffisance rénale, elle résulte de la baisse de production d’érythropoïétine par les reins et d’une réduction de la demi-vie des érythrocytes. L’anémie est très fréquente en insuffisance rénale avancée (Tableau 10). Elle est habituellement normochrome et normocytaire. Son incidence augmente lorsque la filtration glomérulaire descend sous 60 ml/min/1,73 m2, en particulier chez les diabétiques [52; 53]. Tableau 10 — Incidence de l’anémie selon le niveau de filtration glomérulaire DFG estimé de 60 ml/min/1,73 m2 : 1 % DFG estimé de 30 ml/min/1,73 m2 : 9 % DFG estimé de 15 ml/min/1,73 m2 : 33-67 % Non traitée, l’anémie chronique de l’insuffisance rénale...

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Hyperkaliémie Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

On retrouve souvent de l’hyperkaliémie en insuffisance rénale, et ce, même si la médication à risque d’augmenter le niveau de potassium (AINS, IECA, ARA, Aldactone) a été cessée. Une consultation avec un nutritionniste est essentielle ici, pour tenir compte des goûts alimentaires du patient. Chez un patient âgé frêle en fin de vie, on peut choisir de ne pas mesurer le potassium ni de traiter une éventuelle hyperkaliémie. Ces décisions sont à prendre avec le patient et ses proches. La gestion des hyperkaliémies varie selon le niveau sérique de potassium (Tableau — Gestion des niveaux de L’HYPERKALIÉMIE)* [50]. Tableau 8 — Gestion des niveaux de l’hyperkaliémie 1) Vérifier qu’il ne s’agit pas d’une pseudo-hyperkaliémie (hémolyse sur un garrot gardé en place,...

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Complications de l’insuffisance rénale sévère Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

On vous appelle en urgence pour Mme Bolduc, car son potassium sérique est élevé : 6,2. Mme se dit un peu fatiguée, mais son examen physique est normal. Selon votre évaluation, elle n’est pas en toute fin de vie et apprécie encore ses journées. Vous appelez ses proches, qui souhaitent la traiter dans son milieu de vie sans hospitalisation (niveau C de soins sans réanimation). Quelles molécules peuvent être données pour traiter l’hyperkaliémie de façon sécuritaire en milieu de vie et quelles autres complications prévoir chez cette patiente?

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Dépression Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Les insuffisants rénaux ont une incidence élevée de problèmes de santé mentale (troubles affectifs, délirium, démence, psychose) : 9 % des patients dialysés sont hospitalisés pour un problème de santé mentale, incidence plus élevée que celle de patients souffrant d’autres maladies chroniques [42]. La dépression est présente chez 20 % des patients dialysés, et 38 % des patients non dialysés au stade 5 [43]. La mortalité des insuffisants rénaux lorsqu’ils souffrent de dépression est plus élevée [44]. L’anxiété est aussi un problème prévalent chez les insuffisants rénaux sévères sous dialyse (46 %) [45]. La validité des questionnaires de dépistage d’anxiété et de dépression est remise en question en insuffisance rénale sévère en raison de la similarité de plusieurs symptômes (asthénie, anorexie, perte de poids, troubles de sommeil). À ce...

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Fatigue, asthénie Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

La fatigue est prévalente en insuffisance rénale avancée. Le traitement de l’anémie avec l’érythropoïétine en injections peut réduire la fatigue, tout comme la normalisation du magnésium, du phosphate et du calcium [26]. Il faut également s’attaquer à d’éventuels problèmes de sommeil.

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Syndrome des jambes sans repos Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Les malaises nocturnes typiques du Syndrome des jambes sans repos (« impatiences des jambes ») sont fréquents en insuffisance rénale. Ce syndrome est caractérisé par une sensation d’inconfort provoquant un besoin irrésistible de bouger les jambes, pire au repos, donc surtout la nuit, sauf pour les patients sous dialyse, où ces inconforts surviennent aussi le jour. Le syndrome d’impatience des jambes est plus fréquent et sévère chez les patients non dialysés et ceux en fin de vie. Le premier traitement consiste en une intensification de la dialyse si celle-ci est en cours, sinon, au début de celle-ci si le patient est candidat à la dialyse. Un bilan martial mérite d’être fait : on donne des suppléments de fer en présence d’un déficit. Il...

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Le prurit Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Le prurit est fréquent en insuffisance rénale au stade 5 ou après un traitement de dialyse [38]. Le prurit urémique est généralisé dans 20-50 % des cas : sinon, il est surtout localisé au dos, aux membres inférieurs, aux avant-bras et au thorax, avec des lésions chroniques de grattage. ► Il est important d’éliminer les causes contributives telles que le déficit en fer, la xérose cutanée, les allergies, les infestations parasitaires, les dermites de contact, etc. ► Les ongles doivent être gardés très courts pour éviter les plaies cutanées par grattage; il est nécessaire de garder la peau bien hydratée, d’éviter les bains chauds prolongés et les savons asséchants et parfumés. On favorise plutôt les douches rapides. ► Certains traitements topiques peuvent être...

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Les douleurs Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

50 % des patients au stade 5 d’insuffisance rénale présentent des douleurs, qu’ils soient dialysés ou non [6]. Ce pourcentage monte à 70 % dans le dernier mois de vie [28; 29]. Les causes les plus fréquentes sont les douleurs neuropathiques, la maladie vasculaire périphérique et la maladie cardiaque artériosclérotique [30]. L’acétaminophène peut être donné aux insuffisants rénaux sans danger (métabolisme hépatique). Le tramadol, un opiacé doux habituellement associé à l’acétaminophène, peut aussi être proposé, à petites doses. En revanche, dans cette population, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués. Les corticostéroïdes sont à utiliser avec prudence en insuffisance rénale sévère en raison de leur toxicité et du risque de surcharge, mais on peut considérer leur usage à court terme chez certains patients, lors d’une...

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Traitement des principaux symptômes de l’insuffisance rénale sévère Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Le Tableau 6 résume les molécules recommandées pour traiter les nombreux symptômes que l’on peut retrouver en insuffisance rénale sévère. Certains seront détaillés plus loin [26]. Tableau 6 — synthèse du traitement des symptômes de l’insuffisance rénale au stade 5 [27] Symptômes Molécules suggérées* Douleurs Acétaminophène Tramadol Hydromorphone (pas la morphine) Oxycodone en 2e choix, car pas de formulation SC Fentanyl Trans dermique avec une grande prudence et à très petites doses Méthadone avec une très grande prudence et à très petites doses Gabapentine : Patient non dialysé : gabapentine 100 mg 1 soir sur 2, puis augmenter très progressivement Patient dialysé : gabapentine 100 mg après chaque dialyse, à augmenter au besoin Prégabaline (LyricaÒ) : Cl. Créat. entre 30-60 ml/min : maximum par jour 300 mg Cl. Créat. entre...

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Traitement du diabète chez un insuffisant rénal sévère Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Le traitement du diabète chez les insuffisants rénaux est complexe en raison du grand nombre de molécules disponibles pour le diabète 2, du métabolisme rénal différent de chacune et des changements récents des recommandations [18-20]. Un appel au pharmacien peut être utile, car les recommandations changent souvent. Le tableau suivant (Tableau 4) résume les recommandations les plus récentes. Tableau 4 — ajustement selon la fonction rénale des principaux médicaments utilisés pour traiter le diabète (adapté des recommandations de l’inesss, 2019, et des lignes directrices canadiennes, 2020) Catégorie Hypoglycémie Insuffisance cardiaque Effet sur la progression de l’insuffisance rénale Insuffisance rénale Ajustement selon le DFGe en ml/min Voie d’administration Biguanides Metformine Metformine prolongée Non Neutre Neutre Contre-indiqué si DFG < 30 Maximum de 1 g...

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Traitements non pharmacologiques de l’insuffisance rénale Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

On propose de plus en plus aux patients âgés et frêles en soins de longue durée un suivi de leur insuffisance rénale sévère sans dialyse [14-16]. Ce suivi est un suivi médical actif. Il n’est pas un abandon du patient : cela doit être bien expliqué à ce dernier et à ses proches. Nous verrons plus loin que la dialyse n’élimine pas tous les symptômes d’insuffisance rénale et que ce traitement est exigeant pour les patients, qui sont des personnes âgées frêles pour la plupart, en raison des déplacements, entre autres. ► L’insuffisance rénale avancée est une maladie complexe : le patient doit restreindre les liquides et certains aliments. Chez les patients avec une bonne espérance de vie, on surveille le poids, la...

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Deux types de dialyse : dialyse péritonéale et hémodialyse Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

L’hémodialyse fait appel à une machine (dialyseur) qui contient une membrane qui filtre le sang 2 à 3 fois par semaine pour en retirer l’excès de liquide, de toxines et d’électrolytes sur des séances d’environ 3-5 heures. Idéalement, une fistule artério-veineuse périphérique est mise en place chirurgicalement au bras plusieurs mois avant de débuter les traitements. Cependant, pour différentes raisons, l’abord vasculaire sera un cathéter jugulaire tunnelisé dit permanent pour plusieurs patients. Les unités de dialyse se retrouvent le plus souvent en milieu hospitalier, mais certains centres offrent également des unités extrahospitalières qui conviennent aux patients bien stables. La dialyse péritonéale peut se faire en milieu de vie, donc en longue durée. Le sang est purifié à même le péritoine abdominal,...

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La dialyse Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

La dialyse est proposée aux patients symptomatiques et admissibles dont la filtration glomérulaire est inférieure à 10-15 ml/min (stade 5) [7]. Toutefois elle ne sera débutée que lorsque le DFG sera de moins de 8 ml/min environ. La survie des patients âgés frêles sous dialyse est de 77 % à un an, de 59 % à 2 ans et de 45 % à 3 ans. La survie moyenne des patients âgés frêles en insuffisance rénale sévère sans dialyse varie entre 9 et 22 mois [8]. ► La dialyse ne guérit pas, mais elle prolonge la vie des insuffisants rénaux au stade 5 qui y sont admissibles. La dialyse procure une qualité de vie acceptable aux patients vigoureux. L’hémodialyse requiert une grande...

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Symptômes de l’insuffisance rénale sévère Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

L’insuffisance rénale chronique est présente depuis plusieurs années avant que des symptômes ne soient perceptibles par le patient. À la différence de l’insuffisance rénale aiguë, qui survient rapidement, l’insuffisance rénale chronique s’installe graduellement sur des années et demeure alors sans symptômes jusqu’à tard dans la maladie. La présentation clinique de l’insuffisance rénale sévère symptomatique est variable. On divise les principaux symptômes en symptômes urinaires, en symptômes d’acidose métabolique, en symptômes causés par la perte de la régulation des liquides et des électrolytes et en symptômes reliés à l’anémie. À noter qu’il y a peu de corrélation entre l’intensité des symptômes et le niveau d’urée et de la créatinine, hormis en toute fin de vie (encéphalopathie urémique terminale). Certains patients réagissent...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

On distingue 2 phases dans le traitement des maladies chroniques sévères non cancéreuses, comme l’insuffisance rénale avancée : la phase de traitements « actifs » et la phase de traitements « palliatifs ». En pratique, ces phases thérapeutiques se superposent de façon fluide, surtout en insuffisance rénale. Dans le cas de maladies chroniques non cancéreuses, le pronostic est très difficile à déterminer, sauf dans les dernières semaines et, surtout, journées de vie. En soins de longue durée, nous devons donc viser le confort maximal dès le diagnostic d’un stade sévère de condition chronique : c’est ce qu’on appelle « l’approche palliative » intégrée aux soins actifs usuels. Figure 1. L’approche palliative intégrée aux soins actifs usuels Reproduction autorisée, source : Palli-Science ► Dans le cas de l’insuffisance organique...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Nous allons suivre l’évolution d’un cas d’insuffisance rénale, celui de Mme Bolduc, tout au long de ce chapitre. Mme Bolduc vient d’être transférée d’une ressource intermédiaire à un CHSLD en raison de pertes cognitives progressives sur une démence vasculaire modérée requérant une surveillance 24 heures. Elle a été hospitalisée 3 fois pour œdème aigu du poumon dans la dernière année et 1 fois pour agitation nocturne. Obèse, avec un IMC de 32, elle souffre d’hypertension artérielle modérée contrôlée et de diabète de type 2 (glyquée 0,075). On note à son dernier bilan une créatinine de 138 avec un DFG estimé (CKD-EPI) de 35, un potassium à 4,7 et un sodium à 141. C’est une dame joyeuse et affable, qui semble apprécier la vie....

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Éclosions [13] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

En CHSLD, la cohabitation de personnes à la santé fragile qui nécessitent des soins de plusieurs intervenants est propice aux éclosions d’infections. Les unités d’errance (voir chapitre « Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale » rédigé par Dre Marie-Andrée Bruneau et révisé par Dre Geneviève Létourneau) augmentent le risque de promiscuité. Les éclosions d’influenza ou de gastro-entérites sont fréquentes. En 2020, la pandémie de COVID-19 a entraîné un taux de contagiosité et de mortalité extrêmement élevé en CHSLD. La pandémie de COVID-19 en CHSLD a bien démontré l’importance des mesures de prévention des infections et de la vaccination, notamment contre la COVID-19, l’influenza et les pneumocoques. Elle a aussi démontré les...

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Infections [12] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Le patient avec TNC, lorsqu’il devient dysphagique, est à risque de pneumonies d’aspiration. La pneumonie est la 3ième infection plus courante en CHSLD et la plus mortelle (40 %). Sa présentation chez la personne âgée peut être atypique : moins de toux, moins de fièvre, plus de délirium et plus de diminution de l’état général. La pneumonie d’aspiration se présente de façon plus graduelle et comprend une charge bactérienne élevée, notamment de bactéries anaérobies chez un hôte aux défenses amoindries. La pneumonie d’aspiration se présente de façon plus abrupte avec aspiration d’abord stérile, chimique qui entraîne une détresse respiratoire aigüe. Le transfert ou non d’un patient de CHSLD avec pneumonie d’aspiration en milieu hospitalier dépend du degré de détresse du...

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Désafférentation sensorielle Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Avec l’âge, des déficits sensoriels dus à une baisse de la vision et/ou de l’audition sont davantage prévalent. Ces changements progressifs, ou plus soudains, ont un impact sur le fonctionnement cognitif, comme sur le bien-être psychique. On parle de désafférentation sensorielle lorsque la personne est coupée de certaines stimulations reliées aux sens. Dans la mesure du possible, une évaluation de la vision et de l’audition et leur correction sont importants pour aider à stabiliser, voire parfois améliorer les symptômes du TNC. Des activités de stimulations sensorielles doivent être offertes en CHSLD.

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Lexique Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

TNC = Trouble neurocognitif DSM-5 = Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, édition 5, 2013 CCDTD : Consensus Canadien sur le diagnostic et le traitement de la démence CCCDTD : Conférence du Consensus Canadien sur le diagnostic et le traitement de la démence INESSS : Institut national d’excellence en santé et en services sociaux DTA : Démence de type Alzheimer DFT : Démence fronto-temporale MMN : Maladies du motoneurone (Motor neurone disease) SLA : Sclérose latérale amyotrophique APP : Aphasie primaire progressive PSP : Paralysie supranucléaire progressive AMS: Atrophie multisystématisée DCT : Dégénérescence corticobasale DP : Démence parkinsonienne DCL : Démence avec corps de Lewy CJ : Creutzfeld-Jacob CJL : Creutzfeld-Jacob like (variante) HNT : Hydrocéphalie à pression normale...

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Histoire de cas Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Mme CL a 79 ans, elle vit avec sa compagne de 84 ans. Elles n’ont pas d’enfant. Leur réseau social se compose d’amies du même âge et du frère plus jeune de Mme CL. Mme CL a, par prudence, cessé de conduire son auto et c’est sa compagne, comptable de formation, qui continue de s’occuper de leur budget.  Mme CL était professeur au secondaire. Depuis sa retraite à l’âge de 65 ans, elle a fait des épisodes de dépression que l’on a diagnostiqués comme un trouble d’adaptation puisqu’elle n’avait pas d’autre antécédent psychiatrique. Elle a un sommeil agité depuis quelques mois avec des cris et des gestes agressifs qui ont forcé sa compagne à faire chambre à part. Elle est...

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Classification clinique des TNC [3; 6] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

La grande majorité des patients avec TNC ne sont pas suivis actuellement par des équipes de recherche et leur diagnostic repose sur une démarche clinique et non sur l’étude du liquide céphalo-rachidien ou d’imagerie spécialisée. En CHSLD, le médecin et son équipe peuvent retrouver une présentation classique ou atypique des TNC. Ils peuvent être en présence de formes rares, ou ayant une vitesse d’évolution variable, avec ou sans comorbidité. De nombreux ouvrages dont le DSM-5 ou Up to Date en décrivent les caractéristiques en détails. La DTA demeure le TNC le plus prévalent bien que les meilleures connaissances sur les autres maladies en cause en facilitent le diagnostic et influencent probablement les taux de prévalence. La DCL serait le deuxième...

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Le vieillissement cognitif normal [1-2] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Il n’est pas facile d’étudier le vieillissement cognitif attendu, vu la longévité qui augmente pour une partie importante de la population, les divers niveaux de scolarité et moyens d’apprentissage. Il y aurait une diminution de l’efficience de diverses fonctions cognitives avec l’âge plus avancé, notamment en ce qui a trait à l’attention et à la vitesse d’exécution. Il y aurait également une diminution de la mémoire qui touche non pas les souvenirs, mais les nouveaux apprentissages. Dans ce cas, le rappel indicé permet au patient de récupérer l’information. Ces atteintes n’ont pas de répercussions sur le fonctionnement attendu et sont jusqu’à un certain point compensées par l’expérience acquise. Il semble de plus en plus démontré qu’un haut niveau de scolarité...

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Lexique Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

TNC = Trouble neurocognitif DSM-5 = Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, édition 5, 2013 CCDTD : Consensus Canadien sur le diagnostic et le traitement de la démence CCCDTD : Conférence du Consensus Canadien sur le diagnostic et le traitement de la démence INESSS : Institut national d’excellence en santé et en services sociaux DTA : Démence de type Alzheimer DFT : Démence fronto-temporale MMN : Maladies du motoneurone (Motor neurone disease) SLA : Sclérose latérale amyotrophique APP : Aphasie primaire progressive PSP : Paralysie supranucléaire progressive AMS: Atrophie multisystématisée DCT : Dégénérescence corticobasale DP : Démence parkinsonienne DCL : Démence avec corps de Lewy CJ : Creutzfeld-Jacob CJL : Creutzfeld-Jacob like (variante) HNT : Hydrocéphalie à pression normale...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

1. Pourquoi la créatinine sérique est-elle un marqueur peu sensible de l’insuffisance rénale? Quelle autre valeur pourriez-vous utiliser? 2. Quels éléments doivent être évités pour prévenir l’insuffisance rénale aiguë chez un patient en insuffisance rénale chronique? 3. Lors de la découverte d’une insuffisance rénale, quels tests sont pertinents à inclure dans le bilan qui sera effectué et quel est l’élément clé pour déterminer lesquels seront à effectuer pour un patient en particulier? 4. Pourquoi le traitement de l’hypertension est-il important en insuffisance rénale? En fonction de quels éléments est-ce que les objectifs de traitement devraient être individualisés? Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

Le clinicien en soins de longue durée rencontre des défis complexes dans sa pratique, notamment pour dépister une insuffisance rénale chronique, qui aurait été non diagnostiquée auparavant, et pour offrir des traitements aux résidents lorsque leur insuffisance rénale s’aggrave. Ce chapitre met en lumière l’importance d’évaluer la fonction rénale des résidents et de mettre en place le suivi et la prise en charge individualisés selon la situation de chaque résident et il fournit les connaissances cliniques et les outils nécessaires pour les effectuer.

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Traitement de l’hypertension en insuffisance rénale Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

► Le traitement de l’hypertension est important en insuffisance rénale. Il ralentit la progression de la maladie rénale et retarde l’apparition des complications cardiovasculaires et d’insuffisance cardiaque. Les objectifs sont individualisés en fonction de l’âge, de la condition générale du patient, de son espérance de vie, de son niveau de soins, de la présence ou non de protéinurie, d’insuffisance cardiaque et du risque de chute. La chronothérapie vise à répartir les hypotenseurs entre le matin et le soir pour bien couvrir les 24 heures. En soins de longue durée, chez un patient âgé frêle avec une espérance de vie limitée, on ne recherche pas une tension artérielle inférieure à 120-130 mm Hg debout en raison du risque de chutes et des...

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Imagerie pour le diagnostic et le suivi d’un insuffisant rénal Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

Une fois le diagnostic d’insuffisance rénale posé, l’imagerie de départ n’a pas à être répétée, sauf en cas de détérioration rapide, pour rechercher une nouvelle condition intercurrente. L’échographie rénale est un examen non invasif. Dans ce contexte, elle est utile pour éliminer une obstruction (hydronéphrose). Elle est aussi utile pour la recherche d’une diminution de volume ou de l’épaisseur corticale des reins, un signe d’atteinte sévère. Le doppler des artères rénales peut permettre un éventuel diagnostic de maladie rénale ischémique sur une maladie rénovasculaire, mais il sera indiqué seulement en présence d’une hypertension mal contrôlée malgré une médication maximale, si œdèmes pulmonaires brusques (« flash OAP ») ou si insuffisance rénale à progression rapide chez un patient où l’on envisagerait une éventuelle...

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Bilan laboratoire de base en insuffisance rénale Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

► Certains patients n’ont jamais reçu le diagnostic d’insuffisance rénale chronique, même au stade avancé (maladie silencieuse sans suivi médical), lors de leur admission en soins de longue durée. Lors de la découverte d’une insuffisance rénale, selon le niveau de soins du patient, un bilan de base est utile pour évaluer le degré d’insuffisance rénale et, si possible, en établir l’étiologie (Tableau 8). Il sera aussi utile pour prévoir les conséquences métaboliques et cliniques à venir. Le Tableau 4 résume les bilans sériés recommandés selon le stade de l’insuffisance rénale, à moduler selon le niveau de soins du patient. En effet, nombreux sont les patients âgés frêles pour lesquels le suivi médical sera d’emblée « palliatif », avec un minimum d’examens, pour...

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Suivi des insuffisants rénaux Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

► Le suivi des insuffisants rénaux implique le contrôle des facteurs de risque de détérioration rénale (Tableau 5), la prévention de l’insuffisance rénale aiguë (Tableau 6) et la prévention de la détérioration de la fonction rénale (Tableau 7). Il est important d’aviser les patients de cesser immédiatement certains médicaments lorsqu’ils sont malades (« sick days »), lorsqu’ils ont des vomissements, de la diarrhée ou une difficulté à s’hydrater. Ils doivent interrompre ces médicaments immédiatement, pour une journée ou deux, pour éviter une insuffisance rénale aiguë : AINS, IECA, ARA, inhibiteurs de la SGLT2 et diurétiques. Ces patients doivent alors appeler leur infirmière ou leur médecin pour les aviser, surtout si leurs difficultés persistent plus de 24 à 48 heures. Tableau 5 — facteurs...

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Classification de l’insuffisance rénale chronique (maladie rénale chronique) Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

► Un groupe de travail de l’initiative internationale KDIGO (Kidney Disease Improving Global Outcomes [9]) a défini la maladie rénale chronique comme étant toute anomalie de structure ou de fonction rénale présente depuis plus de 3 mois avec des répercussions pour la santé. Ce groupe a mis de l’avant une classification basée sur la cause, le DFGe (stades 1 à 5) et le degré d’albuminurie (A1 à A3), comme démontré dans le tableau ci-dessous. On notera, par exemple, qu’un patient a une maladie rénale diabétique de stade 4 A3 s’il a un DFGe entre 15 et 29 ml/min et une albuminurie de plus de 30 mg/mmol. Ces stades d’insuffisance rénale permettent de systématiser le suivi des insuffisants rénaux. À noter que cette...

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Évaluation de la fonction rénale Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

► La créatinine sérique est un marqueur peu sensible de l’insuffisance rénale puisqu’elle ne s’élève que lorsque la filtration glomérulaire est réduite d’au moins 50 % : on se sert surtout en clinique du débit de filtration glomérulaire (DFG), estimé à l’aide de plusieurs formules qui diffèrent entre elles. Chez une personne âgée de plus de 65 ans, une créatinine sérique dans la moyenne (70-80 µmol/l) correspond à une clairance de la créatinine qui peut varier entre 50 et 120 ml/min (Cl. Créat). Trois formules sont utilisées pour estimer la fonction rénale. Tableau 3 — Trois façons d’estimer la fonction rénale Calcul de la formule de Cockcroft-Gault  Clairance de la créatinine (ml/min) = (140-âge) x poids (kilos) x 1,2 À diviser...

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Physiopathologie de l’insuffisance rénale chronique Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

Le tableau ci-dessous résume les principales fonctions assumées par les reins et les conséquences de la perte de ces fonctions, qui seront détaillées plus loin dans les traitements proposés. Tableau 2 — Principales fonctions physiologiques assumées par les reins FONCTION CONSÉQUENCES DE LA PERTE DE FONCTION Filtration du sang par les glomérules des néphrons pour éliminer les toxines L’accumulation de ces toxines urémiques en insuffisance rénale sévère peut aller jusqu’au « syndrome urémique » avec nausées, asthénie et somnolence; ce dernier peut évoluer jusqu’au coma L’acide urique s’accumule, pouvant provoquer parfois des crises de goutte et, très rarement, des lithiases rénales (voir la section sur l’hyperuricémie du chapitre « Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique » rédigé par la même...

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Épidémiologie de l’insuffisance rénale chronique Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

La fonction rénale diminue avec l’âge. L’insuffisance rénale est donc le plus souvent une maladie de la personne âgée. ► Au Canada, 1 à 2 millions de personnes sont atteintes d’insuffisance rénale chronique. Environ 40 % des Canadiens de plus de 75 ans souffrent d’une maladie rénale chronique significative. Le pic d’âge du début de la dialyse est au-dessus de 65 ans. La moitié des patients souffrant d’insuffisance rénale au stade 3 (voir Tableau 4) ont plus de 70 ans [1]. Heureusement, peu de patients âgés avec une insuffisance rénale modérée à sévère progressent vers la dialyse rapidement, en moins de 2 ans. Le tiers demeure stable [2; 3]. Pour beaucoup, l’insuffisance rénale sera une condition lentement évolutive, ce qui explique que la...

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Étiologies de l’insuffisance rénale chronique Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

► Les causes les plus courantes de l’insuffisance rénale chronique en Amérique du Nord sont le diabète sucré (types 1 et 2) et l’hypertension artérielle. Tableau 1 — Causes fréquentes d’insuffisance en ordre d’importance Diabète (37 %), qui induit une maladie rénale diabétique ou une néphropathie diabétique, accompagnée le plus souvent d’une protéinurie. L’insuffisance rénale avancée survient habituellement plusieurs années après le début du diabète Hypertension artérielle (30 %), qui provoque une atteinte appelée néphroangiosclérose Pathologies auto-immunes, incluant les glomérulopathies (12 %) Maladie rénale polykystique (4 %) Néphrite interstitielle chronique (4 %) Myélome multiple Amyloïdose Uropathie obstructive provoquant une hydronéphrose (cancer, hypertrophie de la prostate, prolapsus génital sévère, lithiases des voies urinaires, anomalies anatomiques) Pyélonéphrites récidivantes bilatérales (rares de nos jours en Occident) Néphrotoxicité iatrogénique (cyclosporine, agents de contraste...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

La maladie rénale chronique est définie par une anomalie de la structure des reins ou de la fonction rénale qui persiste plus de 3 mois, avec un débit de la filtration glomérulaire diminué. On parlera plus volontiers d’insuffisance rénale lorsque le DFG est inférieur à 60 ml/min/1,73 m2 (nous simplifierons dans ce texte en « ml/min »). Elle s’accompagne le plus souvent d’albuminurie, d’anomalies à l’analyse d’urine ou aux sédiments urinaires et d’anomalies structurelles démontrées soit à la biopsie (histologie), soit à l’imagerie. Le défi du clinicien de longue durée est d’être capable d’offrir des traitements complexes de 2e ligne sans soutien spécialisé, ou presque, lorsque l’insuffisance rénale s’aggrave et que le patient ne peut plus se déplacer hors de son milieu de vie....

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

Nous allons suivre l’évolution d’un cas d’insuffisance rénale, celui de Mme Bolduc, tout au long de ce chapitre.  Mme Bolduc vient d’être transférée d’une ressource intermédiaire à un CHSLD en raison de pertes cognitives progressives sur une démence vasculaire modérée requérant une surveillance 24 heures. Elle a été hospitalisée 3 fois pour œdème aigu du poumon dans la dernière année et 1 fois pour agitation nocturne. Obèse, avec un IMC de 32, elle souffre d’hypertension artérielle modérée contrôlée et de diabète de type 2 (glyquée 0,075). On note à son dernier bilan une créatinine de 138 avec un DFG estimé (CKD-EPI) de 35, un potassium à 4,7 et un sodium à 141. C’est une dame joyeuse et affable, qui semble apprécier la vie....

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

La sédentarité et l’inactivité physiques sont fréquentes chez les résidents en CHSLD. Quelles en sont les principales conséquences? Comment mesurer le niveau de dépendance des patients en CHSLD? Quel type d’activité physique et quelle fréquence sont-ils recommandés pour des personnes en CHSLD? Quels tests validés sont-ils implantables en CHSLD pour évaluer les capacités fonctionnelles des résidents? Quelle est la barrière la plus importante à la pratique de l’activité physique? Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Et si les CHSLD devenaient des communautés plus actives, où les résidents étaient moins sédentaires? Cela pourrait leur permettre de gagner en indépendance et, surtout, de moins la perdre, tout en améliorant leur qualité de vie. En effet, les effets néfastes de l’inactivité physique et de la sédentarité sont bien connus et documentés (quatrième cause de mortalité selon l’OMS). À l’inverse, les effets bénéfiques de l’activité physique ne sont plus à démontrer. L’activité physique peut améliorer considérablement la santé et prolonger la vie active ainsi que l’autonomie physique et cognitive. Ainsi, pratiquer une activité physique régulière, quelle qu’elle soit, s’avère indispensable et bénéfique, même lorsque l’on atteint un âge avancé ou que l’on réside en CHSLD. Dans ce contexte, il...

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Synthèse Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

L’AP est recommandée pour toutes les personnes vivant en CHSLD et doit être adaptée et individualisée. Il est recommandé de limiter les temps sédentaires en entrecoupant les cycles avec de brèves activités, par exemple une marche le temps d’une pause publicitaire au téléviseur. Il est recommandé d’effectuer 2 séances d’AP combinées (équilibre, flexibilité, résistance, aérobie, exercices fonctionnels) par semaine, avec un minimum de 48 h de repos entre 2 séances, d’une durée allant de 35 à 45 minutes par séance. Les activités de jardinage, de marche et de bricolage comptent parmi les activités de choix préférées par les résidents et à intégrer dans un programme d’AP. L’activité physique regroupe les activités professionnelles, de loisir et de la vie courante. Pratiquée régulièrement...

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Les motivations et les barrières à la pratique de l’activité physique en CHSLD Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Nous venons de vous présenter les interventions qui devraient être mises en place au sein d’un CHSLD, mais il ne faut pas oublier qu’il existe certaines barrières à la mise en place de programmes d’AP, qu’il faut prendre en considération. Certaines barrières sont directement liées à la personne (intrapersonnelles), d’autres sont liées à l’environnement et finalement, certaines s’établissent entre les personnes (interpersonnelles). Toutes ces barrières ont été émises par des résidents ou du personnel en CHSLD. Niveau intrapersonnel  La perception de sa condition de santé a été reconnue comme étant la barrière la plus importante à la pratique (poids, douleur [dos ou musculaire] ou limitation physique trop importante). Mais à contrario, chez d’autres, elle agit comme une motivation à la remise...

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L’impact des différents types d’activité physique sur la santé physique et mentale (voir Tableau 2 pour le détail des études) Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

L’activité physique est définie comme tout type de mouvements par lesquels le corps dépense de l’énergie au-delà de 1,5 MET. L’activité physique regroupe donc les activités professionnelles, de loisir et de la vie courante comme les tâches ménagères, mais aussi la pratique d’exercices physiques d’intensité modérée (3-6 METs) ou soutenue (METs > 6). L’activité physique est un moyen de prévention primaire et secondaire de plusieurs maladies chroniques ainsi que du décès prématuré. En effet, il a été observé que les personnes en forme ou actives ont un risque de décès diminué de 50 % [145]. Pour être actif et obtenir des bénéfices sur la santé (par ex. : diminuer la masse grasse, augmenter la masse et la force musculaires), il est important de...

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Des séances individualisées Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Quel que soit le type d’exercice, il doit être adapté aux capacités de la personne; il est surtout important de ne pas surestimer ou sous-estimer celles-ci. Il est possible de proposer des séances d’activité physique à des personnes présentant des pathologies; il suffit pour cela d’adapter la séance en conséquence. D’ailleurs, il a été observé lors d’un programme mixte que les résultats sur les différents paramètres mesurés étaient moins bénéfiques pour les personnes ayant une meilleure fonction physique initiale que pour celles ayant une condition intermédiaire. Les auteurs expliquent ces différences de bénéfices par le fait que les exercices n’étaient pas assez demandants et, donc, non adaptés au groupe plus en forme [126]. De plus, une étude rapporte que les personnes...

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L’activité physique adaptée au niveau d’incapacité Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Comme mentionné, le niveau d’incapacité, de dépendance et de santé varie grandement en CHSLD. Pourtant, la littérature actuelle en termes de recommandations relativement au niveau d’incapacité est quasiment inexistante. Les seules recommandations qui existent préconisent de maintenir les personnes le plus actives possible en tenant compte de leurs possibilités et de leur état de santé, mais aussi d’adapter le programme en ayant un professionnel en activité physique  [1]. Des études ont été réalisées en position assise (sur chaise) avec des personnes fragiles (en fauteuil ou se déplaçant à l’aide d’une marchette). Cette intervention, en plus d’être considérée comme faisable et sécuritaire [136], a amélioré la qualité de vie, la gestion de la douleur et a maintenu la force musculaire des membres...

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Les recommandations Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Des experts se sont réunis en 2015 à Toulouse (France) pour élaborer des recommandations d’activité physique (AP) pour les personnes vivant en CHSLD [122]. Leurs recommandations se divisent en 2 parties : 1) intervention pour diminuer les temps sédentaires dans la vie de tous les jours et 2) programme d’AP spécifique à l’intention des personnes dépendantes dans les activités de la vie quotidienne (AVQ) de base, mais encore capables de se déplacer ou de se lever d’une chaise (avec ou sans assistance), incluant les personnes atteintes de troubles neurocognitifs [122]. Pour réduire les temps sédentaires, ces experts conseillent au personnel de couper les cycles de sédentarité en introduisant de courtes périodes d’activité (2 à 5 minutes), 3 fois par jour. Ils proposent également...

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La sédentarité et l’inactivité physique chez les personnes âgées en CHSLD Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Tout d’abord, il est nécessaire de définir et de distinguer les notions de sédentarité et d’inactivité physique. Premièrement, la sédentarité vient du latin « sedere », qui signifie « être assis ». Elle se caractérise par des activités dont la dépense énergétique est proche de celle du repos, telles qu’être allongé, ou encore regarder la télévision ou être assis sur une chaise. Ainsi, on parle de comportement sédentaire si l’activité entraîne une dépense énergétique inférieure ou égale à 1,5 MET. Le MET (Metabolic Equivalent of Task) est défini comme l’équivalent métabolique correspondant au coût énergétique de repos qui est égal à 1 kcal/kgPC/h [102]. Deuxièmement, l’inactivité physique représente la non-réalisation de la quantité d’activité physique recommandée, soit pratiquer au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée...

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Synthèse Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

– Le profil des patients vivant en CHSLD est de plus en plus lourd : Les personnes vivant en CHSLD sont en grande perte d’autonomie La majorité des résidents en CHSLD sont des femmes 46 % de la population résidant en CHSLD est âgée de plus de 85 ans Une proportion de plus en plus importante de personnes âgées institutionnalisées en CHSLD sont grabataires ou incapables de se déplacer de façon autonome, ou encore éprouvent des difficultés à la marche Une proportion non négligeable des résidents présentent des troubles cognitifs ou un état de santé détérioré – Ainsi, la perte d’autonomie (définie comme l’incapacité partielle ou totale pour une personne d’effectuer seule les gestes essentiels de la vie quotidienne) est...

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La perte d’autonomie fonctionnelle Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Selon l’AViQ (Agency for a Quality Life), la qualité des soins et la prévention de l’aggravation de la perte d’autonomie sont les plus grands défis pour les CHSLD [88]. La perte d’autonomie fonctionnelle peut être définie de la façon suivante : l’incapacité partielle ou totale pour une personne d’effectuer seule les gestes essentiels de la vie quotidienne, comme se lever, faire sa toilette, s’habiller, s’alimenter et se déplacer chez elle ou à l’extérieur [95]. Elle varie en intensité et en nature, selon les individus et dans le temps. Par exemple, certaines personnes seront dites en situation de perte d’autonomie parce qu’elles ne peuvent plus se lever toutes seules, tandis que chez d’autres, la perte d’autonomie résultera des difficultés de mémoire. Cette perte d’autonomie engendre des...

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Données démographiques Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Le vieillissement accéléré de notre structure populationnelle se poursuivra pour les prochaines décennies; il s’agit d’une réalité incontournable, qui interpelle toute la société [84]. En termes de santé publique, un enjeu majeur réside dans l’accès aux soins et aux services médicaux et paramédicaux. De même, l’accès à des logements adaptés et la mobilité constituent d’autres enjeux associés au vieillissement démographique. Le Québec n’échappe pas à cette réalité puisque le nombre d’aînés ne cesse de croître. Au 1er juillet 2020, sur 8,5 millions de Québécois, 1,69 million étaient âgés de 65 ans ou plus, dont 722 196 de 75 ans ou plus. En outre, l’Institut national de santé publique du Québec prévoit que d’ici 2030, 25 % de la population québécoise sera âgée de 65...

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Synthèse Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Des changements importants dans la composition corporelle sont observés durant le processus de sénescence : — une diminution de la masse musculaire (sarcopénie), qui touche 31 % des hommes et     51 % des femmes en CHSLD; — une perte de force musculaire qui décline en moyenne de 1,5 % par an entre 50 et 60 ans et de 3 % par an au-delà de 60 ans; — une augmentation de la masse graisseuse avec une prévalence de l’obésité de 30 % chez les personnes âgées de 65 à 84 ans résidant en CHSLD; — une diminution de la densité minérale osseuse avec une prévalence de l’ostéoporose de 3,5 % chez les femmes âgées de 65 à 74 ans et de 85,8 % chez les...

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Caractéristiques des personnes résidant en CHSLD Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Les CHSLD sont de plus en plus réservés aux personnes qui présentent des pathologies complexes, des incapacités motrices et sensorielles importantes souvent associées à des problèmes d’ordre cognitif majeurs, et pour lesquelles le maintien à domicile s’avère impossible. L’admission d’une personne en CHSLD dépend de nombreux facteurs tels que les caractéristiques de la personne, celles de son réseau de soutien, mais également des ressources disponibles localement [88]. Ainsi, selon Santé et services sociaux Québec, les personnes vivant en CHSLD sont de plus en plus âgées. En effet, 46 % de la population résidant en CHSLD est âgée de plus de 85 ans, alors que le groupe des 65-69 ans représente 5,9 % de cette population. Les personnes institutionnalisées de moins de 65 ans...

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La dépendance chez les personnes âgées en CHSLD Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

De nos jours, les personnes âgées restent autonomes de plus en plus longtemps. En effet, l’amélioration des conditions de vie, l’adhésion plus précoce à de meilleures habitudes de vie, les progrès médicaux et l’accessibilité aux soins et services de santé retardent incontestablement l’apparition de la dépendance. En outre, l’espérance de vie sans incapacités augmente un peu plus chaque année. Le maintien de l’autonomie partielle ou totale constitue donc un enjeu majeur de santé publique.

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La densité minérale osseuse et l’architecture osseuse Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Épidémiologie Le processus de vieillissement s’accompagne aussi d’une détérioration de la composition, de la structure et de la fonction osseuses. La perte de masse osseuse, au-delà de 1 ou 2 écarts types par rapport à une population jeune de référence, est une affection connue, respectivement sous le nom d’ostéopénie et d’ostéoporose [73]. Ce processus commence généralement entre 40 et 44 ans chez la femme (c’est-à-dire pendant la période de préménopause), s’accélère entre 50 et 54 ans (durant la ménopause), pour se stabiliser par la suite (en période postménopause). La prévalence de l’ostéoporose est de 23,1 % chez les femmes et de 11,7 % chez les hommes [74]. En CHSLD, 63,5 % des femmes âgées de 65 à 74 ans et 85,8 % des femmes de plus...

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La force et la qualité musculaires Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Épidémiologie Outre la perte de masse musculaire, le vieillissement est aussi associé à la perte de force musculaire [26]. Cette perte semble plus importante que la perte de masse musculaire et est estimée entre 16,6 % à 40,9 % chez les personnes âgées de plus de 40 ans [53]. Plus particulièrement, la force décline en moyenne de 1,5 % par an entre 50 et 60 ans, puis au rythme de 3 % par an, soit une perte de 30 % par décennie après 60 ans [1]. De ce fait, 6 % à 44 % de la variabilité de la force musculaire peuvent s’expliquer par l’âge. En outre, cette variabilité de la force musculaire (40 % à 74 %) peut aussi être expliquée par le sexe et par l’ethnicité [54]. Effectivement, les hommes perdent...

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La masse grasse et l’obésité Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Épidémiologie Tout au long de l’âge adulte, une augmentation naturelle de la graisse corporelle se produit jusqu’à la huitième décennie de la vie, après quoi une réduction de la graisse corporelle est observée [29]. En fait, une augmentation totale de la masse graisseuse d’environ 20 % chez les femmes et de 10 % chez les hommes est observée au cours du vieillissement, avec ou sans changement de poids corporel [29]. Aussi, de la graisse corporelle principalement localisée au niveau périphérique et sous-cutanée est redistribuée au niveau central (abdominal), ce qui entraîne une augmentation du tour de taille et du rapport taille-hanche chez les personnes âgées [30]. De nos jours, l’obésité, qui touche aussi bien les pays développés que les pays en voie de développement, est...

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La sarcopénie Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Épidémiologie À partir de l’âge de 30 ans, la masse musculaire décroît de l’ordre de 3 % à 8 % par décennie, et cette diminution s’accélère après l’âge de 60 ans [1-3]. Effectivement, après 70 ans, la perte de masse musculaire décline de 0,5 % à 1,0 % par an [4]. Par contre, ce déclin diffère en fonction du sexe. Après 75 ans, la perte est proche de 1 % par an chez l’homme, alors qu’elle est de 0,7 % par an chez la femme [4]. Une masse musculaire totale inférieure à 2 écarts types par rapport à une population jeune de référence est considérée comme étant de la sarcopénie [5]. La sarcopénie a été initialement décrite par Rosenberg en 1997 comme la perte de masse musculaire inhérente au processus...

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Les fonctions musculaires et la composition corporelle chez les personnes âgées en CHSLD Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Le vieillissement s’accompagne graduellement de changements au niveau de la composition corporelle. On observe une augmentation de la masse grasse et de sa distribution corporelle (perte de la graisse sous-cutanée et augmentation de la graisse abdominale et périviscérale). Il y a une diminution de la masse maigre avec, surtout, une réduction de la masse musculaire. Ces changements entraînent une réduction de la force et de la qualité musculaires. Parallèlement, on assiste également à une modification du métabolisme osseux résultant en une ostéopénie physiologique. Les données épidémiologiques, les facteurs de risque, les conséquences ainsi que les moyens préventifs et thérapeutiques de ces changements sont décrits dans cette section.

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Les maladies neuro-musculo-squelettiques, cardiopulmonaires et métaboliques sont très prévalentes chez les personnes âgées, particulièrement chez les résidents en CHSLD. En outre, la sédentarité et l’inactivité physique, qui concernent la majorité des personnes vivant en CHSLD, sont des facteurs aggravants de ces maladies. Ces dernières ont des effets délétères sur la santé globale et entraînent, notamment, la perte de capacités physiques, d’autonomie fonctionnelle et de qualité de vie chez les personnes qui en sont atteintes. Les personnes vivant en CHSLD y sont en raison d’une grande perte d’autonomie fonctionnelle ou cognitive. Elles présentent un profil clinique qui les catégorise comme des personnes âgées ayant un haut niveau de fragilité et de dépendance. Des outils validés scientifiquement permettent de mesurer le niveau...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

Confrontés à une augmentation des demandes de soins et suivis en santé, en contexte pandémique, dans un réseau fragilisé par le manque de personnel, les professionnels de santé ont adapté leur pratique audit contexte. L’utilisation croissante de la télésanté a été constatée, notamment l’activité de téléconsultation. Cette modalité, qui permet d’assurer la continuité de la prise en charge du résident à distance à l’aide de la technologie, avec ou sans sa présence, a présenté l’avantage de faciliter des prises en soins pouvant être complexes au regard du contexte : interventions de médecins spécialisés, suivi du résident par le médecin présent sur plusieurs sites, patient en zone chaude ou froide, etc. Les scénarios étaient multiples. Plus largement, la mise à disposition...

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Utilisation de la téléconsultation en CHSLD : les constats de l’INESSS Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

Face au constat d’un accroissement rapide de l’utilisation de la téléconsultation en contexte de pandémie de COVID-19 par les professionnels de santé, la Direction générale des affaires universitaires, médicales, infirmières et pharmaceutiques du MSSS a demandé à l’INESSS de soutenir leurs travaux visant à définir les balises de la téléconsultation. ► Les constats de l’INESSS ci-dessous renseignent des perspectives cliniques et organisationnelles en lien avec l’utilisation de la téléconsultation [7]. Il est à considérer que ces constats ont été écrits au début de la pandémie. Les auteurs du document se sont appuyés sur la documentation scientifique disponible au moment de la rédaction de leur réponse rapide. Il est important de souligner l’incertitude entourant cette documentation et la démarche utilisée. Les...

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Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

Outre la communauté de pratique pour l’utilisation de la télésanté et qui regroupe les acteurs des CHSLD des différents établissements de santé de la province du Québec, le MSSS a publié les procédures administratives à suivre pour faire la demande d’accès à un jeton virtuel. Le formulaire de téléaccès et les étapes à suivre se trouvent sur cette page. Le guide d’installation, les documents de soutien, les modules de formation et les aide-mémoires en lien avec le Dossier Santé Québec se trouvent, quant à eux, à cette adresse.

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Le réseau québécois de télésanté (RQT) Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

Le RQT œuvre dans le but principal d’apporter des solutions innovantes et optimales en télésanté. ► Le portail du réseau québécois de la télésanté est la référence pour des soins virtuels accessibles, sécuritaires et adaptés. Les informations et ressources nécessaires à l’utilisation de la télésanté y sont disponibles que vous soyez résident, professionnel ou pilote1. Le coffre à outils des professionnels de santé donne notamment accès à la documentation générale, aux documents mis à disposition par le CMQ et l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS). Figure 5. Les technologies autorisées pour la télésanté Réseau québécois de la télésanté. 2022. Coffre à outils pour le professionnel de la santé – Pratique de la télésanté (consultations virtuelles). Reproduction autorisée...

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Le Collège des médecins du Québec (CMQ) Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

Le Collège des médecins met à la disposition des médecins un ensemble de fiches qui encadre la pratique de la télémédecine. Ces fiches contiennent plusieurs informations qui permettent aux médecins de bien comprendre leurs obligations déontologiques lorsqu’ils utilisent la télémédecine, notamment en ce qui concerne la qualité de l’exercice, le secret professionnel, le suivi et la relation médecin-patient. Figures 3 et 4. Fiches 1 et 2 du Collège des médecins du Québec au sujet de la télémédecine Collège des médecins du Québec. (2021). Télémédecine. Reproduction autorisée © Collège des médecins du Québec, 2021 ► Pour aller plus loin et consulter les fiches d’informations mises à disposition.

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Téléconsultation : Déroulement Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

Une rencontre virtuelle se déroule principalement en quatre étapes : Étape 1 – Avant la rencontre : vérifier l’admissibilité du résident (connexion Internet disponible, professionnel présent, équipement requis disponible, résident connu du professionnel, consentement du résident, etc.) Étape 2 – Programmer la rencontre : invitation dans le calendrier Teams du professionnel Étape 3 – Réaliser la rencontre : entre plusieurs professionnels de santé au besoin, avec ou sans présence du résident Étape 4 – Après la rencontre : inscrire la note au dossier du résident et mentionner la modalité de téléconsultation. ► À défaut des outils électroniques habituellement utilisés par les professionnels, des formulaires provinciaux peuvent être utilisés et acheminés à l’unité de soins du résident au moyen de la suite...

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Téléconsultation : Le matériel mis à disposition Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

Pour faciliter la mise en œuvre des téléconsultations, le MSSS a mis à disposition des CHSLD des tablettes munies de l’application TEAMS. Les professionnels de santé ont été dotés de comptes professionnels individuels Teams. ► La tablette permet la téléconsultation au chevet du résident. Des bras articulés ont été mis à disposition des installations pour fixer la tablette sur des tiges en métal et ainsi faciliter la liberté de mouvement du professionnel au chevet du résident. Le professionnel consulté peut ainsi avoir un accès visuel à son résident pendant que le professionnel présent dans la chambre peut procéder à ses activités (consultation du dossier, réfection du pansement, etc.).

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Téléconsultation : l’outil technologique à utiliser [6] Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

Qu’il s’agisse de données de santé et de données sociales provenant du dossier papier ou électronique des patients, ou de données générées par la téléconsultation, le MSSS demeure responsable de la sécurité de celle-ci et se doit d’en assurer la confidentialité. ► Afin de répondre à la demande croissante de téléconsultation dans le contexte pandémique, et après analyse des solutions de vidéoconférence disponibles et sécuritaires, le MSSS a mis à disposition des professionnels de santé des comptes Microsoft 365. En ce sens, la directive ministérielle MSSS-DIR05 stipule les points suivants : « La suite O365 est la solution provinciale retenue pour les besoins de collaboration administratifs et cliniques; Les outils de O365 dont Teams doivent être utilisés en priorité pour la...

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La prise en compte pluridisciplinaire Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

► Lors d’une téléconsultation, la présence du professionnel de santé est requise pour le suivi du résident. Partie prenante de l’équipe de soins en CHSLD, il peut être par exemple le physiothérapeute, l’infirmier, le travailleur social, l’ergothérapeute, … ► Selon la nature de la rencontre virtuelle, la planification et l’organisation du rendez-vous seront à adapter en fonction de l’organisation clinique du site. Par exemple, une téléconsultation de suivi médical pour un résident nécessitera une demande de rendez-vous auprès du médecin. La rencontre sera à planifier dans le calendrier commun de l’équipe infirmière du CHSLD. Ainsi le jour de la rencontre, l’infirmière présente peut participer à la rencontre. Et si une rotation de personnel a lieu dans l’entremise, la personne remplaçante...

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La téléconsultation Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

► Pour des raisons diverses, le médecin ne peut pas toujours être présent en CHSLD : médecin en dotation ouverte sur un territoire étendu et dans différentes installations, temps de présence sur site écourté, disponibilité sur appel, déplacement impossible, distance importante à couvrir sur la garde (il y a parfois jusqu’à 200 km et 3 heures de route entre 2 CHSLD couverts par la même garde), etc. Le professionnel se tourne alors vers une solution alternative. Le téléphone est une des options possibles et déjà utilisée couramment en CHLSD. La téléconsultation en est une autre. Comme toute autre activité de soin, son choix sera basé sur son jugement, dans le meilleur intérêt du patient et dans le respect des normes déontologiques...

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Choisir la modalité de rencontre Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

► Le tableau ci-dessous [4, page 17, tableau soumis à évolutions] récapitule les éléments à prendre en considération pour aider le professionnel à choisir la modalité de rencontre la plus efficace. Selon le jugement clinique du professionnel, la téléconsultation pourrait être la modalité de rencontre la plus optimale. À noter que la nomenclature utilisée dans ce tableau est celle des résidences intermédiaires (RI), des ressources de type familial (RTF) et des Résidences privées pour aînés, et ne correspond pas à celle utilisée en CHSLD. Ce tableau peut néanmoins être utile pour guider votre processus réflexif. Tableau 1. Choix de l’outil ou de la plateforme à utiliser compte tenu de la situation du patient et de ses besoins Ministère de la...

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La télésanté en CHSLD Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

► La télésanté permet des rencontres multidisciplinaires centrées sur le patient. Le médecin, l’infirmière praticienne spécialisée, l’infirmière ou l’infirmière auxiliaire, le psychologue, le travailleur social, le nutritionniste, l’ergothérapeute, le physiothérapeute et le préposé aux bénéficiaires (accompagné d’un autre professionnel), peuvent utiliser la téléconsultation afin de maximiser les interventions. Pour Monsieur Gaudreau, la téléconsultation est une modalité de soins qui vient compléter l’offre de soins déjà disponible, comme les visites en présentiel, par exemple. Dans son cas, au mois de mai 2020, une pneumonie d’aspiration a été suspectée par l’infirmière de l’étage. En effet, la préposée aux bénéficiaires qui aidait un autre résident au cours des repas a remarqué que celui-ci a toussé à plusieurs reprises (toux grasse) lors de la...

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Qu’est-ce que la télésanté [1] Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

Selon l’article 108.1 de la LSSSS, « On entend par  »services de télésanté » une activité, un service ou un système lié à la santé ou aux services sociaux, pratiqué au Québec, à distance, au moyen des technologies de l’information et des communications, à des fins éducatives, de diagnostic ou de traitement, de recherche, de gestion clinique ou de formation. Toutefois, cette expression ne comprend pas les consultations par téléphone » [2]. ► Elle inclut plusieurs activités, notamment la téléconsultation, pouvant être offerte aux résidents en CHSLD. Pour Monsieur Gaudreau et d’autres résidents en CHSLD, au cours de la pandémie, la télésanté permet de : Rendre les soins de santé plus accessibles et offrir des soins de qualité de façon continue et aux moments...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

Le contexte pandémique de COVID-19 a mis au-devant de la scène le besoin médical accru en CHSLD pour éviter un bris de service. Le décret n° 177-2020 du 13 mars 2020 par lequel le gouvernement déclare l’état d’urgence sanitaire stipule que « les services liés à la COVID-19 fournis par correspondance ou par voie de télécommunication par des professionnels de la santé sont considérés comme des services assurés ». En raison de la pandémie de COVID, le réseau de la santé a constaté une augmentation des besoins de service sur place en lien avec les éclosions dans les CHSLD. Dans ce contexte de crise sanitaire requérant une distanciation physique, l’activité de téléconsultation s’est imposée dans la pratique des médecins. La...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Questions d’évaluation 1. Le résultat de la culture d’urine et de l’antibiogramme de Mme N révèle la présence d’une bactérie E. coli sensible à la nitrofurantoïne; quelle sera votre conduite? Amorcer un traitement avec la nitrofurantoïne Vérifier la présence de signes cliniques Bactériurie asymptomatique, assurer l’hydratation de la résidente a et b 2. Que signifie la désescalade d’un antibiotique? Effectuer un chassé-croisé de deux antibiotiques en fonction des résultats de l’antibiogramme Diminuer le nombre d’antibiotiques prescrits Modifier l’antibiotique à la suite de la réception des résultats de l’antibiogramme afin de réduire le spectre d’action et de diminuer la résistance aux antibiotiques dans mon CHSLD Cesser l’antibiotique parce qu’il ne s’agit pas d’une infection urinaire 3. L’infirmière vous informe qu’elle a procédé...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

L’ITU et la BUA sont hautement prévalentes chez les résidents en soins de longue durée, et il importe de bien les distinguer. La surutilisation des antibiotiques en présence de BUA demeure un problème réel. Le diagnostic d’une ITU représente un défi significatif chez les cliniciens qui travaillent auprès de la clientèle hébergée, souvent fragile. Il repose sur la présence de signes et de symptômes localisés au tractus génito-urinaire. Tous les autres signes et symptômes méritent la recherche d’une autre cause, car ils sont trop souvent associés à une ITU. Afin d’améliorer le processus diagnostique et la décision d’amorcer un traitement antibiotique empirique, des arbres décisionnels sont proposés ainsi qu’une liste de vérification des signes et symptômes. La pression du personnel...

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Antibiogouvernance (STEWARDHIP) Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Comme vu précédemment, jusqu’à 50% des patients en longue durée ont une bactériurie asymptomatique [17] et la multitude de signes et symptômes non spécifiques chez les personnes âgées fait que les recommandations de prévention et de prise en charge deviennent une priorité afin d’assurer l’usage approprié des antibiotiques dans ce milieu de vie. L’institutionnalisation représente un facteur de risque majeur de maladie due à des organismes résistants aux antibiotiques. SARM (Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline), ERV (entérocoques résistant à la vancomycine), Streptococcus pneumoniae résistant aux fluoroquinolones et les bacilles Gram – résistants sont des causes plus fréquentes d’infection parmi les personnes âgées institutionnalisées que celles vivant dans la communauté. De plus, les patients avec des cathéters à demeure sont...

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Prévention Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

La prévention des ITU et de BUA chez les résidents en soins de longue durée est un objectif important, car la surutilisation des antibiotiques chez cette population demeure élevée. Il existe plusieurs stratégies souvent appliquées afin de prévenir les ITU, et les plus importantes sont des mesures non pharmacologiques propres aux précautions dans le contrôle des infections telles que le lavage des mains et autres mesures de sécurité environnementale et institutionnelle à mettre en place [16]. Bien que non démontré à l’aide d’études randomisées contrôlées, rappeler aux femmes âgées hébergées qui s’occupent de leur propre hygiène de s’essuyer de l’avant vers l’arrière après une évacuation intestinale ou avoir uriné demeure une pratique routinière à adopter et utile comme mesure de...

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Bactéries multirésitantes (BMR) Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Vivre en milieu de soins de longue durée représente un facteur de risque notable pour la colonisation et l’infection causées par des organismes multirésistants aux antibiotiques et C difficile [3; 13]. La résistance à de multiples antibiotiques signifie l’absence de sensibilité à au moins un agent dans 3 classes d’antibiotiques ou plus. Ceci inclut les isolats qui produisent une bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE). La prévalence de la résistance multiple aux antibiotiques n’est pas bien documentée dans toutes les parties du monde. Des pays dans lesquels la prévalence est particulièrement élevée sont : Inde, Israël, Espagne et Mexique [28]. Facteurs de risque de la présence d’une bactérie Gram négative multirésistante [28]. Nous pouvons suspecter la présence d’une bactérie Gram négative multirésistante...

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Gestion de l’antibiothérapie Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Initier des antibiotiques sur une base empirique lors de la suspicion d’itu [3] ► La présence de critères cliniques d’une ITU est une condition minimale nécessaire à l’initiation d’un traitement antibiotique pour une ITU. Si le résident répond aux critères cliniques de suspicion d’une ITU (voir figures A, B ou C, D), il est recommandé d’hydrater adéquatement le résident pendant 24 heures si son état clinique le permet. Après le 24 heures d’hydratation, si les symptômes typiques sont toujours présents, acheminer un spécimen urinaire pour une culture avant d’amorcer la prise des antibiotiques sur une base empirique. Si le résident présente les critères cliniques d’une ITU et a des symptômes sévères (signaux d’alarme décrits aux figures A et B), les...

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Le traitement Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Le traitement par antibiotique des différents diagnostics des ITU est présenté aux tableaux Diagnostic et traitement antibiotique d’une ITU en soins de longue durée. Il devrait inclure des soins de soutien, plus spécifiquement une augmentation de l’hydratation [3]. Les aspects du traitement incluent la décision concernant le moment d’initier un antibiotique, le choix de l’agent approprié, la modification du plan de traitement en fonction de la réponse clinique et des résultats de la culture si nécessaire, la poursuite des antibiotiques pour une durée appropriée, ce qui dépend du syndrome de l’ITU sous traitement (cystite, pyélonéphrite, CAUTI). La présence ou l’absence de facteurs de complication (obstruction, instrumentation, vidange perturbée, anormalités métaboliques, immunocompromission) ou de signaux d’alarme comme la fièvre, les frissons,...

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Compléments d’information Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

En soins de longue durée, les résidents présentent fréquemment des déficits cognitifs altérant leurs habiletés à communiquer des symptômes génito-urinaires chroniques (par ex. : incontinence, urgence et fréquence). De plus, lorsqu’infectés, ils sont susceptibles de présenter des symptômes non spécifiques, comme de l’anorexie, de la confusion et un déclin du statut fonctionnel [6]. La fièvre peut être absente ou la température corporelle diminuée. Dans le contexte de symptômes atypiques, les cliniciens font face à un défi pour différencier l’ITU symptomatique des autres infections ou conditions médicales. La prévalence élevée de bactériurie et de pyurie chez cette clientèle conduit souvent au diagnostic d’une ITU comme vu antérieurement. Bien que la bactériurie et la pyurie soient nécessaires pour la confirmation par laboratoire du...

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Distinguer la bactériurie asymptomatique de l’infection du tractus urinaire Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Il est essentiel de distinguer entre une ITU et une BUA [5]. Une grande proportion des cultures urinaires acheminées pour symptômes non spécifiques peuvent revenir positives, menant à des ordonnances d’antibiotiques inutiles. Malgré la présence d’outils supportant les cliniciens dans la distinction entre une ITU et une BUA, la gestion des ITU en soins de longue durée demeure complexe et représente un défi. ► La bactériurie n’est pas synonyme d’infection urinaire. Comme mentionné précédemment, il s’agit d’un examen bactériologique des urines qui est positif, sans aucun symptôme ni signe fonctionnel urinaire [15]. Elle est le résultat de la colonisation de l’urètre par la flore périnéale. Cette situation entraîne malheureusement souvent l’initiation d’une antibiothérapie. La croissance de bactéries chez un résident...

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Diagnostic et traitements antibiotiques des ITU Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Afin d’aider le clinicien à poser le diagnostic, les tableaux ci-dessous présentent pour la BUA et chaque type d’ITU les résultats du test de culture d’urine, un rappel des signes et symptômes associés et, enfin, le traitement recommandé et sa durée. Tableau 1 — Diagnostic et traitement d’une ITU en soins de longue durée Bactériurie asymptomatique (BUA) Résultats tests diagnostics ≥ 100 000 unités formant une colonie (UFC)/ml de ≥ 1 espèce de bactéries Signes et symptômes Aucun signe ou symptôme localisés au tractus génito-urinaire Traitement recommandé et durée [3; 11; 13] AUCUN ANTIBIOTIQUE Commentaires En général, la BUA ne nécessite pas de traitement. Cependant, la recherche d’une bactériurie asymptomatique accompagnée d’un bref traitement antibiotique ciblé (1 ou 2 doses) est...

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Médicaments et symptômes urinaires Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Une révision de la médication pouvant mener à des plaintes urinaires est indiquée afin de considérer le rôle des médicaments. Les diurétiques et les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase peuvent augmenter la fréquence urinaire. De plus, les analgésiques narcotiques, les sédatifs et les médicaments anticholinergiques peuvent également augmenter le risque d’une ITU en contribuant à l’augmentation du résidu vésical post-mictionnel [16]. Identifiez les médicaments de Mme U pouvant contribuer au risque de développement de symptômes urinaires. Réponse Donépézil : un inhibiteur de l’acétylcholinestérase peut augmenter la fréquence urinaire. Trospium : un agent anticholinergique peut favoriser la rétention urinaire. Ici, le donépézil et le trospium entrent en compétition en raison de leur mécanisme d’action. Il est suggéré de cesser le trospium, qui est peu efficace...

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Test urinaire sur bandelette et culture d’urine Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

► Test d’urine sur bandelette : ne pas procéder à un test d’urine sur bandelette ou à une analyse urinaire pour diagnostiquer l’infection urinaire. Même si ce test peut permettre d’écarter ce diagnostic, sa précision laisse à désirer chez les adultes âgés, et les préjudices qui y sont liés — le risque de traitement excessif — surpassent les avantages [17; 21]. En présence de critères diagnostiques, si le bâtonnet urinaire est utilisé et qu’il est négatif pour la présence de leucocyte estérase et de nitrite chez un résident en soins de longue durée, la valeur prédictive négative est de 100 %, et toute autre évaluation peut être cessée. [6]. La présence d’une leucocyte estérase positive ou d’un nitrite positif au bâtonnet...

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Critères pour le diagnostic Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

► Les critères diagnostiques d’une ITU nécessitent la présence de signes et de symptômes localisés au tractus génito-urinaire [3]. Une urine foncée, embrouillée ou dégageant une odeur nauséabonde n’est pas un indicateur pertinent d’une ITU et, dans les faits, peut être le reflet d’une déshydratation légère ou de changements dans la diète ou dans les médicaments. De plus, les symptômes non spécifiques, incluant un changement de la cognition, une agitation, une diminution de l’appétit et des chutes, ne sont pas des symptômes d’une ITU, spécialement si les signes et symptômes spécifiques du tractus génito-urinaire sont absents [3]. Malheureusement, il est particulièrement difficile de poser un diagnostic d’ITU chez les résidents fragiles et médicalement complexes, certains d’entre eux étant incapables de...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

Question 1 – Devant un patient qui ne désire pas modifier sa consommation, une approche de gestion de la consommation est préconisée pour les raisons suivantes : Réduire les comportements associés à la recherche de la substance et éviter le marché noir Savoir ce qui est consommé Stabiliser la consommation Contrôler le budget associé à la consommation Toutes ces réponses Question 2 – Parmi ces interventions, laquelle n’est pas recommandée pour gérer la consommation en CHSLD? Traiter les symptômes qui poussent le patient à consommer Favoriser un changement dans la routine et les habitudes de vie Rédiger en équipe interdisciplinaire un plan d’intervention individualisé Remplacer la substance consommée par une autre substance non psychoactive ou réduire le dosage Désigner un proche...

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Pistes de solutions Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

1. Suite à une réunion interdisciplinaire en présence du patient et de l’éducateur, un contrat de vie a été signé avec Monsieur Sam, qui ne désirait aucunement réduire sa consommation. Après vérification du budget, l’achat d’alcool a été pris en charge par les membres du personnel, qui lui remettaient deux bières alcoolisées à 5 % par jour à des heures fixes (14 h et 20 h) et une bière sans alcool supplémentaire sur demande. La première consommation alcoolisée était prise obligatoirement dans la salle à manger et la deuxième dans la chambre. On permettait aussi à M. Sam de se rendre à l’occasion au dépanneur du coin, en compagnie d’un préposé, pour acheter une boisson alcoolisée. Cependant, après un AVC...

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Gestion pharmacologique Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

Il faut utiliser les options pharmaceutiques avec prudence en CHSLD car les patients sont souvent âgés et fragiles. Pour le choix des dosages, les mêmes bonnes pratiques gériatriques s’appliquent, dont le fameux slogan « start low, go slow », pour éviter les effets indésirables. Alcool : plusieurs outils cliniques existent, dont le guide de l’INESSS : Sevrage2 : Benzodiazépines en doses décroissantes. Gabapentin si sevrage léger-modéré et faible risque de complications. Prévention de rechutes : Naltrexone (© Revia) Acamprosate (© Campral) Thiamine : Fortes doses pendant le sevrage. Considérer supplémentation à long terme si consommation chronique ou syndrome Wernicke-Korsakoff. Cannabis : Cannabinoïdes médicaux : certains patients demandent une prescription en substitution au cannabis fumé, mais cette pratique n’est pas basée sur des données probantes. Si on décide d’en prescrire, il faut :...

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Gestion non-pharmacologique et psychosociale Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

Toutes les interventions non-pharmacologiques partent du principe qu’on veut appuyer le patient dans ses objectifs de vie tout en réduisant les méfaits. Attention à un encadrement trop restrictif qui peut entraîner des dérives, notamment le développement de comportements perturbateurs en réaction aux règles et qui cherchent à les contourner. Général Traiter les symptômes mentaux/physiques qui poussent le patient à consommer (ex : anxiété, douleur). Favoriser un changement dans la routine et les habitudes de vie : Augmenter les activités physiques et sociales. Offrir des loisirs, des sorties, de l’accompagnement (ex : bénévoles). Rédiger en équipe interdisciplinaire un plan d’intervention individualisé : Évaluation au cas par cas : la sécurité est un enjeu majeur. Prise de décision en équipe. Implication du patient (et de ses...

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Interventions Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

Une fois l’évaluation clinique complétée, le choix des interventions doit s’adapter aux particularités du patient et à son diagnostic, ses préférences personnelles, aux conséquences sur son autonomie, à son entourage et sa santé, ainsi qu’à la substance consommée.

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Évaluation clinique Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

Reconnaître et rechercher les enjeux de consommation de substances parmi la clientèle en CHSLD. Une formation (ou au minimum une séance de sensibilisation) sur les TLS est souhaitable afin que le personnel soit à l’aise de faire le repérage initial. Situer le patient sur le spectre du TLS et diagnostiquer le type de TLS, le cas échéant. À noter que les patients peuvent se déplacer sur le spectre dans le temps (ex : présenter une période de stabilité suivie d’une période de désorganisation en lien avec leur TLS) et qu’une réévaluation périodique (ex : aux 3 à 6 mois) est souhaitable. Consommation non-problématique Consommation problématique Intoxications Trouble de l’utilisation (abus ou dépendance) Troubles induits (sevrage, maladies physiques, troubles mentaux) Évaluer...

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Vignettes cliniques Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

1. Monsieur Sam, 69 ans, consomme de l’alcool régulièrement depuis plusieurs années. Au fil des ans, il a développé des troubles cognitifs qui se sont aggravés récemment et ont mené à une relocalisation en CHSLD, car il ne payait plus son loyer et n’arrivait plus à se nourrir adéquatement. Depuis son arrivée sur l’unité, il sort au dépanneur sans aviser pour s’acheter des bières et il lui est arrivé de chuter sur le trottoir. On le retrouve à l’occasion en état d’ébriété, à vouloir se battre avec un autre résident, à crier dans la salle à manger ou à uriner dans les corridors. Lorsqu’on lui interdit ses sorties ou la consommation de bière sur l’unité, il devient très insistant auprès...

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La consommation en CHSLD : les enjeux Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

Sans avoir de statistiques formelles pour le Québec, l’expérience clinique des auteurs permet de confirmer les constats de la littérature : les troubles liés aux substances (TLS) sont de plus en plus communs en CHSLD. La prédominance des troubles neurocognitifs majeurs parmi la clientèle en soins de longue durée complique la prise en charge du TLS, en raison des syndromes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD) concomitants (vous trouverez plus d’informations dans le chapitre « Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale » rédigé par Dre Marie-Andrée Bruneau et révisé par Dre Geneviève Létourneau), ainsi que des enjeux d’inaptitude à la personne et aux biens (à ce sujet, nous vous invitons à consulter...

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Gestion de la consommation Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

Dans un milieu de vie comme le CHSLD et en présence de substances légales, il n’est pas réaliste ni souhaitable de viser une interdiction totale de la consommation, car celle-ci déclenche souvent des comportements compensatoires à risque élevé. Dans le cas où l’objectif du patient n’est pas l’abstinence, l’approche à privilégier est donc la gestion de la consommation, de façon à la rendre sécuritaire et acceptable pour les usagers, les autres résidents, ainsi que le personnel. La gestion de la consommation implique que ce soit les membres du personnel, plutôt que les usagers, qui gèrent l’approvisionnement et la distribution du tabac, de l’alcool et du cannabis. Cette approche présente plusieurs avantages, dont : Réduire les comportements associés à la recherche de...

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Réduction des méfaits Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

Selon l’INSPQ, « la caractéristique centrale de l’approche de réduction des méfaits repose sur la réduction des conséquences négatives liées à l’usage des drogues plutôt que l’élimination du comportement d’usage lui-même » [6]. Il s’agit d’une intervention à la fois pragmatique et humaniste. Les interventions ont pour but de protéger la santé des usagers de drogues et celle de la collectivité, plutôt que de promouvoir l’abstinence totale. Les principes sont les suivants : tolérance à l’endroit de comportements socialement et moralement controversés ; adoption de stratégies de gestion de risques liés à la consommation de drogues ; offre de services et de soins adaptés aux conditions physiques et psychologiques des usagers, avec des attentes et des exigences moindres (de « bas seuil ») ; soutien et accompagnement des...

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Trouble lié aux substances Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

L’INSPQ définit le trouble lié aux substances (TLS) comme un « ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques où une personne persiste à consommer malgré les problèmes qui en découlent » [6]. Selon le DSM-5, l’intoxication est une manifestation aiguë caractérisée par des états de perturbations physiques et cognitives directement consécutifs à un épisode de consommation. En revanche, le trouble de l’usage (autrefois séparé entre abus et dépendance) est un mode d’utilisation chronique de la substance (sur 12 mois) conduisant à une altération du fonctionnement et/ou une souffrance cliniquement significative1. En situation d’abus, on retrouve une incapacité à remplir des obligations majeures, l’utilisation répétée de la substance dans des situations dangereuses, des problèmes judiciaires et/ou des problèmes interpersonnels et sociaux....

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Contexte Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

Les CHSLD sont à la croisée entre un milieu de soins et un milieu de vie. De plus, la clientèle en CHSLD est en constante évolution depuis plusieurs années. Les personnes aux prises avec des troubles liés aux substances (TLS) sont vieillissantes, comme le reste de la population québécoise, et certaines d’entre elles se retrouveront en CHSLD. Cette clientèle présente souvent des défis cliniques importants, surtout en situation de précarité socioéconomique. Les cliniciens doivent donc se familiariser avec les enjeux spécifiques au TLS chez la personne âgée hébergée. C’est dans ce contexte que cet outil clinique a été développé par des médecins de famille avec une pratique en CHSLD ainsi que des compétences spécifiques en médecine des dépendances. Basées en...

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Les facteurs de risque Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Les changements de la fonction immunitaire associés au vieillissement, l’exposition nosocomiale à des pathogènes et l’augmentation du nombre de comorbidités augmentent le risque du développement d’une infection chez la personne âgée [6]. Plusieurs facteurs de risque prédisposent les personnes âgées institutionnalisés à des taux plus élevés de BUA et d’ITU [6]. Le facteur de risque le plus fréquent d’une ITU en soins de longue durée est la présence d’une sonde à demeure (cathéter). Également associées aux ITU, il y a les anomalies structurelles ou fonctionnelles du tractus urinaire, une fonction rénale en déclin, les incontinences (fécale, urinaire) et la présence d’un cystocèle [16]. D’autres facteurs de risque incluent la déshydratation, l’AVC, les déficits cognitifs, dont le TNC de type Alzheimer,...

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Incidence et prévalence des ITU et BUA Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Infection du tractus urinaire (ITU) L’ITU est la plus commune des infections chez les patients âgés. L’incidence de l’ITU est plus élevée chez les femmes que chez les hommes parmi tous les groupes d’âge [6]. Jusqu’à 10% des adultes âgés auront une ITU symptomatique chaque année, et c’est la raison la plus fréquente d’exposition à un antibiotique parmi des résidents des CHSLD [16]. Elle représente l’infection la plus fréquemment diagnostiquée chez les résidents hébergés en soins de longue durée, comptant pour plus du tiers des infections [6]. La prévalence augmente avec l’âge, tant chez les hommes que chez les femmes, mais elle est plus fréquente chez les femmes âgées, avec un taux de 2 pour 1 [16]. Bactériurie asymptomatique Jusqu’à...

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Infection du tractus urinaire (ITU) Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Le terme infection du tractus urinaire (ITU) englobe différentes entités cliniques qui réfèrent à une infection de la voie génito-urinaire peu importe le site [3; 5]. L’ITU peut impliquer la voie urinaire basse (cystite) ou la voie urinaire haute (pyélonéphrite) [5; 6]. Tant chez la femme que chez l’homme, une ITU peut survenir dans la vessie (cystite), l’urètre (urétrite) ou le rein (pyélonéphrite). Chez l’homme, il faut garder à l’esprit la prostatite, car elle peut être confondue avec une simple ITU. Le syndrome d’une ITU le plus fréquemment rencontré en pratique est la cystite [3]. En présence d’une cystite, les symptômes urinaires se confinent habituellement à la vessie et sont la dysurie, l’augmentation de fréquence (comparativement à la fréquence de...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Mme U, 87 ans, est hébergée en CHSLD depuis 6 mois. Devenue veuve à l’âge de 35 ans, elle a élevé seule ses 6 enfants. Elle est retournée sur le marché du travail pour soutenir sa famille. Pendant 30 ans, elle a assumé la fonction d’adjointe de direction pour une compagnie internationale de transport de marchandises. Diagnostics : Trouble neurocognitif majeur de type maladie d’Alzheimer (TNCM-MA) avec SCPD de type errance Fibrillation auriculaire (FA) Incontinence urinaire Gonarthrose bilatérale Médication : Acétaminophène 650mg QID Donépézil 10 mg DIE Lax-A-Day 17 g DIE Rispéridone 0,5 mg DiE Trospium 20mg HS Warfarine 2mg DIE 5/7 jours et 2,5 mg DIE 2/7 jours Allergie : pénicilline Taille : 165 cm Poids : 50 kg Cl. Creat. : 35 ml/min

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

L’Infection du tractus urinaire (ITU) est très fréquente en soins de longue durée [2]. Le diagnostic représente un défi pour les cliniciens [3] et est souvent problématique [4]. Les symptômes non spécifiques (tels que confusion, agitation, changements du comportement, chutes, perte d’appétit, etc.) représentent la cause la plus fréquente de suspicion d’une ITU en soins de longue durée. Malheureusement, en leur présence, une association directe avec une infection urinaire est souvent faite. Cette situation conduit au surdiagnostic d’ITU, à l’utilisation inappropriée d’antibiotiques et à un potentiel de conséquences nocives. Un traitement antibiotique inapproprié présente des risques pour le résident, favorise l’émergence de résistance aux antibiotiques et les infections à Clostridioides difficile [3]. De plus, les conditions médicales complexes, l’insuffisance des...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1 : Selon vous, quelle(s) conséquence(s) potentielle(s) démontre Mme Laviolette dans la dernière vignette clinique? Question 2: Est-ce qu’une personne qui va à la selle en moyenne aux 3 jours depuis des années est constipée? Question 3: Nommez au moins trois interventions pour prévenir des problèmes de constipation chez les ainés en CHSLD. Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

► En résumé, la prévention de la constipation chez la clientèle gériatrique demeure la clé, et ce autant d’un point de vue de la qualité et de la sécurité des soins que d’un point de vue économique. La prévention est beaucoup moins coûteuse en temps et en argent, et permet d’assurer le confort de la clientèle. Il est donc très important de mettre en place des stratégies de prévention, en équipe interdisciplinaire, pour prévenir la constipation ainsi que la dépister rapidement et ainsi intervenir dans les meilleurs délais.

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Volvulus du côlon Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Le volvulus du côlon est une rare complication qui peut survenir chez certaines personnes atteintes de constipation chronique ou peut entraîner de la constipation comme manifestation secondaire. Un lien entre un volvulus du côlon transversal et la constipation chronique est établi dans la littérature. Cette complication consiste en une torsion ou un enroulement du côlon et, par le fait même, en une obstruction intestinale. La torsion peut apparaître tout au long du côlon. Des symptômes tels que de la douleur abdominale, de la nausée et des vomissements y sont associés. Un volvulus du côlon peut causer de la nécrose, nécessiter une intervention chirurgicale et causer la mort [8; 73].

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Syndrome d’Ogilvie Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Certaines maladies sont plus souvent associées à une constipation rebelle comme l’hypothyroïdie sévère non traitée ou la maladie de Parkinson, par exemple. La régularité intestinale chez ces résidents doit être rigoureusement suivie afin d’éviter des complications dues à la stase de selles : fécalome, ulcère stercoral et perforation intestinale [70]. Rarement, certains résidents peuvent présenter une pseudo-obstruction aiguë ou chronique du côlon, aussi connue sous le nom de syndrome d’Ogilvie [71; 72]. Dans de telles circonstances, une partie ou l’ensemble du côlon ainsi que le rectum se dilatent sans qu’on puisse objectiver une cause obstructive ou une pathologie inflammatoire de l’intestin. Ces conditions, prises en charge tardivement, peuvent elles aussi entraîner une perforation de l’intestin. Diverses étiologies sont en cause...

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Obstruction intestinale Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Dans certains cas, la constipation peut mener à une accumulation de selles durcies qui peut créer une obstruction intestinale complète. Par ailleurs, un blocage non relié aux selles tel qu’un volvulus du côlon peut être la cause de cette complication. C’est une urgence médicale puisque l’obstruction intestinale peut provoquer un arrêt du péristaltisme [8; 69].

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Délirium Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Le développement d’un délirium chez la clientèle âgée est un problème clinique fréquent. Il peut résulter de nombreux problèmes cliniques. Alors que plus de 20 facteurs ont été identifiés comme pouvant précipiter un délirium, l’étiologie est souvent multiple. En effet, la déshydratation, le changement de milieu, l’ajout de médicaments, l’arrêt d’un médicament, l’utilisation de mesures de contrôle, la rétention urinaire et la constipation sont certaines des conditions pouvant contribuer à l’installation d’un délirium [67]. En CHSLD, 25 % à 50 % des résidents présenteront un délirium [32]. Le délirium est un trouble neurologique. Son apparition est soudaine, et les signes et symptômes qui le caractérisent varient rapidement dans la même journée. ► Sur le plan clinique, il est possible de repérer le délirium...

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Impaction fécale et fécalome Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Le fécalome est un problème clinique fréquent chez la clientèle au transit intestinal lent. Il s’agit en fait d’une complication de la constipation. Ainsi, l’absence de prise en charge rapide de la constipation mène au fécalome. Le fécalome se définit par une masse sèche de matières fécales déshydratées stagnant dans le gros intestin ou le rectum qui ne peut être expulsée ou évacuée spontanément. Cette masse est souvent pénible à évacuer [32]. Malheureusement, ce problème clinique est encore aujourd’hui bien présent chez les aînés résidant en CHSLD [33]. En présence d’un fécalome, il n’y a pas toujours absence d’émission de selles. En effet, parfois, il y aura de petites selles glaireuses. Les selles tenteront de passer entre la paroi intestinale...

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L’impact sur la qualité de vie Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

La constipation peut entraîner de nombreuses complications physiques, qui seront détaillées dans les sections suivantes, mais elle peut aussi grandement impacter la condition mentale d’une personne, de même que sa qualité de vie [66]. Des études démontrent qu’une personne souffrant de constipation fonctionnelle en comparaison avec une personne n’ayant pas de problème de constipation a un score associé à la qualité de vie moindre [60; 66]. La peur d’éprouver des symptômes de constipation tels que de l’inconfort a été rapportée dans la littérature. La frustration à la suite des échecs de traitement de la constipation est aussi soulevée [66]. Cette conséquence de la constipation souligne l’importance de tenter de prévenir ce problème ou, autrement, d’intervenir rapidement. Par ailleurs, l’intervention non...

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Conséquences potentielles Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

► La constipation est une condition clinique importante à traiter. Il ne faut pas la prendre à la légère puisque d’importantes conséquences peuvent en découler si elle n’est pas prise en charge adéquatement. Certaines conséquences seront détaillées dans cette section, toutefois, d’autres manifestations secondaires peuvent survenir.

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Chirurgicale Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Dans certaines situations exceptionnelles, une intervention chirurgicale peut s’avérer nécessaire. Une colectomie totale avec anastomose iléorectale peut s’avérer nécessaire pour des cas de constipation chronique associée à un transit intestinal lent et réfractaire aux autres traitements [24; 58]. La réussite de cette intervention chirurgicale n’est toutefois pas garantie [24]. Mme Laviolette n’a toujours pas eu de selles depuis 6 jours. Le personnel soignant, n’étant pas habitué à travailler au centre d’hébergement de celle-ci, a tenté d’aviser le médecin traitant, mais le message ne s’est jamais rendu. Aucune intervention supplémentaire n’a été faite durant la fin de semaine. À l’arrivée de l’infirmière ce matin, Mme Laviolette dit ne pas se sentir bien. Au cours de l’évaluation faite par l’infirmière, celle-ci constate que Mme...

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Protocole médical national sur l’élimination fécale Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Dans les lignes précédentes, les différentes avenues pharmacologiques ont été nommées de manière générale. Toutefois, devant le grand nombre de traitements pharmacologiques offerts pour les problèmes d’élimination fécale, l’INESSS a publié en avril 2020 un PMN. ► Ce PMN a pour but d’harmoniser les pratiques pour la prise en charge d’une personne de 18 ans ou plus qui reçoit des traitements en soins palliatifs OU qui a un profil gériatrique. Un profil gériatrique est défini par l’INESSS comme une personne qui présente un déclin fonctionnel associé à une perte d’autonomie ou un trouble neurocognitif majeur. Outre le facteur intrinsèque à la personne, le résident doit présenter une diminution de la fréquence habituelle de défécation et au moins un des symptômes...

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Lavement Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Voie d’administration : intrarectale. Le lavement provoque une envie pressante d’aller à la selle à la suite de l’introduction d’un liquide dans le rectum par l’anus. Ce liquide, soit de l’huile minérale afin de ramollir les selles ou encore du phosphate de sodium pour un effet osmotique, doit être retenu pendant quelques minutes dans le rectum par le résident. Des microlavements, s’ils sont offerts dans votre milieu, sont aussi une option thérapeutique intéressante considérant leur plus faible volume et la diminution de l’irritation causée lors de l’insertion dans l’ampoule rectale [30].

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Suppositoires Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Voie d’administration : intrarectale. L’approche rectale devrait être employée en cas d’échec de l’approche orale ou s’il est nécessaire d’expulser un fécalome. On note deux types de suppositoires, qui agissent de manière complémentaire. Ainsi, des suppositoires stimulants peuvent être utilisés en présence de selles sans impaction fécale pour stimuler le péristaltisme et favoriser l’évacuation, alors qu’un suppositoire lubrifiant et émollient peut être utilisé pour ramollir et faciliter le passage de selles sèches et dures.

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Laxatifs Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Voie d’administration : per os. Laxatifs de lest Ces laxatifs sont faits à base de fibres insolubles. Ainsi, ces dernières se gorgent d’eau et permettent l’évacuation de selles molles. Leur action n’est pas rapide, mais leur utilisation à long terme ne représente pas un danger pour la population en général pourvu qu’ils soient utilisés de manière adéquate [30]. Toutefois, leur utilisation n’est pas recommandée chez les résidents qui reçoivent un traitement opioïde, qui sont alités ou encore qui consomment peu de liquides [61]. Laxatifs émollients Ce type de laxatifs favorise l’incorporation de l’eau dans les selles, ce qui aurait pour effet de les ramollir [62]. Bien qu’actuellement leur utilisation soit fréquente auprès de la clientèle gériatrique, les données probantes sont...

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Pharmacologiques Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

De nombreux traitements peuvent être utiles pour les résidents présentant des problèmes de constipation. De manière générale, la majorité des guides de pratiques et des données probantes privilégient l’approche orale lors de constipation aiguë en première intention, suivie de l’approche rectale en cas d’échec. Ci-dessous, quelques exemples de médication fréquemment utilisée.

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Non pharmacologiques Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

L’efficacité des approches non pharmacologiques est considérée comme modeste. En effet, celle-ci diminue pour les cas de constipation chronique [18]. C’est une approche de première ligne qui doit être tentée et qui peut être jumelée en cas d’échec à l’utilisation d’une approche pharmacologique [21]. Les interventions non pharmacologiques sont principalement reliées aux facteurs prédisposants énumérés précédemment. ► Dans le cadre de référence de l’AAPA, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) propose de nombreuses fiches cliniques énonçant des interventions préventives adaptées à la personne âgée. Pour consulter le cadre de référence : https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2010/10-830-03.pdf Parmi les fiches cliniques associées au cadre de référence, celles sur l’élimination intestinale, l’autonomie, la nutrition et la déshydratation sont des outils fort intéressants...

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Interventions Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Une fois le diagnostic de constipation établi, il est important de discuter du problème et des interventions qui pourront être mises en place avec le résident ou sa famille. Cette collaboration entre l’équipe traitante et le résident permettra d’appliquer des interventions pertinentes, personnalisées et désirées par la personne.

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Les directives aux préposés aux bénéficiaires (PAB) et aux membres de l’équipe interdisciplinaire Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Parmi les directives infirmières, certaines peuvent être données à l’infirmière auxiliaire, mais aussi au PAB. Le PAB a un rôle très important auprès du résident et de sa famille. Non seulement il offre de soins d’assistance aux activités de la vie quotidienne (AVQ) et domestiques (AVD), mais il établit une relation de confiance avec le résident et sa famille, il observe, collecte des données et surveille l’état de santé d’un résident [55]. En effet, tel qu’il est stipulé dans le cadre de référence et de normes relatives à l’hébergement dans les établissements de soins de longue durée [56], la présence constante du PAB ainsi que sa connaissance des résidents le rendent essentiel dans l’observation de tout changement dans les habitudes...

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Le rôle du plan thérapeutique infirmier (PTI) Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Alors que le PTI est une norme de documentation de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), celui-ci doit notamment faire état de l’évolution des problèmes et besoins prioritaires des résidents. Ce dernier doit notamment être déterminé et ajusté par l’infirmière et consigne des directives infirmières pour la surveillance, les soins et les traitements à effectuer [54]. ► Pour plus d’outils sur le PTI, consultez le site de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. Ainsi, pour tout résident présentant des facteurs de risques de constipation ou encore de fécalome, il est important que cela soit bien identifié au PTI en tant que problème. De plus, les directives associées doivent être individualisées pour chaque résident. Ci-dessous, un exemple de...

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Le rôle de la personne proche aidante Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Comme mentionné dans la politique nationale pour les personnes proches aidantes [53], il est important de reconnaître l’expérience des personnes proches aidantes ainsi que leurs savoirs. L’implication des personnes proches aidantes est un atout pour la dispensation de soins et de services de qualité et sécuritaires [32]. Lors de la rencontre interdisciplinaire, la fille de Mme Laviolette mentionne qu’elle allait toujours à la salle de bain après le déjeuner. En effet, c’est aussi un constat rapporté par certains préposés aux bénéficiaires. L’infirmière s’assurera donc d’inclure cette intervention au PTI. Le maintien d’un horaire d’élimination est une des stratégies de prévention de la constipation déterminées lors de la rencontre interdisciplinaire qui sera mise en place. La fille de Mme Laviolette mentionne aussi que...

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Les enjeux de la communication Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Il est beaucoup plus facile d’identifier les problèmes cliniques en échangeant avec la personne à laquelle nous prodiguons des soins. Effectuer une anamnèse complète en posant des questions claires afin d’obtenir des réponses précises permet aux soignants d’évaluer la condition de santé mentale et physique d’une personne. Toutefois, en CHSLD, il est bien souvent difficile d’obtenir les réponses souhaitées via un formulaire présentant des questions standardisées. Les soignants travaillant auprès de personnes âgées peu ou pas communicantes ou présentant des problèmes cognitifs rendant difficile la compréhension doivent parfois être créatifs et porter une attention particulière à l’examen physique et au non-verbal. De plus, le proche aidant, qui connaît son proche depuis de nombreuses années, est un atout très important pour...

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Évaluation infirmière Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

► Lorsqu’une infirmière suspecte la présence de constipation chez un résident, elle doit procéder à une évaluation complète. En plus de considérer la présence de facteurs prédisposants, les habitudes d’élimination de la personne, la fréquence et la qualité des selles et de considérer les signes et symptômes reliés à la constipation, elle doit procéder à un examen abdominal. Tout d’abord, l’infirmière doit évaluer la présence de douleur selon l’échelle reconnue du PQRSTU. Il est important de savoir si l’usager est souffrant, afin de le soulager avant de procéder à l’examen physique. Une tension musculaire peut fausser l’examen [8]. Pour certaines personnes atteintes de troubles neurocognitifs, d’autres outils validés pourraient être davantage pertinents tels que le PAINAD, le PACSLAC, le CPOT...

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Investigation médicale Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Pour exclure certaines causes de la constipation ou des conséquences potentielles, il peut, dans conditions particulières, être pertinent de procéder à des investigations supplémentaires[49]. Bien que des résultats de laboratoire permettront rarement de trouver la cause de la constipation, ils peuvent être pertinents en fonction du portrait clinique du résident. Le jugement clinique du médecin ou de l’infirmière praticienne spécialisée (IPS) permettra de déterminer les investigations pertinentes à prescrire.  Par exemple, il peut être pertinent de vérifier certains paramètres sanguins tels que la formule sanguine complète (FSC), les électrolytes, la calcémie et la TSH. Un résultat d’analyse des électrolytes peut permettre de valider l’absence ou la présence d’un désordre électrolytique. Une hypothyroïdie mal contrôlée ou encore de l’hypercalcémie peuvent engendrer...

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Critères de Rome IV Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Un groupe d’experts a établi des critères diagnostiques de la constipation fonctionnelle et les met à jour régulièrement. Il s’agit des critères de Rome IV et ils doivent être présents sur une durée minimale de 3 mois dans les 6 mois précédant le diagnostic. Ainsi, pour qu’on soit en mesure de poser ce diagnostic, le résident doit présenter au moins 2 des symptômes suivants dans plus de 25 % des défécations [18] : Efforts requis pour évacuer les selles Selles grumeleuses ou dures (types 1 ou 2 sur l’échelle de Bristol) Sensation d’évacuation incomplète Sensation d’obstruction anorectale/de blocage anorectal Utilisation de manœuvres manuelles pour faciliter la défécation Moins de trois défécations spontanées par semaine De plus : Les selles molles...

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Échelle de Bristol Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

L’échelle de Bristol est un outil permettant de caractériser la consistance des selles. Par la caractérisation de la consistance, il est possible d’estimer la durée du transit intestinal. Ainsi, plus le transit est ralenti et plus les déchets alimentaires circulent lentement vers l’ampoule rectale, plus il y a réabsorption d’eau et plus les selles deviennent dures et difficiles à évacuer. ► Cet outil identifie 7 types de selles, numérotées de 1 à 7 : Type 1 : Petites crottes dures et détachées, ressemblant à des noisettes. Difficiles à évacuer. Type 2 : En forme de saucisse, mais dures et grumeleuses. Type 3 : Comme une saucisse, mais avec des craquelures sur la surface. Type 4 : Ressemble à une saucisse...

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Signes et symptômes de la constipation Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

► Bien que la constipation ne se manifeste pas toujours de la même manière chez chaque individu, les symptômes cliniques fréquents et typiques sont les suivants : Effort nécessaire pour élimination fécale Selles dures, asséchées et fragmentées Sensation d’évacuation incomplète Réduction de la fréquence des selles par rapport à la normale de l’individu De plus, les ballonnements, les crampes, la distension abdominale, la perte d’appétit ainsi que les nausées et vomissements sont des symptômes qui peuvent faire partie du portrait clinique d’un résident présentant un problème de constipation [44; 45]. Ces symptômes ne sont pas à prendre à la légère; en cas de nouveaux symptômes, il est important de les documenter et d’en aviser le médecin. La majorité de ces malaises...

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Les maladies neurodégénératives et la régularité intestinale Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Une étude a démontré un lien entre des maladies intestinales inflammatoires et le risque de TNCM [34; 35]. Est-ce qu’à l’inverse un trouble neurocognitif peut être propice à un taux plus élevé de constipation? Une hypothèse reconnue dans la littérature scientifique est que plusieurs types de TNCM affecteraient une partie du système nerveux autonome par la présence de lésions d’étiologies différentes selon le type de TNCM, ce qui entraînerait certains symptômes, dont la constipation, principalement pour la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy et la démence vasculaire [36; 37]. En raison de certains symptômes physiques qui se présentent au cours de l’évolution de ces maladies neurodégénératives, celles-ci sont associées à une diminution de l’activité physique chez certaines...

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Polypharmacie Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Une personne de plus de 70 ans prend en moyenne 7 médicaments chaque jour. Plus le nombre de médicaments est élevé, plus le risque d’interactions et d’effets secondaires augmente. Il est important de tenir compte de cet élément dans toute évaluation gériatrique [25; 28]. En d’autres termes, la polypharmacie n’est pas en soi une cause de constipation. Par contre, plus le nombre de médicaments pris chaque jour est grand, plus le risque qu’un d’entre eux cause de la constipation est probable [28; 29]. Par ailleurs, certains médicaments sont davantage reconnus pour augmenter le risque de constipation. Un exemple fréquemment rencontré est la constipation induite par la prise d’opioïdes. En effet, de nombreux résidents traités pour des douleurs par des opioïdes...

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Environnement adapté et accès à des équipements adaptés Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Il est important de ne pas sous-estimer le rôle que peut jouer l’adaptation de l’environnement physique dans la prévention de nombreuses problématiques cliniques, dont la constipation. En effet, bien que l’environnement physique adapté soit fréquemment mentionné dans la prévention des chutes (pour plus d’information à ce sujet, consultez le chapitre « Les chutes en SLD » rédigé par Myriam Sylvestre et Laura Soledad Nunez Lezcano, résidentes en médecine, sous la supervision de Dre Diana Cruz Santiago et de Dr Juan Manuel Villalpando), une salle de bain non adaptée peut contribuer au risque de développer des problèmes d’élimination fécale. En fait, un environnement inadéquat pour déféquer peut causer de l’anxiété et mener à un comportement d’évitement. Ainsi, la personne aura tendance à ignorer...

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Apport alimentaire Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Alors que de nombreuses études démontrent que les Canadiens de tous âges ont un apport insuffisant en fibres [20], de nombreux documents de référence et études confirment qu’une consommation insuffisante en fibres alimentaires prédispose à la constipation [8; 13; 18]. Toutefois, une alimentation faible en fibres est rarement l’unique cause de la constipation [13; 21]. Les fibres alimentaires sont des glucides non digestibles, que l’on retrouve notamment dans les fruits et légumes, les céréales à grains entiers ainsi que dans les légumineuses [18]. Les fibres permettent entre autres d’accélérer le transit intestinal et de stimuler le péristaltisme [13]. De plus, pour que les fibres alimentaires puissent bien jouer leur rôle dans la prévention et la prise en charge de la...

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Immobilité ou réduction de la mobilité Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Parmi les facteurs associés à la constipation chez la personne âgée, on retrouve la diminution de la mobilisation ou l’immobilisation [1; 18]. En soins de longue durée, le pourcentage d’immobilisation au cours d’une journée est élevé [19]. Une façon de prévenir la constipation chez la clientèle gériatrique est d’encourager l’activité physique. Cela stimule le péristaltisme et diminue le temps nécessaire au transit intestinal [18]. Afin de permettre à la personne âgée vivant en CHSLD de continuer à se mobiliser, il est important de mettre en place différentes interventions pour maintenir le plus longtemps possible son autonomie fonctionnelle. Toutefois, tout comme dans tous les milieux de soins et de vie, il importe d’adapter les interventions en fonction de l’évolution des besoins...

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Apport hydrique et liquidien Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Alors que l’hydratation assure l’homéostasie de tous les systèmes de l’organisme humain, s’assurer qu’une personne âgée s’hydrate adéquatement est important pour prévenir la constipation et de nombreuses autres problématiques cliniques [13]. Autrement, la déshydratation se traduit par un assèchement des matières fécales [8]. Non seulement l’hydratation adéquate est une mesure de prévention, mais c’est aussi une action non pharmacologique recommandée pour le traitement de la constipation chronique pour une personne qui ne consomme pas suffisamment d’eau [9; 14; 16]. Toutefois, cette action doit être entreprise en combinaison avec d’autres interventions pour être efficace en présence de signes cliniques de constipation [1; 6]. La littérature suggère de boire en moyenne 1,5 l d’eau par jour afin de prévenir la constipation [1; 6;...

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Facteurs prédisposant ou menant à une constipation secondaire Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Certaines personnes sont davantage sujettes à développer de la constipation. ► Bien que la prévalence de la constipation augmente avec l’âge, la constipation n’est pas partie intégrante d’un processus de vieillissement normal, et le vieillissement ne peut pas à lui seul être la cause de la constipation [4]. Bien que la définition même de la constipation ne fasse pas consensus, il en va tout autrement pour les principaux facteurs pouvant contribuer à la constipation [11-14]. ► Les 6 grandes étiologies de la constipation secondaire sont l’apport liquidien insuffisant, l’immobilité ou la réduction de la mobilité ou de l’activité physique, un apport alimentaire insuffisant ainsi qu’une alimentation pauvre en fibres alimentaires, l’absence d’équipements sanitaires adéquats, la polypharmacie et certaines conditions médicales...

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Identifier le problème Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Certaines clientèles présentent des défis supplémentaires au moment de l’évaluation. En effet, il peut parfois être plus complexe d’identifier le problème chez certains résidents. C’est notamment le cas des personnes âgées présentant des troubles neurocognitifs majeurs (TNCM) qui, parfois, ne peuvent pas exprimer clairement leurs besoins ni fournir leur historique d’élimination. Chaque individu possède ses habitudes d’élimination. Il en est de même chez les résidents en CHSLD. En effet, le rythme auquel les aliments parcourent tout le tractus gastro-intestinal varie grandement d’un résident à l’autre et dépend de nombreux facteurs dont, notamment, l’hydratation, la consommation alimentaire, les antécédents de santé ainsi que la prise de certains médicaments [7]. Certains de ces facteurs seront détaillés plus loin dans ce chapitre. ►...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Mme Fleur Laviolette réside dans un centre d’hébergement depuis désormais 6 mois. Elle est atteinte de la maladie de Parkinson. Depuis le dernier mois, la maladie a évolué de façon considérable. L’akinésie est de plus en plus présente, en plus de l’augmentation de l’intensité de ses tremblements. Cela fait en sorte qu’il est difficile pour elle de se mobiliser comme auparavant. La semaine dernière, elle a eu un premier épisode de blocage lors d’une marche dans le corridor du centre d’hébergement. Depuis, Mme Laviolette limite ses mobilisations au strict minimum, de peur qu’un nouvel épisode se présente. L’équipe traitante est inquiète de cette grande diminution de sa mobilisation. Un des problèmes récurrents de Mme Laviolette est celui d’épisodes de constipation réfractaires aux traitements....

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Les problèmes gastro-intestinaux sont des maux fréquents partout dans le monde, qu’il s’agisse de crampes, de ballonnements, de dyspepsie ou encore de maladies chroniques telles que la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse ou encore la constipation. Alors que la constipation chronique touche 15 % à 30 % des Canadiens, cette donnée tend à augmenter avec l’âge. La constipation toucherait 13 % des adultes âgés de moins de 65 ans, alors que le pourcentage des personnes de plus de 65 ans présentant des problèmes de constipation varierait entre 25 % et 40 % [1]. ► Plusieurs études à travers le monde affirment que jusqu’à 65 % des aînés qui habitent à la maison vivent avec des problèmes de constipation...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Question 1 – Nommez des particularités de la recherche auprès de personnes âgées en soins de longue durée, par exemple sur : La nature des buts et des questions/hypothèses de recherche ; Les devis ; Le recrutement et la rétention ; La collecte de données ; Les considérations éthiques. Question 2 – Quelles stratégies pourraient être mises en place pour faciliter la réalisation d’un projet de recherche en établissement de soins de longue durée ? Question 3 – Quelles sont les conditions éthiques à respecter pour collecter des données auprès d’une personne âgée jugée inapte à consentir ? Question 4 – Afin d’avoir une pratique basée sur des résultats probants dans le contexte des soins de longue durée, quelles sont les précautions à prendre et les...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

La recherche sur le contexte des soins de longue durée et sur les soins/traitements offerts dans ces milieux aux personnes âgées et à leurs proches est une priorité, afin d’améliorer les soins et services. Pour répondre à ces besoins, il importe que des projets soient conceptualisés en cohérence avec les principes directeurs et les orientations en matière de soins de longue durée pour le futur, tout en prenant en considération les particularités de la recherche dans ces milieux afin de faciliter leur réalisation et de s’assurer de leur applicabilité à cette population. Les intervenants en soins de longue durée peuvent eux-mêmes contribuer à cet effort en acceptant de participer à des projets de recherche et en utilisant les résultats des...

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Orientations pour le futur Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Dans la nouvelle politique d’hébergement et de soins et services de longue durée du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec publiée en 2021 [4], des orientations ministérielles sont présentées en vue de guider non seulement la pratique des intervenants et des gestionnaires d’établissements, mais aussi les projets de recherche en soins de longue durée. Certaines de ces orientations sont appuyées et enrichies par d’autres rapports et autorités gouvernementales. Ainsi, cinq orientations futures en recherche en établissement de soins de longue durée et leurs mises en contexte suivent. Ces dernières portent plus spécifiquement sur les pratiques ou le contexte des soins de longue durée puisqu’elles s’appuient sur des orientations gouvernementales. Toutefois, des projets visant particulièrement la compréhension...

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Projets clés en cours Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Afin d’identifier quelques exemples de projets de recherche en cours sur les plans provincial, national et international, nous avons consulté plusieurs sites Web. Notamment, les sites Web d’organismes subventionnaires, d’enregistrement des essais cliniques, ainsi que des instances gouvernementales. De ce fait, nous vous présentons quatre études de grande envergure en cours pour optimiser les pratiques en établissement de soins de longue durée. Celles-ci visent principalement, mais pas exclusivement, les pratiques en centre de soins de longue durée. La réduction de l’utilisation inappropriée des antipsychotiques [197] — Projet provincial (Québec, Canada) financé par la Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, l’Institut national d’excellence en santé et en services...

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Thèmes de recherche actuels Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

L’auteure principale a consulté trois bases de données (Embase, APA PsycInfo et CINAHL), afin d’établir les sujets étudiés concernant les soins ou traitements prodigués aux personnes âgées vivant en établissements de soins de longue durée ou sur ce contexte organisationnel ou de pratique durant les cinq dernières années (janvier 2017 à janvier 2022). La recherche documentaire incluait les descripteurs Long-term care et Nursing home, soit seuls pour cibler les écrits internationaux ou combinés avec les mots-clés Canada ou Québec. Les résultats ont été raffinés en limitant la population aux personnes âgées de 65 ans et plus. Étant donné l’ampleur du nombre de publications et notre intention d’offrir seulement un aperçu de l’état de la recherche, nous n’avons pas passé en...

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Aperçu de l’état de la recherche auprès des personnes âgées en établissement de soins de longue durée Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Cette section vous présente des thèmes de recherche actuels, des projets clés en cours, ainsi que des orientations futures en recherche sur le plan provincial (Québec), national (Canada) et international visant les soins et les pratiques dans les établissements de soins de longue durée. L’information présentée est tirée de la consultation de quelques bases de données documentaires et de recherches manuelles dans des périodiques. Dès lors, il ne s’agit pas d’une revue exhaustive, mais plutôt d’un aperçu de l’état de la recherche.

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Les apports connus de la pratique basée sur les résultats probants quant à la qualité des soins de longue durée Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

En établissement de soins de longue durée, la pratique basée sur les résultats probants est souvent sous-utilisée dans la prestation des soins et services auprès des personnes âgées [63] pour diverses raisons. D’abord, les personnes âgées vivant en centre de soins de longue durée sont souvent exclues des essais cliniques – entre autres pharmacologiques – étant donné leurs multiples pathologies, leurs caractéristiques hétérogènes, et le pourcentage élevé de cette population qui présente une inaptitude à consentir à la recherche, ce qui peut complexifier leur participation à des études présentant des risques. Ce phénomène implique que les lignes directrices dans le domaine médical peuvent rarement être généralisées au sein de cette population. ► Lorsqu’elles sont utilisées pour guider la pratique, une...

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L’application de la pratique basée sur les résultats probants Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Afin d’être cohérents avec les principes de la pratique basée sur les résultats probants, les intervenants peuvent suivre les étapes ci-dessous [49-51]. Celles-ci ont été concrétisées par l’entremise d’une situation de santé fictive pouvant survenir en soins de longue durée. Étape 1 : Soyez curieux ! Remettez en question les meilleures interventions à appliquer face à une situation de santé fréquemment rencontrée ou jamais vécue antérieurement. Une personne âgée hébergée dans un centre d’hébergement de soins de longue durée vit avec un TNCM modéré. Cette résidente a aussi des antécédents médicaux de problèmes cardiaques (ancien infarctus), d’arthrose et de chutes. Vous constatez que lorsque les soignants tentent de la mobiliser, elle les repousse fortement et crie. Pendant la mobilisation, elle grimace et...

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La définition de la pratique basée sur les résultats probants Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Prenant de l’ampleur dans les dernières décennies, la pratique basée sur les résultats probants, ou evidence-based practice en anglais, est une conception de la pratique clinique impliquant l’utilisation systématique de résultats de recherche [46-48]. Plus précisément, la pratique basée sur les résultats probants dans le domaine de la santé amène les intervenants à consulter les résultats probants disponibles dans les écrits les plus rigoureux, récents et appropriés à la clientèle desservie. ► Considérer les résultats de recherche – en plus des ressources disponibles dans le milieu, des différences dans le contexte par rapport à celui de l’étude, et des préférences de la personne soignée ou du milieu – aide les intervenants à prendre la meilleure décision possible pour guider les...

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L’apport de la recherche — la pratique basée sur les résultats probants en contexte de soins de longue durée Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Vous arrivez dans le centre de soins de longue durée et vous apprenez qu’une étude s’y déroule et que le recrutement est en cours. Le projet vise à explorer les perspectives de divers intervenants de la santé à l’égard des stratégies de gestion des comportements agressifs des résidents. Sur l’heure du midi, un des membres de l’équipe de recherche présente les détails du protocole de recherche à l’équipe de soins et sonde leur intérêt à y participer. Vous constatez que deux de vos collègues acceptent immédiatement, mais une infirmière auxiliaire répond que ça lui semble une perte de temps étant donné que sa participation ne changera pas les pratiques de soins dans le centre de soins de longue durée. Vous...

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Investigation de l’œdème périphérique unilatéral ou asymétrique Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

► En cas d’œdème unilatéral ou asymétrique aigu, il est essentiel d’éliminer la présence d’une thrombophlébite profonde. En plus de l’œdème, le patient peut présenter un mollet ferme et sensible à la palpation, un cordon douloureux le long d’une veine, de la chaleur ou de l’érythème. La présence d’œdème asymétrique au niveau des membres inférieurs est un signe plus significatif que le signe de Homans (c.-à-d. douleur au mollet à la dorsiflexion du pied). C’est parfois le seul signe d’une thrombophlébite. Figure 4. Thrombose veineuse profonde dans la jambe droite, avec rougeur et inflammation © James Heilman, MD Reproduction autorisée. Figure 5. Illustration de la formation d’un caillot dans une veine d’un membre inférieur © iStockphoto. Reproduction autorisée. ► Le...

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Les considérations éthiques Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Selon le rapport d’un organisme spécialisé en recherche sur la participation de personnes vivant avec un TNCM, ces dernières peuvent offrir un consentement libre et éclairé lorsqu’elles comprennent bien le protocole de recherche, dont tout ce qu’implique leur participation, et qu’elles ne sont pas mises sous pression externe [41]. En centre de soins de longue durée, étant donné que plusieurs résidents peuvent être considérés comme inaptes à donner ce consentement, ils sont souvent systématiquement exclus comme participants à des projets de recherche. Les données les concernant directement sont alors plutôt collectées par l’entremise de proxys, soit des proches ou des intervenants, ou par d’autres méthodes de collecte (p. ex. : observations, artéfacts) [41]. ► Néanmoins, il est possible de collecter...

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La collecte des données Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

La revue systématique de Lam et ses collaborateurs rapporte également une particularité associée à la collecte des données en soins de longue durée [37]. Étant donné la prévalence des TNCM ou le fait que plusieurs résidents peuvent être fragiles sur le plan cognitif ou physique, collecter des données auprès de ces personnes demande des compétences en communication pour l’équipe de recherche et les autres personnes impliquées, comme les intervenants du milieu [37]. ► Ces compétences en communication incluent, entre autres : poser des questions simples et courtes, reformuler les questions au besoin, diviser l’entrevue en plusieurs brefs moments lorsque la personne ne peut se concentrer sur une longue période, donner assez de temps à la personne pour répondre aux questions,...

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Examen physique Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

► En plus de l’examen du cou, du cœur, des poumons, de l’abdomen, de la région présacrée et des pouls périphériques, les caractéristiques cliniques de l’œdème aident à établir un diagnostic. La distribution de l’œdème, sa localisation, le fait qu’il prenne ou non le godet sont des indices utiles. Figure 3. Évaluation de l’œdème des membres inférieurs par palpation © James Heilman, MD Reproduction autorisée. À titre d’exemple, l’œdème unilatéral est généralement dû à une obstruction veineuse ou lymphatique (thrombophlébite, obstruction par une tumeur, lymphœdème, etc.), mais il peut aussi être dû à la paralysie d’un membre. Un œdème localisé aux deux membres inférieurs peut être secondaire à de l’insuffisance veineuse, à une obstruction de la veine cave inférieure ou...

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Le recrutement et la rétention Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Le processus de recrutement et de rétention des participants s’accompagne de quelques défis en soins de longue durée, tel qu’explicité dans la revue systématique récemment publiée par Lam et ses collaborateurs [37]. Avant tout, obtenir l’accord des gestionnaires des centres de soins de longue durée pour le déroulement de l’étude dans leur établissement peut s’avérer complexe lorsque ces derniers ne perçoivent pas de bénéfices concrets pour leur milieu ou d’alignement avec leurs objectifs. De plus, il est important de considérer les inconvénients ou le dérangement que peuvent avoir des activités de recherche sur des activités cliniques, par exemple, si ces dernières sollicitent des intervenants déjà surchargés ou n’étant pas en nombre suffisant [37]. On peut penser aux infirmières qui, en...

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Les types de devis de recherche Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Les caractéristiques des questions de recherche concernant les projets visant des résidents en soins de longue durée et leurs proches, ou le milieu lui-même, ainsi que les principes guidant la pratique dans ces milieux amènent souvent l’utilisation de devis de recherche variés, entre autres pour tenir compte des multiples acteurs qui peuvent être impliqués, de la collaboration, et du fait que ce milieu est aussi un milieu de vie. Ainsi, outre les devis standards comme des études transversales, longitudinales ou corrélationnelles, d’autres devis sont également souvent utilisés. Par exemple, la recherche-action est une approche particulièrement adaptée à ce contexte puisqu’elle permet de développer une intervention ou une pratique en collaboration avec les multiples acteurs du milieu et de l’évaluer en...

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La nature du but et des questions/hypothèses de recherche Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Plusieurs principes directeurs ont été émis par des instances gouvernementales et des experts en soins de longue durée afin de guider la prestation des soins et services dans les centres de soins de longue durée. Ces principes influencent aussi les recherches entreprises pour optimiser ces milieux de vie et les soins offerts. Au Canada, comme à l’international, les rapports visant les soins de longue durée recommandent des pratiques s’appuyant, entre autres, sur la collaboration interprofessionnelle, le partenariat, la qualité de vie, la sécurité, l’équité, la dignité et le bien-être [3-7]. Bien que ces principes soient cohérents avec ceux à appliquer dans d’autres types d’établissements de la santé comme les centres hospitaliers, une particularité des principes directeurs en soins de longue...

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Les particularités du processus de recherche en soins de longue durée Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Vous êtes appelé à collaborer à un projet de recherche se déroulant dans le centre de soins de longue durée où vous pratiquez à titre de médecin depuis quelques mois. Par le passé, lorsque vous travailliez à l’hôpital, vous avez participé à une étude visant à prévenir les chutes. Par votre formation et votre expérience de travail, vous savez que le contexte de soins offerts à l’hôpital est bien différent de celui en centre de soins de longue durée. Vous vous questionnez donc sur les éléments potentiels à considérer dans la réalisation de projets de recherche en soins de longue durée pour mieux vous outiller dans votre rôle de collaborateur.

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

La recherche, telle que définie par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), est un processus systématique qui permet de générer de nouvelles connaissances pour comprendre des phénomènes et pour apporter des solutions à des problématiques existantes [1]. Dans le domaine de la santé, les soins de longue durée s’avèrent une priorité d’actualité en recherche étant donné le vieillissement mondial de la population et l’augmentation de l’espérance de vie liée aux avancées médicales [2]. Effectivement, plusieurs personnes vivent aujourd’hui jusqu’à un âge avancé avec des maladies chroniques et des troubles neurocognitifs majeurs (TNCM) comme la maladie d’Alzheimer, ce qui engendre des pertes d’autonomie persistantes nécessitant d’être palliées par des soins en continu [2]. Ainsi, le développement de résultats probants...

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Insuffisance veineuse Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

En position debout, l’effet de la gravité doit être contré afin que le sang des membres inférieurs puisse retourner au cœur. Les valves des veines et l’effet de pompe créé par l’activité musculaire des membres inférieurs sur ces mêmes veines aident au retour veineux. Chez les patients souffrant d’insuffisance veineuse, on observe un reflux valvulaire ou une obstruction au flot veineux, ce qui crée une augmentation de la pression veineuse. Cette hypertension veineuse induit des changements histologiques et ultrastructuraux dans les capillaires et la microcirculation lymphatique : fuite capillaire, dépôts de fibrine, séquestration d’érythrocytes et de leucocytes, thrombocytose et inflammation. En faisant obstacle à l’oxygénation normale de la peau et des tissus sous-cutanés, ces changements mènent à leur tour à...

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Classification de l’œdème en fonction du mécanisme physiopathologique Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

Classiquement, les œdèmes sont classifiés en fonction de leur mécanisme physiopathologique. Le Tableau 2 présente les conditions médicales favorisant l’apparition d’un œdème en fonction du mécanisme sous-jacent, en plus des caractéristiques de l’œdème à l’examen physique. Tableau 2. Exemples de conditions médicales favorisant l’apparition d’un œdème * L’œdème causé par les bloqueurs des canaux calciques et les vasodilatateurs est secondaire à une combinaison de mécanismes : rétention hydrosodée et dilatation des artérioles. ** L’inflammation neurogène est secondaire à une combinaison de mécanismes : l’extravasation de plasma et la vasodilatation.

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Le rôle des reins Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

Le rôle des reins dans le développement de l’œdème ne doit pas être sous-estimé. L’œdème généralisé ne devient apparent qu’une fois le volume interstitiel augmenté de 2,5 à 3 litres. Le volume plasmatique moyen étant lui aussi d’environ 3 litres, on pourrait s’attendre à ce que le patient souffrant d’œdème généralisé développe une hémoconcentration sévère et tombe en choc. Mais la contraction graduelle du volume plasmatique durant la formation d’œdèmes déclenche généralement une rétention hydrosodée par les reins afin de contrebalancer ce phénomène. Il s’agit d’un mécanisme compensatoire et, bien qu’il contribue à aggraver l’œdème, il permet de maintenir une perfusion tissulaire adéquate. ► Forcer la correction de l’œdème par des diurétiques n’est donc pas toujours judicieux.

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Le déséquilibre hémodynamique Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

Ernest Henry Starling (1866-1927), physiologiste anglais, a marqué l’histoire de la médecine avec sa présentation de la loi qui porte son nom et selon laquelle le débit de filtration capillaire résulte du coefficient de perméabilité, de la pression hydrostatique et oncotique, capillaire et interstitielle [2]. φF = k[(Pcap – Pint) – (πcap – πint)] où φF est le débit de filtration k est le coefficient de perméabilité P est la pression hydrostatique (capillaire ou interstitielle) π est la pression oncotique (capillaire ou interstitielle) Ernest H. Starling Selon ce principe, l’œdème est le résultat de l’élévation de la pression hydrostatique capillaire (obstruction veineuse ou lymphatique, cirrhose, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque), de la diminution de la pression oncotique plasmatique (syndrome néphrotique, malabsorption, hépatopathie,...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

Mme L., âgée de 81 ans, est hébergée en CHSLD depuis quelques jours. Son infirmière vous signale qu’elle présentait un œdème des membres inférieurs dès le jour de son admission. La CTMSP révèle les diagnostics suivants : TNC majeur mixte, SCPD, dépression, HTA, hypothyroïdie, diabète type 2, insuffisance rénale chronique, MCAS, insuffisance cardiaque, plaie à la malléole externe gauche et sténose spinale. Sa liste de médicaments inclut de l’acétaminophène 650 mg PO QID PRN, un timbre de rivastigmine 9,5 mg, de la quétiapine 25 mg PO HS et 12,5 mg die PRN, du citalopram 20 mg PO die, du valsartan 40 mg PO die, de la lévothyroxine 25 µg PO die, de la metformine 500 mg PO BID, du AAS...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

L’œdème est un gonflement palpable des tissus mous produit par l’augmentation du volume interstitiel et résulte de l’accumulation de liquide intercellulaire. Plusieurs maladies peuvent être à l’origine du phénomène de l’œdème, comme l’insuffisance veineuse, la thrombophlébite, l’insuffisance cardiaque, la cirrhose, l’inflammation et le syndrome néphrotique [1]. Les caractéristiques de l’œdème, sa distribution, sa localisation, la prise de certains médicaments et les antécédents du patient peuvent aider le clinicien à en identifier la cause. À titre d’exemple, l’œdème des membres inférieurs se distingue de l’anasarque puisque cette dernière est le résultat de l’accumulation massive et généralisée de liquide interstitiel. L’anasarque affecte donc d’autres régions du corps en plus des membres inférieurs. Le myxœdème qui survient dans l’hypothyroïdie ne prend pas le...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments

Géraldine C., 87 ans, est admise au Centre d’accueil l’Engoulevent avec une longue liste de médicaments. Liste des problèmes Liste des médicaments Maladie coronarienne depuis 1998 Nitroglycérine transdermique 0,4 mg/heure, de 8 h à 20 h Bisoprolol 5 mg PO DIE AAS 80 mg PO DIE Dépression en 2005 Citalopram 20 mg PO DIE Ostéoporose, tassement L1 en 2001 Alendronate 70 mg PO par semaine Calcium 500 mg PO BID Vitamine D 10 000 Unités par semaine HTA Hydrochlorothiazide 25 mg PO DIE Ramipril 2,5 mg PO DIE Dyslipidémie Atorvastatin 20 mg PO DIE Diabète type II Diabeta 5 mg PO DIE Metformin 500 mg PO TID Démence mixte depuis 2006 Galantamine 12 mg PO BID Constipation Docusate 100 mg...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

La collaboration interprofessionnelle, en particulier entre médecins, pharmaciens et infirmières, est au cœur d’une gestion efficace et optimale de la médication en centre d’hébergement. Une telle collaboration est centrale et essentielle à la sécurité des patients. Les pharmaciens, par leurs connaissances en pharmacologie, peuvent fournir une aide précieuse au clinicien dans certaines activités comme l’identification des interactions médicamenteuses et la révision périodique des médicaments. Le rôle des infirmières est particulièrement important dans l’identification des patients dysphagiques et l’administration adaptée de la médication.

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Question 1 – M. Rossignol a 90 ans et il appelle à l’aide continuellement depuis son admission sur votre unité de soins de longue durée, il y a environ 4 mois. Il présente un trouble neurocognitif vasculaire majeur. Vous constatez que ses comportements vocaux ont évolué. Au début, il criait seulement le soir. Maintenant, il présente ce comportement sur de longues périodes, durant le jour également, qu’il soit entouré ou non des autres résidents. Cependant, il cesse lorsque sa conjointe ou sa fille sont présentes. Quels pourraient être le ou les sens possibles de ces comportements vocaux? Question 2 – Afin d’améliorer le bien-être de M. Rossignol, vous voulez planifier des interventions pertinentes. Vous vous souvenez que l’intervention Décibels est...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Les comportements vocaux sont fréquents, reflètent un malaise ou un mal-être chez les personnes âgées et provoquent un dérangement chez les autres personnes. Il est possible d’intervenir afin d’atténuer ces comportements et surtout de répondre aux raisons sous-jacentes responsables du malaise ou du mal-être. Une démarche d’interventions en partenariat basées sur les sens de ces comportements et s’appuyant sur l’utilisation de plusieurs interventions personnalisées permet d’améliorer le bien-être de tous. Cette démarche qui demande un travail entre plusieurs partenaires présente des défis, mais son implantation peut amener un changement de culture dans les milieux de soins qui est avantageux pour l’ensemble des personnes qui se côtoient. Terminons avec l’histoire de Mme Desjardins, trois mois plus tard. – Fils de Mme...

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Défis et stratégies d’implantation de la démarche Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

L’adoption d’une telle démarche présente toutefois certains défis, qui seront maintenant abordés. Une étude pilote mixte visant à évaluer la faisabilité et l’acceptabilité d’implanter cette démarche d’interventions a permis d’identifier les défis en question, ainsi que des stratégies pour les surmonter [24; 25]. Un des défis qui a été identifié dans la mise en œuvre de cette démarche a été le travail en partenariat, qui représente souvent un changement dans les façons de travailler. Contacter les proches de façon proactive peut demander un soutien initialement. Cela exige également qu’un membre de l’équipe assume le leadership pour amorcer cette démarche et pour faciliter les échanges entre les partenaires, et ce, en permettant à la personne âgée de participer dans la mesure...

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Réajuster les interventions Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

► Finalement, puisque les sens des comportements vocaux varient dans le temps et avec l’évolution de la personne âgée, il faut réajuster les interventions en reprenant ces étapes, en particulier lorsque les comportements changent. Si nous continuons avec l’histoire de Mme Desjardins, un mois plus tard, une autre rencontre pourrait être organisée : – Soignante 1 : « J’aimerais bien qu’on puisse discuter un peu, Madame Desjardins. Depuis la mise en place de notre plan d’intervention, vous paraissez plus souriante et vous criez moins. Toutefois, notre collègue de l’équipe de nuit nous a rapporté que vous avez maintenant des comportements vocaux vers 3 h du matin, ce qui réveille les autres résidents. Est-ce que quelque chose vous dérange durant la nuit? » –...

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Identifier des personnes responsables de chaque intervention imaginée Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Bien que cette démarche permette d’identifier plusieurs interventions, ces dernières ne sont efficaces que si elles sont mises en application et qu’une continuité des soins est assurée entre les personnes et entre les quarts de travail. ► Des personnes doivent donc être affectées à chaque intervention, et ces dernières doivent être au courant de cette affectation. Un des problèmes souvent observés est que les personnes sur un quart de travail ou qui occupent un poste régulier sont informées, mais pas nécessairement sur les autres quarts de travail ni celles qui travaillent moins régulièrement [24]. Il est donc essentiel que des moyens adaptés à chaque milieu soient établis pour identifier des personnes pour chaque intervention et pour chaque période où ces...

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Imaginer des interventions pour chaque catégorie d’interventions Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

► Après avoir associé une ou des catégories pour chaque sens, plusieurs interventions personnalisées doivent être identifiées pour chaque catégorie. Cette façon de faire vise à augmenter le nombre d’interventions planifiées et à encourager une réflexion approfondie en partenariat. Par exemple, diverses interventions pourraient être imaginées pour Mme Desjardins : – Soignante 1 : « Nous avons identifié les catégories d’interventions socioaffective et communicative en lien avec le fait que vous semblez vous sentir seule en matinée, Madame Desjardins. Est-ce que quelqu’un a des idées d’interventions socioaffectives que nous pourrions mettre en place? » – Soignant 2 : « Nous pouvons essayer de passer vous voir plus souvent le matin et vous dire bonjour, mais notre temps est quand même plutôt restreint, alors nous...

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Associer des catégories d’intervention à chaque sens Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

La troisième étape de la démarche consiste à associer chaque sens des comportements vocaux d’une personne âgée à une ou plusieurs catégories d’intervention. Ces catégories d’intervention sont : socioaffectives, communicatives, biosensorielles et comportementales. La catégorie socioaffective regroupe les interventions visant les relations sociales et les émotions de la personne âgée. Celle visant les interventions communicatives inclut les diverses approches de communication, alors que les interventions comportementales ciblent les comportements auprès de la personne âgée ainsi que les activités de distraction. Finalement, la catégorie d’interventions biosensorielles concerne ce qui permet de répondre aux besoins physiques, de soulager la douleur et les inconforts, ainsi que les activités faisant appel aux divers sens physiologiques. La discussion de ces catégories peut se faire en...

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Identifier les sens possibles des comportements vocaux Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

La deuxième étape de la démarche d’interventions vise à répertorier les sens possibles des comportements vocaux en respectant le principe de partenariat. ► Les catégories de sens possibles présentées au Tableau 1 peuvent être aidantes, de même qu’un répertoire de sens identifiés lors d’un projet de recherche [14; 25]. Il faut toutefois tenir compte du fait que d’autres sens sont possibles. À partir de diverses stratégies d’identification des sens des comportements vocaux, nous avons vu l’exemple de quatre sens possibles pour les comportements matinaux de Mme Desjardins (n’aime pas être seule, anxieuse, s’ennuie, a faim). Lors d’une rencontre entre les soignants et un proche où la personne âgée serait présente, il serait envisageable de mettre en commun les hypothèses sur...

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Combiner des stratégies d’identification des sens des comportements vocaux Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

► La première étape de la démarche vise à combiner diverses stratégies pour identifier les sens des comportements vocaux. Un type de stratégie peut être l’exploration des raisons des comportements vocaux directement avec la personne qui les émet. Une autre stratégie peut être l’observation de ces comportements vocaux, mais aussi de l’environnement physique et social qui peut y contribuer. L’utilisation d’une grille d’observation, mais surtout l’analyse des données collectées par celle-ci, peut aider à identifier divers sens aux comportements vocaux. À titre d’exemple, une telle grille a été développée et validée par un groupe d’experts (disponible ici). Par exemple, en lien avec la situation de Mme Desjardins présentée plus haut, nous pourrions questionner cette dernière sur les raisons de ses...

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Démarche d’interventions basées sur les sens des comportements vocaux Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Ainsi, les interventions doivent être associées aux sens des comportements et personnalisées à chaque personne âgée. Afin de faciliter ce processus, une démarche d’interventions basée sur les sens des comportements vocaux, appelée intervention Décibels, a été développée lors d’un projet de recherche-action en collaboration avec des proches et le personnel soignant (infirmières, infirmières auxiliaires, préposés et autres professionnels) d’un centre d’hébergement afin d’améliorer le bien-être de toutes les personnes concernées [23]. À la suite de la conception de cette démarche, un projet pilote utilisant un devis mixte a eu lieu dans cinq centres d’hébergement. Ce projet pilote a démontré qu’il était possible d’implanter cette démarche [24; 25]. Elle permettait de réduire la fréquence des comportements vocaux et elle augmentait le...

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Interventions pharmacologiques et biomédicales Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Les médicaments sont peu efficaces pour faire cesser les comportements vocaux des personnes vivant avec un TNC. Toutefois, puisque ces comportements sont très souvent associés à de la douleur, il est important de bien évaluer cette dernière et de la traiter avec une médication et des moyens alternatifs (p. ex. : coussin chauffant, glace, etc.). Pour certaines personnes âgées qui présenteraient des symptômes de dépression clinique, la trazodone ou le citalopram ont démontré parfois des effets sur les comportements vocaux de personnes âgées dans des études de cas. Ces derniers découlent peut-être de l’effet sédatif de ces médicaments ou encore compensent une baisse de sérotonine qui peut être associée aux troubles cognitifs [5]. Quelques études de cas rapportent une certaine...

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Interventions écopsychosociales Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Plusieurs interventions peuvent être appliquées en fonction des sens des comportements vocaux. Certains auteurs ont émis des recommandations ou réalisé des études à ce propos. Une étude a décrit une intervention qui visait à identifier les besoins et à y répondre, à avoir des échanges avec la personne qui manifestait des comportements vocaux et à offrir de la stimulation sensorielle [16]. Cette intervention a permis de réduire les comportements, mais uniquement durant l’intervention. Auprès de sept personnes, une autre intervention de distraction et de stimulation sensorielle pendant les comportements vocaux et de renforcement positif pendant les périodes sans comportements a aussi été tentée [17]. Ces interventions ont fonctionné, mais pour seulement trois des sept personnes, ce qui indique que ces...

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Types d’interventions Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

► Puisque les comportements vocaux peuvent avoir des sens multiples chez une même personne et que ces derniers fluctuent dans le temps, la façon la plus efficace d’intervenir est d’utiliser plusieurs interventions personnalisées associées à chacun des sens spécifiques des comportements vocaux de cette personne [14]. La nature de ces interventions est donc principalement écopsychosociale, c’est-à-dire qu’elle vise le contexte ou l’environnement (éco), les dimensions psychologiques de la personne (psycho) et les dimensions sociales locales ou sociétales (sociale) [15]. La majorité des comportements vocaux ayant un sens ancré dans la communication d’un besoin, d’une insatisfaction ou d’une expérience difficile, ce type d’interventions est celui qui peut le mieux répondre à ce qui est exprimé par les comportements. Ainsi, les interventions...

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Conséquences Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Ces comportements vocaux ont des conséquences parfois très importantes. Pour les personnes âgées, ces comportements peuvent mener à un isolement, à une surmédication ou même à l’application de mesures de contention. Ils sont souvent une raison amenant les proches à faire une demande pour une admission en centre d’hébergement [11]. Ces éléments peuvent contribuer à augmenter le malaise ou le mal-être de la personne âgée et, par conséquent, exacerber les comportements vocaux. Pour les proches, les comportements vocaux les amènent à ressentir de l’impuissance et de la culpabilité [8]. Ils peuvent vivre de l’impuissance en raison de la difficulté qu’ils éprouvent à faire cesser ces comportements. De plus, il peut être difficile pour les proches d’en trouver les sens ou...

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La personnalité, les souhaits et les besoins Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Les traits de personnalité des personnes vivant avec un TNC peuvent avoir des impacts sur les sens de leurs comportements vocaux. Par exemple, les personnes âgées qui n’aimaient pas la solitude ou qui avaient tendance à être anxieuses avant leur hébergement peuvent manifester des comportements lorsqu’elles sont dans des situations ne tenant pas compte de ces aspects. De plus, ces personnes peuvent avoir des souhaits ou des besoins qui ne sont pas comblés. Étant donné les difficultés qu’elles peuvent avoir à les communiquer, cela peut influencer la manifestation de comportements vocaux si des interventions conformes à ces souhaits ou besoins ne sont pas mises en place. ► Aussi, la façon d’être avec la personne âgée manifestant un TNC peut affecter...

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Une communauté, pas seulement un milieu de travail Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Il est aussi important de considérer qu’un centre d’hébergement est une communauté qui représente le domicile de plusieurs résidents qui y cohabitent et dans laquelle les proches s’engagent [9; 10]. Ce n’est donc pas uniquement le milieu de travail du personnel soignant et d’autres personnes qui y travaillent. Ce contexte influence également les sens des comportements vocaux. Ainsi, plusieurs personnes âgées cessent leurs comportements vocaux en présence de leurs proches. Des proches et d’autres résidents peuvent également réagir de façon négative à ces comportements. Ces réactions des autres aux comportements vocaux peuvent contribuer à les exacerber ou à les provoquer. Les modes de travail du personnel soignant peuvent aussi affecter les sens des comportements vocaux, par exemple par une augmentation...

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La stabilité et la flexibilité de l’organisation des soins Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Tout d’abord, la stabilité et la flexibilité de l’organisation des soins peuvent influencer les sens des comportements vocaux. Lorsque les mêmes personnes soignent une personne qui manifeste ces comportements, contribuant ainsi à une stabilité dans l’organisation des soins, cela contribue à la confiance mutuelle avec la personne soignée et avec ses proches, qui influence la manifestation des comportements vocaux. Par exemple, certaines personnes âgées qui vivent avec un TNC vont mieux réagir avec des soignants qu’elles côtoient régulièrement, ce qui peut prévenir l’apparition de comportements vocaux. Cette confiance avec les proches permet aussi aux soignants de mieux travailler avec eux, pour bien connaître les préférences de la personne vivant avec un TNC. L’organisation des soins doit également être assez flexible...

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Sens des comportements vocaux Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Les sens de ces comportements, soit ce qu’ils peuvent exprimer, ont aussi été étudiés [8]. Plusieurs sens sont possibles; ces derniers peuvent être multiples chez une même personne, parfois en même temps, et ils évoluent dans le temps. Ces caractéristiques en font un comportement complexe, qui a été décrit comme un « langage » propre à la personne [8]. Plusieurs grandes catégories de sens possibles existent et sont présentées dans le Tableau 1 ci-dessous. Tableau 1. Catégories de sens possibles des comportements vocaux ► Ces catégories permettent de constater que les comportements vocaux sont des indicateurs de malaise ou de mal-être. Ils devraient donc susciter une réponse visant à augmenter le bien-être des personnes les manifestant plutôt que d’être considérés comme un...

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Facteurs associés à la prévalence Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Divers facteurs ont été associés aux comportements vocaux dans les études menées à ce sujet [2]. Les personnes qui les manifestent auraient un affect dépressif, souffriraient d’une détérioration de leur état de santé et sont perçues comme ayant plus de douleur. Elles ont de grandes pertes cognitives et d’autonomie; en conséquence, elles doivent être repositionnées fréquemment la nuit, ce qui interfère avec leur sommeil. De plus, elles ont tendance à chuter et à avoir un réseau social restreint. Il n’y aurait toutefois pas d’association avec d’autres comportements comme des comportements de déambulation ou d’agression. Ces facteurs n’expliquent toutefois que 12 % des comportements vocaux. On peut donc penser qu’il y a plusieurs autres profils de personnes qui manifestent ces comportements. Il...

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Définition et prévalence Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Les comportements vocaux chez les personnes qui vivent avec un TNC peuvent être décrits comme étant des bruits vocaux produits de manière persévérante, continue ou non, et qui varient en intensité, en dérangement et en contenu. Il peut s’agir de cris, de gémissements, de la répétition de sons ou de mots qui sont entendus par les personnes dans l’entourage sans être compris facilement [2-4]. La prévalence de ces comportements varie beaucoup en fonction des études, soit entre 11 et 70 % chez les personnes âgées vivant en établissement ou à domicile [4]. Cela en fait donc un comportement très fréquent. Selon une revue systématique qui confirme nos constats, il n’existe pas d’études décrivant cette prévalence par type de TNC ou...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Ah non, je viens tout juste de mettre les pieds à l’unité de soins et déjà j’entends Mme Desjardins qui appelle au secours. Nous allons l’entendre crier comme ça toute la journée. J’ai beau aller la voir, elle n’arrête que quelques minutes, puis elle recommence. Elle dérange tout le monde. On ne sait plus quoi faire. Cette réflexion pourrait être entendue de la part des personnes soignantes ou proches s’occupant de personnes vivant avec un trouble neurocognitif majeur (TNC) en centre d’hébergement. Ces comportements vocaux sont généralement perçus comme un problème puisqu’ils ne respectent pas les normes sociales de communication et qu’ils dérangent beaucoup les autres individus présents dans l’environnement. Dans ce contexte, les personnes qui entendent ces comportements doivent...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Question 1 – Parmi les choix suivants, quel trouble du sommeil est classiquement associé à la démence à corps de Lewy? a) L’apnée du sommeil b) Le syndrome des jambes sans repos c) Le trouble comportemental en sommeil paradoxal d) L’insomnie fatale familiale Question 2 – La référence en polysomnographie est indiquée si l’on suspecte : a) L’apnée du sommeil b) Le syndrome des jambes sans repos c) Le trouble comportemental en sommeil paradoxal d) L’insomnie chronique Question 3 – Devant un syndrome d’avance de phase du sommeil (le patient s’endort vers 19 h et se lève vers 3 h du matin), il est recommandé de prescrire : a) Quétiapine 12,5 mg PO à 3 h du matin PRN pour insomnie...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

En somme, cette section présente une approche systématique pour comprendre, diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil en TNC. La référence en polysomnographie est requise si un syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil ou un trouble comportemental du sommeil paradoxal sont soupçonnés, et que la condition du patient le permet. Les traitements de première ligne sont souvent non pharmacologiques, notamment la thérapie cognitivo-comportementale, les modifications de l’exposition lumineuse pour les troubles circadiens et la thérapie par pression positive continue pour le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil.

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Pharmacothérapie du sjrs Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Les patients avec un SJSR peuvent bénéficier de stratégies comportementales en première instance, notamment de massages de jambes et d’exercice. L’apparition ou la recrudescence de symptômes malgré des stratégies comportementales adéquates devrait stimuler l’investigation de facteurs aggravants. L’utilisation de certains médicaments (comme les antidépresseurs, les antiémétiques bloquant la dopamine, les antihistaminiques et les antipsychotiques) devrait être réévaluée. La présence d’une privation de sommeil devrait être analysée. Un bilan martial devrait aussi être obtenu pour éliminer l’existence d’une carence ferrique. Une fois ces facteurs exclus, deux classes de médication sont typiquement prescrites pour traiter le SJSR, soit les agents dopaminergiques ou les agonistes alpha-2-delta (α2δ). Concernant les agonistes α2δ, les doses initiales seront de 50 mg pour la prégabaline et de...

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Pharmacothérapie du tcsp Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Le TCSP peut mener à des comportements violents durant la nuit, et l’environnement de sommeil doit être sécurisé. Si possible, nous recommandons de retirer les objets adjacents au lit. Un tapis de chute peut aussi être placé près du lit, selon le jugement clinique. Il ne faut pas que le matelas de sol devienne lui-même un risque de chute quand le patient se lève. Les médicaments connus comme pouvant causer ou exacerber le TCSP devraient être cessés si possible, notamment les ISRS, ISRN et antidépresseurs tricycliques (ATC). Si les symptômes persistent malgré l’arrêt de la médication non essentielle, un nouvel agent pourra être introduit pour traiter le TCSP. Pour traiter les patients qui ont des comportements récurrents ou dangereux, la...

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Pharmacothérapie de l’insomnie Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

La mélatonine était, jusqu’à récemment, envisagée en première ligne du traitement pharmacologique de l’insomnie en TNC [83]. Une analyse Cochrane (n=222) a cependant récemment mis en relief que la mélatonine et les agonistes mélatoninergiques (comme le Rameltéon) ont peu ou pas d’effets sur les principales variables du sommeil en TNC [82]. Si, malgré ces recommandations, un clinicien décidait d’utiliser la mélatonine en insomnie, il serait avisé de monitorer l’impact sur l’humeur, puisque la mélatonine peut exacerber les symptômes dépressifs chez les patients avec un TNC [83]. La trazodone (50 mg) a été évaluée dans une étude chez des patients atteints d’une MA traités durant 2 semaines avec démonstration d’un allongement de la durée totale de sommeil sans effets indésirables notables...

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Approches pharmacologiques Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

La pharmacothérapie n’a généralement pas sa place en première ligne dans la gestion des troubles de sommeil chez les patients avec un TNC. En CHSLD, l’errance intrusive ou le bruit généré par le patient qui ne dort pas et qui réveille ses voisins génèrent souvent des demandes de médicaments par le personnel. La prescription de médication est trop souvent faite alors que les stratégies non pharmacologiques n’ont pas été pleinement explorées (pour la gestion non pharmacologique de symptômes perturbateurs, voir Les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence [SCPD] : Évaluation et prise en charge globale rédigé par Dre Marie-Andrée Bruneau). Il y a peu d’essais cliniques randomisés montrant l’efficacité de la médication dans cette population de patients [82]. De...

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L’activité physique Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

L’activité physique améliore la qualité du sommeil par plusieurs mécanismes, notamment en augmentant la pression homéostatique au sommeil. Les études ayant évalué l’effet de l’activité physique comme intervention principale chez des patients présentant des troubles du sommeil et un TNC sont rares. Un essai clinique réalisé sur un échantillon de patients présentant une MA ou MP a montré une amélioration de la qualité de sommeil subjective après un programme d’exercice physique multimodal supervisé de 6 mois à raison de 3 sessions hebdomadaires d’une heure chacune [81]. Ce programme ne reflète pas nécessairement ce qui est offert comme classe d’exercice dans la plupart des CHSLD. Néanmoins, un entraînement physique régulier peut être suggéré si la condition physique du patient le permet.

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Luminothérapie et exposition à la lumière Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

La luminothérapie consiste en l’exposition à la lumière naturelle ou artificielle. Les différentes indications de la luminothérapie nécessiteront des paramètres lumineux particuliers, qui seront brièvement abordés ici. ► La luminothérapie peut être employée pour consolider les rythmes circadiens chez des patients présentant un cycle éveil-sommeil fragmenté. Un large essai clinique randomisé a montré que l’exposition à la lumière vive durant la journée (1 000 lux) produisait une augmentation progressive de la durée du sommeil, une atténuation de la progression des limitations fonctionnelles, une réduction des symptômes dépressifs et une réduction des déficits cognitifs chez des patients avec un TNC en hébergement de soins de longue durée [76]. Une revue récente corrobore ces résultats, mais rapporte un effet limité de la luminothérapie...

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Thérapie cognitivo-comportementale pour l’insomnie (TCC-I) Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Les concepts de la thérapie cognitivo-comportementale pour l’insomnie (TCC-I) peuvent assister le clinicien pour guider le personnel soignant et traiter le patient [68-72]. Comme son nom l’indique, la TCC se base sur des interventions visant les processus cognitifs ainsi que les comportements des individus. La composante cognitive de la TCC-I est souvent négligée en cas de TNC, mais les fausses croyances du personnel soignant (et même du médecin) peuvent nuire aux interventions. ► Les attentes envers le sommeil devraient rester réalistes. Il n’y a pas de « chiffre magique », et la durée du sommeil varie selon les individus. Il est normal de se réveiller la nuit, et il n’y a pas lieu de s’inquiéter s’il est possible de se rendormir. Il...

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Traitement du SAHOS Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

L’apnée peut nuire aux fonctions neurocognitives en causant des troubles d’attention et de mémoire ainsi qu’une atteinte des fonctions exécutives et de planification [61]. Plusieurs études montrent que le traitement des TRLS améliore non seulement la cognition, mais aussi la morbidité cardiovasculaire et la mortalité globale chez les aînés [62]. Concernant le SAHOS léger, certaines mesures mises en place sont parfois suffisantes pour corriger la condition. La thérapie positionnelle, c’est-à-dire d’éviter de dormir sur le dos, peut réduire les apnées [63-65]. Différentes stratégies peuvent être utilisées. Classiquement, l’on recommandait de fixer une balle de tennis dans le dos du pyjama du patient (il est possible de coudre une poche ou de la fixer au moyen de ruban adhésif). Certaines personnes...

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Le traitement des conditions associées Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

D’abord, il faudra cibler la médication et les habitudes de consommation susceptibles d’interférer avec le sommeil, telles qu’identifiées lors de l’évaluation structurée [60]. Comme il est d’usage, les médicaments devenus superflus devraient être déprescrits (voir La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments rédigé par Dre Nathalie Champoux). L’heure d’administration de la médication jugée essentielle peut être ajustée. Les diurétiques et les médicaments activateurs devraient être prescrits en matinée. Il est à noter que les inhibiteurs de cholinestérase comme le donépézil peuvent causer de l’insomnie, tout comme certains antidépresseurs (particulièrement la venlafaxine, le bupropion et la fluoxétine). Les médicaments dépresseurs devraient quant à eux être prescrits en soirée. Parallèlement, on s’assurera que les patients évitent toute boisson caféinée à partir...

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Traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

► L’établissement du plan thérapeutique doit se faire de concert avec personnel soignant et si possible, le patient et sa famille. De la résistance peut parfois être rencontrée dans certains milieux, mais il est important de rappeler à l’équipe qu’une intervention ponctuelle est rarement complètement efficace et que des interventions non pharmacologiques multiples et soutenues auront des résultats plus favorables [59]. Peu importe le traitement initié, une réévaluation de son efficacité est de mise. Cela permettra d’éviter un traitement inutilement prolongé et de procéder, le cas échéant, à un changement de modalité d’intervention. Ce suivi rapproché devrait, dans la mesure du possible, se faire mensuellement au début de l’intervention, puis pourrait ensuite être espacé de six mois une fois le...

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Évaluations de laboratoire Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

La PSG n’est pas indiquée de routine dans l’évaluation des troubles du sommeil. Il faut aussi considérer que la PSG dans le contexte d’une démence avancée peut s’avérer particulièrement difficile. Des appareils de mesure ambulatoire moins invasifs que la PSG sont en développement. Pour l’instant, le clinicien devra évaluer si la référence en PSG est réaliste, basée sur la présentation clinique du patient (agitation, errance, etc.). Les enregistrements en laboratoire ou en ambulatoire des paramètres physiologiques du sommeil seront indiqués surtout en cas d’absence de réponse aux traitements habituels ou de suspicion de TRLS (PCRS ou PSG) ou de TCSP (PSG et vidéo). Le rôle de la PSG en TCSP est principalement de 1) documenter le SP sans atonie et...

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Questionnaires standardisés Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Les questionnaires standardisés peuvent être ajoutés à l’évaluation des patients chez qui l’on suspecte un trouble du sommeil. Les facteurs influençant le sommeil et l’activité sont nombreux, et leur complexité peut être difficile à saisir en entrevue. De plus, les entrevues ne sont pas exemptes d’un biais de rappel du patient (si questionnable) ou de l’équipe traitante. Nous recommandons donc d’utiliser un journal de sommeil en complément à une anamnèse structurée. Le journal de sommeil peut faciliter l’évaluation des troubles du sommeil et leur impact sur le fonctionnement de l’individu. Il est très utile pour obtenir une évaluation quotidienne du sommeil sur une période prolongée (généralement deux semaines). Un modèle inspiré de l’agenda du sommeil de l’American Association of Sleep...

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Anamnèse Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Nous présentons ici une approche systématique développée pour les personnes âgées et modifiée pour les patients atteints de TNC [53]. Cette approche s’articule autour de trois axes : 1) la difficulté à s’endormir ou à rester endormi; 2) la somnolence diurne; 3) les mouvements anormaux du sommeil. L’évaluation commencera par l’identification des symptômes d’insomnie (difficulté d’initiation du sommeil, de maintien du sommeil ou réveil matinal précoce). Leurs dates de début et fréquence permettront d’évaluer la chronicité des symptômes, et l’historique des circonstances d’apparition permettra d’identifier des facteurs précipitants. Les habitudes et horaires de sommeil seront ensuite relevés, comme le temps excessif passé au lit, l’irrégularité des horaires de sommeil, les siestes prolongées durant la journée, ou encore la présence de...

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Évaluer les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

► Il est d’abord important de savoir que la majorité des troubles du sommeil seront diagnostiqués sur la seule base de l’anamnèse, avec peu ou pas d’investigations supplémentaires. La meilleure façon de diagnostiquer les troubles du sommeil est de questionner systématiquement les patients. Il est important d’essayer d’obtenir de l’information collatérale afin de compléter l’histoire, par exemple en questionnant le personnel soignant. Avant tout, une revue médicamenteuse et des comorbidités devrait être effectuée, particulièrement lorsqu’il y a une relation temporelle entre les changements de sommeil et ces facteurs.

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Insomnie chronique Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Jusqu’à 35 % des patients avec un TNC présentent de l’insomnie [10]. Le diagnostic d’insomnie chronique repose exclusivement sur des plaintes subjectives rapportées par le patient (ou le personnel soignant). Il n’est donc pas nécessaire d’avoir recours à la PSG pour émettre ce diagnostic. Il n’existe pas de seuil absolu pour définir les plaintes d’insomnie. Il est néanmoins courant d’utiliser 30 minutes comme seuil rapporté arbitraire (plus de 30 minutes pour s’endormir, plus de 30 minutes de réveil nocturne total, ou réveil matinal de plus de 30 minutes avant l’heure désirée). Selon la Classification internationale des troubles du sommeil, les symptômes doivent 1) être rapportés au moins 3 fois par semaine, pendant au moins 3 mois, et 2) être associés...

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Syndrome des jambes sans repos (maladie de willis-ekbom) Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Le syndrome des jambes sans repos (SJSR ou maladie de Willis-Ekbom) est une maladie neurologique sensorimotrice diagnostiquée à l’aide de 5 critères. Tous les critères doivent être remplis pour poser le diagnostic : 1) besoin irrésistible de bouger les jambes associé à une sensation désagréable; 2) symptômes aggravés au repos; 3) soulagement (partiel ou total) des symptômes par le mouvement; 4) augmentation des symptômes en soirée et pendant la nuit; 5) les symptômes ne sont pas mieux expliqués par une autre condition médicale. La sévérité et la fréquence des symptômes varient, et les patients peuvent aussi avoir des rémissions temporaires de différentes durées [37]. Des conséquences fréquentes sont l’insomnie d’initiation, les éveils nocturnes, la dépression et l’anxiété. À long terme,...

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Troubles respiratoires liés au sommeil Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Les troubles respiratoires liés au sommeil (TRLS) incluent le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS — obstruction mécanique des voies respiratoires), le syndrome d’apnées-hypopnées centrales (modifications de la commande ventilatoire) et les types mixtes. Le SAHOS atteint jusqu’à 70 % des patients avec MA [32], et 60 % des patients avec MP [33]. Les symptômes du SAHOS incluent des ronflements, des périodes de silence terminées par un ronflement sonore, des étouffements nocturnes, de la nycturie (≥ 2 mictions nocturnes), des céphalées matinales et de la somnolence diurne. Ces symptômes sont peu spécifiques et sont fréquemment rapportés par les patients ou le personnel soignant. En cas de suspicion clinique élevée, davantage d’investigations sont de mise. La polysomnographie (PSG) complète en laboratoire...

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Maladies de parkinson et à corps de lewy Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Les patients diagnostiqués pour une alpha-synucléinopathie présentent fréquemment des troubles de sommeil. Une étude conduite chez des patients avec la maladie de Parkinson (MP) rapporte que 32 % d’entre eux ont des difficultés d’initiation du sommeil, 39 % des éveils nocturnes fréquents, et 23 % un réveil matinal précoce [26]. Les troubles du sommeil survenant dans le cadre des alpha-synucléinopathies tendent à apparaître en début de maladie et à rester stables, contrairement à ce qui est observé dans le cas de la MA [27; 28]. Chez les patients avec une alpha-synucléinopathie, la durée du SP est réduite, et la nature de ce dernier est aussi atteinte. Plusieurs patients présentent un SP sans atonie musculaire, qui peut se traduire par des...

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Sommeil et maladie d’alzheimer Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Les troubles du sommeil et du cycle éveil-sommeil sont fréquemment rencontrés dans la maladie d’Alzheimer (MA). La présence et l’intensité de ces troubles sont dynamiques dans le temps et tendent à survenir/à empirer dans le décours de la maladie [15]. À titre indicatif, le quart des patients avec une MA légère à modérée présentent des troubles du sommeil comparativement à près de la moitié de ceux avec une MA modérée à sévère. Ces prévalences sont probablement plus élevées en CHSLD étant donné que les troubles du sommeil exacerbent les déficits fonctionnels des patients et contribuent au risque d’institutionnalisation [16]. Plusieurs des changements observés dans la MA ressemblent à une exagération des changements observés dans le vieillissement physiologique. Sur les enregistrements...

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Le sommeil et les troubles neurocognitifs majeurs Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Les troubles du sommeil sont plus fréquents chez les personnes atteintes d’un TNC que chez les personnes non atteintes [9]. Il semble exister une relation bidirectionnelle entre les TNC et le sommeil [10-13]. D’une part, un sommeil perturbé est un facteur de risque pour développer un TNC. Par exemple, quelques études suggèrent que la présence de symptômes d’insomnie chez les personnes âgées augmente d’environ 2 fois le risque de développer une maladie d’Alzheimer [11]. Des études observationnelles ont montré qu’une réduction subjective du temps total de sommeil, une augmentation des éveils nocturnes et une diminution de la qualité du sommeil ont été associées à un risque augmenté de déclin cognitif [11]. Certains de ces paramètres de sommeil corrèlent aussi avec...

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Le sommeil normal et le vieillissement Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Le sommeil est essentiel au maintien de la santé physique et cognitive. Les fonctions du sommeil sont multiples, et certaines sont particulièrement importantes dans le contexte des maladies neurodégénératives. Le sommeil permet de maintenir l’homéostasie cérébrale. De fait, il facilite la circulation du liquide interstitiel cérébral, ce qui permet d’éliminer les déchets du métabolisme cérébral tels que la protéine bêta-amyloïde [1]. Une carence en sommeil se traduit inversement par une augmentation de l’accumulation de cette protéine au niveau du système nerveux central [2; 3] , pouvant ainsi contribuer au risque de trouble neurocognitif à long terme. En outre, le sommeil favorise la consolidation de la mémoire grâce à une réorganisation des connexions neuronales. Les informations apprises à l’éveil sont alors...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Mme Picotin, âgée de 82 ans, est connue pour une maladie d’Alzheimer évoluant depuis plusieurs années. Outre une légère insuffisance rénale chronique, elle n’a pas d’autres comorbidités. Elle habite en CHSLD. Elle passe la majorité de ses journées à regarder la télévision dans la salle commune. Les rideaux sont toujours fermés pour mieux voir l’écran. Son fils Gilles la visite plusieurs fois par semaine. Il vous consulte aujourd’hui avec sa mère, à la demande de l’équipe soignante, pour de l’agitation nocturne. Elle aurait même été agressive envers une préposée qui tentait de lui donner ses médicaments. En révisant son profil pharmacologique, vous constatez qu’elle ne prend qu’un diurétique. Elle ne consomme pas d’alcool ou de café, mais son fils lui...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Le sommeil est fréquemment négligé dans l’évaluation des patients avec un trouble neurocognitif. La présence d’insomnie et d’agitation nocturne chez les patients en CHSLD se traduit souvent par la prescription de médication PRN à long-terme, parfois même par un médecin de garde qui ne connaît pas le patient. Quoique les contentions chimiques soient parfois nécessaires en situation d’urgence, une évaluation systématique faite d’emblée peut résulter en la mise en place d’un meilleur plan de traitement. Ce chapitre vise à guider le clinicien dans son évaluation des troubles du sommeil chez les patients en CHSLD. Les approches thérapeutiques basées sur les données probantes sont aussi discutées.

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Objectifs Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

La lecture en ligne du chapitre « Troubles gérontopsychiatriques » du guide médical en soins de longue durée vous permettra d’améliorer vos compétences pour : mieux connaître les troubles gérontopsychiatriques chez les personnes âgées; mieux connaître les traitements des troubles gérontopsychiatriques chez les personnes âgées; favoriser l’intégration des aspects psychologiques et somatiques dans les soins de cette clientèle; bonifier une approche thérapeutique globale, individualisée et personnalisée.

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Question 1 – Quel symptôme suggère un trouble bipolaire plutôt qu’un épisode dépressif caractérisé ? Insomnie Concentration pauvre Irritabilité Fuite des idées Question 2 – Lesquelles de ces investigations sont indiquées avant d’initier le lithium ? Créatinine, fonction thyroïdienne, électrocardiogramme Imagerie cérébrale Tests neuropsychologiques Profil lipidique et hémoglobine glyquée Lithémie Question 3 – Quelle est la relation entre l’anxiété et le trouble neurocognitif ? L’anxiété est un facteur de risque pour le développement d’un trouble neurocognitif L’anxiété chronique peut mener à une hyperactivation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien L’anxiété peut se développer comme conséquence d’un déclin cognitif Un cortisol élevé est le médiateur d’une partie des effets cognitifs de l’anxiété chronique Toutes ces réponses Question 4 – Lequel de ces médicaments peut être efficace pour...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

La prévalence élevée des troubles psychiatriques en SLD souligne l’importance de reconnaître et de traiter de façon intégrée ces pathologies. Une approche multidisciplinaire personnalisée peut certainement améliorer la qualité de vie de tous nos patients. L’environnement social dans lequel les soins sont donnés peut avoir un effet significatif chez les personnes âgées vivant en SLD, et la conception future de ces lieux de vie devrait être considérée comme faisant partie des soins de santé globaux.

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Manifestations psychiatriques de la maladie de Parkinson Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer, touchant 1 % des personnes de plus de 60 ans, et pour laquelle plus de 60 % des patients rapportent au moins une manifestation psychiatrique. La durée moyenne de la maladie est de 12 ans. Un prodrome survenant en moyenne 15 à 20 ans avant le diagnostic peut se manifester par de l’anosmie, de la dépression, un trouble du comportement en sommeil paradoxal ou de la constipation (dysfonction autonome). ► Outre la triade classique (tremblements de repos, rigidité, bradykinésie) à présentation asymétrique et unilatérale initialement, à laquelle va éventuellement se greffer l’instabilité posturale, des symptômes non moteurs sont aussi présents : anosmie, signes dermatologiques (séborrhée), douleur et troubles...

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Deuil Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Le deuil est l’ensemble des réactions face à une perte significative. Ces pertes comprennent le décès d’un être cher, mais aussi les séparations, le deuil anticipatoire associé aux soins donnés à un proche atteint d’une maladie grave, le déclin significatif de sa propre santé, de son charme, de ses capacités, de ses opportunités. Le décès d’un époux ou d’une épouse est généralement reconnu comme l’événement de vie le plus fréquent et le plus traumatique de la fin de la vie. Chez les 65 ans et plus, 40 % des femmes et 13 % des hommes ont subi le décès d’un époux [132]. Même si plusieurs endeuillés présentent des pleurs fréquents, de la tristesse, une atteinte du sommeil, de l’appétit et de l’énergie,...

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Troubles psychotiques Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Au moins 6 % des personnes âgées présentent des symptômes paranoïdes, mais la plupart de ces individus souffrent d’un trouble neurocognitif majeur. Les hallucinations et les délires sont présents chez 3 % des personnes âgées de 85 ans qui ne souffrent pas de troubles neurocognitifs majeurs [107]. Outre les troubles psychotiques primaires tels la schizophrénie et le trouble délirant, les symptômes psychotiques peuvent accompagner plusieurs conditions à l’âge tardif, dont le delirium, l’usage de substances ou de certains médicaments, certaines conditions médicales, les troubles neurocognitifs, la dépression sévère, la perte de vision ou d’audition, ou même l’isolement qui peut contribuer à l’interprétativité [108]. La prévalence de psychose dans la maladie d’Alzheimer est de 41 % et est associée à un déclin cognitif...

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Troubles de la personnalité Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

La personnalité réfère à la façon durable dont une personne perçoit, se relie et pense à propos de soi et des autres, dès le début de l’âge adulte. Elle consiste du tempérament, avec ses dispositions génétiques (inné), et du caractère, qui se développe au travers des interactions avec l’environnement par apprentissage (acquis). L’histoire naturelle de la personnalité chez la personne âgée est affectée par la combinaison de comorbidité médico-neuropsychiatrique de plus en plus courante, de stratégies d’adaptation mises à l’épreuve par les atteintes fonctionnelles qui en découlent, et de divers événements stressants de la vie. Bien que la personnalité puisse se rigidifier avec l’âge et se manifester par de l’inflexibilité, les troubles de personnalité sont moins souvent problématiques chez la...

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Troubles anxieux Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Les troubles anxieux sont fréquents chez la personne âgée, mais moins fréquents que chez les personnes plus jeunes. Ils sont typiquement comorbides avec la dépression, les conditions médicales aiguës et chroniques, et le déclin cognitif. L’installation d’un trouble anxieux à un âge tardif est rare. Moins de 1 % des individus développeront un trouble anxieux après l’âge de 65 ans ; 75 % développent plutôt le trouble avant l’âge de 21 ans. Le vieillissement peut protéger contre l’anxiété, grâce à une meilleure régulation émotionnelle chez la personne âgée, et le vieillissement biologique peut réduire la propension à l’anxiété par dégénérescence de certaines régions cérébrales qui engendrent de l’anxiété, tel le locus cœruleus. Les personnes âgées ont souvent une réponse autonome...

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Troubles bipolaires Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Le trouble bipolaire affecte l’habileté à régulariser les humeurs. Le trouble bipolaire de type 1 se caractérise par la présence d’au moins un épisode maniaque actuel ou passé. Le type 2 se définit par au moins un épisode hypomaniaque actuel ou passé, ainsi qu’au moins un épisode dépressif caractérisé. La prévalence du trouble bipolaire de type 1 chez la personne âgée vivant dans la communauté varie entre 0,08 % et 0,5 % [38]. En CHSLD, la prévalence grimpe autour de 3 % à 10 %, et à 17,4 % chez les personnes âgées résidant en programme d’hébergement psychiatrique [39]. La proportion de patients âgés atteints d’un trouble bipolaire qui utilisent des services psychiatriques (internes ou ambulatoires) est la même que la population adulte plus jeune,...

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Troubles dépressifs Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Le trouble dépressif caractérisé est une maladie chronique et récurrente chez 35 % des patients. L’évolution typique est la rémission et la rechute. Les épisodes récurrents tendent à se présenter avec des symptômes semblables et une durée similaire aux épisodes antérieurs (9 mois si non traité). Avec le vieillissement, toutefois, les épisodes peuvent devenir plus fréquents et se chroniciser [10]. Ce sont 48 % des personnes âgées souffrant de dépression qui souffrent d’un trouble anxieux comorbide. La réponse aux antidépresseurs est retardée ou diminuée en présence de dépression tardive dans un contexte d’anxiété significative [11]. En CHSLD, en présence d’un trouble dépressif caractérisé sévère, l’anxiété comorbide est très fréquente [12]. La dépression à début tardif (premier épisode après 60 ans)...

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Recommandations générales Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

► Toutes les organisations de soins devraient disposer de programmes d’éducation appropriés pour leur personnel, portant sur les symptômes psychologiques et comportementaux des personnes âgées avec ou sans trouble cognitif (voir Les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale et Les SCPD : Les symptômes spécifiques rédigé par Dre Marie-Andrée Bruneau et Dre Doris Clerc). On devrait aussi encourager et soutenir l’implication et l’éducation des proches aidants, y compris dans le processus décisionnel quand cela est approprié. Les plans de soins devraient être individualisés pour minimiser les affects et comportements négatifs et promouvoir le bien-être de la personne âgée. Les activités dans lesquelles le patient est impliqué gagneraient à être rythmées tout...

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Épidémiologie Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Toutes les études épidémiologiques de personnes âgées vivant dans la communauté démontrent un déclin de la prévalence des troubles psychiatriques avec l’âge [1]. Ce sont 12,3 % des adultes de 65 ans et plus dans la communauté qui souffrent de troubles psychiatriques (13,6 % des femmes et 10,5 % des hommes) ; le trouble le plus fréquent est le trouble anxieux (5,5 %), en particulier les troubles phobiques (7,5 %). La prévalence de troubles liés à l’usage de l’alcool est faible chez la personne âgée, mais la fréquence du binge drinking est plus élevée que ce à quoi l’on s’attend pour ce groupe d’âge [2]. La prévalence des symptômes psychiatriques cliniquement significatifs est plus importante que la prévalence des troubles...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Un homme de 75 ans a été admis il y a un an avec un diagnostic de trouble bipolaire de type 1 d’apparition tardive. Il est sous lithium 600 mg die et est stable sur le plan psychiatrique depuis un an avec cette médication. Sa dernière lithémie, il y a un mois, était à 0,62 mEq/l. Depuis deux semaines, il apparaît confus et oublieux. Aujourd’hui, il est devenu agressif alors qu’il n’arrivait pas à changer le poste de son téléviseur, ce qui ne lui arrivait jamais auparavant. Il utilisait la cloche d’appel de son lit plutôt que la télécommande. Il ne présente pas d’autres symptômes physiques, mise à part une douleur au genou n’ayant pas répondu à l’acétaminophène et pour...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

On s’attend à ce que la proportion d’adultes du 3e âge augmente de façon dramatique au cours des 50 prochaines années, ce qui impliquera une augmentation du nombre d’adultes âgés souffrant de troubles psychiatriques, souvent chroniques ou récurrents. Ce chapitre visite les principaux troubles gérontopsychiatriques rencontrés en SLD.

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Question 1 – Nommez cinq types de changement influençant le comportement habituel du patient qui peuvent faire partie des manifestations cliniques du delirium en soins de longue durée. Question 2 – Expliquez le delirium sub-syndromique. Question 3 – Vrai ou faux? Il n’existe aucun médicament approuvé par Santé Canada pour le traitement du delirium. Corrigé des questions d’évaluation

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Le consentement aux soins et le majeur inapte à y consentir

Question 1 – Quels intervenants ont accès aux Directives médicales anticipées? Question 2 – Sur quels soins le patient doit-il se prononcer dans ses directives médicales anticipées? Question 3 – Lequel de ces énoncés est faux? Lorsque le médecin constate l’inaptitude d’un majeur à consentir à un soin, il a l’obligation de vérifier si cette personne a rédigé des directives médicales anticipées (DMA). Lorsque le mandat d’un patient a été dûment homologué, son mandataire peut prendre des décisions qui divergent des directives médicales anticipées du patient devenu inapte. Lorsqu’un patient devenu inapte a inscrit ses décisions sur le formulaire des DMA, le médecin n’a pas à obtenir le consentement du représentant légal ou de toute autre personne habilitée à donner...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Question 1 – Lequel de ces énoncés concernant les mesures de protection du majeur inapte est vrai ? La présence d’un état d’inaptitude justifie en soi que les démarches pour un régime de représentation soient entreprises. Lorsqu’aucun membre de la famille n’est en mesure de le faire et qu’il n’y a pas de mandataire identifié, l’établissement de santé doit procéder à la demande d’ouverture d’une tutelle au majeur lorsque la situation du majeur inapte l’exige. Au 1er novembre 2022, les régimes de curatelle et conseiller au majeur ont été abolis et convertis en tutelle au majeur. Dorénavant, les représentants légaux, soit le tuteur au majeur, le représentant temporaire et le mandataire, sont tenus de rendre des comptes au curateur public....

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

► Le delirium est un syndrome gériatrique complexe à travers lequel tous les aspects de la gériatrie entrent en jeu. L’identification des facteurs de risque du delirium, leur prévention, le diagnostic du delirium en soi, le diagnostic de sa cause tout comme son traitement, en font un défi que le médecin en soins de longue durée doit relever. Le delirium fait appel à l’ensemble des connaissances et du savoir-faire du médecin, ainsi que de toute l’équipe interdisciplinaire.

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Prévention Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

► Depuis quelques années, de nombreux centres hospitaliers ont implanté des programmes de prévention du delirium et l’observation de leur capacité à réduire du tiers l’incidence du delirium démontre leur utilité. En règle générale, il s’agit de programmes à composantes multiples d’interventions non-pharmacologiques appliquées à des facteurs de risque modifiables du delirium. Dans la plupart des cas, une formation spécifique est offerte au personnel œuvrant auprès des personnes âgées hébergées afin de faciliter la mise en place du programme en l’insérant dans la routine des soins quotidiens prodigués au patient. Parmi les programmes adaptés aux soins de longue durée, on retrouve le Stop Delirium!, le HELP-LTC (Hospital Elder Life Program adapted to Long Term Care) [75] et le POD (Prevention...

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Complications Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Un certain nombre de complications du delirium chez les personnes âgées ont été répertoriées dans divers milieux de soins. On retrouve parmi celles-ci l’absence de retour de la personne âgée vulnérable à ses capacités cognitives antérieures, une mortalité accrue, un plus haut taux d’hospitalisation en centre de soins aigus, un risque plus élevé de chutes chez les personnes atteintes, un plus grand risque de déclin fonctionnel ainsi qu’une augmentation des coûts de santé. Les conséquences importantes de ces complications ont incité plusieurs groupes à mettre en place des programmes de prévention du delirium.

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Antipsychotiques Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

« Chez les personnes âgées souffrant de delirium et pour lesquelles une thérapie médicamenteuse est indiquée, l’administration à court terme d’une faible dose d’halopéridol ou d’un antipsychotique atypique (p. ex. olanzapine, quétiapine, rispéridone) peut être envisagée. L’halopéridol est déconseillé́ en présence de la maladie de Parkinson ou d’une démence à corps de Lewy. » Tiré de : Coalition canadienne pour la santé mentale des aînés (2014). Évaluation et prise en charge des problèmes de santé mentale en établissement de soins de longue durée (particulièrement les troubles de l’humeur et du comportement) : Mise à jour 2014 des lignes directrices. Toronto : CCSMPA. Ainsi, faute de mieux, les antipsychotiques demeurent un traitement possible (hors indication, cependant) pour le contrôle des symptômes...

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Interventions pharmacologiques Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Il n’existe aucun médicament approuvé par Santé Canada pour le traitement des symptômes du delirium. Les guides de pratique clinique [44; 62-64] s’appuient sur des consensus d’experts, en raison de l’absence d’études suffisamment solides pour recommander l’usage d’un médicament ou d’une classe de médicaments. La plupart de ces recherches souffrent de lacunes méthodologiques et des études supplémentaires demeurent nécessaires pour permettre de meilleures recommandations [65-71]. ► L’usage de médicaments pour améliorer les symptômes du delirium ne doit s’effectuer qu’en dernier recours, après avoir pratiqué les interventions non-pharmacologiques.

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Interventions non-pharmacologiques Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

On doit réaliser rapidement les interventions non-pharmacologiques pour toute personne en delirium. Plusieurs de ces actions sont souvent mises en place préalablement pour prévenir l’apparition d’un delirium et permettre de préserver l’autonomie et les capacités fonctionnelles de la personne âgée; elles doivent être poursuivies et ajustées chez la personne en état de delirium. Immédiatement Identifier et corriger rapidement les causes ayant pu entraîner l’apparition du delirium. Réviser la médication et sevrer le patient ou cesser les médicaments potentiellement délétères. Assurer l’homéostasie (stabilité cardiorespiratoire, métabolique, hydrique, électrolytique, etc.). Éliminer la possibilité de rétention urinaire ou d’impaction fécale. Communiquer avec la personne de manière claire et simple; éviter les phrases longues et complexes. Utiliser des stratégies de gestions du comportement. À court...

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Traitement Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Le traitement du delirium repose sur cinq principes généraux : Identifier et traiter la ou les conditions sous-jacentes. Contrôler les facteurs qui peuvent aggraver le delirium. Offrir des soins de support pour éviter les complications et favoriser la récupération fonctionnelle. Contrôler le tableau comportemental. Offrir un soutien à la famille et aux proches.

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Investigations Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

► Le delirium résulte le plus souvent de la combinaison de plusieurs facteurs. C’est pourquoi il est important de faire une évaluation complète du patient à la recherche des conditions sous-jacentes ayant déclenché et pouvant entretenir cet état. De manière générale, les facteurs étiologiques les plus fréquents sont les conditions médicale aiguës, les médicaments (Tableau 7), les conditions métaboliques, les conditions iatrogéniques, les chirurgies, les traumatismes et la douleur non-contrôlée [61]. Ainsi, le questionnaire, l’examen physique et un bilan d’investigation demeurent essentiels pour tenter d’identifier les sources potentielles pouvant contribuer à cet état. Dans tous les cas, il est important d’établir une relation temporelle entre la survenue d’une maladie (infectieuse, métabolique, etc.) ou la prise d’un nouveau médicament possiblement en...

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Pathophysiologie Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Les connaissances sur la physiopathologie du delirium ont progressé depuis plusieurs années, mais demeurent limitées. Il n’existe probablement pas de mécanisme unique qui explique la survenue du delirium chez une personne. On retrouve plusieurs hypothèses dont les principales se basent sur des déséquilibres des systèmes neurotransmetteurs, sur des phénomènes neuroinflammatoires ou liés au stress oxydatif, sur des désordres métaboliques, électrolytiques ou associés à la réponse physiologique au stress, ainsi que sur des facteurs génétiques [2].

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Facteurs de risque Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Il existe de nombreux facteurs de risque associés au delirium. Une revue de la littérature effectuée en 1996 a dénombré plus de 61 facteurs de risque de delirium [48]. Ces facteurs de risque peuvent varier selon la population étudiée [49-54]. Une étude néerlandaise a révélé les facteurs de risque suivants : l’utilisation de contention, la présence d’une démence ou d’une maladie de Parkinson pour la population vivant dans un milieu de soins de longue durée et la présence d’une démence ou de chutes pour la population âgée vivant en résidence [8]. Le sexe, l’âge et la sévérité de la démence semblent également être des facteurs de risque de delirium [55; 56]. Il est souvent pratique de classer les facteurs de...

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Delirium, dépression ou démence Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Il n’est pas toujours facile de distinguer le delirium de la démence ou de la dépression. Un des principes essentiels est de connaître l’état cognitif de base de la personne. Un questionnaire auprès de la famille ou des proches aidants permet de mieux préciser le profil cognitif antérieur et l’évolution des symptômes. La Coalition canadienne pour la santé mentale des aînés a publié des lignes directrices de pratique clinique en 2006 [44]. Elle y dresse des caractéristiques qui facilitent la distinction entre ces trois conditions (Tableau 6). Tableau 6. Distinction entre le delirium, la dépression et la démence Tiré de : Coalition canadienne pour la santé mentale des aînés. (2006). Évaluation et prise en charge des problèmes de santé mentale...

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Delirium sub-syndromique – Syndrome de delirium atténué Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

► Il existe une condition intermédiaire entre l’absence de delirium et la présence de celui-ci : le delirium sub-syndromique. Il s’agit d’une condition dans laquelle la personne présente un ou plusieurs des symptômes du delirium, mais sans jamais évoluer vers un delirium complet comme énoncés dans le DSM [42-44]. Cette condition est classée dans le DSM-5 sous la catégorie « syndrome de delirium atténué » [18]. L’évolution clinique de la personne atteinte d’un syndrome de delirium atténué se situe entre celle des personnes atteintes de delirium et des personnes sans delirium [45]. Ainsi, les personnes qui présentent une telle condition nécessitent également un suivi étroit [46; 47].

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Diagnostic Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Lors de l’élaboration du DSM-I (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) en 1952 [36], on utilisait la terminologie « désordre cérébral aigu », alors que le DSM-II, en 1968 [37], parlait plutôt de « psychose associée à un syndrome cérébral organique » et de « syndrome cérébral organique non-psychotique ». C’est avec la refonte du DSM-III en 1980 [38] que le delirium a fait son apparition officielle, avec des critères explicites, définis par des experts. Par la suite, les critères ont successivement évolué avec le DSM-III-R en 1987 [39] et le DSM-IV en 1994 [40]. Le DSM-IV-TR publié en 2000 [41] a conservé les mêmes critères que ceux publiés en 1994. Finalement, en 2013, l’Association américaine de psychiatrie a...

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Dépistage Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Il existe de nombreuses échelles de dépistage pour faciliter la détection du delirium [21]. Le tableau 1 présente quelques-unes d’entre elles. Tableau 1. Exemples d’échelles de dépistage du delirium Adapté de « Table 2 - Important features of rating scales useful for screening, diagnosis and severi ty rating of Delirium », tiré de Grover, S., Kate, N. (2012). Assessment scales for delirium: A review (htt p://dx.doi.org/10.5498/wjp.v2.i4.58). World journal of psychiatry, 2(4), 58-70. Œuvre en libre accès. Parmi ces échelles, le Confusion Assessment Method (CAM) demeure l’instrument le plus connu et le plus utilisé pour dépister le delirium. Il est basé sur le DSM-III-R et comporte neuf critères opérationnels (Tableau 2), dont quatre utilisés dans l’algorithme diagnostique [22; 27]. Le CAM...

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Présentation clinique Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

► La personne affectée par un delirium présente un tableau de symptômes cognitifs, psychologiques et comportementaux. Les principales caractéristiques associées au delirium sont l’apparition aiguë ou subaiguë du tableau clinique, la fluctuation de l’intensité des symptômes et des signes cliniques, la diminution de l’attention et la perturbation de l’état de conscience. Les manifestations cliniques peuvent inclure certains changements dans le comportement habituel, entre autres : L’inattention : la personne présente une incapacité à maintenir ou diriger son attention, des difficultés à suivre des consignes simples ou une conversation, de la fuite dans les idées, etc. La fin de cette section comporte des exemples pour évaluer l’attention. Une pensée désorganisée : la conversation peut être décousue, sans suite logique dans les...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Monsieur Jean D. a 85 ans. Français d’origine, il est au Canada depuis 1970. Il possède 15 ans de scolarité. Il est marié, a un fils et deux petits-enfants. Il est fonctionnaire retraité depuis 20 ans. Il a aussi été bénévole au club de l’âge d’or de son condo pendant 8 ans. Poids : 60,1 kg Taille : 1,70 m IMC : 21 Clairance de la créatinine habituelle : 29 ml/min NIM 3 B sur une échelle de 5, pas de RCR, transfert à l’urgence si bon pronostic Allergies : iod Médicaments : Insuline asparte – échelle de soins de longue durée (débute à 14.0) Insuline asparte 4 U s/c 8 h 30 Insuline asparte 8 U s/c 11 h...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Le delirium serait parmi les premiers désordres mentaux à être décrits dans les ouvrages anciens. On en trouve des traces dans les textes d’Hippocrate, il y a près de 2500 ans. Les grecs et les romains parlaient de « phrénite », mais c’est au 1er siècle que Celsius a introduit le terme de « delirium » [1]. Il s’agit d’un syndrome neuropsychiatrique fréquent dans la population âgée. À l’hôpital, dans les unités médicales, sa prévalence à l’admission et son incidence en cours d’hospitalisation sont de 18 à 35 % et de 11 à 29 % respectivement [2]. Son incidence est plus élevée dans les unités chirurgicales (11 à 51 %) et aux soins intensifs (19 à 82 %) [2]. En...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Le consentement aux soins et le majeur inapte à y consentir

M.David Campbell, ancien fonctionnaire âgé de 88 ans, est transféré du programme de soins post-aigus en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) en raison d’une perte d’autonomie multifactorielle. Le patient avait été amené à l’hôpital de soins aigus en raison d’un delirium. L’évaluation a mis en cause une pneumonie de la base gauche et une fibrillation auriculaire. Le séjour est prolongé à la suite de complications, dont un œdème aigu du poumon et un accident vasculaire cérébral d’origine thrombotique (AVC). La détérioration cognitive et fonctionnelle empêche un retour à domicile. Auparavant, M. Campbell vivait seul à domicile malgré quelques limitations liées à ses problèmes de santé chroniques. L’évaluation actuelle démontre une complète dépendance aux activités de la...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Le consentement aux soins et le majeur inapte à y consentir

L’article 10 du Code civil est explicite : « Toute personne est inviolable et a droit à son intégrité. » Dans la pratique médicale, le consentement aux soins demeure l’assise de ces droits. Diverses règles élaborées au fil du temps garantissent le respect de ces droits, y compris pour le majeur inapte à consentir à un soin. Si, autrefois, la décision de soin prenait en compte la seule protection du majeur inapte au nom de son plus grand bien, souvent estimé à l’aulne d’autrui, les règles d’aujourd’hui centrent la décision sur ses valeurs et ses volontés. La loi exige que le consentement au soin donné par un autre, le consentement substitué, tienne compte non seulement du seul intérêt de la...

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L’absence de consentement aux soins en situation d’urgence15 Sommaire du chapitre

Dans: Le consentement aux soins et le majeur inapte à y consentir

Idem, p. 31Le législateur a créé une exception au consentement aux soins. En effet, la loi prévoit qu’en cas d’urgence, le consentement aux soins médicaux n’est pas nécessaire lorsque deux conditions sont présentes : la vie de la personne est en danger ou son intégrité menacée ; ET son consentement ne peut être obtenu en temps utile (13 du C.c.Q.). La loi précise que le consentement devient toutefois nécessaire lorsque les soins sont : inusités ou ; devenus inutiles ou ; lorsque leurs conséquences pourraient être intolérables pour la personne (13 du C.c.Q.). Ainsi, en situation d’urgence vitale, par exemple une insuffisance respiratoire aiguë, l’équipe médicale peut être appelée à intervenir, à mettre la personne sous ventilation assistée, sans pouvoir...

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L’autorisation du tribunal Sommaire du chapitre

Dans: Le consentement aux soins et le majeur inapte à y consentir

L’autorisation du tribunal est nécessaire pour que l’équipe médicale puisse procéder au soin requis par l’état de santé dans les situations suivantes : lorsque la personne qui peut consentir à des soins requis par l’état de santé d’un majeur inapte à donner son consentement est empêchée de le faire5 ; lorsque, de l’avis de l’équipe médicale, la personne substitut oppose un refus injustifié ; si le majeur inapte à consentir refuse catégoriquement de recevoir les soins (16 du c.Q.). La notion de refus catégorique6 nécessite certaines remarques en raison de son caractère apparemment paradoxal s’agissant de la personne jugée inapte à consentir à un soin. Si la personne a été jugée inapte à consentir à un soin, comment concevoir qu’elle...

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Qui donne le consentement substitué ? Sommaire du chapitre

Dans: Le consentement aux soins et le majeur inapte à y consentir

L’article 15 du Code civil identifie explicitement les catégories de personnes habilitées à donner le consentement au nom de la personne inapte pour les soins requis par son état de santé, tout en réitérant l’exception des DMA. Le consentement peut être donné par un représentant légal, soit par : le mandataire ; le tuteur (le Curateur public lorsqu’il exerce ces fonctions). Si le majeur n’est pas ainsi représenté, par ordre de priorité le consentement peut être donné : par le conjoint (marié, en union civile ou en union de fait2) ; ou, à défaut de conjoint ou en cas d’empêchement de celui-ci, par un proche parent3 ; ou par une personne qui démontre pour le majeur un intérêt particulier (y...

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En quoi consiste le consentement substitué ? Sommaire du chapitre

Dans: Le consentement aux soins et le majeur inapte à y consentir

Lorsque le majeur inapte n’a pas rédigé ses DMA, le deuxième alinéa de l’article 11 du C.c.Q. précise que le consentement aux soins pour le majeur inapte peut être donné par un substitut, soit « une personne autorisée par la loi ou par un mandat de protection peut le remplacer » (11 du C.c.Q.). Le consentement substitué obéit à des règles claires. Ainsi, celui qui consent à des soins ou les refuse pour autrui est tenu d’agir dans le seul intérêt de cette personne ; en respectant, dans la mesure du possible, les volontés que cette dernière a pu manifester (12 C.c.Q.). Les volontés du majeur inapte peuvent avoir été exprimées par écrit dans un mandat de protection ou, sinon, un testament...

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Les directives médicales anticipées Sommaire du chapitre

Dans: Le consentement aux soins et le majeur inapte à y consentir

En tout premier lieu, lorsque le médecin constate l’inaptitude d’un majeur à consentir à un soin, il a l’obligation de vérifier si cette personne a rédigé des directives médicales anticipées. Il s’agit ici des directives médicales anticipées particulières découlant de la Loi concernant les soins de fin de vie (S-32.0001), dorénavant désignées sous le sigle DMA. En effet, depuis décembre 2015, avec l’avènement de la Loi concernant les soins de fin de vie, toute personne majeure et apte peut indiquer son consentement ou son refus à certains soins requis dans trois conditions cliniques (précisées plus loin dans le texte) au moyen de ses directives médicales anticipées (DMA) (51 LCSFV). Le but du législateur est de préserver l’autodétermination de la personne....

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Le consentement aux soins du majeur inapte Sommaire du chapitre

Dans: Le consentement aux soins et le majeur inapte à y consentir

Sur la base de l’article 11 du Code civil, l’aptitude à consentir doit être déterminée chaque fois qu’un soin est offert à la personne. Autrement dit, chaque fois qu’un professionnel de la santé offre un soin à une personne, il doit s’assurer que celle-ci est apte à consentir à ce soin ou à le refuser. Lorsque le médecin fait le constat de l’inaptitude de la personne à consentir à un soin, le consentement au soin qu’il offre peut provenir de deux sources, soit de la personne inapte elle-même par l’entremise de directives médicales anticipées ou d’un tiers (consentement substitué). Lorsque le consentement d’un tiers est requis, trois situations peuvent se présenter : le majeur inapte n’est sous aucune mesure de représentation,...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Le consentement aux soins et le majeur inapte à y consentir

L’article 10 du C.c.Q. stipule que toute personne est inviolable et a droit à son intégrité et, sauf dans les cas prévus par la loi, nul ne peut lui porter atteinte sans son consentement libre et éclairé. De plus, l’article 11 du C.c.Q. ajoute que nul ne peut être soumis sans son consentement à des soins, quelle qu’en soit la nature, qu’il s’agisse d’examens, de prélèvements, de traitements ou de toute autre intervention, et le consentement n’est assujetti à aucune forme particulière et peut être révoqué à tout moment, même verbalement. Rappelons que le consentement peut être implicite, par exemple lorsqu’une personne tend son bras lorsque l’infirmier se présente pour lui faire un prélèvement sanguin. Toutefois, on recommande que le consentement soit précisé...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Les mécanismes juridiques destinés à assurer la protection des majeurs inaptes ont pendant longtemps confiné ces derniers à un statut équivalent à celui de mineur. L’évolution du droit intimement liée à la promotion et à la défense des droits de la personne (dits aussi droits de l’homme ou droits humains) bouscule nos conceptions usuelles de l’aptitude, de la capacité juridique et de la protection de la personne inapte. Les récentes modifications législatives, dont la refonte complète des régimes de protection en faveur de la tutelle personnalisée (modulée) et la nouvelle mesure de représentation temporaire, constituent des progrès indiscutables qui toutefois demeurent en deçà des recommandations de la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l’ONU. La loi québécoise introduit...

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La gestion d’affaires Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

La gestion d’affaires est une mesure d’exception qui permet à quiconque en cas d’urgence d’agir de manière ponctuelle dans le seul but de préserver les biens d’une personne inapte ou incapable d’agir  ; par exemple, entreposer les meubles de la personne inapte, faire déneiger une entrée, etc. (273 al. 2 C.c.Q.). L’article 1482 du Code civil définit la gestion d’affaires et les articles 1483 à 1490 précisent les règles que le « gérant » doit suivre dans son intervention. Le recours au tribunal n’est pas nécessaire, parce qu’il s’agit d’un principe de droit.

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Les mesures de protection provisoires Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Une personne, tout comme le curateur public (voir section « Le rôle du curateur public en tant que tuteur au majeur »), peut adresser une demande au tribunal pour que soit autorisée une mesure de protection provisoire afin d’éviter des préjudices sérieux au majeur inapte (272 al. 2 C.c.Q.). Provisoire veut dire ici en attente de l’ouverture d’une tutelle au majeur ou de l’homologation d’un mandat. (Ce qui distingue cette mesure de celle de la représentation temporaire.) La mesure peut concerner la gestion des biens, la protection de la personne ou la représentation dans l’exercice d’un droit. Par conséquent, l’inaptitude du majeur (à gérer sa personne ou ses biens) doit avoir été établie ou en voie de l’être.

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Des mesures d’urgence Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Des mesures d’exception peuvent être prises dans des situations urgentes afin de protéger les intérêts du majeur inapte.

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L’administration par un tiers par fiducie administrative Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Certains organismes gouvernementaux autorisent la désignation d’un proche, voire d’un établissement de santé, pour administrer les prestations ou les indemnités qu’ils versent à une personne inapte (pension et sécurité de la vieillesse [PSV], régime des rentes du Québec [RRQ], Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), prestation de solidarité sociale, etc.). La personne nommée comme administrateur doit rendre des comptes à l’organisme qui verse la prestation.

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La procuration Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Comme mentionné plus haut (2.2.5), la procuration  est un moyen permettant de protéger le majeur inapte en regard de besoins spécifiques qui ne concernent cependant que la seule administration des biens. Procuration et mandat sont synonymes ; le mandat de protection est un type particulier de mandat avec ses propres exigences. La procuration est définie dans la loi comme un contrat par lequel une personne (le mandant) donne à une autre personne (le mandataire) le pouvoir d’agir en son nom pour certains actes administratifs courants (2130 C.c.Q.). La procuration ou le mandat ordinaire sont balisés par toute une série de règles légales (articles 2130-2185 C.c.Q.). Entre autres, la procuration doit être établie alors que la personne est apte. Ce type de contrat peut...

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Des mesures plus exigeantes Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

En rapport avec la gestion des biens, il existe diverses mesures de représentation courantes qui permettent à un proche d’agir au nom d’une autre personne pour lui éviter un préjudice sérieux que ce soit en lien avec la gestion de ses biens, la protection de sa personne ou l’exercice d’un de ses droits.

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Des mesures simples Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

En l’absence d’un patrimoine appréciable ou d’une situation familiale et sociale problématique, la mesure la plus simple demeure le soutien du conjoint, de la famille et des personnes significatives. La famille et les proches peuvent être des ressources importantes pour protéger les droits du majeur inapte et répondre à ses besoins en l’entourant et en comblant ses besoins au quotidien. Ils peuvent recevoir les chèques de pension de vieillesse, d’invalidité, d’aide sociale et autres pour s’acquitter de la gestion simple des biens. La famille ou les proches peuvent également mettre en place des services requis par les besoins de la personne inapte. Conformément à la loi, ils peuvent consentir aux soins, incluant la décision d’hébergement (15 C.c.Q.) si la personne...

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Autres mesures de protection du majeur inapte Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

L’enjeu capital des modifications législatives issues du PL18 concerne la reconnaissance de la personnalité juridique du majeur inapte. Les nouvelles mesures de protection visent à restreindre le plus possible la perte de l’exercice des droits civils du majeur. Malgré les remarquables avancées de la loi, l’ouverture d’une tutelle au majeur, l’homologation du mandat et l’autorisation d’une représentation temporaire s’accompagnent toujours de la déclaration de l’incapacité juridique du majeur inapte. Par ce jugement, le majeur ne peut plus exercer certains de ses droits civils. Seules des circonstances exceptionnelles devraient donc nous conduire à limiter le droit à la capacité juridique du majeur. C’est pourquoi il est très important de bien évaluer le besoin de l’ouverture d’une mesure de représentation à l’égard...

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La fin du mandat Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le mandat prend fin lorsque le mandant redevient apte, ce qui nécessite un nouveau jugement reconnaissant son aptitude, ou à son décès. Le tribunal peut révoquer un mandat si le mandataire, unique, n’exécute pas fidèlement ses obligations ou pour tout motif sérieux (2177 C.c.Q.). Une tutelle au majeur pourra alors être établie en fonction des besoins du mandant. Par contre, si le mandant a désigné un mandataire remplaçant, il n’y a pas lieu de révoquer le mandat. Rappelons que le mandataire désigné à la personne ne peut remplacer automatiquement le mandataire désigné aux biens, et vice-versa. Le décès du mandataire, la survenue de son inaptitude ou sa destitution peuvent également entraîner la fin du mandat et l’ouverture d’une tutelle au...

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Après l’homologation du mandat de protection Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

L’homologation du mandat limite seulement l’exercice des droits que le mandant confie à son mandataire. La personne inapte conserve tous ses droits, y compris l’exercice des autres droits qui ne sont pas énoncés dans le mandat (Curateur public, Droits du mandant). Pour corriger un manque, le législateur a introduit une disposition légale concernant les actes posés par le mandant après l’homologation du mandat et qui sont à l’encontre des pouvoirs confiés à son mandataire. Ces actes ne peuvent être annulés ou les obligations qui en découlent ne peuvent être réduites que si le majeur en subit un préjudice (2170 al. 2 C.c.Q.). LES ACTES JURIDIQUES ET LA PERSONNE SOUS MANDAT HOMOLOGUÉ Les limites à l’exercice de ses droits sont celles que...

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Avant l’homologation du mandat de protection Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Comme précédemment dans ce qui a été mentionné à la section de la tutelle au majeur, la preuve que l’inaptitude du majeur était notoire ou connue du cocontractant à l’époque où les actes ont eu lieu annule les actes ou réduit les obligations qui en découlent (2170 al. 1 C.c.Q.). Il est également utile de rappeler qu’advenant l’inaptitude du majeur à donner un consentement aux soins, tant que le mandat n’est pas homologué, le consentement aux soins est donné par les personnes mentionnées à l’article 15 C.c.Q. En effet, tant que le mandat n’est pas homologué, le mandataire désigné dans le mandat ne peut se prévaloir de son statut de représentant légal du majeur inapte. Cependant, la personne inapte peut avoir désigné...

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Les actes juridiques posés par le majeur inapte Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

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La situation d’aptitude partielle Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le formulaire du mandat de protection révisé en 2022 ne comporte plus de section autorisant l’homologation du mandat « avec tous les pouvoirs qui y sont mentionnés », même en situation d’inaptitude partielle. Cette clause ambiguë par laquelle la personne renonce à l’exercice de ses droits civils alors qu’elle dispose d’aptitudes résiduelles suscitait des opinions divergentes, entre autres de la part des juristes. La loi était, dans un certain sens, silencieuse à ce sujet. L’ajout de l’article 2167.2 au Code civil vient préciser que l’homologation du mandat doit, tout comme l’ouverture de la tutelle au majeur, être axée sur l’intérêt du mandant, le respect de ses droits et la sauvegarde de son autonomie. Le tribunal peut donc déterminer, en tenant compte...

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La protection du majeur inapte avant ou durant l’homologation du mandat de protection Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

La loi prévoit des mesures en vue de protéger le majeur inapte et ses biens dans la période précédant l’homologation du mandat. Ainsi, s’il y a un risque sérieux de préjudice pour le mandant alors que le mandat est en cours d’homologation ou que la demande en sera faite incessamment, le tribunal peut prévoir toute mesure qu’il juge appropriée pour protéger le majeur inapte (2167.1 al. 1 C.c.Q.). Dans le but d’assurer sa protection en tout temps, y compris de payer ses factures au cours des démarches, le mandant peut avoir donné une procuration générale ou bancaire à son mandataire ou à une autre personne. Dans cette situation, la loi autorise la personne qui détient une procuration ou qui a été...

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Le contenu et la portée du mandat Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le mandant peut nommer soit un mandataire unique pour les charges de protection de la personne et d’administration des biens, ou plusieurs mandataires pour l’une et l’autre charge. S’il est exigé que le mandataire à la personne soit une personne physique, le mandataire aux biens peut être une personne morale, par exemple une société de fiducie. À noter que les rôles des mandataires ne sont pas interchangeables si le mandant a désigné spécifiquement quelqu’un comme mandataire à la personne et un autre comme mandataire à l’administration des biens. Dans ce cadre, le mandataire à la personne ne pourra pas s’occuper de vendre la maison, et vice-versa, le mandataire aux biens ne pourra pas donner le consentement pour un soin. Cependant,...

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Le processus d’homologation du mandat Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Deux conditions sont nécessaires pour que le mandat puisse entrer en vigueur. La première est la survenue de l’inaptitude. Le constat « empirique » de l’inaptitude est insuffisant ; l’inaptitude du mandant doit être attestée par les évaluations médicale et psychosociale. Ces évaluations constituent des éléments de preuve dans le cadre de la deuxième condition, soit la démarche juridique appelée homologation du mandat. Le mandataire désigné dans le mandat est responsable d’entreprendre cette démarche ; raison pour laquelle le mandataire, sinon les proches, doivent impérativement connaître l’existence du mandat. L’homologation du mandat est une procédure complexe ; il est suggéré de recourir aux services d’un conseiller juridique (notaire ou avocat). Le mandataire désigné ou son conseiller doit adresser une demande d’homologation de mandat à la cour...

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Les types de mandats de protection Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

La loi prescrit seulement deux formes pour le mandat, celui fait devant témoins (sous seing privé) et celui devant notaire (acte notarié en minute) (2166 C.c.Q.). L’article 2166 stipule également les deux conditions qui permettront au mandataire d’exercer ses responsabilités : la survenue de l’inaptitude du mandant l’homologation du mandat par le tribunal à la demande du mandataire désigné. Le mandat de protection est un contrat qui se fait obligatoirement par écrit. Le législateur a cru bon de spécifier dans la nouvelle loi qu’un même mandat ne peut être rédigé pour plus d’une personne, par exemple des conjoints doivent établir des mandats distincts (2166 al. 1 C.c.Q.). Le curateur public rend disponible sur son site un formulaire, Mon mandat de protection (disponible...

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Le concept du mandat de protection Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le mandat est un acte juridique, de nature contractuelle, déjà balisé dans le Code civil du Bas-Canada, par lequel « une personne, le mandant, donne le pouvoir de la représenter dans l’accomplissement d’un acte juridique avec un tiers »20. Suivant la loi, le mandat (2130 C.c.Q.), appelé également procuration, n’a de valeur que si le mandant est apte. En effet, s’agissant d’un contrat, le consentement des deux parties est une condition essentielle ; le mandant doit donc être apte au moment où il établit et signe sa procuration. Cependant, la survenue de l’inaptitude du mandant entraîne la nullité de la procuration. Il a donc fallu adapter le concept de mandat pour qu’il puisse servir comme mesure de protection pour le majeur inapte. Non seulement le...

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Le mandat de protection Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le mandat de protection16 a été introduit dans la loi québécoise en 198917. En effet, dans la foulée de la révision du Code civil du Bas-Canada, le projet de loi 145 portant entre autres sur la réforme des régimes de protection des inaptes18 ajoute un tout nouveau chapitre intitulé « Du mandat donné dans l’éventualité de l’inaptitude du mandant »19. À son entrée en vigueur en janvier 1994, le Code civil du Québec est porteur de ce changement entérinant le droit de la personne à son autodétermination. La loi entérine un nouveau droit : la personne peut dorénavant choisir son représentant advenant son inaptitude. La loi en vigueur au 1er novembre 2022 réitère l’importance de cette mesure de protection. Les modifications...

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La personne assistée Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Cette mesure vise toute personne qui éprouve une difficulté dans la réalisation d’actes liés à ses droits civils. On pense par exemple à la personne qui en raison de son âge éprouve certaines appréhensions face à des prises de décisions majeures comme la vente de sa maison. Bien qu’elle soit en mesure de prendre cette décision elle-même et connaisse les arcanes d’une telle transaction, elle peut se sentir insécure devant l’ampleur de la tâche, devant les innombrables démarches nécessaires ou le simple fait de faire affaire avec des inconnus. Pour d’autres, il s’agira de tâches supposément simples comme de contacter certains organismes : régie des rentes, ministères de l’impôt, câblodistributeurs, propriétaire de l’immeuble où elle vit, etc., afin d’obtenir des explications...

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Le processus d’ouverture d’une assistance au majeur Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Présentation de la demande Une demande d’assistance au majeur doit être introduite auprès du curateur public (297.19 C.c.Q.). La personne qui désire être assistée peut présenter elle-même la demande. Elle doit avoir identifié la personne qui agira comme assistant. Au plus, elle peut nommer deux assistants. Dans ce cas, elle doit préciser si elle souhaite que ces personnes agissent conjointement ou non (297.16 C.c.Q.). La démarche de la demande au curateur public peut être déléguée par le majeur à un avocat ou un notaire accrédité (297.19 C.c.Q.). Dans ce cas, celui-ci doit procéder au traitement de la demande tel que prévu par la loi et déposer son procès-verbal et ses conclusions, ainsi que tous les documents nécessaires aux fins de...

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Le rôle de l’assistant Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

L’assistant n’agit pas comme représentant légal ; son rôle est bien délimité par la loi. Il intervient comme intermédiaire auprès de tiers, afin d’obtenir ou de transmettre des renseignements, et ce uniquement lorsque la personne assistée en fait la demande (297.12 C.c.Q.). L’assistant n’est pas autorisé à signer des documents ni à prendre de décisions au nom de la personne qu’il assiste (297.13 C.c.Q.). Comme dans toute situation, l’assistant doit éviter tout conflit d’intérêt (297.15 C.c.Q.) ; respecter la vie privée du majeur en disposant des renseignements (qu’il s’agisse de les recueillir, les utiliser ou les communiquer) seulement dans les limites où ils peuvent servir à l’exercice de sa charge (297.12 C.c.Q.). Enfin, il est à noter que la loi n’autorise aucune...

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L’assistance au majeur apte Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Par l’ajout des articles 297.10 à 297.27, le Code civil introduit la mesure d’assistance au majeur. Le concept d’assistance est ici utilisé dans un sens différent de celui qui est prôné dans la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l’ONU qui préconise : « le passage d’un système de prise de décisions substitutive à un système de prise de décisions assistée », c’est-à-dire le remplacement des régimes de protection, en particulier celui de la curatelle. La mesure mise de l’avant par le Code civil concerne tout majeur qui ne présente pas d’inaptitude à prendre des décisions pour lui-même, mais souhaite être accompagné dans la prise de certaines décisions en raison d’une difficulté qu’il éprouve. De nature légale, et contrairement à l’ancien...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Question 1 – Quelles sphères cliniques doivent être prises en compte lors de l’évaluation pour que le médecin puisse se prononcer sur l’aptitude d’un patient? Question 2 – Lequel des énoncés suivants est vrai ? En général, un patient qui refuse un soin requis par son état de santé et essentiel à son traitement, peut être considéré inapte. La personne inapte déclarée juridiquement incapable par le tribunal perd la jouissance de la personnalité juridique. Les critères de l’évaluation de l’aptitude à consentir aux soins et de décider de son hébergement sont les mêmes. La nomination d’un représentant légal requiert l’évaluation de l’aptitude du majeur à accomplir les tâches requises dans les deux domaines de la gestion des biens et de...

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Contexte : demande de représentation temporaire Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Le cadre de la demande de représentation temporaire diffère du précédent contexte. En effet, les évaluations médicale et psychosociale sont centrées sur un acte juridique spécifique que le majeur est inapte à accomplir l’empêchant ainsi d’exercer un de ses droits civils. (Voir section Protection des majeurs et leurs droits) Comme il est mentionné dans le formulaire d’Évaluation médicale dans le cadre d’une demande de représentation temporaire, il est impossible de couvrir toutes les tâches qui pourraient éventuellement faire l’objet d’une demande de représentation temporaire. Les exemples donnés dans les documents du Curateur public ne sont pas limitatifs108 : Renoncer à une succession; Accomplir un acte lié à une procédure de divorce; Signer un bail; Vendre une maison (si la personne représentée...

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L’aptitude à faire un mandat ou une procuration bancaire Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

L’aptitude à faire un mandat repose sur la compréhension de ce qu’est un mandat et sur les conséquences de nommer un mandataire. La procuration, dont la procuration bancaire, est une forme de mandat, et le mandat de protection est un type particulier de mandat. Par ailleurs, il est important de se rappeler que le mandat est un contrat et est ainsi soumis à des règles juridiques (règles qui seront explicitées dans le prochain chapitre  – Protection des majeurs et de leurs droit). Le choix du mandataire doit être exempt d’une influence indue ou d’un phénomène de captation106, et toute situation d’abus doit susciter une vigilance particulière. Il faut se rappeler qu’un mandat donne en général (à moins que cela ne soit...

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L’aptitude à faire un testament Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Tester est un acte complexe. La difficulté s’accroît avec l’importance des affaires et des biens du testateur et la complexité de ses souhaits testamentaires. Le Code civil précise que la capacité du testateur se considère au moment où il fait son testament (707 C.c.Q.), mais reste muet sur les critères de la capacité à tester. Un cas de jurisprudence de 1870, Banks v Goodfellow, a établi des normes qui semblent jusqu’à maintenant avoir été suivies. La littérature clinique et légale est toutefois devenue critique à cet égard103. Les éléments de base de l’évaluation de l’aptitude à tester du majeur demeurent : de comprendre la nature de l’acte de tester et de ses effets ; de connaître la nature, la valeur...

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La gestion financière Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

L’aptitude financière varie grandement d’un individu à l’autre en fonction du niveau socioéconomique, de l’occupation professionnelle antérieure et de l’expérience financière antérieure. La gestion des biens et des avoirs repose sur plusieurs fonctions cognitives, dont la mémoire, le calcul, les fonctions exécutives99. Marson a proposé un modèle conceptuel de l’aptitude financière soulignant trois aspects cognitifs : Les connaissances déclaratives (terminologie financière, monnaie, billets, chèques, livres de banque, factures) ; les connaissances procédurales (exécution des tâches financières référant aux fonctions exécutives et mnésiques) ; le jugement100. Dans le Financial Capacity Instrument (FCI), Marson identifie 8 domaines et 19 tâches de base pour la gestion financière101 : Posséder des habiletés financières de base : entre autres, identifier les devises, la monnaie, connaître...

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Le domaine de l’administration des biens Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

De multiples tâches, des plus simples aux plus complexes, sont à considérer dans le domaine de l’administration des biens par le majeur. La gestion du budget comprise dans ce domaine demeure inséparable de l’aptitude du majeur à subvenir à ses besoins de base, mais ne présume pas de l’aptitude ou de l’inaptitude à gérer un immeuble; établir un mandat de protection ne présume pas non plus de l’aptitude ou de l’inaptitude à faire un testament. Le formulaire de l’évaluation médicale en vue de l’ouverture d’une tutelle au majeur ou d’homologation d’un mandat de protection énumère les diverses tâches à considérer dans ce domaine : contracter (ceci inclut d’établir un mandat de quelque nature que ce soit, incluant le mariage et...

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L’aptitude à participer à une recherche Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Le consentement à la recherche avec des êtres humains est un très vaste chapitre en soi94. La recherche clinique, quel qu’en soit le type – sociale, psychologique, thérapeutique ou autre – fait partie du champ de la santé. Les conditions de validité du consentement et le cadre du processus décisionnel du consentement en matière de recherche demeurent les mêmes que pour les soins. Le consentement doit être donné par une personne apte à consentir ou à refuser de participer à la recherche, il doit être libre et éclairé, et il doit être sollicité pour chaque recherche de façon spécifique (3.1.2, critères de validité du consentement). Axé sur le processus décisionnel (2.2.2), le contenu des critères à évaluer pour l’aptitude à...

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L’aptitude à décider de son hébergement Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Le consentement à l’hébergement entre dans le cadre du consentement aux soins. En matière d’hébergement, l’évaluation de l’aptitude du majeur portera plus spécifiquement sur les aspects qui amènent à considérer la nécessité de l’hébergement : sa compréhension de ses problèmes de santé ; sa compréhension de l’impact de ses problèmes dans son quotidien et sur son maintien à domicile (son appréciation de ce qui est en jeu) ; les solutions possibles à son problème, incluant l’hébergement ; le raisonnement qui l’amène à sa décision, tenant compte des avantages et des risques liés à chaque solution ; la présence d’une maladie affectant son processus décisionnel (par exemple une anosognosie de ses déficits). L’APTITUDE À DÉCIDER DE SON HÉBERGEMENT REPOSE SUR LES...

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L’aptitude à consentir à l’aide médicale à mourir (AMM) Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Étant donné la nature particulière de l’AMM, il est légitime de se demander si l’évaluation de l’aptitude à consentir à ce soin diffère de celle des autres soins. En vertu de la Loi concernant les soins de fin de vie (LCSFV)80, l’AMM est reconnue comme un soin visant à soulager les souffrances en entraînant le décès de la personne qui en fait la demande. (3 LCSFV). Pour recevoir l’AMM, la personne doit répondre à des critères d’admissibilité décrits dans la LCSFV*. Qu’il s’agisse d’une demande contemporaine ou d’une demande anticipée, le premier critère stipule qu’au moment de la demande la personne doit être « apte à consentir aux soins ». * Le 7 juin 2023, la LCSFV a été modifiée par l’adoption...

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L’aptitude à consentir aux soins 70 Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

L’aptitude à consentir ou à refuser un soin mérite une attention particulière. La loi spécifie que toute personne est inviolable et a droit à son intégrité physique, et que nul ne peut être soumis sans son consentement à des soins, quelle qu’en soit la nature (10 et 11 C.c.Q.). Les échanges entre le professionnel de la santé et le patient en vue du consentement éclairé à un soin permettent en général un jugement implicite sur l’aptitude de la personne à consentir à ce soin. Tout doute soulevant la question de l’aptitude de la personne exige toutefois que ce jugement soit établi de façon explicite. De plus, même lorsqu’un jugement a été prononcé en vue de la mise sous tutelle du...

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L’aptitude à prendre soin de sa personne Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

L’aptitude à prendre soin de sa personne réfère entre autres à l’aptitude de la personne à subvenir à ses besoins de base et à résider chez elle. L’évaluation de l’autonomie fonctionnelle, c’est-à-dire le fonctionnement de la personne dans les activités de la vie quotidienne (AVQ) et les activités de la vie domestique (AVD), constitue la référence. Autonomie fonctionnelle68 Le travail interdisciplinaire est indispensable pour établir le portrait global de la situation du majeur. L’évaluation en ergothérapie, incluant l’évaluation au domicile, aide à identifier non seulement les lacunes, mais aussi les habiletés résiduelles dans les différentes sphères des AVQ et AVD dans le contexte réel de vie du majeur. L’information provenant de l’entourage est également utile lorsqu’en raison de ses problèmes...

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Le domaine de la protection de la personne Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Le domaine de la protection de la personne réfère avant tout à l’aptitude du majeur à réaliser les tâches nécessaires pour prendre soin de soi, c’est-à-dire subvenir à ses besoins fondamentaux. Les inquiétudes premières renvoient souvent à son fonctionnement en vue de se nourrir et de se loger convenablement. Il faut également savoir s’il est en mesure de demander ou d’accepter les services requis pour le faire. À ces besoins de base pour assurer sa sécurité, il est nécessaire de vérifier comment le majeur s’occupe de ses soins de santé. Est-il en mesure de prendre ses médicaments, de suivre sa diète, de consulter, de donner un consentement aux soins ? Aussi, dans des situations de conflit, peut-il défendre ses droits...

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L’évaluation de l’aptitude dans le cadre de la représentation légale Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Contexte : demande d’ouverture d’une tutelle au majeur ou d’homologation d’un mandat de protection Cette section s’attarde aux diverses tâches des deux domaines qu’une demande d’ouverture d’une tutelle au majeur ou d’homologation d’un mandat de protection exige d’explorer. De plus, puisqu’il s’agit de sujets liés au domaine de la protection de la personne qui répondent à des règles spécifiques, l’évaluation de l’aptitude dans deux décisions spécifiques liées au consentement aux soins : consentir ou refuser l’aide médicale à mourir et l’hébergement, ainsi que la décision de participer à un projet de recherche seront décrits de façon un peu plus détaillée. Dans le domaine de la gestion des biens, deux exemples particuliers : l’aptitude à faire un testament et l’aptitude à faire un mandat...

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L’évaluation du contexte psychosocial Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

La sphère interactionnelle concerne en particulier la connaissance du contexte psychosocial de la personne. Il est en effet nécessaire d’évaluer comment les habiletés fonctionnelles de celle-ci lui permettent de satisfaire (ou non) aux exigences situationnelles liées aux tâches demandées, selon l’environnement dans lequel elle évolue. En général, plus les demandes situationnelles sont grandes, plus les habiletés fonctionnelles requises par la personne pour effectuer la tâche sont élevées. On cherchera à identifier si l’impact des déficits fonctionnels est suffisamment important pour que la personne ne puisse satisfaire aux différentes demandes occasionnées par une situation et son contexte psychosocial spécifique (par exemple, vivre de façon autonome dans son appartement). Les tâches et les habiletés à évaluer diffèrent lorsqu’il s’agit d’une dame célibataire,...

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L’évaluation des capacités fonctionnelles Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

En vue de porter un jugement sur la capacité juridique du majeur, le tribunal examinera avec attention la façon dont il s’acquitte des tâches liées à l’exercice de ses droits civils qui soulèvent des problèmes, autrement dit ses capacités fonctionnelles (functional abilities)61. L’évaluation clinique doit donc préciser si la personne peut accomplir ou non ces tâches, mais aussi comment elle les effectue sur la base de ses connaissances, de sa compréhension et de ses convictions62. Le contenu de cette évaluation dépend bien sûr du contexte de la tâche en cause. Comme décrit précédemment, les domaines de la protection de la personne ou de l’administration des biens comportent de multiples tâches très différentes. Les habiletés fonctionnelles requises pour accomplir chacune de...

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L’évaluation du processus décisionnel Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

« La capacité est l’aptitude d’une personne à prendre elle-même ses décisions et à agir sur la base de ses décisions. »48 L’aptitude repose d’abord et avant tout sur la tâche de prise de décision. Quelquefois, comme dans l’évaluation de l’aptitude à consentir au soin, la prise de décision pour le soin constitue la tâche même à évaluer. L’évaluation de la tâche de prise de décision, qu’il s’agisse de consentir à un soin, de nommer un mandataire ou de vendre une maison, est complexe. En effet, la détermination de l’aptitude repose non pas sur la décision elle-même, mais sur le processus intellectuel qui mène la personne à la décision. Ainsi, une personne âgée qui refuse un soin n’est pas nécessairement...

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L’évaluation de l’état de santé du majeur et l’existence d’un trouble cognitif ou mental Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Le tribunal doit non seulement obtenir une description des atteintes attestant l’inaptitude du majeur, il doit aussi en connaître la ou les causes possibles afin de déterminer son influence sur la capacité juridique de la personne. L’inaptitude repose sur la mise en évidence d’une atteinte des fonctions mentales et cognitives, affectant le processus décisionnel et l’exécution d’une tâche, en lien avec une maladie neurologique, une maladie psychiatrique ou un handicap développemental. Ces problèmes de santé vont toucher l’aptitude de façon variable selon le stade et l’impact de la maladie. Lorsqu’une personne présente une atteinte cognitive, le médecin doit en rechercher la cause. En outre, il est nécessaire qu’il établisse un lien entre cette condition médicale et l’inaptitude. Les maladies qui...

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Le cadre clinique de l’évaluation de l’aptitude Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Le rôle du médecin consiste à rendre un jugement sur l’aptitude de la personne en fonction d’atteintes mises en évidence. S’alignant sur le cadre juridique et les attentes du juge pour qu’il puisse se prononcer, l’évaluation systémique porte donc sur les quatre sphères cliniques suivantes : L’évaluation de l’état de santé du majeur et l’existence d’un trouble cognitif ou mental ; l’évaluation du processus décisionnel ; l’évaluation des capacités fonctionnelles ; l’évaluation du contexte psychosocial. De plus, les professionnels doivent tenir compte du facteur « temps », qui peut influencer de façon significative l’aptitude de la personne (une personne peut être complètement inapte lors d’un délirium, mais redevenir apte lorsque ce dernier se résout). En effet, l’aptitude de la personne...

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Concepts généraux Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Afin de statuer sur l’état de capacité ou d’incapacité du majeur, le tribunal doit procéder de façon structurée. Le cadre légal comprend cinq sphères d’analyse en vue d’une telle décision36. Les trois premières sphères, fondamentales, concernent l’aptitude du majeur. Les données analysées par le tribunal proviennent de l’évaluation clinique réalisée par les professionnels de la santé. Ces derniers doivent émettre leur avis sur l’aptitude du majeur, en fournissant les éléments cliniques les ayant menés à leur conclusion. Ces informations doivent être transmises au tribunal sans préjuger de l’incapacité de la personne. Le tribunal explore donc : La sphère causale : où il cherche à connaître les raisons probables des déficits fonctionnels et la perspective de leur réversibilité ou non37. La...

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Concepts éthiques et légaux Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

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L’évaluation de l’aptitude Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

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Autre considération sur l’aptitude Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

La pratique nous apporte constamment de nouvelles sources d’interrogation concernant l’aptitude des personnes qui présentent des atteintes cognitives. Par exemple, des milieux de soins ont été confrontés à la question de l’aptitude de personnes ayant un diagnostic de démence à consentir à des relations sexuelles. Le médecin doit maîtriser les principes, les règles et la démarche d’évaluation de l’aptitude tout en sachant adapter processus de décision et composantes/description de la tâche.

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Le domaine de l’administration des biens Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Ce domaine réfère aux tâches permettant à la personne de gérer ses finances et ses biens : faire ses achats au quotidien, gérer son salaire, comprendre un budget, gérer des documents financiers, effectuer le suivi des transactions, mais aussi contracter, percevoir ses revenus, accepter ou refuser une succession, faire une donation, gérer ou vendre un immeuble, etc. Cela inclut également les tâches spécifiques suivantes : Faire ou modifier une procuration (générale, bancaire), soit désigner la ou les personnes pouvant agir à la place de la personne lorsqu’elle ne peut effectuer elle-même la tâche en raison de troubles physiques (par exemple la personne souffre de problèmes moteurs l’empêchant de se déplacer, d’écrire ou autres; est ici exclue la situation d’inaptitude), comme...

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Le domaine de la protection de la personne Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Ce domaine réfère aux tâches permettant à la personne de satisfaire ses besoins de base (se nourrir, se loger, assurer sa sécurité), mais aussi de maintenir son milieu de vie et ses relations, de se marier ou de divorcer, de défendre ses droits. Cela inclut les tâches spécifiques suivantes : Consentir ou refuser un traitement, soit décider des soins et traitements médicaux désirés. Consentir ou refuser l’hébergement35, soit choisir son milieu de vie et de résidence. Consentir ou refuser de participer à un projet de recherche, soit décider de participer à un projet de recherche. L’hébergement est considéré comme un soin.

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La détermination de la capacité juridique Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Les nouvelles dispositions législatives relatives à la capacité juridique du majeur inapte rejoignent le concept d’aptitude liée à la tâche développé dans la littérature médico-légale récente. Le cadre de la protection du majeur inapte a ainsi été revu de façon significative. La détermination de la capacité juridique du majeur repose toujours sur l’évaluation de son aptitude pour les différentes tâches lui permettant d’exercer ses droits civils dans deux domaines, soit la « Protection de la personne » et l’« Administration des biens » (258 et 2166 C.c.Q.). Cependant, le législateur a modifié les conséquences de la déclaration d’incapacité juridique du majeur. Non seulement, il a restreint les trois régimes de protection à la seule tutelle au majeur, mais la forme qu’il lui confère limite la...

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Le concept d’aptitude Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Comme il a été décrit précédemment, les notions de capacité et d’aptitude sont étroitement liées. La capacité est un concept juridique, abstrait, qui se base sur l’aptitude, qui est un concept clinique, c’est-à-dire apparent, observable. Le concept d’aptitude a perdu de nos jours son sens du « tout ou rien ». La personne n’est pas apte ou inapte en soi. L’aptitude se définit par rapport à une tâche particulière, et l’inaptitude à accomplir une tâche particulière ne présume pas de l’inaptitude à accomplir toute autre tâche. Ainsi, contrairement à certaines pratiques révolues, l’inaptitude de la personne à décider des soins n’entraîne pas qu’elle soit inapte à gérer ses biens, et inversement ; encore moins qu’elle soit déclarée incapable au sens...

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Le concept de capacité juridique Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Dans le contexte à l’étude, la notion de capacité est un concept juridique27 encadré par la loi. L’article 1 du Code civil du Québec28 stipule : « Tout être humain possède la personnalité juridique, il a la pleine jouissance des droits civils. » L’article 4 renchérit : « Toute personne est apte à exercer pleinement ses droits civils. » Mais l’alinéa 2 introduit une exception : « Dans certains cas, la loi prévoit un régime de représentation. » Les modalités de la représentation sont précisées aux article 258, 297.1 et 2166 du Code civil. La capacité juridique comprend donc la capacité de jouissance, c’est-à-dire être titulaire d’un droit (ce droit ne peut jamais être retiré) et la capacité d’exercice, c’est-à-dire l’aptitude...

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Capacité juridique et aptitude Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

«Capacité juridique et aptitude sont des notions distinctes. La capacité juridique est le fait d’avoir des droits et des obligations et de pouvoir exercer ces droits et exécuter ces obligations. Elle est fondamentale pour accéder à une participation effective à la société. L’aptitude renvoie au fait que la personne possède les habiletés nécessaires pour prendre des décisions et les mettre en action, « qui varient naturellement d’une personne à l’autre et peuvent également varier dans le cas d’une même personne en fonction de nombreux facteurs, y compris des facteurs environnementaux et sociaux.24 » Les termes aptitude, capacité et compétence sont souvent utilisés de façon interchangeable dans le langage commun. La consultation des dictionnaires nous laisse face à des ambiguïtés. Par...

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Le principe de la protection du majeur Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

La protection du majeur est le second principe justifiant l’évaluation de l’aptitude. Étroitement liée au respect de la personne, elle constitue en soi un motif distinct si l’on tient compte de sa portée. Jusqu’à présent, la réponse légale vis-à-vis le majeur inapte « à prendre soin d’elle-même ou à administrer ses biens » consiste à le déclarer juridiquement incapable et à nommer un représentant légal qui décidera et agira à sa place (258 C.c.Q.), portant ainsi atteinte à l’exercice de ses droits civils. De nombreuses voix se sont élevées contre ce mode de protection jugé discriminatoire à l’égard en particulier des personnes présentant des troubles mentaux ou des dépendances. Cette forme de discrimination, appelée capacitisme22, entraîne la stigmatisation de ces...

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Le principe du respect de la personne Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

En 1979, le Rapport Belmont20, document fondateur des principes de la bioéthique, établit le premier principe : le respect de la personne. Les auteurs rappelaient que « [l]e principe du respect de la personne se divise […] en deux exigences morales distinctes : l ‘exigence de reconnaître l’autonomie et l’exigence de protéger ceux qui ont une autonomie diminuée »21. Dans le contexte de la pratique clinique, deux situations fréquemment rencontrées illustrent la portée de ces exigences morales en regard de l’aptitude du majeur. La première situation consiste à agir envers une personne apte comme si elle était inapte : ainsi, de nombreuses personnes âgées vivent cette situation alors qu ‘en raison de leur âge, de leur lenteur, de leur surdité...

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Fondements éthiques et légaux Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Les principes du respect et de la protection de la personne fondent les normes éthiques et légales qui balisent les interventions dans la pratique de l’évaluation de l’aptitude. Malgré les recoupements inévitables, il est éclairant de considérer séparément le principe « du respect de la personne » et le principe « de la protection du majeur ».

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Les notions d’aptitude et d’inaptitude sont devenues familières pour les intervenants de la santé depuis une cinquantaine d’années au Québec, de même que les notions de tutelle et de curatelle. Ces dernières remontent au droit romain1, considéré par certains comme le premier système juridique de l’Histoire2. Bien que ces notions se soient modifiées au cours des siècles où les sources du droit romain se sont développées3, le droit contemporain les transformera en profondeur. Ainsi, à l’époque : « pour être pleinement capable d’exercice en droit romain […] il fallut toujours réunir quatre conditions : être majeur, sain d’esprit, de sexe masculin et non prodigue »4. Les critères d’attribution de la pleine capacité d’exercice d’un citoyen romain, autrement dit les critères...

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Formulaire d’évaluation du chapitre Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Formulaire d’évaluation du chapitre

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1 – Donner la définition d’une érythrodermie Question 2 – Nommer 3 causes de prurit généralisé sans lésion cutanée primaire Question 3 – Nommer le cancer de la peau le plus fréquent Corrigé des questions d’évaluation

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Annexe 6 − Classification TNM et stade clinique du mélanome (AJCC 8e édition) Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Tiré et adapté de l’American Joint Commitee on Cancer [AJCC] (2017). Cancer Staging Manual. 8th Ed. Permission de reproduction en cours de traitement.

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Annexe 5 − Stratification du risque de récidive d’un carcinome basocellulaire (CBC) Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Facteurs de risque de récidive d’un carcinome basocellulaire (1 seul critère est nécessaire pour considérer le CBC à haut risque) * Zone L : tronc et extrémités (excluant région prétibiale, mains, pieds, régions unguéales et chevilles) † Zone M : joues, front, cuir chevelu, cou, région prétibiale ‡ Zone H : centre du visage, paupières, sourcils, région péri-orbitaire, nez, lèvres (vermillon et lèvres cutanées), menton, mandibule, peau pré- et post-auriculaire, oreilles, tempes, organes génitaux, mains et pieds Tiré et adapté du NCCN Clinical guidelines in Oncology, version 1.2018, Basal Cell Skin Cancer. Demande de permission de reproduction en cours de traitement.

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Annexe 4 − La chirurgie de Mohs Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

La chirurgie de Mohs est une technique pratiquée par des dermatologues ayant complété une formation complémentaire d’un an en chirurgie oncologique. Il s’agit d’une technique par étapes séquentielles réalisées en une seule journée, sous anesthésie locale. Elle a comme principaux objectifs l’exérèse complète de la néoplasie et la préservation d’un maximum de tissus sains environnants. La chirurgie de Mohs a de multiples applications, parmi lesquelles il est primordial de ranger le traitement des carcinomes cutanés (basocellulaire, spinocellulaire) à haut risque (voir annexes 2 et 3). Le mélanome ne peut généralement pas être traité par chirurgie de Mohs en raison de son modèle d’invasion particulier, caractérisé par une dissémination interrompue de tissu sain. En d’autres mots, l’absence histologique de mélanome dans...

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Annexe 3 − Le traitement par rasage, curetage et électrodessication Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le rasage, curetage et électrodessication représentent une technique souvent utilisée en dermatologie dans le traitement des carcinomes cutanés à faible risque. Il s’agit d’une technique propre, faite sous anesthésie locale et qui peut généralement être réalisée la journée même. Les opérations suivantes sont pratiquées après désinfection et anesthésie locale : Une lame courbe est utilisée pour retirer superficiellement le carcinome Une curette est employée pour gratter et retirer le tissu friable L’électrocautère est employé sur toute la surface atteinte Les étapes 2 et 3 sont répétées 1 à 2 fois au besoin Les avantages sont qu’il s’agit d’une technique relativement simple et rapide, non invasive, sécuritaire et qui peut être pratiquée la journée même. La cicatrice est de forme ronde...

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Annexe 2 − Stratification du risque de métastase et de récidive du carcinome spinocellulaire (CSC) Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Facteurs de risque de métastases et de récidive des carcinomes spinocellulaires (1 seul critère est nécessaire pour considérer le CSC à haut risque) * Zone L : tronc et extrémités (excluant région prétibiale, mains, pieds, régions unguéales et chevilles) † Zone M : joues, front, cuir chevelu, cou, région prétibiale ‡ Zone H : centre du visage, paupières, sourcils, région péri-orbitaire, nez, lèvres (vermillon et lèvres cutanées), menton, mandibule, peau pré- et post-auriculaire, oreilles, tempes, organes génitaux, mains et pieds. Tiré et adapté du NCCN Clinical guidelines in Oncology, Version 2.2018, Squamous Cell Skin Cancer. Demande de permission de reproduction en cours de traitement.

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Annexe 1 − Traitements topiques des kératoses actiniques, du carcinome basocellulaire superficiel et du carcinome spinocellulaire in situ Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

* Carcinome basocellulaire nodulaire infiltrant : non recommandé † Carcinome spinocellulaire infiltrant : non recommandé Sources : Valeant Canada S.E.C (2014). Efudex (fluoro-uracile) : Crème topique : Antinéoplasique topique : Monographie. In : Santé Canada. Base de données sur les produits pharmaceutiques. https://pdf.hres.ca/dpd_pm/00026975.PDF 3M Health Care Limited. Aldara® (imiquimod) Cream, 5% : For topical use only : Initial U.S. Approval: 1997 (2010). In : U.S. Food & Drug Administration. Drugs@FDA. https://www.accessdata.fda.gov/drugsatfda_docs/label/2010/020723s022lbl.pdf Valeant Canada S.E.C (2013). PrZYCLARA® (imiquimod) : Crème à 2,5 % et à 3,75 % : Modificateur de la réponse immunitaire : Monographie de produit. In : Santé Canada. Base de données sur les produits pharmaceutiques. https://pdf.hres.ca/dpd_pm/00023881.PDF LEO Pharma Inc. (2016). PrPICATO® (mébutate d’ingénol) : Gel topique à 0,015...

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Lymphomes cutanés T de type mycosis fongoïde et syndrome de Sézary Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Les lymphomes cutanés T sont des lymphomes cutanés primitifs. Parmi ceux-ci, il est important de savoir reconnaître le mycosis fongoïde et le syndrome de Sézary. Le mycosis fongoïde (fig. 21) est le lymphome cutané T le plus fréquent et connaît une évolution plutôt indolente. Il peut prendre plusieurs aspects cliniques, le plus fréquent étant le développement graduel de grandes taches et de plaques érythémateuses et orangées très finement squameuses à bordures irrégulières, mais assez bien délimitées. Celles-ci siègent au tronc et aux extrémités. Cette phase bénigne et indolente peut persister plusieurs années. L’apparition d’infiltration, de nodules ou de tumeurs sur les lésions marque une aggravation de la maladie et, à ce stade, le pronostic vital du patient est menacé. Le...

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Prise en charge et traitement Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

L’exérèse chirurgicale avec des marges de 1 à 2 cm [12] est le traitement de choix chez tous les patients. L’analyse du ganglion sentinelle est recommandée. Si le ganglion sentinelle est atteint, une lymphadénectomie est envisagée ainsi qu’un traitement par radiothérapie du site de drainage ganglionnaire. Tous les patients bénéficient d’un traitement adjuvant par radiothérapie du site primaire. La prise en charge doit être effectuée par une équipe multidisciplinaire expérimentée en cancérologie cutanée.

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Diagnostic et diagnostic différentiel Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le diagnostic de carcinome de Merkel repose sur l’analyse histologique de la lésion par un pathologiste expérimenté. Il est composé de petites cellules bleues et rondes ayant une configuration groupée ou trabéculaire. L’index mitotique est élevé, et des zones de nécrose focale sont fréquentes. Le diagnostic différentiel est vaste, mais les affections avec lesquelles on le confond fréquemment sont le mélanome achromique, le lymphome cutané B, la métastase cutanée d’une tumeur interne, le carcinome spinocellulaire ou basocellulaire et le granulome pyogénique. Le diagnostic de carcinome de Merkel est confirmé par son apparence à l’examen histopathologique. Toute tumeur nodulaire, rouge, ferme et à croissance rapide doit faire rechercher un carcinome de Merkel, et une biopsie cutanée doit être effectuée et analysée...

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Présentation clinique Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Localisations préférentielles : tête, cou, extrémités et région sacrée Papulo-nodule unique d’apparition rapide, ferme, rouge-rose à violacé en forme de dôme, de diamètre variable. Un pronostic plus sombre est associé à une tumeur dont la taille excède 2 cm.

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Épidémiologie Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le carcinome de Merkel se rencontre le plus souvent chez la personne âgée.

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Carcinome de Merkel Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le carcinome de Merkel est une tumeur maligne composée de cellules dérivées de composantes neuroectodermiques incluant les cellules de Merkel cutanées. Ces tumeurs, souvent méconnues en dehors du domaine dermatologique, sont très agressives et doivent être reconnues et traitées rapidement.

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Prise en charge et traitement Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

L’exérèse chirurgicale élargie est essentielle, et les marges sont déterminées par l’indice de Breslow (voir tableau 4, ci-après). Les informations sur la technique du ganglion sentinelle dépassent l’objectif de ce chapitre et ne seront pas abordées. Tableau 4 : Indice de Breslow (Voir les différents stades de mélanomes selon la classification TNM, à l’annexe 6 ) Mélanome métastatique : Dans les dernières années, de nouvelles thérapies ciblées et immunothérapies ont complètement changé la prise en charge et le pronostic des patients avec mélanome métastatique. Thérapies ciblées : inhibiteur du BRAF, inhibiteur de MEK, plus rarement inhibiteur du C-kit Immunothérapie : anticorps contre le CTLA-4, anticorps contre le PD-1 et le PD-L1 Suivi Un examen cutané annuel avec palpation des aires...

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Diagnostic différentiel et diagnostic Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Diagnostic différentiel principal : kératose séborrhéique, nævus mélanocytaire atypique, lentigo solaire, dermatofibrome, angiome, carcinome basocellulaire pigmenté, kératose actinique pigmentée. Le diagnostic final repose sur l’analyse histopathologique de la lésion. En cas de suspicion de mélanome, il est préférable de recommander le patient en dermatologie. Principes de biopsie du mélanome : Une biopsie excisionnelle avec marges de 2 mm est favorisée, car elle permet de déterminer adéquatement l’épaisseur (indice de Breslow) du mélanome Situation clinique où une biopsie incisionnelle peut être considérée : mélanome dont la taille et la localisation (ex. : paumes, plantes, pulpe des doigts/orteils, visage, oreilles, région sous-unguéale) rendent impossible une biopsie excisionnelle avec fermeture primaire. La biopsie est alors réalisée dans la portion la plus suspecte. La...

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Présentation clinique Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

La détection précoce du mélanome est primordiale. La morphologie clinique est très variée, rendant parfois la distinction entre le nævus et le mélanome difficile. Une suspicion clinique élevée est nécessaire. Certains mélanomes passent inaperçus lors de l’examen des poumons ou de l’abdomen ; on ne trouve que ce que l’on recherche. Les localisations fréquentes sont les jambes pour les femmes, le tronc pour les hommes et les zones fortement exposées au soleil, comme le visage, chez le sujet âgé. Astuces cliniques pour guider le clinicien dans la détection du mélanome : A-B-C-D-E : association de cinq critères cliniques permettant de détecter un mélanome Asymétrie : forme asymétrique; en séparant la lésion en deux, les moitiés ne sont pas identiques Bordures...

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Épidémiologie et pathogenèse Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Après le cancer du poumon, le mélanome est le cancer dont l’incidence augmente le plus rapidement chez la femme. Chez l’homme, le mélanome est le cancer dont l’incidence augmente le plus rapidement. On note 3,1 % d’augmentation de l’incidence du mélanome par année Tumeur maligne qui provient des mélanocytes Facteurs de risque : histoire personnelle ou familiale de mélanome, histoire personnelle ou familiale de nævus atypiques, multiples nævus (>50 mm) de grande taille (>5 mm), phototypes I, II, III (particulièrement si le patient a les cheveux blonds et les yeux bleus), antécédents de coups de soleil violents en bas âge, fréquentation des salons de bronzage, antécédents de kératoses actiniques et de carcinomes cutanés

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Mélanome Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le mélanome est un cancer qui provient des mélanocytes et, en raison de son potentiel métastatique, est la principale cause de mortalité par cancer de la peau. L’incidence du mélanome ne cesse d’augmenter, et le diagnostic précoce de cette tumeur est un enjeu majeur qui influence directement le pronostic.

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Problématique du traitement des carcinomes spinocellulaires et basocellulaires dans la population gériatrique Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Les CSC et CBC sont des tumeurs à faible risque métastatique qui évoluent lentement. Dans la population gériatrique, l’option de la simple observation est donc parfois soulevée par le patient, sa famille ou l’équipe traitante. Dans ces cas, les auteurs privilégient une prise en charge individualisée en considérant les comorbidités (ex. : espérance de vie) du patient ainsi que les caractéristiques de la tumeur (ex. : taille, localisation, ulcération). Les tumeurs de grande taille peuvent devenir très morbides avec une tendance à s’ulcérer, saigner et se surinfecter. Les auteurs sont d’avis qu’il est parfois acceptable de procéder à des traitements moins optimaux, par exemple le curetage et l’électrodessication, qui sont des techniques rapides et bien tolérées par le patient. Toutefois,...

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Carcinome basocellulaire (CBC) Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le carcinome basocellulaire est le cancer le plus fréquent au Canada. Il se développe généralement lentement, a un potentiel métastatique très faible et est habituellement considéré comme un cancer de la peau présentant un excellent pronostic. Le CBC est associé à un risque de défigurement lorsqu’il n’est pas traité. Épidémiologie et pathogenèse Cancer le plus fréquent au Canada Présentation clinique Le CBC se présente souvent comme « un bobo qui ne guérit pas », et ce, peu importe comment il est apparu. Même si l’histoire clinique du patient nous rapporte un traumatisme, une lésion traumatique normale guérit en 4 à 6 semaines. Il existe 4 principales variantes cliniques et histologiques : CBC nodulaire (fig. 17) : sous-type le plus fréquent représentant environ...

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Kératoacanthome Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

La plupart des cliniciens considèrent que le kératoacanthome est une forme bien différenciée de carcinome spinocellulaire. Par définition, on parle d’un kératoacanthome vrai seulement si la tumeur évolue de manière classique, soit une croissance rapide suivie d’une autorésolution. Dans le cas inverse, on parle plutôt d’un CSC différencié, le kératoacanthome-like. Présentation clinique Papulo-nodule en dôme présentant un centre ombiliqué « cratériforme » avec un bouchon corné central caractéristique, bien délimité, rapidement évolutif (sur une période de quelques semaines), ferme, d’une taille variant de 5 à 15 mm, et, rarement, pouvant atteindre plusieurs centimètres de diamètre (fig. 16). Fig. 16 Kératoacanthome : papule-nodule ombiliqué, cratériforme avec hyperkératose centrale Tirée de la collection du Dr. Wallach, Dermaweb (libre de droits) Lésions généralement isolées, rarement...

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Carcinome spinocellulaire (CSC) Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Synonymes : carcinome épidermoïde, maladie de Bowen (CSC in situ) Le carcinome spinocellulaire est une lésion cancéreuse qui provient des kératinocytes de l’épiderme. Il est plus dangereux que le carcinome basocellulaire. On lui connaît deux sous-types, soit le carcinome spinocellulaire in situ et le carcinome spinocellulaire invasif. Ce dernier est associé à un potentiel métastatique surtout ganglionnaire et, plus rarement, viscéral. Épidémiologie et pathogenèse Cancer de la peau fréquent, directement lié à l’exposition solaire chronique et parfois au VPH. Chez les patients greffés, le risque de CSC est 65 à 250 fois plus élevé que dans l’ensemble de la population [10]. Présentation clinique Localisations fréquentes : tête, cou, extrémités et tronc, mais aussi aux organes génitaux et dans la région...

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Kératose actinique (KA), kératose solaire Sommaire du chapitre

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Lésion pré-maligne fréquente qui provient des kératinocytes. Elle possède un potentiel de transformation en carcinome spinocellulaire (CSC). Épidémiologie et pathogenèse Parmi les lésions cutanées les plus fréquemment rencontrées en pratique [3]. Due à des dommages cumulatifs aux kératinocytes, consécutive à l’exposition chronique et intermittente aux rayons ultraviolets (principalement les UVB). Présentation clinique Papules ou plaques dont la taille peut varier de quelques millimètres à plus d’un centimètre, rosées à érythémateuses, avec squames adhérentes, rugueuses au toucher. On dit des kératoses actiniques qu’elles se perçoivent mieux au toucher qu’à l’œil (fig. 9). Fig. 9 Kératoses actiniques multiples au front et au cuir chevelu Tirée de la collection du Dr. Wallach, Dermaweb (libre de droits) Habituellement asymptomatiques, mais parfois sensibles à la...

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Facteurs de risque Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Phototypes I, II et III Exposition solaire cumulative (ex. : travail et/ou loisirs à l’extérieur, fréquentation des salons de bronzage, PUVA) Antécédents personnels de néoplasies cutanées Champs de traitement par radiothérapie (kératoses actinique, carcinomes spinocellulaires) Immunosuppression (carcinome spinocellulaire) Tabagisme (carcinome spinocellulaire) Plaies chroniques (carcinome spinocellulaire, ulcère de Marjolin) Inflammation chronique (ex. : hidradénite suppurée, brûlure, carcinome spinocellulaire) Certaines maladies génétiques (syndrome de Gorlin, carcinome basocellulaire) VPH (carcinomes spinocellulaires)

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Tumeurs prémalignes et malignes non mélanocytaires Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Les tumeurs prémalignes et malignes non mélanocytaires sont des tumeurs cutanées qui ne se développent pas à partir des mélanocytes et qui ne présentent aucun risque de se transformer en mélanome.

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Approche clinique chez le patient gériatrique Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le patient âgé au teint clair est particulièrement à risque de développer un cancer cutané non mélanocytaire et mélanocytaire. Phototype Peau blanche : lors de l’exposition solaire, brûle toujours et ne bronze jamais Peau blanche : lors de l’exposition solaire, brûle facilement et bronze difficilement Peau beige : lors de l’exposition solaire, brûle parfois, bronze graduellement Peau brune : lors de l’exposition solaire, brûle rarement, bronze facilement Peau brun foncé : lors de l’exposition solaire, ne brûle jamais et bronze toujours Peau noire : lors de l’exposition solaire, ne brûle jamais et bronze toujours Les patients appartenant aux phototypes I, II et III présentent plus de risques de développer un cancer cutané. Quand faire un examen cutané complet ? Le dépistage...

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Oncologie cutanée Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Cette section aborde les lésions cutanées précancéreuses ainsi que les cancers cutanés les plus fréquemment rencontrés en pratique : kératose actinique (KA), carcinome spinocellulaire (CSC), kératoacanthome, carcinome basocellulaire (CBC), mélanome, carcinome de Merkel et les lymphomes cutanés T de type mycosis fongoïdes et le syndrome de Sézary. ► Les cancers de la peau sont les cancers les plus fréquents. Le mélanome et le carcinome de Merkel sont les plus alarmants des cancers de la peau avec un potentiel métastatique associé à un pronostic sombre.

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Hyperplasies sébacées Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Les hyperplasies sébacées sont des élargissements bénins des glandes sébacées. Elles sont relativement fréquentes et se situent généralement au centre du visage et du front. Cliniquement, elles sont caractérisées par des papules lustrées jaunâtres parfois télangiectasiques et ont une dépression centrale caractéristique. Si le patient le désire, le traitement peut être fait par chirurgie, soit par électrodessication ou par laser ablatif.

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Angiomes rubis Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Les angiomes rubis sont des proliférations capillaires extrêmement fréquentes, présentes chez presque tout le monde à partir de l’âge de 60 ans. Cliniquement, on les reconnaît à des papules en dôme rouge vif de quelques millimètres d’un diamètre bien délimité; elles sont distribuées souvent sur le tronc et les membres. Vu leur caractère bénin, leur traitement n’est pas nécessaire. En cas de lésion incommodante esthétiquement, les angiomes peuvent être retirés chirurgicalement, par électrodessication ou par laser.

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Kératoses séborrhéiques Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Les kératoses séborrhéiques sont des proliférations épidermiques bénignes très fréquentes qui apparaissent à partir de l’âge de 50 ans. Cliniquement, les kératoses séborrhéiques se présentent comme des papules ou des plaques hyperkératosiques brunes ou beiges bien délimitées. Elles sont souvent multiples et peuvent affecter toutes les parties du corps sauf la paume et la plante des pieds. Elles sont généralement asymptomatiques, mais certaines kératoses peuvent devenir prurigineuses. Leur traitement n’est pas nécessaire, mais peut être effectué par cryothérapie si le patient est incommodé.

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Tumeurs bénignes Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

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Traitement et suivi Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

► Le prurit chronique induit un problème que les dermatologues appellent « le cycle du grattage ». Ce cercle vicieux peut même induire des compulsions de grattage qui dépassent la sévérité de l’atteinte cutanée. Dans ce cas, il peut être pertinent de couvrir les zones excoriées pour éviter les compulsions (bandage, pansement). Le traitement du prurit est à la fois local et systémique et inclut, à tout coup, l’utilisation d’émollients et de savons doux. L’utilisation au besoin de crèmes à base de menthol ou de pramoxine peut soulager temporairement le prurit. En l’absence de dermatose inflammatoire ou de trouble dermatologique primaire à traiter, les corticoïdes topiques de faible concentration (ex. : hydrocortisone) peuvent être essayés pour une période allant de 4 à...

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Formulaire d’évaluation du chapitre Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Formulaire d’évaluation du chapitre

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Prurit neurogène ou psychiatrique Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le prurit dans un contexte de maladie psychiatrique est difficile à diagnostiquer. La perception du patient de ses symptômes est souvent un élément clé du diagnostic (délire de parasitose, dépression, maladie obsessive compulsive). Le prurit neuropathique peut être consécutif à un accident vasculaire cérébral, à la sclérose en plaques ou à d’autres causes de neuropathie périphérique. Des gestes compulsifs sont parfois notés dans les cas de maladies cognitives. Il est alors difficile de faire comprendre au patient qu’il ne doit pas se gratter.

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Prurit paranéoplasique Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le prurit est surtout décrit avec le lymphome de Hodgkin et les leucémies et est parfois le premier symptôme noté. Le prurit peut précéder un diagnostic de lymphome cutané à cellules T de plusieurs mois ou même de plusieurs années [6]. Il est aussi décrit avec le lymphome non hodgkinien, la leucémie lymphocytaire chronique, la leucémie myéloïde chronique, le myélome multiple et la myélodysplasie. La polycythémie vraie est associée à un prurit aquagénique. Le prurit est aussi décrit avec certaines tumeurs solides : poumon, estomac, larynx [6]. Certaines dermatoses paranéoplasiques sont prurigineuses : dermatomyosite, syndromes hyperéosinophiliques, dermatoses neutrophiliques, syndrome de Schnitzler.

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Prurit généralisé non dermatologique Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

En cas de prurit généralisé sans lésions cutanées, un prurit d’origine systémique doit être recherché (tableau 2, tableau 3) [4] : Prurit médicamenteux (opioïdes, inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine) Prurit urémique Prurit cholestatique Hypothyroïdie et thyrotoxicose Diabète Prurit paranéoplasique (ex. : lymphome) Tableau 2 Prurit sans lésion cutanée primaire Tableau 3 : Bilan paraclinique suggéré

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Prurit localisé Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Certaines localisations anatomiques évoquent des diagnostics précis dont l’étiologie est probablement neurogène − la zone infrascapulaire (notalgia paresthetica), le bras (prurit brachio-radial) − ou due à un dermatome (post-zona). Le prurit concentré au cuir chevelu est une plainte fréquente, mais le traitement est décevant.

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Approche Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

► En premier lieu, il est primordial de déterminer si le prurit est causé par une affection dermatologique ou non. La mise en évidence d’une dermatose sous-jacente (psoriasis, dermite eczémateuse, lymphome cutané, gale) permet d’établir un diagnostic et de proposer un traitement. Une biopsie est parfois nécessaire. L’évaluation du prurit sans lésions primaires est plus complexe. D’abord, la présence d’un prurit localisé, non insomniant et inconstant nécessite une approche différente de celle qu’exigerait un prurit généralisé, incapacitant et chronique (6 semaines ou plus). À ce moment, l’évaluation inclut une anamnèse détaillée : antécédents dermatologiques, temps écoulé depuis l’apparition des symptômes, localisation et moment de la survenue des symptômes, traitements tentés et présence de symptômes associés. L’utilisation des produits irritants ou...

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Le prurit chez la personne âgée Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le prurit se définit comme une sensation qui pousse un individu à vouloir se gratter. Tout comme la douleur, le prurit chronique est un phénomène périphérique et central qui affecte grandement la qualité de vie. ► Le prurit est une plainte fréquente en dermatologie, particulièrement chez la personne âgée. Au moins 50 % des personnes âgées de 70 ans et plus présenteront à un moment ou un autre un prurit dérangeant [4]. Plusieurs facteurs contribuent au prurit dans ce groupe d’âge : changements structuraux dans la peau sénescente, médicaments, xérose cutanée, maladies systémiques, dermatoses inflammatoires, neuropathies et autres troubles neurologiques. Le diagnostic de prurit idiopathique de la personne âgée est parfois retenu, une fois toutes les autres causes exclues.

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Utilisation rationnelle des corticostéroïdes topiques Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

► Les corticostéroïdes topiques sont très utiles en dermatologie. Il faut cependant utiliser des crèmes dont la puissance est appropriée au type de peau, à la zone anatomique et à l’affection traitée. La corticophobie est généralisée, tant chez les professionnels de la santé que dans la population en général. Certains cliniciens sont beaucoup plus à l’aise de prescrire une corticothérapie systémique qu’une crème. Il n’est pas nécessaire de connaître toutes les crèmes disponibles sur le marché. Il suffit de connaître 1 ou 2 options par classe, en sachant que la plupart existent en crème, en onguent (plus puissant, moins de sensation de brûlure) ou en lotion (cuir chevelu). Voici quelques exemples de prescriptions (voir tableau 1, ci-après) : Tableau 1...

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Psoriasis Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le psoriasis atteint de 2 à 4 % de la population. Il peut apparaître après 40 ans. C’est une maladie chronique polygénique qui se manifeste chez le sujet prédisposé, parfois après l’exposition à un facteur déclencheur identifiable comme une infection (surtout à streptocoque du groupe A) ou un nouveau médicament. Il existe plusieurs formes cliniques, mais il importe surtout de reconnaître les formes principales. Le psoriasis vulgaire en plaques est la forme la plus classique et la plus facilement identifiable. Ce psoriasis affecte le cuir chevelu, la nuque, la zone rétro-auriculaire, le bas du dos, l’ombilic et la région périombilicale et les extenseurs. On retrouve des papules et des plaques érythémateuses bien définies avec des squames blanchâtres à argentées (fig....

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Dermites eczémateuses Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

La dermite atopique est plus rare chez la personne âgée. Elle atteint principalement les flexeurs, les poignets et certaines zones chroniquement irritées comme le visage et les mains. L’eczéma nummulaire, au contraire, est une maladie de l’adulte. Il se manifeste par des papules et des plaques de 1 à 3 cm, avec érythème, desquamation, écoulement et croûtes (fig. 5). Le prurit est important et les lésions chroniques deviennent lichénifiées [4]. Le diagnostic différentiel inclut la dermite atopique, le tinea corporis, le psoriasis et l’impétigo. Au besoin, une culture bactérienne et une culture mycologique des squames sont faites. Fig. 5 Eczéma nummulaire : aspect typique des plaques érythémateuses et squameuses Tirée de la collection du Dr. Wallach, Dermaweb (libre de droits)...

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Dermite séborrhéique Sommaire du chapitre

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La dermite séborrhéique est une dermite eczémateuse qui se manifeste par des papules et des plaques érythémateuses orangées avec des squames blanchâtres, voire jaunâtres et graisseuses. Elle affecte généralement le cuir chevelu, les sourcils, le conduit auditif externe, le contour des narines et le pli naso-génien. L’atteinte oculaire se manifeste par une blépharite avec croûtes jaunâtres. L’atteinte du cuir chevelu est parfois difficile à distinguer d’un psoriasis, et on parle alors de sébo-psoriasis. L’atteinte psoriasique vraie du cuir chevelu est plus inflammatoire et comporte des plaques érythémateuses bien définies. La dermite séborrhéique peut aussi affecter le tronc, le décolleté et les plis. Une atteinte étendue aux zones pileuses se rencontre parfois chez l’homme. La forme érythrodermique est aussi décrite. Une...

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Rosacée Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

La rosacée est une condition chronique qui affecte jusqu’à 10 % de la population. Il existe 4 sous-types de rosacée : érythémato-télangiectasique (fig. 3), papulo-pustuleuse (fig. 4), phymateuse et oculaire [4]. Les patients rapportent des épisodes d’érythème du visage après certains stimuli (alcool, soleil, mets épicés). Avec le temps, cet érythème devient permanent. On trouve une proportion variable de télangiectasies, de papules et de pustules selon le sous-type de rosacée. La distribution est centrofaciale : joues, nez, menton et front. Les patients peuvent parfois se plaindre d’une sensation de brûlure ou de prurit. Fig. 3 Rosacée érythémato-télangiectasique : érythème qui affecte les joues, le front, le nez et le menton Tirée de la collection du Dr. Wallach, Dermaweb (libre de...

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Dermatoses inflammatoires courantes Sommaire du chapitre

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L’aspect pathologique du vieillissement cutané Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

► Les changements de la peau attribuables au vieillissement incluent la xérose cutanée et le développement de tumeurs bénignes et malignes. Les modifications dans la composition de la peau entraînent notamment une perte d’élasticité, des ecchymoses fréquentes et une guérison plus lente des plaies. Fonctions cutanées affectées par le vieillissement : Barrière cutanée Hydratation cutanée Production de sueur et thermorégulation Production de vitamine D Guérison des plaies Quelques signes de photo-vieillissement : Xérose Kératose actinique Pigmentation irrégulière : lentiginose, hyperpigmentation Rides et ridules Élastose Télangiectasie et lacs veineux Purpura (ecchymoses fréquentes) Comédons Hyperplasie sébacée

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Prévention Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Protection solaire La protection quotidienne est le meilleur moyen de prévenir le photo-vieillissement. Un facteur de protection solaire (FPS) minimal de 30 est recommandé par l’Association canadienne de dermatologie. ► Dans un contexte de soins de longue durée, il ne faut pas oublier d’appliquer un écran solaire sur la peau des patients qui passent beaucoup de temps à l’extérieur.  Les autres mesures de photoprotection, incluant le port d’un chapeau à large rebord, de vêtements longs et de lunettes de soleil, doivent aussi être appliquées. Finalement, il faut éviter l’exposition solaire directe, surtout entre 10h-15h.   Hydratation cutanée ► La peau vieillissante perd sa capacité d’hydratation, ce qui contribue au prurit cutané chez la personne âgée. L’utilisation régulière d’une crème hydratante...

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L’aspect esthétique du vieillissement cutané Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Quoique bénins, les changements esthétiques liés au vieillissement cutané intrinsèque et au photovieillissement sont des motifs de consultation médicale. Parmi ces changements, notons l’apparition de rides, l’affaissement de la peau, les taches pigmentées (lentigos), le purpura, l’atrophie cutanée, les pores dilatés et l’élastose actinique. Tous ces changements sont accentués considérablement par l’exposition au soleil, l’absence de protection solaire et le tabagisme, actif ou passé.

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Physiologie de la peau vieillissante Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

► Le vieillissement cutané peut être séparé en deux catégories [3] : Vieillissement intrinsèque ou chronologique : vieillissement normal influencé par l’hérédité et causé par la sénescence cellulaire. Il comporte peu de conséquences cliniques pour la santé du patient. Photo-vieillissement (héliodermie) : vieillissement qui atteint les zones trop exposées aux rayons ultraviolets et comporte un risque de cancers cutanés.

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Examens complémentaires Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

La photographie médicale est parfois utile, si celle-ci respecte les normes de la confidentialité et si elle est jointe au dossier clinique. Le dermoscope aide au diagnostic des tumeurs mélanocytaires et des carcinomes cutanés, mais son utilisation est réservée aux dermatologues et aux médecins ayant reçu la formation appropriée. Lampe de Wood (si disponible) Les prélèvements microbiologiques (recherche de dermatophytes, culture bactérienne, culture virale) La biopsie cutanée peut être effectuée par les médecins qui sont à l’aise avec ce geste chirurgical (médecin de famille, dermatologue, chirurgien, interniste ou autre). La difficulté tient souvent au choix de la lésion sur laquelle faire la biopsie. En général, un poinçon de 4 mm est recommandé pour le diagnostic des pathologies inflammatoires. Certaines biopsies...

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Configuration, arrangement et distribution des lésions Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Configuration : en placard, annulaire, nummulaire, polycyclique, arciforme, linéaire, réticulée, serpigineuse, en cocarde Arrangement : groupées, herpétiformes, éparses Distribution : dermatome, lymphangique, photodistribution, intertrigineux (plis), localisées, généralisées

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Définitions particulières Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

L’érythrodermie est une éruption généralisée qui affecte 90 % ou plus de la surface corporelle. La paume du patient représente 1 % de sa surface corporelle. L’éruption morbilliforme fait habituellement référence à la rougeole. Toutefois, ce terme est aussi utilisé pour décrire les éruptions cutanées à prédominance tronculaire, sous la forme de macules et de papules rouges ou rosées, qui sont confluentes par endroits tout en laissant des intervalles de peau saine. Ce terme ouvre un éventail de diagnostics différentiels parmi lesquels les éruptions causées par l’hypersensibilité médicamenteuse et les éruptions para-infectieuses virales sont les plus fréquentes. Le purpura ne doit pas être confondu avec les tumeurs vasculaires ou les télangiectasies. C’est une lésion hémorragique causée par une extravasation de...

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Lésions secondaires [2] Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Perte de substances : Érosion : perte de l’épiderme superficiel (ex. : pemphigus, impétigo) Ulcération : perte plus profonde de la surface cutanée (ex. : ulcère veineux) Fissure : fente linéaire et profonde de la peau causée par la sécheresse (ex. : eczéma des mains) Excoriation : croûtes hémorragiques consécutives au grattage (ex. : excoriations neurotiques) Croûtes : exsudat sec de pus, de sang ou de sérum Squames : couche cornée de l’épiderme qui devient plus visible en raison d’une kératinisation anormale Atrophie : amincissement de la peau Sclérose et cicatrice : remplacement de la peau par des tissus fibreux Lichénification : épaississement de la peau causé par le grattage et/ou le frottement chronique. Associée aux eczémas en général.

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Lésions primaires [1] Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Lésion non palpable Macule ou tache (> 1 cm) : cette lésion est visible, mais ne présente aucun relief (fig. 1). Fig. 1 Macule : nӕvus mélanocytaire acquis que l’on décrit comme une macule brunâtre Tirée de la collection du Dr. Wallach, Dermaweb (libre de droits) Lésion palpable Papule ou plaque (> 1 cm) : lésion qui présente un relief. Elle peut être surélevée, déprimée ou squameuse (fig. 2). La papule ortiée est un œdème dermique associé à l’urticaire ou aux piqûres d’insectes. Fig. 2 Papule : kératose séborrhéique que l’on décrit comme une papule brunâtre, déposée, verruqueuse ou graisseuse (référence : Dre Janie Bertrand). Nodule et tumeur (> 1 cm) : ces termes sont souvent utilisés pour décrire une...

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Examen physique et terminologie Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

La dermatologie étudie les pathologies de la peau, mais aussi des muqueuses, des cheveux et des ongles. ► Le diagnostic différentiel est parfois exhaustif, et la reconnaissance des lésions élémentaires est essentielle à la démarche clinique. Il ne suffit pas d’affirmer que le patient souffre d’une éruption. Le portrait se précise si cette éruption est formée de plaques érythémateuses vives, avec des squames argentées et adhérentes localisées aux coudes et aux genoux. Le diagnostic devient alors évident. ► La rigueur sémiologique est importante et ne doit pas être négligée. Elle est le seul outil permettant de communiquer l’information au sujet de la condition dermatologique d’un patient à un collègue et de suivre l’évolution de celle-ci. L’examen dermatologique se fait sous...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1 – Quelle maladie bulleuse auto-immune se caractérise par la présence de bulles tendues chez le sujet âgé ? Question 2 – Quelle est la cause la plus fréquente de vasculite leucocytoclasique ? Question 3 – Vrai ou faux? L’éruption macula-papuleuse médicamenteuse d’évolution bénigne n’est jamais associée à une atteinte de la muqueuse orale. Corrigé des questions d’évaluation

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Une femme de 86 ans présente un érythème persistant sur les fesses. Elle souffre d’incontinence urinaire et parfois fécale. Elle se plaint de prurit et se gratte beaucoup. L’éruption ne s’améliore pas avec une crème antifongique. À l’examen, on remarque des plaques érythémateuses vives qui affectent surtout les zones convexes de la zone fessière. Les plis sont relativement épargnés et il n’y a pas de lésions périphériques. Le diagnostic le plus probable est une dermite de contact irritative. La clé du traitement repose sur l’utilisation de produits doux et non irritants : laver au besoin seulement à l’eau, éviter les produits détergents et les lingettes nettoyantes, augmenter la fréquence du changement des couches au besoin, utiliser régulièrement des crèmes protectrices...

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Annexe 3 – Dermatoses paranéoplasiques Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Il ne s’agit pas d’une revue exhaustive des dermatoses paranéoplasiques, et les syndromes familiaux avec cancers ne sont pas abordés.

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Annexe 2 — Causes les plus fréquentes de vasculite cutanée secondaire Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Adapté du tableau 24.3 tiré de : Bolognia, J. L., Jorizzo, J.L., Schaffer, J.V. (eds.) (2012). Dermatology (3eme édition), 2 v. [Philadelphia] : Elsevier Saunders. Reproduit avec la permission d’Elsevier. Tous droits réservés. Les causes les plus fréquentes sont mentionnées. Il ne s’agit pas d’un tableau exhaustif, et d’autres causes doivent être recherchées selon le contexte.

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Annexe 1 — Classification des vasculites selon la taille des vaisseaux atteints Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Classification des vasculites selon la taille des vaisseaux atteints* Taille des vaisseaux atteints Nomenclature Sous-type Manifestation cutanée principale Petits vaisseaux Vasculite des petits vaisseaux- Vasculite à complexes immuns – Vasculite à IgA (Henoch-Schonlein) – Vasculite à cryoglobulines – Vasculite urticarienne hypocomplémentémique (vasculite anti-C1q) Purpura palpable Purpura palpable Papules urticariennes non prurigineuses fixes Vasculite avec atteinte cutanée unique – Vasculite leucocytoclasique cutanée ou vasculite cutanée des petits vaisseaux Purpura palpable Vasculites secondaires – Médicaments – Néoplasies (surtout hématologiques) – Infections Purpura palpable Petits et moyens vaisseaux Vasculite à anticorps cytoplasmiques anti- neutrophiles (ANCA) Polyangéite microscopique Granulomatose avec polyangéite (Wegner) Granulomatose éosinophilique avec polyangéite (Churg-Strauss) Purpura palpable Livedo racemosa Purpura rétiforme Ulcères Nodules sous-cutanés Moyens vaisseaux Polyartérite noueuse Classique (systémique) Cutanée Nodules...

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Syndrome de Trousseau Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Synonyme : thrombophlébites migratoires Le syndrome de Trousseau fait partie des manifestations des coagulopathies acquises dans un contexte de néoplasie. La malignité le plus souvent incriminée est le carcinome pulmonaire, reflétant probablement la fréquence de ce cancer dans la population. Les cancers de type adénocarcinome et la progression métastatique sont des facteurs associés à un risque plus élevé de syndrome de Trousseau. La prise en charge est celle de la néoplasie en cause et l’anticoagulation.

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Autre Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

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Dermatomyosite Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Chez un adulte, la dermatomyosite doit inciter à rechercher un cancer associé. En effet, le risque de néoplasie augmente chez ces patients 3 à 5 ans [14-15] après le diagnostic.

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Maladie de Paget mammaire et extramammaire Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

La maladie de Paget mammaire (fig. 11) est une atteinte eczémateuse du mamelon représentant l’extension cutanée d’un carcinome canalaire infiltrant du sein. Elle doit être suspectée à la vue d’une plaque eczémateuse unilatérale parfois érodée du mamelon et/ou de l’aréole, qui ne répond pas au traitement par dermocorticoïdes. La maladie de Paget extramammaire (fig. 12) se présente de manière similaire, soit par des plaques eczémateuses macérées associées à une sensation de brûlure ou de prurit dans la région vulvaire, périnéale, scrotale ou périanale. Elle est le plus souvent le signe d’un adénocarcinome intraépithélial primaire (>75 %) [3], mais peut aussi être l’extension cutanée secondaire d’une malignité viscérale (ex. : côlon, vessie). Dans les deux cas, l’analyse histologique des lésions permet...

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Pyoderma gangrenosum (ou idiophagédénisme) Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Le pyoderma gangrenosum se caractérise par l’apparition rapide d’un ulcère cutané douloureux souvent localisé aux membres inférieurs. Somme tout, l’incidence de malignité chez les patients souffrant d’un pyoderma gangrenosum est faible. Cependant, dans les formes atypiques bulleuses hémorragiques, superficielles et impliquant le dos des mains, l’incidence de pyoderma gangrenosum paranéoplasique augmente notablement. Les néoplasies en cause sont les mêmes que pour le syndrome de Sweet, c’est-à-dire les malignités d’origine hématologique, particulièrement la leucémie myéloïde aiguë, mais aussi les autres lymphomes, le syndrome myélodysplasique, le myélome multiple et les lymphomes. Le traitement du pyoderma gangrenosum paranéoplasique est le même que pour les autres formes de la maladie et consiste initialement à l’introduction de prednisone systémique en fonction de la réponse clinique.

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Dermatoses neutrophiliques – Syndrome de Sweet Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Le syndrome de Sweet est une dermatose neutrophilique aiguë, fébrile, ayant de multiples étiologies. Parmi celles-ci, jusqu’à 20 % [3] des cas sont associés à une malignité interne, particulièrement la leucémie myéloïde aiguë. D’autres malignités hématologiques (autres leucémies, syndrome myélodysplasique, myélome multiple, lymphome) et des néoplasies solides (ex. : carcinome génito-urinaire, néoplasie du sein et du côlon) ont aussi été décrites. Parmi les causes non cancérologiques, les infections (infection des voies respiratoires supérieures à streptocoque spp., yersiniose gastro-intestinale), les connectivites (ex. : lupus systémique, polyarthrite rhumatoïde), les maladies inflammatoires de l’intestin et les désordres causés par des médicaments (ex. : G-CSF) sont fréquemment rapportés. Cliniquement, l’affection cutanée se présente sous la forme de papules et de plaques œdémateuses, voire infiltrées, érythémateuses...

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Pemphigus paranéoplasique Sommaire du chapitre

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Voir section « Maladies bulleuses auto-immunes » et annexe 4, « Dermatoses paranéoplasiques ».

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Syndrome du glucagonome Sommaire du chapitre

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Synonyme : érythème migratoire nécrolytique L’érythème migratoire nécrolytique ou syndrome du glucagonome est pathognomonique du glucagonome pancréatique et est la première manifestation de celui-ci chez 67 % des patients [13]. L’atteinte cutanée est polymorphe; les lésions primaires sont des plaques érythémateuses croûtées et érodées se localisant au niveau des zones intertrigineuses (aisselles, pli abdominal, aines, périnée, pli interfessier), du centre du visage (périoral) et des extrémités distales qui apparaissent puis disparaissent spontanément durant quelques semaines. Une combinaison de douleur et de prurit accompagne celles-ci. Une chéilite angulaire, glossite atrophique ou stomatite peuvent survenir conjointement à l’atteinte cutanée. Au plan systémique, une altération de l’état général, une perte de poids et un diabète de novo sont souvent rapportés. Des manifestations neuropsychiatriques comme...

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Érythème gyratum repens Sommaire du chapitre

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L’érythème gyratum repens est une dermatose qui fait partie de la catégorie des érythèmes figurés en raison de sa configuration circulaire et annulaire classique. Des plaques érythémateuses concentriques et serpigineuses qui évoluent pour atteindre une grande taille sont caractéristiques. Parfois, une fine squame est objectivée en périphérie de la bordure érythémateuse. Les lésions apparaissent rapidement et s’agrandissent à un rythme estimé à 1 cm par jour, puis disparaissent et migrent vers d’autres localisations. Un prurit, parfois sévère, et une ichtyose sont souvent associés. Le cancer du poumon est la malignité la plus souvent incriminée (1/3 des patients) [4]. Le cancer de l’œsophage et le cancer du sein sont en cause chez respectivement 8 % et 6 % des patients [4]....

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Dermatoses inflammatoires Sommaire du chapitre

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Hypertrichose lanuginosa Sommaire du chapitre

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Synonyme : hypertrichosis lanuginosa acquisita L’hypertrichose lanuginosa est caractérisée par l’apparition relativement rapide de poils fins, longs et non pigmentés au niveau du visage et des oreilles. Cette pilosité s’étend parfois au tronc et aux membres. Lorsqu’elle survient, le pronostic est mauvais; elle est presque toujours associée à une néoplasie avancée et précède souvent son diagnostic. Les néoplasies en cause sont multiples, mais les plus fréquemment associées sont pulmonaires et colorectales. Les carcinomes de la vessie, les lymphomes et les adénocarcinomes du sein et de l’utérus ont aussi été associés à l’hypertrichose lanuginosa.

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Syndrome de Bazex Sommaire du chapitre

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Synonyme : acrokératose paranéoplasique de Bazex Ce syndrome paranéoplasique se manifeste par des plaques psoriasiformes érythémateuses violacées et recouvertes d’une squame, qui sont mal délimitées et dont la topographie est remarquable; elles se localisent au niveau des oreilles, de la pulpe des doigts et des orteils et au nez. L’atteinte unguéale sous forme de paronychie est fréquente. Elle atteint préférentiellement les hommes d’âge moyen. Le syndrome de Bazex est associé à des carcinomes épidermoïdes de la sphère ORL (60 %) [4], particulièrement de l’oropharynx et du larynx. Des métastases ganglionnaires cervicales causées par une néoplasie primaire occulte peuvent aussi être incriminées. Moins fréquemment, une malignité pulmonaire (15 %) [4] ou de l’œsophage (10 %) [4] est en cause. L’atteinte cutanée...

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Signe de Lesler-Trélat Sommaire du chapitre

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Le signe de Lesler-Trélat se reconnaît à l’apparition rapide et explosive de kératoses séborrhéiques souvent prurigineuses. C’est une dermatose paranéoplasique extrêmement inhabituelle, mais qui mérite tout de même d’être évoquée. Les kératoses séborrhéiques sont des lésions kératosiques bénignes très fréquentes dans la population gériatrique. De plus, ces dernières sont habituellement multiples et peuvent être prurigineuses sans qu’une malignité sous-jacente soit en cause. Le signe de Lesler-Trélat se distingue par l’efflorescence brutale des kératoses séborrhéiques et, surtout s’il est associé à un acanthosis nigricans, doit alerter le clinicien au sujet d’une possible néoplasie sous-jacente. La majorité des malignités liées au signe de Lesler-Trélat sont des adénocarcinomes gastro-intestinaux (47,7 %) [4]. En deuxième place apparaissent les syndromes lymphoprolifératifs incluant les leucémies et...

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Pachydermatoglyphie Sommaire du chapitre

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Synonyme : tripe palms La pachydermatoglyphie se caractérise par des plaques veloutées striées en nids d’abeilles sur les paumes. Dans 75 % [4] des cas, elle s’accompagne d’acanthosis nigricans. D’ailleurs, plusieurs la considèrent comme un acanthosis nigricans palmaire. En l’absence d’AN, la pachydermatoglyphie est le plus souvent annonciatrice d’un carcinome pulmonaire (53 %) [4]. Chez les patients atteints d’acanthosis nigricans et de pachydermatoglyphie, les cancers les plus souvent incriminés sont l’adénocarcinome gastrique (35 %) [5] suivi du carcinome pulmonaire (11 %) [4].

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Acanthosis nigricans (AN) Sommaire du chapitre

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L’acanthosis nigricans se manifeste généralement par des plaques hyperpigmentées et grisâtres d’aspect velouté et d’apparition insidieuse, qui se localisent au niveau de la nuque et des aisselles. Cette dermatose atteint préférentiellement les patients avec résistance à l’insuline/diabète et surplus pondéral. Parfois, l’AN est annonciateur d’un cancer d’origine gastro-intestinale ou génito-urinaire (90 %), plus particulièrement d’un adénocarcinome de l’estomac (60 %). Le deuxième cancer le plus souvent associé est le carcinome pulmonaire. Lorsqu’il accompagne un cancer, l’acanthosis nigricans évolue rapidement et atteint des sites inhabituels comme les plis, les paumes, les plantes, les lèvres, la muqueuse orale et les mamelons. La pachydermatoglyphie (ou « tripe palms »), le signe de Lesler-Trélat et/ou la papillomatose cutanée floride peuvent s’associer à l’acanthosis nigricans malin. La...

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Dermatoses prolifératives Sommaire du chapitre

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Dermatoses paranéoplasiques Sommaire du chapitre

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► Les affections de la peau sont parfois annonciatrices d’une malignité interne. La reconnaissance des dermatoses paranéoplasiques permet la détection précoce ou la rechute d’une néoplasie. Le postulat de Curth propose des critères pour associer une dermatose à une néoplasie maligne [12]. On peut déclarer qu’une atteinte cutanée est paranéoplasique même si tous les critères ne sont pas satisfaits. Début concomitant : l’atteinte cutanée et la néoplasie se manifestent presque en même temps. Évolution parallèle : la dermatose et la malignité suivent une évolution analogue, c’est-à-dire que la guérison du cancer entraîne la disparition de la dermatose et que la rechute du cancer est liée à une récidive de celle-ci. Le site ou le type de la néoplasie est identique...

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Éruption bulleuse Sommaire du chapitre

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L’érythème pigmenté fixe est la variante localisée d’une éruption bulleuse d’origine médicamenteuse. Les lésions se manifestent, la première fois, de 1 à 2 semaines après le début de la prise d’un médicament, et subséquemment dans les heures qui suivent l’exposition (anti-inflammatoire non stéroïdien, sulfonamide). Des médicaments utilisés de façon très occasionnelle peuvent causer ce genre d’éruption (pseudo-éphédrine). Les lésions se manifestent par des plaques érythémateuses violacées, parfois bulleuses et laissant une pigmentation post-inflammatoire. Les muqueuses orales et génitales sont souvent touchées. Le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (TEN)) sont deux des grandes urgences dermatologiques. Ce sont des réactions muco-cutanées caractérisées par une nécrose et un détachement épidermique. L’évolution est imprévisible et rapidement progressive. On parle de...

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Éruption pustuleuse Sommaire du chapitre

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Les éruptions acnéiformes médicamenteuses sont caractérisées par l’absence de comédon, une apparition abrupte et un aspect monomorphe des papules et pustules. Elles sont rapportées avec la corticothérapie systémique, le rifampin, les traitements androgéniques, l’isoniazide et le lithium. Cependant, les éruptions acnéiformes les plus spectaculaires sont causées par les inhibiteurs du EGFR (epithelial growth factor), utilisés en cancérologie. La pustulose exanthématique aiguë (AGEP) est une toxidermie fébrile, sévère, d’apparition rapide. Elle se déclare 24 à 48 heures après le début de la prise d’un médicament, le plus souvent les pénicillines, les macrolides ou les bloqueurs de canaux calciques. Le risque de complication est surtout lié à la sévérité de l’atteinte cutanée, qui peut être associée à toutes les complications d’une érythrodermie...

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Éruption maculo-papuleuse Sommaire du chapitre

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Aussi appelée éruption morbilliforme ou exanthème, l’éruption maculo-papuleuse peut être la manifestation initiale de 2 grands tableaux cliniques, l’un bénin et l’autre sévère. L’éruption maculo-papuleuse d’origine médicamenteuse représente 95 % des éruptions cutanées. Elle se manifeste 4 à 21 jours après le début de la prise du médicament. Elle se caractérise par la présence de macules et de papules érythémateuses confluentes au tronc et aux membres proximaux (fig. 8). Cette éruption est parfois difficile à distinguer d’une simple éruption para-infectieuse. Le patient conserve un bon état général, mais le prurit peut être important. L’évolution est bénigne et autorésolutive. Un traitement symptomatique avec des corticostéroïdes topiques et des antihistaminiques peut permettre de poursuivre le traitement au besoin. Une récidive est probable...

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Éruption urticarienne Sommaire du chapitre

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L’urticaire se manifeste par des papules et des plaques érythémateuses, ortiées et évanescentes. Elles peuvent parfois être annulaires ou polycycliques, avec ou sans angio-œdème (fig. 7). Fig. 7 Urticaire : aspect typique des plaques ortiées fugaces de l’urticaire Tirée de la collection du Dr. Wallach, Dermaweb (libre de droits) L’urticaire immune est une réaction immédiate causée par les IgE. Le diagnostic est habituellement facile puisque l’éruption se manifeste dans les minutes ou les heures qui suivent la prise d’un nouveau médicament. L’urticaire non immune est causée par une dégranulation des mastocytes. Les médicaments à rechercher sont les opioïdes, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens. La pseudo-maladie sérique, historiquement causée par le céfaclor, survient...

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Toxidermies médicamenteuses : approche morphologique Sommaire du chapitre

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► La peau est un des organes les plus souvent touchés par des réactions médicamenteuses indésirables. Ce type de réaction peut s’inscrire dans un spectre allant de l’éruption bénigne et autorésolutive à l’éruption sévère et potentiellement mortelle. Il importe de bien établir le diagnostic et d’éliminer l’agent responsable de l’éruption. Lors de l’étude d’un dossier pour un cas d’éruption médicamenteuse, il importe de considérer tous les médicaments administrés, avec ou sans ordonnance, ainsi que les produits naturels, les médicaments utilisés au besoin, les produits de contraste et les transfusions reçues durant les 3 mois précédents. Les dossiers des patients polymédicamentés peuvent être très complexes, et il ne faut pas hésiter à consulter le pharmacien de l’hôpital ou de la communauté...

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Traitement Sommaire du chapitre

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Le traitement dépend de la cause sous-jacente et de la présence ou de l’absence d’atteinte d’organes cibles. Les vasculites cutanées secondaires sont habituellement autorésolutives en quelques semaines à quelques mois. Les vasculites systémiques comme les vasculites à ANCA ont une évolution chronique, et la prise en charge est multidisciplinaire (néphrologue, interne, gériatre, omnipraticien, rhumatologue). Le traitement de l’atteinte cutanée dépend de la sévérité de la maladie : Vasculite légère (atteinte cutanée limitée) sans atteinte d’organes cibles, peu ou pas symptomatique Corticostéroïdes topiques modérés à puissants Antihistaminiques (avec prudence chez le patient âgé) Vasculite sévère (atteinte cutanée étendue ou nécrosante) Pansements et soins locaux au besoin Corticostéroïdes topiques puissants (ex. : propionate de clobétasol 0,05 %) Corticostéroïdes systémiques Élévation des membres...

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Diagnostic et diagnostic différentiel Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Diagnostic par biopsie cutanée et immunofluorescence directe. La biopsie cutanée doit être réalisée sur une lésion récente. L’immunofluorescence directe est aussi effectuée sur une peau lésionnelle. Diagnostic différentiel : Plusieurs désordres peuvent présenter des lésions cutanées qui miment celles d’une vasculite. Une évaluation exhaustive de la condition du patient ainsi qu’une biopsie cutanée permettent habituellement de différencier les pathologies énoncées dans le diagnostic différentiel. Purpura palpable Exanthème morbilliforme médicamenteux avec changements purpuriques en zones déclives Érythème polymorphe Embolies septiques (ex. : méningococcémie, gonococcémie, endocardite) ou autre phénomène embolique Pétéchies ou taches purpuriques Médicaments : aspirine, corticostéroïdes topiques ou systémiques Purpura solaire (actinique) Thrombocytopénie ou autre diathèse hémorragique Exanthèmes viraux (ex. : entérovirus, parvovirus B19) Scorbut Purpura pigmentaire (capillarite) Il arrive...

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Approche générale avec le patient atteint d’une vasculite cutanée Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Les éléments suivants sont proposés dans l’approche à adopter avec un patient présentant une vasculite cutanée. Si le diagnostic clinique est évident, le bilan paraclinique étendu peut être entrepris d’emblée. En cas de doute sur le diagnostic (ex. : purpura ± palpable), il est préférable de confirmer le diagnostic par une biopsie cutanée (voir la section examen complémentaire en début du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée de Dre Janie Bertrand et Dre Andréanne Waddell) et une immunofluorescence directe avant d’entamer un bilan exhaustif. L’immunofluorescence directe permet de confirmer le diagnostic, mais, surtout, de mettre en évidence la présence d’IgA chez les patients chez qui une vasculite à IgA est suspectée. À l’anamnèse et à la revue de...

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Vasculite cutanée Sommaire du chapitre

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► Le terme « vasculite » signifie inflammation des vaisseaux sanguins. Cette inflammation peut s’exprimer uniquement au niveau cutané ou être associée à un processus systémique. La classification des vasculites est basée sur la taille des vaisseaux atteints (voir annexe 1, « Classification des vasculites selon la taille des vaisseaux atteints »). Dans cette section, seules les vasculites les plus fréquentes en dermatologie et importantes à reconnaître dans la population gériatrique seront abordées, soit la vasculite leucocytoclasique (synonyme de vasculite primaire cutanée des petits vaisseaux), les vasculites des petits vaisseaux secondaires et le purpura de Henoch-Schönlein (synonyme de vasculite à IgA). Épidémiologie et pathogenèse Incidence de 15 à 60 patients sur un million par année [1] Un antigène est reconnu et déclenche...

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Pronostic et traitement Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Le pemphigus est une maladie bulleuse auto-immune chronique qui peut laisser des séquelles cicatricielles cutanées, ophtalmologiques, buccales, œsophagiennes et anales. Les symptômes du pemphigus paranéoplasique peuvent s’améliorer avec la prise en charge de la malignité sous-jacente, mais la stomatite est généralement réfractaire, et le traitement, très difficile. Dans tous les sous-types de pemphigus, la maladie peut être aggravée par des surinfections bactériennes ou herpétiques. Le traitement du pemphigus est délicat et parfois difficile. Le traitement standard initial est la prednisone systémique à haute dose. L’introduction en parallèle d’un traitement d’entretien permet de sevrer graduellement la prednisone, limitant ainsi les nombreuses complications qui lui sont liées. Différents agents qui n’endommagent pas les stéroïdes sont utilisés pour le traitement à long terme....

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Diagnostic et diagnostic différentiel Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Le diagnostic de pemphigus est confirmé par des biopsies cutanées pour analyse histologique et immunofluorescence directe. Pour l’histopathologie de routine, le prélèvement cutané est effectué sur une bulle intacte ou sur la bordure de celle-ci. L’analyse histopathologique démontre une perte de cohésion entre les kératinocytes avec séparation supra-basale dans le cadre d’un pemphigus vulgaire ou avec séparation dans la couche granuleuse dans le cas d’un pemphigus foliacé. Pour l’immunofluorescence directe, le prélèvement cutané est effectué sur une peau saine périlésionnelle. Un pemphigus vulgaire ou foliacé sera évoqué en présence de dépôts d’IgG et de C3 en mailles de filet à la surface des kératinocytes. Des dépôts linéaires d’IgG et parfois de C3 à la membrane basale évoquent plutôt un diagnostic...

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Présentation clinique Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Tableau 1 : Classification des principaux types de pemphigus et leurs antigènes Adapté du tableau 29.2 (Chapitre 29) tiré de : Bolognia, J. L., Jorizzo, J.L., Schaffer, J.V. (eds.) (2012). Dermatology (3eme édition), 2 v. [Philadelphia] : Elsevier Saunders. Reproduit avec la permission d’Elsevier. Tous droits réservés. Pemphigus vulgaire (fig. 3) Tous les patients avec pemphigus vulgaire développeront des érosions douloureuses au niveau de la muqueuse orale, particulièrement dans les zones buccale et palatine. Ces érosions sont constituées de bulles rompues, car très superficielles. Toutes les muqueuses peuvent être atteintes, notamment celles de l’œsophage, des conjonctives, des organes génitaux et du nez. Deux sous-types de pemphigus vulgaire existent; ceux-ci se différencient en fonction de la gravité de l’atteinte cutanée. Dans...

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Épidémiologie et pathogenèse Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Le pemphigus débute à un âge moyen de 50 à 60 ans [3], mais peut survenir dans n’importe quel groupe d’âge, incluant dans la population gériatrique. La pathogenèse du pemphigus est importante, car elle permet de différencier et de comprendre ses sous-types et leurs diverses complications. Dans tous les cas, un problème d’auto-immunité génère la production d’anticorps contre des composantes des desmosomes. Les desmosomes sont des structures de l’épiderme qui permettent l’adhésion des kératinocytes entre eux. Cliniquement, une atteinte prédominante des muqueuses indique une auto-immunité contre la desmogléine 3 (pemphigus vulgaire prédominant aux muqueuses), alors qu’une atteinte cutanée prépondérante indique plutôt une auto-immunité contre la desmogléine 1 (pemphigus foliacé). Si les desmogléines 1 et 3 (pemphigus vulgaire muco-cutané) sont touchées,...

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Pemphigus : vulgaire et foliacé Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

► Bien que rare, le pemphigus est une maladie dermatologique qui mérite d’être présentée en raison de son caractère chronique et des complications pouvant menacer le pronostic vital. Le pemphigus est une maladie bulleuse auto-immune intraépidermique qui atteint la peau et/ou les muqueuses et dans laquelle des auto-anticorps sont dirigés contre des protéines des desmosomes, soit les desmogléine 1 (pemphigus foliacé) et/ou desmogléine 3 (pemphigus vulgaire).

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Traitement Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Le traitement dépend de l’étendue de l’atteinte cutanée et des comorbidités du patient. Les corticostéroïdes systémiques représentent généralement le traitement de première ligne pour les patients avec atteinte généralisée. Si l’atteinte est localisée ou que les corticostéroïdes systémiques sont contre-indiqués, l’utilisation de dermocorticoïdes puissants de classe I (ex. : propionate de clobétasol) est une option à envisager. Dans les formes récalcitrantes, sévères ou récidivantes, l’introduction d’un traitement d’entretien à long terme est nécessaire. L’utilisation de ces traitements est basée sur des séries de cas et sur l’expérience clinique plutôt que sur des études contrôlées. Ceux-ci comprennent notamment la  nicotinamide avec minocycline, doxycycline ou tétracycline, la dapsone, le tacrolimus topique, l’azathioprine, le mycofenolate mofetil et le méthotrexate. Si une cause médicamenteuse est...

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Associations Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Maladies neurologiques : maladie de Parkinson, démence, maladies psychiatriques (trouble bipolaire et unipolaire), accidents vasculaires cérébraux Médicaments (introduction durant les 6 à 12 mois précédents) : diurétiques (surtout antagonistes des récepteurs de l’aldostérone), neuroleptiques Néoplasies : association controversée ; dans les études de cas, ce risque apparaît marginal et aucune investigation n’est recommandée

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Pronostic Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

La PB est habituellement une maladie chronique qui évolue avec des exacerbations spontanées et des périodes de rémission. Si elle n’est pas traitée, le taux de mortalité après 1 an s’élève à 30 %.

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Diagnostic et diagnostic différentiel Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Le diagnostic repose sur l’analyse histologique et l’immunofluorescence directe. Analyse histologique : doit être effectuée sur une lésion bulleuse récente et présente un décollement sous-épidermique (bulle) avec un infiltrat inflammatoire contenant des éosinophiles. Immunofluorescence directe : doit être faite sur une peau saine périlésionnelle et présente une fluorescence linéaire d’IgG à la membrane basale. D’autres tests sérologiques (ELISA anti-BP180/BP230) ou immunopathologiques (immunofluorescence indirecte) peuvent être nécessaires si un doute persiste quant au diagnostic. Le diagnostic différentiel clinique inclut notamment : Autres MBAI avec des bulles tendues (épidermolyse bulleuse acquise, dermatose bulleuse à IgA linéaire, pemphigoïde cicatricielle) Dermatite de contact allergique Porphyrie cutanée tardive

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Présentation clinique Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Stade non bulleux : dans sa phase initiale, la pemphigoïde bulleuse peut être extrêmement polymorphe et se manifester par des papules ou des plaques eczémateuses ou urticariennes très prurigineuses sans bulles. Ce stade peut persister durant plusieurs mois avant l’apparition de bulles classiques. Stade bulleux (fig. 1 et fig. 2) : vésicules ou bulles sur une base saine, urticarienne ou eczémateuse. Les bulles sont tendues et le signe de Nikolsky est négatif. Le signe de Nikolsky se détecte en appuyant assez fermement sur la peau du patient avec un doigt et en le laissant glisser sur quelques centimètres pour tenter de décoller la peau. L’atteinte peut être généralisée ou localisée. Le patient se plaint d’un prurit sévère qui se manifeste...

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Épidémiologie et pathogenèse Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Population gériatrique, augmentation rapide de la prévalence après 90 ans (risque relatif 300 fois plus élevé [3]). Plus fréquente chez les patients atteints de maladies neurologiques et neurodégénératives. Causée par des auto-anticorps dirigés contre des composantes des hémidesmosomes de la membrane basale (BPAG1, BPAG2). Les hémidesmosomes sont des complexes qui permettent l’adhésion de l’épiderme et du derme. En s’attaquant aux hémidesmosomes, ces anticorps entraînent une séparation de la membrane basale de l’épithélium et donc la formation de bulles.

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Pemphigoïde bulleuse (PB) Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

► La pemphigoïde bulleuse est la maladie bulleuse auto-immune la plus fréquente et elle atteint principalement la personne âgée de plus de 70 ans.

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Maladies bulleuses auto-immunes (MBAI) Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

► Les maladies bulleuses auto-immunes sont un groupe d’affections cutanées acquises qui se manifestent par des lésions élémentaires bulleuses. Une bulle est un soulèvement épidermique circonscrit. La formation de bulles est causée par la présence d’auto-anticorps, qui agissent contre des composantes qui assurent la cohésion entre les structures de la peau. Dans cette section, les deux MBAI les plus fréquentes dans la population gériatrique seront abordées, soit la pemphigoïde bulleuse et les pemphigus.

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Cas clinique Sommaire du chapitre

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Un homme de 82 ans, hospitalisé en CHSLD, présente, depuis quelques mois, des lésions cutanées avec prurit. Il a été traité initialement pendant 7 jours avec des corticoïdes systémiques et possède un diagnostic de dermite de contact allergique à l’herbe à la puce. À l’examen, il présente des plaques érythémateuses, ortiées et confluentes au tronc et aux membres. Ses muqueuses sont épargnées. On remarque sur sa peau des bulles tendues d’un diamètre allant de 1 à 3 cm. Le diagnostic le plus probable est une pemphigoïde bulleuse. Le diagnostic différentiel inclut les autres maladies bulleuses auto-immunes, la pemphigoïde bulleuse médicamenteuse et le lupus bulleux. L’évolution lente n’est pas en faveur d’un diagnostic d’impétigo ou de dermite de contact. Le diagnostic...

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Annexe 4 – L’ approche PAUSE dans la pratique des soins de longue durée [35] Sommaire du chapitre

Dans: La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage

L’approche PAUSE dans la pratique des soins de longue durée Adapté de Siu, H. Y. (2015). L’approche PAUSE dans la pratique des soins de longue durée. Le médecin de famille canadien = Canadian family physician, 61(3), 218-221. http://www.cfp.ca/content/61/3/218.full Reproduction autorisée par Le médecin de famille canadien = Canadian family physician, 2017.

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Annexe 2 – Guide d’animation pour l’atelier Appliquer les principes de l’approche proportionnée en soins de longue durée Sommaire du chapitre

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Ce document est destiné au tuteur. Les parties en italique n’apparaissent que dans la version du tuteur. Avant de commencer l’activité, demandez aux résidents de vous parler de leur expérience par rapport à l’approche proportionnée en soins de longue durée. Questionnez-les sur leurs émotions. Comment se sont-ils débrouillés, qu’ont-ils fait, ont-ils des exemples de situations problématiques? Amorcez l’activité en demandant aux résidents de lire la situation fictive à haute voix. Si vous ne supervisez qu’un seul résident, demandez-lui de la lire avant l’activité. Vous faites un stage en soins de longue durée. Votre téléavertisseur sonne, vous rappelez à l’étage. L’infirmière vous informe que M. Gagnon, un homme de 75 ans, fait de la fièvre depuis ce matin et qu’il est...

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Annexe 1 – Situation clinique fictive pour discuter de l’approche proportionnée en soins de longue durée Sommaire du chapitre

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Ce document est à remettre aux résidents. Vous faites un stage en soins de longue durée. Votre téléavertisseur sonne, vous rappelez à l’étage. L’infirmière vous informe que M. Gagnon, un homme de 75 ans, fait de la fièvre depuis ce matin et qu’il est plus somnolent. Ses signes vitaux se présentent comme suit : température rectale à 39 degrés Celsius, fréquence cardiaque à 140, rythme respiratoire variable autour de 24 et quelques épisodes d’apnée selon les observations de l’infirmière. La tension artérielle est à 100/90 mmHg, la saturation en oxygène indique 93 % à l’air ambiant et la glycémie capillaire se situe à 6,5 mmol/l. Vu son instabilité clinique, vous vous déplacez à son chevet. L’entrevue avec le patient est...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

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Question 1 – Les soins de longue durée sont des milieux riches en occasions d’apprentissage. Pour un apprenant débutant en stage de soins de longue durée, nommez trois activités pédagogiques que vous pourriez lui proposer. Question 2 – Nous vous avons proposé d’aborder avec les résidents la notion de soins proportionnés. Pourquoi éprouvent-ils des difficultés à mettre en place cette approche en soins de longue durée? Question 3 – Nommez deux stratégies pédagogiques pour aider les résidents à incorporer à leur raisonnement clinique les principes de l’approche proportionnée. Question 4 – Que signifie chacune des lettres de l’approche PAUSE? Question 5 – Nommez quelques trucs du métier pour faciliter l’examen physique en soins de longue durée. Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage

Bien que les soins de longue durée offrent un environnement riche en occasions d’apprentissage, ils sont encore peu utilisés pour l’enseignement. Afin de répondre aux besoins d’une population vieillissante, il est souhaitable d’exposer les étudiants aux patients hébergés en SLD. Cependant, la complexité des patients et des situations rencontrées exige des superviseurs une préparation préalable. Nous souhaitons que le présent chapitre puisse vous outiller pour recevoir dans vos milieux des étudiants dans le but d’éveiller leur intérêt pour cette population âgée vulnérable.

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Activité pédagogique Sommaire du chapitre

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AU DÉBUT DU STAGE : la présentation des guides à la décision et la discussion de cas Dès le début du stage, présentez au résident les deux guides à la décision. Il comprendra ainsi ce qui est attendu de lui et tirera davantage profit de ses expériences cliniques. Cette rencontre lui permettra aussi de découvrir les connaissances et les habiletés requises pour pouvoir prendre des décisions cliniques proportionnées dans un contexte de SLD. Par la suite, à l’aide d’une situation clinique fictive fournie (annexe 1), rencontrez le ou les résidents. Si plusieurs résidents sont présents, ils pourront discuter entre eux. L’objectif de cette activité consiste à leur faire expliquer leurs prises de décisions pour comprendre leur raisonnement. En leur permettant...

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Les guides à la décision Sommaire du chapitre

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► Plusieurs guides d’aide à la décision peuvent venir en appui au clinicien : l’approche PAUSE et l’approche à 3 étapes en sont des exemples connus. L’approche PAUSE L’approche PAUSE a été élaborée au Canada afin de répondre à un besoin ciblé par des résidents en médecine familiale en SLD : celui d’avoir une approche standardisée pour les patients gériatriques. Elle consiste en une série de questions que le médecin se pose pour régler au mieux une situation clinique. La description complète de cette approche se retrouve dans l’article de H. Yu-Hin Siu, 2015 [35]. L’acronyme PAUSE signifie : (P) Philosophie des soins : Le médecin est invité à « réfléchir [à sa propre] philosophie de pratique en SLD ». Il...

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L’approche proportionnée Sommaire du chapitre

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Catherine est une résidente en médecine familiale qui effectue son stage en soins de longue durée. Vous la supervisez pendant une garde de fin de semaine. Elle vous appelle concernant un patient qu’on lui a demandé d’évaluer pour de la fièvre. Elle pose un diagnostic d’état septique secondaire à une pneumonie. Elle vous propose de commencer un traitement avec des antibiotiques intraveineux. Vous la questionnez davantage. Vous apprenez que le niveau de soins de ce patient, qui est atteint de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé, est axé sur le traitement des situations réversibles à bon pronostic. D’ailleurs, la famille est ambivalente par rapport à un transfert hospitalier. Il s’agirait de sa cinquième pneumonie d’aspiration dans la dernière année....

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Adapter son enseignement pour un apprenant avancé (résident) Sommaire du chapitre

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Les médecins de famille ont la responsabilité collective d’offrir aux patients en SLD des soins de première ligne de qualité. Nous avons donc décidé dans cette deuxième partie du chapitre de nous attarder à la supervision clinique des résidents en médecine de famille. ► Tout comme pour les étudiants, les occasions d’apprentissage sont multiples et les activités que nous vous avons présentées dans la première partie du présent chapitre peuvent aisément se transposer à la supervision d’un résident. Nous avons toutefois choisi ici d’aborder plus particulièrement un aspect de la pratique en SLD qui pose souvent problème aux résidents : offrir aux patients des soins qui respectent les principes de l’approche proportionnée. Bien qu’au cœur de la pratique des soins...

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Parfaire ses connaissances sur la pharmacothérapie en gériatrie Sommaire du chapitre

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Agathe est une externe méticuleuse qui a de très bonnes connaissances cliniques. Quelques jours après l’admission de Mme Nguyen, vous lui demandez de faire la révision médicamenteuse de la patiente. Dans le dossier, on note que Mme Nguyen a une incontinence de stress et une démence de type Alzheimer qui évolue depuis cinq ans. Agathe constate que les tensions artérielles de la patiente sont légèrement trop élevées par rapport aux cibles visées par les guides de pratique qu’elle a récemment consultés. Elle note aussi une fracture vertébrale ostéoporotique ancienne non traitée et une prise d’aspirine sans indication apparente. Agathe suggère de cesser l’aspirine et de commencer à donner de l’hydrochlorotiazide, du calcium, de la vitamine D et un biphosphonate. Quelques...

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Développer le raisonnement clinique : aider les étudiants à se faire une représentation globale du problème Sommaire du chapitre

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Mme Bélanger est une patiente de 83 ans qui est hébergée pour une dépendance fonctionnelle secondaire à une démence à corps de Lewy. La patiente souffre également d’une hypertension artérielle et d’une gonarthrose bilatérale. On note des épisodes d’hypotension orthostatique symptomatiques alors que les hypotenseurs avaient été majorés. Par ailleurs, la patiente aurait perdu 2 kg depuis 3 mois. Son niveau d’intervention indique que la famille, en accord avec les valeurs de la patiente, privilégie le confort. Marc est un externe en stage en SLD à qui on a demandé de faire l’évaluation périodique de Mme Bélanger. Après avoir passé en revue le dossier médical, il fait une anamnèse et un examen physique minutieux, voici ce que Marc note au...

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L’examen physique Sommaire du chapitre

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Caroline est une externe en stage en SLD. Elle doit évaluer un patient pour un problème de fièvre évoluant depuis 24 heures. Vous observez Caroline pendant qu’elle l’examine. Le patient est obèse, il est peu mobile dans son lit et il ne suit pas les consignes complexes. Ayant du mal à ausculter les plages pulmonaires postérieures, Caroline se contente d’examiner les plages antérieures. De plus, ne voulant pas faire coucher à plat le patient qui semble dyspnéique, elle examine son abdomen en position assise… Selon toutes apparences, cela semble ardu pour Caroline… ► Plusieurs éléments liés au contexte de soins et aux caractéristiques des patients hébergés font des SLD un endroit particulièrement propice à l’apprentissage de l’examen physique. Malgré les...

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L’anamnèse Sommaire du chapitre

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► Pour pouvoir poser un diagnostic et se faire une représentation du problème, il est important de procéder à une collecte des données cliniques qui soit complète, ciblée et pertinente. Cette collecte des données pose un défi particulier en SLD. L’étudiant débutant doit rapidement faire face à des patients qui souvent ne peuvent répondre avec précision aux questions. Certains vont alors se contenter de renseignements cliniques parcellaires pour poser des diagnostics, établir un plan d’intervention et même proposer des traitements. Cette façon de procéder deviendra rapidement une stratégie peu efficace pour poser des actions appropriées. Nous vous conseillons de profiter de ces difficultés souvent observées pour encourager les étudiants à parfaire leurs compétences de communication et de collaboration. En montrant...

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Améliorer le recueil des données cliniques : l’anamnèse et l’examen physique Sommaire du chapitre

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Pierre est un externe qui vient de commencer son stage en SLD. Il doit évaluer M. Nguyen pour une douleur abdominale. M. Nguyen souffre d’une démence vasculaire évoluant depuis 8 ans et bien qu’il puisse avoir une conversation simple, il est désorienté dans le temps et il a du mal à répondre à des questions complexes. Après avoir évalué M. Nguyen, Pierre semble découragé. Il n’arrive pas à vous préciser le début de la douleur et ne peut vous dire si le patient a des symptômes associés. Il admet avoir eu bien du mal à questionner le patient. Les réponses de M. Nguyen sont vagues et bien souvent contradictoires dit-il. Pierre est certain d’une seule chose : M. Nguyen est...

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Adapter son enseignement pour un apprenant débutant (étudiant) Sommaire du chapitre

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Les externes font rarement des stages en SLD et pourtant ces stages sont aussi profitables d’un point de vue pédagogique que des stages en milieu hospitalier [12]. De même, les SLD contribuent de façon unique à l’apprentissage. En effet, dans un tel contexte, l’apprenant établit avec plus de facilité des relations significatives avec les patients et il est plus fréquemment exposé à des modèles positifs se rapportant à la collaboration interprofessionnelle et à l’approche centrée sur le patient [13]. ► Un tel contexte est aussi particulièrement propice pour développer le raisonnement clinique et les habiletés qui s’y rattachent, notamment lorsqu’il s’agit de l’anamnèse et de l’examen physique [4; 14]. Par ailleurs, la disponibilité limitée des moyens d’investigation permet aux enseignants...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

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Vous arrivez un lundi matin au centre de soins de longue durée où vous travaillez depuis quelques années. Une longue journée s’annonce. Vous avez deux réunions de famille, vous devez faire la tournée, revoir Mme Tremblay qui a fait de la fièvre pendant la fin de semaine et renouveler les prescriptions de plusieurs autres patients. À votre arrivée, vous êtes surpris de voir une jeune femme et un jeune homme dans votre bureau : une résidente et un externe! Votre collègue qui les accueille d’habitude est en vacances. Vous vous demandez quoi leur faire faire? Quelles activités pédagogiques leur proposer? Qu’est-il important pour eux d’apprendre lors d’un stage en soins de longue durée? Comment les superviser?

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Introduction Sommaire du chapitre

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Avec le vieillissement de la population et l’augmentation de l’espérance de vie, les travailleurs de la santé devront de plus en plus prendre soin de patients âgés atteints de multiples maladies chroniques à des stades avancés. Pour répondre adéquatement à leurs besoins, plusieurs solutions ont été proposées. Parmi celles-ci, de nombreux auteurs soulignent l’importance de la formation des équipes de soins et des médecins [1; 2]. Ce besoin de formation est particulièrement important pour les soins de longue durée (SLD). En effet, si les étudiants en médecine se sentent généralement à l’aise pour soigner les personnes âgées, ils le sont beaucoup moins lorsqu’il s’agit de personnes âgées hébergées [3]. Les difficultés qu’ils éprouvent s’expliquent par le nombre et la complexité...

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Dégénérescence corticobasale Sommaire du chapitre

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Quant à la dégénérescence corticobasale [2; 20], il s’agit d’une entité très rare, regroupant 1 % seulement des syndromes parkinsoniens. Cette pathologie a été décrite initialement en 1967 par Rebeiz et Kolodny [21], sous le nom de dégénérescence corticodentatotonigrale, et a été désignée en 1990 par l’appellation qu’on lui connaît actuellement. Le syndrome apparaît généralement dans la soixantaine et la réponse à la dopathérapie est invariablement mauvaise. Le tableau classique rapporté est celui d’un syndrome parkinsonien avec rigidité prononcée et asymétrie marquée et persistante des signes et symptômes, comportant généralement la présence d’apraxie au premier plan. Il y a souvent une posture dystonique d’un membre, et il est possible de mettre en évidence des signes de dysfonction corticale (apraxie, troubles...

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Paralysie supranucléaire progressive Sommaire du chapitre

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La paralysie supranucléaire progressive [2; 18] a été décrite initialement par Steele-Richardson et Olszewski en 1964 [19]. Elle représente 5 % de tous les syndromes parkinsoniens et apparaît de façon sporadique dans la plupart des cas. On note une réponse fort mitigée à la dopathérapie, et la survie moyenne est de six ans, la majorité des décès survenant par pneumonie d’aspiration. Le tableau clinique est caractérisé par un syndrome parkinsonien à prédominance axiale, akinéto-rigide et symétrique. On constate la présence d’une atteinte oculomotrice de type supranucléaire, soit avec la préservation du réflexe oculomoteur, mais avec une nette détérioration de la poursuite du regard et des saccades oculaires, notamment dans le plan vertical. On rapporte également une perte du réflexe optocinétique....

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Atrophie multisystémique Sommaire du chapitre

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L’atrophie multisystémique (MSA) [2; 16] se trouve parmi les syndromes parkinsoniens les plus fréquents en dehors de la maladie de Parkinson. Elle reste cependant rare et a été classée maladie orpheline. Ce groupe de pathologies, souvent sporadiques et d’étiologie inconnue, d’évolution progressive et plus rapide que la maladie de Parkinson idiopathique, recoupe trois entités, soit le syndrome de Shy-Drager, la dégénérescence nigro-striée et l’atrophie olivo-ponto-cérébelleuse. Ces divers modes de présentation ont été regroupés à la suite d’études pathologiques démontrant une étiologie unique par Graham et Oppenheimer en 1969 [17]. Actuellement, il est d’usage de classer l’atrophie multisystémique en deux sous-types, soit la MSA-P (pour parkinsonisme prédominant) et MSA-C (pour pathologie cérébelleuse prédominante). L’atrophie multisystémique se manifeste en moyenne dans la...

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Atteintes cognitives et démence Sommaire du chapitre

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Des atteintes cognitives [4] allant jusqu’à l’intensité d’une démence surviennent fréquemment avec la progression de la maladie, la littérature rapportant que 80 % des patients avec la maladie de Parkinson en seront affectés éventuellement [2; 9]. Certains facteurs de risque, comme l’âge avancé, la manifestation de signes et symptômes atypiques de la maladie de Parkinson, la longue durée de la maladie, la survenue d’un syndrome akinéto-rigide (par opposition à la forme tremblante), la présence d’invalidité motrice, une confusion mentale ou une psychose associée au traitement à la lévodopa ainsi que la dépression, favorisent l’apparition d’une telle complication. Il a été démontré que l’utilisation d’inhibiteurs de la cholinestérase est efficace pour améliorer les aspects cognitifs et fonctionnels de cette atteinte.

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Fatigue Sommaire du chapitre

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La fatigue est omniprésente chez la population parkinsonienne et son origine est diverse. Le clinicien doit d’abord envisager la possibilité que le traitement ne soit pas optimal et que le patient s’épuise à déployer de l’énergie pour vaincre la rigidité ou la bradykinésie présentées, et ce, même si celui-ci ne se rend pas compte de son état sous-optimal. De plus, le patient peut dépenser une quantité considérable d’énergie à effectuer des mouvements dyskinétiques trop constants. Une réduction de la médication amènera alors un soulagement. Enfin, la fatigue peut être la manifestation d’un trouble de l’humeur, prévalent chez cette population.

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Troubles de l’humeur Sommaire du chapitre

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La dépression frappe de 5 à 20 % des patients tandis qu’une autre portion de 30 % présente des symptômes dépressifs mineurs [2; 4; 9]. Le traitement préconisé est à base d’inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Il y a toutefois un risque d’exacerber le tremblement présenté lors de l’introduction de cette médication. Des études ont également démontré le bénéfice d’utiliser la venlafaxine.

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Sialorrhée, rhinorrhée Sommaire du chapitre

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Le traitement de la sialorrhée est souvent décevant [4]. La sialorrhée résulte d’une bradykinésie qui touche l’appareil de déglutition et donc, ce symptôme peut s’améliorer par une majoration du traitement. L’utilisation d’anticholinergique en aérosol (ipratropium) ou par administration sub-linguale (atropine) connaît également du succès chez certains patients, grâce à l’effet secondaire recherché de sécheresse de la bouche. Il faut toutefois en user avec grande prudence chez les patients avec atteinte cognitive notable, ceux-ci étant davantage à risque de présenter une confusion secondaire à cette médication. Quant à la rhinorrhée [4], le mécanisme est moins bien documenté, de même que son traitement, lequel demeure plutôt anecdotique.

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Hypotension orthostatique et autres dysfonctionnements autonomes Sommaire du chapitre

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Après plusieurs années d’évolution et particulièrement chez la population gériatrique, l’hypotension orthostatique [4] devient problématique. Celle-ci est induite par la maladie elle-même ou secondaire à la médication. La prévalence rapportée est de 20 %. Le traitement non pharmacologique consiste à élever la tête de lit de 10 à 30 degrés selon la tolérance, à augmenter l’apport hydrosodé ainsi qu’à utiliser des bas compressifs. Si cela s’avère non optimal, le traitement pharmacologique préconisé comprend l’utilisation de midodrine ou de fludrocortisone. L’emploi de domperidone est également préconisé, en prenant soin de vérifier l’intervalle QT au préalable, particulièrement s’il y a présence de polymédication. La constipation est extrêmement prévalente chez les patients atteints de maladie de Parkinson. Elle est due à la fois...

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Trouble du comportement en sommeil paradoxal Sommaire du chapitre

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L’apparition d’un trouble du comportement associé au sommeil paradoxal [4; 9] est une complication souvent rapportée qui peut précéder de plusieurs années le développement de la maladie de Parkinson. Cette complication survient chez 30 à 40 % des patients parkinsoniens et doit donc être explorée. En questionnant le patient ou ses proches, on peut savoir si le patient pousse des cris ou fait des mouvements brusques pendant son sommeil, ce qui laisse supposer qu’il met en acte ses rêves, souvent de nature violente. En règle générale, de tels mouvements ne peuvent se produire puisque le corps est paralysé pendant la phase de sommeil REM. L’utilisation de clonazépam, 0,25 à 1 mg HS est le traitement réputé efficace.

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Psychose Sommaire du chapitre

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La psychose [4] est une complication qui survient fréquemment chez la population gériatrique. Elle se présente souvent sous la forme d’hallucinations visuelles ou de pensées délirantes, paranoïdes ou autres. Induite par la médication dopaminergique, cette complication touche environ 20 % des patients. Elle est associée au risque de développer une démence. Les options thérapeutiques envisageables consistent alors à réduire ou éliminer l’usage d’amantadine, d’anticholinergiques, d’agonistes dopaminergiques ou d’inhibiteurs de la MAO. L’ajout de neuroleptiques non typiques, notamment la quétiapine ou la clozapine, doit également être préconisé. En effet, l’utilisation de neuroleptiques typiques, comme l’halopéridol, est dangereuse, en raison du risque de syndrome neuroleptique malin. Pour ce qui est des neuroleptiques atypiques, la rispéridone et l’olanzapine entraînent une détérioration au plan...

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Dyspepsie Sommaire du chapitre

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D’autres complications surviennent également de façon fréquente lorsqu’il est question de gérer un patient avec maladie de Parkinson. L’une d’entre elles est la dyspepsie [4; 9], induite par la médication dopaminergique. L’option thérapeutique consiste à suggérer de prendre la médication en mangeant, au prix d’une réduction d’efficacité. Il est également possible d’ajouter de la dompéridone, 10 mg, 30 minutes avant le repas, en tenant compte des risques accrus d’induire une arythmie grave de type torsade de pointe.

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Fluctuations motrices et non motrices Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

► Une fois ce traitement de base institué, il faut également bien connaître la gestion des complications, lesquelles sont nombreuses pour cette maladie. Une complication majeure concerne la gestion des fluctuations de la réponse clinique au médicament (pharmacocinétique ou pharmacodynamique) [3; 4]. Il faut s’en préoccuper, car chaque année, 10 % des patients traités à la lévodopa développent des fluctuations. Conséquemment, plus de la moitié des patients se retrouve avec un tel problème après cinq ans d’évolution. La population en CHSLD présente plusieurs des facteurs de risque pour des complications motrices. Parmi ceux-ci, il y a notamment la longue durée de la maladie ou du traitement, le degré de gravité plus élevé, le jeune âge en début de maladie, la...

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Diagnostic différentiel : autres pathologies neurodégénératives Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Lorsque l’on établit le diagnostic différentiel de la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy apparaît souvent en tête de liste. Cette pathologie associe la présence d’un syndrome démentiel d’allure frontal-sous-cortical à des hallucinations visuelles, du parkinsonisme spontané et la présence de grandes fluctuations, y compris de l’état de conscience. Le fait de considérer la démence à corps de Lewy comme une entité différente de la démence associée à la maladie de Parkinson fait actuellement l’objet de débats dans la littérature. En effet, à des fins de recherche surtout, la démence à corps de Lewy est arbitrairement séparée de la démence associée à la maladie de Parkinson par « la règle de un an » [2], stipulant que...

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Évolution de la maladie Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

► Il est difficile de prédire pour une personne donnée ce que sera l’évolution de sa maladie [3]. En effet, elle peut prendre différentes formes, particulièrement en âge avancé, en raison notamment de la coexistence de comorbidités qui est multipliée. Il est cependant possible de dégager une trajectoire habituelle, où la pathologie se manifeste pendant plusieurs années par les signes de déplétion dopaminergique (tremblements, rigidité, bradykinésie). L’apparition d’atteinte posturale dénote une progression qui met le patient à risque de complications potentiellement très graves, telles les fractures de hanche. ► Il est particulièrement important de dépister la dysphagie, qui apparaît fréquemment en phase avancée de la maladie de Parkinson, et pour laquelle, diverses stratégies peuvent être mises en place. Ainsi, une...

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Réduction ou arrêt de la médication Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Dans un contexte de soins de maladies neurodégénératives en phase avancée, il se peut qu’on doive se questionner sur la pertinence de poursuivre ou non la médication [13]. En outre, à mesure que progresse la maladie de Parkinson, différents tableaux cliniques se surajoutent (atteinte cognitive, dysfonctionnement du système nerveux autonome, etc.) et des effets indésirables peuvent donc se produire. Dans un but de rationalisation de la médication, il est suggéré de réduire les médicaments en commençant par retirer d’abord les agents ayant un plus haut potentiel d’effets secondaires, tels les anticholinergiques ou l’amantadine, puis les agonistes dopaminergiques, les inhibiteurs MAO et les inhibiteurs COMT. La réduction des doses devra se faire très lentement, sur plusieurs semaines. Il faut être particulièrement...

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Complications non motrices liées à la médication Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Selon les descriptions, l’utilisation de divers médicaments dopaminergiques serait associée à la pathogenèse de différents syndromes [4; 9; 12]. Il est ainsi possible d’observer chez certains individus, souvent traités à de hautes doses de lévodopa, le développement de fascinations et de troubles de comportement stéréotypés constitués de gestes répétitifs, sans but raisonné, jusqu’à nuire au fonctionnement habituel ou même, aux besoins primaires (manger, dormir). Des états de manie ou d’hypomanie ont été fréquemment décrits, souvent chez les patients plus jeunes. De plus, des troubles du contrôle des impulsions ont été rapportés, particulièrement avec l’usage des agonistes dopaminergiques [2]. Ces troubles consistent en une incapacité à résister à une envie ou tentation, malgré les risques de conséquences négatives. Le jeu pathologique,...

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Algorithmes de traitement proposés par l’auteure du chapitre Sommaire du chapitre

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Personne âgée vulnérable, début de traitement 1re étape Commencer par la lévodopa 100/25, à ajuster progressivement en augmentant d’un demi-comprimé par semaine (début 100/25, un demi-comprimé BID ad 100/25, un comprimé TID matin, midi et souper). 2e étape Procéder à une réévaluation fonctionnelle. En l’absence de fluctuations motrices et si le traitement n’est pas encore optimal, ajouter du Sinemet CR 100/25 HS, puis 200/50 HS. 3e étape Si le traitement n’est pas encore optimal, changer la lévodopa régulière pour du Stalevo 100/25/200 TID (matin, midi, souper). 4e étape Ajuster les doses de Stalevo jusqu’à 150/37,5/200 TID matin, midi, souper. 5e étape Envisager l’ajout de rasagiline. Consultation en neurologie.   Personne avec troubles cognitifs, début de traitement 1re étape Déterminer, en...

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Traitement pharmacologique Sommaire du chapitre

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► L’arsenal thérapeutique peut paraître impressionnant [3; 4]. Il est actuellement composé de lévodopa, d’anticholinergiques, d’agonistes dopaminergiques, d’inhibiteurs de la COMT, d’amantadine et d’inhibiteurs de la MAO. On débute habituellement avec la lévodopa qui peut se donner principalement sous trois formes, soit la lévodopa combinée à la carbidopa en forme régulière (Sinemet), la lévodopa combinée à la carbidopa en forme à libération prolongée (Sinemet CR) ou la lévodopa combinée au benserazide (Prolopa). Il est important de savoir que la biodisponibilité de la forme à libération prolongée est réduite de 25 %, mais peut tout de même être une option adéquate pour réduire le nombre de doses quotidiennes. La posologie de la lévodopa nécessaire pour rendre un patient fonctionnel est très...

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Traitement non pharmacologique Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

► Le traitement non pharmacologique est d’une importance capitale et devrait impliquer en CHSLD une équipe multidisciplinaire regroupant soins infirmiers, médecin, physiothérapeute, ergothérapeute, nutritionniste, orthophoniste.

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Tremblements cinétique et isométrique Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

► Le tremblement cinétique se présente caractéristiquement au cours d’une action. Il peut parfois être relié à une tâche spécifique (écriture, voix). Ce tremblement se surajoute souvent au tremblement postural dans plusieurs circonstances cliniques combinant le maintien d’une posture et l’action. Par exemple, si une personne tient une tasse et veut la porter à ses lèvres, il sera possible d’observer un tremblement, tant au maintien de la posture que lors du geste de boire. C’est également pour cette raison que l’on note souvent à l’examen clinique d’un tremblement postural, une composante d’exacerbation cinétique en fin de course, notamment à l’épreuve du doigt-nez. L’amplitude du tremblement présenté à ce moment-là ne compromettra pas l’atteinte de la cible, contrairement à un tremblement...

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Tremblement d’intention Sommaire du chapitre

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► Il s’agit d’un tremblement dont l’amplitude augmente considérablement à l’approche d’une cible à atteindre, à tel point qu’il sera souvent impossible d’y toucher avec précision. Cette appellation est souvent réservée pour qualifier une atteinte cérébelleuse. Cliquez ici pour visionner un exemple de tremblement d’intention (Carlos L. Molina. (2013). Intention tremor.)

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Tremblement postural Sommaire du chapitre

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► Le tremblement postural est un mouvement à caractère rythmique se produisant lors du maintien d’une posture, contre gravité. Il s’agit, la majorité du temps, d’un tremblement symétrique, rapide, qui affecte principalement les mains, la tête et la voix. Parmi les entités cliniques liées à ce type de tremblement, on retrouve le tremblement physiologique, qui peut être exacerbé selon diverses circonstances et devenir cliniquement évident, ainsi que le tremblement essentiel [1; 2]. Le tremblement essentiel est d’ailleurs la forme la plus prévalente de tremblement pathologique (prévalence estimée entre 0,4 et 6,3 %). La présentation typique est celle d’un tremblement postural et cinétique des membres supérieurs ou de la tête, de fréquence modérée (de 7 à 12 Hz), symétrique, débutant à...

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Tremblement de repos Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

► Voir la section concernant le diagnostic et les signes cliniques de la maladie de Parkinson, entité où l’on retrouve majoritairement ce type de tremblement. De façon générale, le tremblement de repos se produit au niveau des membres. On peut par contre le retrouver à d’autres endroits. À la hauteur de la tête plus particulièrement, le tremblement de la mâchoire est le plus souvent attribué à un tremblement de repos. Cliquez ici pour visionner un exemple de tremblement de repos (Anamorphik & Olivier Pérola pour Mirabelle Park – Réseau lorrain dédié à la maladie de Parkinson. (2019). Maladie de Parkinson – Le tremblement – www.mirabelle-park)

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Classification des tremblements Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

► Les tremblements se classent en deux grandes catégories, soit le tremblement de repos et le tremblement d’action. De plus, les tremblements d’action se subdivisent en tremblement postural, tremblement cinétique et tremblement d’intention. Figure 1

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Critères diagnostiques Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

En 1992, l’U. K. Society Brain Bank of Parkinson’s Disease a défini des critères diagnostiques [10]. La première étape consiste à établir le diagnostic d’un syndrome parkinsonien, par la présence de bradykinésie associée à au moins un autre des signes cardinaux (rigidité, tremblement de repos, instabilité posturale). La deuxième étape correspond à l’exclusion des étiologies ou des éléments suggérant un autre diagnostic (voir tableau 1). Tableau 1 – Maladie de Parkinson idiopathique Critères d’exclusion Antécédents d’AVC répétés avec progression des symptômes par étapes Antécédents de blessures répétées à la tête Antécédents d’encéphalite confirmée Crises oculogyres Prise de neuroleptiques précédant l’apparition des symptômes Plus d’un parent ayant un diagnostic établi de maladie de Parkinson Rémission soutenue Manifestations cliniques strictement unilatérales après...

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Autres symptômes Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Enfin, il est de plus en plus reconnu qu’une kyrielle de symptômes, dits non moteurs [9], sont rapportés par les patients souffrant de maladie de Parkinson, dont plusieurs symptômes non spécifiques (fatigue, changement de personnalité, troubles de l’humeur, douleur à l’épaule avec tendinite de la coiffe des rotateurs qui perdure), la présence de dermite séborrhéique, une nette diminution de l’olfaction ou des symptômes d’atteinte du système nerveux autonome (constipation, augmentation de la fréquence urinaire et incontinence, hypotension orthostatique). Les symptômes non moteurs sont d’importants prédicteurs de la qualité de vie des patients et malgré cela, ne sont rapportés ou reconnus que dans la moitié des cas. Plusieurs de ces symptômes devancent même les symptômes moteurs dans l’évolution de la maladie,...

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Instabilité posturale Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

L’instabilité posturale se produit plus tardivement. Elle reflète la perte des réflexes posturaux acquis lors du développement et on peut la mettre en évidence lors du test des poussées sternales, où l’on note une rétropulsion ou encore plus gravement, un patient qui tombe en bloc. La présence d’instabilité posturale survenant précocement dans le décours de la maladie de Parkinson jette un doute quant à l’étiologie véritable du tableau clinique présenté. Le clinicien devrait alors élargir son diagnostic différentiel aux autres syndromes parkinsoniens dégénératifs. Une difficulté s’ajoute également dans l’évaluation de l’instabilité posturale en CHSLD, avec un diagnostic différentiel élargi (déconditionnement, vasculopathie cérébrale, etc.), témoignant d’atteintes multifactorielles.

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Rigidité Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

La rigidité, quant à elle, se classe dans les augmentations du tonus musculaire. Il s’agit d’une rigidité survenant lors de mouvements passifs, avec une résistance continue pendant toute l’amplitude du mouvement (rigidité en tuyau de plomb). Cette rigidité se distingue de la spasticité où l’on note une résistance initiale, puis une certaine relaxation (faisant penser à l’ouverture d’un canif) et également de la paratonie, où l’opposition au mouvement passif est proportionnelle à la force appliquée par l’examinateur. La rigidité offre souvent une excellente réponse à la dopathérapie (de l’ordre de 80 %). Le phénomène de roue dentée souvent décrit à l’examen extra-pyramidal n’est pas un type particulier de rigidité, mais reflète plutôt la combinaison de deux signes retrouvés à l’examen...

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Bradykinésie Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Symptôme le plus incapacitant, la bradykinésie se reflète dans la réalisation des activités de la vie courante. C’est ainsi qu’il faut être à l’affût des difficultés à exécuter les mouvements qui requièrent une dextérité fine, mais également rechercher une dysphagie, de l’hypophonie, de l’hypersalivation, un faciès figé (ou masque parkinsonien) avec réduction du clignement des yeux, une écriture micrographique, une grande difficulté à se mobiliser au lit, qui sont tous des signes de cette bradykinésie. À l’examen, lors de l’exécution de manœuvres répétitives telles que la pince pouce-index ou l’ouverture et la fermeture du poing, on retrouve de façon caractéristique une difficulté à la fois d’amorce et d’exécution de mouvements avec épuisement.

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Tremblements de repos Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Le tremblement de repos est le signe clinique le plus évident. Il s’agit d’un mouvement à caractère rythmique survenant au repos. Afin d’être en mesure de l’observer, il peut être nécessaire d’allonger le patient pour le mettre totalement au repos ou encore, d’effectuer certaines manœuvres simples qui amplifient ce tremblement, telle une tâche demandant un effort mental (réciter les mois à l’envers, par exemple) ou en observant le patient à la marche sans aide technique. Ce tremblement, à l’instar des autres types de tremblements, est majoré par le stress, la fatigue et le temps froid. Il s’agit d’un tremblement plutôt lent (de 3 à 5 Hz), et la forme de type « émiettement » ou « roulement de billes »...

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Diagnostic différentiel Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Il est important d’établir un diagnostic différentiel [3] en présence d’un syndrome parkinsonien. La maladie de Parkinson idiopathique est la principale cause de ce syndrome, et environ 75 % des patients en sont atteints. Diverses pathologies dégénératives peuvent également présenter des signes et symptômes similaires, notamment la maladie à corps de Lewy, l’atrophie multisystémique, la paralysie supranucléaire progressive et la dégénérescence corticobasale. Elles seront présentées plus en détail plus loin). En outre, il est possible de trouver un parkinsonisme secondaire de différentes étiologies (médicamenteuse, toxique, néoplasique, vasculaire, infectieuse, traumatique, ou encore présence d’hydrocéphalie normotensive). Des stades d’évolution (stades de Hoehn et Yahr) ont été décrits [11]. Stades de Hoehn et Yarh Stade 1 Atteinte unilatérale, sans trouble postural Stade 2...

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Diagnostic et signes cliniques Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

► Le diagnostic est clinique [3] et se base prioritairement sur la recherche à l’examen physique de quatre signes cardinaux de la maladie, soit le tremblement de repos, la bradykinésie, la rigidité et l’instabilité posturale.

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Étiologie et pathologie de la maladie de Parkinson idiopathique Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

L’étiologie de la maladie n’est pas encore élucidée [4]. Diverses considérations génétiques sont généralement abordées, particulièrement dans certaines formes familiales où des gènes ont été incriminés (gène de l’alpha-synucléine, gène Parkin…). L’interaction gène-environnement est cependant l’hypothèse dominante. Une étiologie « infectieuse », telle une maladie « à prions (prion-like) », est aussi évoquée dans la littérature actuelle [7; 8]. Sur le plan de la pathologie, on observe une perte des cellules dopaminergiques dans la substance noire du cerveau, se produisant dans le tronc cérébral. De plus, des corps de Lewy (inclusions intraneuronales éosinophiliques avec un halo caractéristique qui contiennent des neurofilaments en dégénérescence, positifs pour l’ubiquitine et l’alpha-synucléine) sont retrouvés dans les formations pigmentées du tronc cérébral.

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Maladie de Parkinson idiopathique, épidémiologie Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

La maladie de Parkinson a été décrite par James Parkinson en 1817, dans son traité sur une pathologie : The Shaking Palsy [6]. Toutefois, ce n’est que dans les années 1970 que l’introduction de la lévodopa a entraîné une révolution dans le traitement de cette pathologie. Il s’agit d’une maladie qui affecte bon nombre de patients, puisqu’elle est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer [2; 5]. En 2010-2011, 55 000 Canadiens vivant à domicile ont déclaré avoir eu un diagnostic de maladie de Parkinson, soit 0,2 % de la population. De plus, 12 500 résidents en CHSLD, soit 4,9 % de cette population, en sont affectés [5]. La maladie de Parkinson entraîne diverses conséquences pour...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1 – Mme Tremblay se plaint d’un tremblement qui affecte ses membres supérieurs. Elle a remarqué qu’elle est particulièrement embêtée lors des repas, surtout si une soupe est au menu. Elle arrive alors difficilement à amener le contenu entier de sa cuillère à sa bouche. Vous l’examinez attentivement et notez la présence d’un tremblement symétrique des deux membres supérieurs, relativement rapide, présent à l’épreuve des bras tendus et s’épuisant au repos. Tenant compte des caractéristiques de ce tremblement, quelles pathologies doivent s’inscrire en premier lieu alors que vous songez à votre diagnostic différentiel? Tremblement essentiel, maladie de Parkinson, tremblement d’origine médicamenteuse Maladie de Parkinson, hyperthyroïdie, AVC cérébelleux Maladie de Parkinson, démence à corps de Lewy, Paralysie supra-nucléaire...

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Formulaire d’évaluation du chapitre Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Formulaire d’évaluation du chapitre

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Le présent chapitre démontre l’importance de bien connaître les troubles du mouvement lorsque l’on traite des personnes âgées vulnérables, que l’on retrouve en institution. Différents défis s’ajoutent à la prise en charge usuelle de ces troubles du mouvement. En effet, les étiologies diagnostiques sont plus étendues chez cette population, et une pathologie secondaire, neurodégénérative ou secondaire à la médication doit toujours être envisagée. De plus, la fragilité de la population entraîne des défis thérapeutiques constants. Il demeure toutefois important de ne pas hésiter à tenter un traitement pharmacologique en présence d’atteintes fonctionnelles, en se fixant une cible fonctionnelle objective de traitement, puis en révisant périodiquement l’évolution, à la recherche d’effets bénéfiques ou au contraire d’effets secondaires néfastes. Enfin, le traitement...

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Les tics Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Les tics [25] [ 19] sont des mouvements ou des sons intermittents, relativement brefs et stéréotypés. Il est d’usage de faire la différence entre les tics moteurs ou vocaux. C’est ainsi que l’on retrouve des tics moteurs simples, c’est-à-dire des mouvements brefs, soudains, sans but véritable (plissement des yeux, contraction du nez, bruxisme, rotation d’épaule, etc.). Des tics moteurs complexes peuvent également être retrouvés, décrits comme étant une séquence de mouvements coordonnés qui sont d’une durée inappropriée. Parallèlement, des tics vocaux simples tels que cris, toux, raclements de gorge sont fréquemment rapportés. Des tics vocaux complexes sont également décrits, tels que la coprolalie (soit le fait de crier des obscénités), l’écholalie (soit la répétition des mots entendus) ou encore la...

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Les myoclonies Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Les myoclonies [1; 22; 24] sont des mouvements très rapides d’un muscle. Leur survenue est rare, mais la prévalence tend à augmenter avec l’âge et on rapporte que 0,5 % des résidents en « centre d’hébergement et de soins de longue durée » peuvent présenter des myoclonies. Ces myoclonies peuvent être généralisées, multifocales ou focales, survenir au repos, à l’action ou secondaire à des réflexes déclenchés par certains stimuli, tactiles, par exemple. Les myoclonies sont à distinguer des tics (voir prochaine section), qui ont un caractère suppressible. De plus, on peut se méprendre en croyant avoir affaire à une chorée, qui se produit plutôt en flux constant ou encore, en étant présence d’une dystonie, qui induit alors une posture anormale,...

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Les dystonies Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Les dystonies [1; 22; 23] représentent différents syndromes consistant en des contractions musculaires soutenues, causant fréquemment des mouvements répétitifs, avec torsion, amenant souvent des postures anormales. Il est à noter que les mouvements dystoniques sont presque toujours aggravés par un mouvement volontaire. De plus, lors de l’examen clinique, il faut porter attention à la présence d’un geste antagoniste (qui semble souvent banal et qui est effectué par le patient dans le but de refréner ce problème). On classe généralement les dystonies en deux catégories, soit les dystonies focales ou segmentaires et les dystonies généralisées. Les dystonies focales ou segmentaires, nommées ainsi lorsque la pathologie n’atteint qu’une seule partie du corps ou encore deux parties ou plus, mais qui sont adjacentes,...

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La chorée et l’athétose Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

La chorée est un trouble du mouvement caractérisé par des mouvements involontaires [1], brefs et irréguliers en provenance de plusieurs parties du corps, et ce, de façon aléatoire. Il est possible, pour un patient, de supprimer ces mouvements pendant une courte période. Ce trouble du mouvement est particulièrement incapacitant, car il est associé à un manque de persistance motrice, soit une incapacité à maintenir une contraction volontaire. L’usage d’aide technique est alors particulièrement inefficace et souvent voué à l’échec. L’athétose est une forme de chorée lente [1], composée de mouvements de torsion, reptiliens, qui ne sont toutefois pas soutenus, répétitifs ou douloureux. Une autre entité, soit le ballisme, fait partie de ce continuum. Il est caractérisé par des mouvements grossiers,...

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Les dyskinésies Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

La dyskinésie [22] peut être vue comme un terme général faisant référence à des mouvements involontaires anormaux. Plus précisément, ce terme désigne la dyskinésie tardive. Dans sa forme la plus commune, il s’agit de mouvements stéréotypés, répétitifs avec un certain caractère presque rythmique, qui combinent des mouvements athétosiques, dystoniques, choréiques, parfois sous forme de tics et de grimaces. Les mouvements dyskinétiques surviennent souvent dans la sphère bucco-linguale et des mouvements de mâchonnements et de protrusion de la langue sont alors décrits. D’autres parties du corps ou fonctions essentielles peuvent également être atteintes, soit les mains, les pieds, le tronc et même la respiration. La dyskinésie tardive fait partie d’un spectre de syndromes tardifs, allant de la dystonie à la chorée,...

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Présentation de cas Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Vous recevez en nouvelle admission une dame âgée de 74 ans, à la suite d’un échec de réadaptation après une fracture de la hanche. Sur le plan des ATCD, vous remarquez une HTA ainsi qu’une maladie de Parkinson. En ce qui a trait à la médication, Madame prend du amlodipine à raison de 10 mg die ainsi que du levodopa 100/25, à raison de 1 co TID. Vous décidez de questionner davantage la patiente sur ses symptômes d’allure parkinsoniens. Elle n’a jamais présenté de tremblement. Elle se plaint d’une lenteur, plutôt généralisée, à effectuer ses mouvements. Lorsqu’on la questionne, elle confirme également ressentir des raideurs aux deux épaules. Le diagnostic de maladie de Parkinson a été posé par son médecin...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

► Les médecins doivent comprendre que la démence avancée constitue une maladie terminale pour laquelle il existe un continuum de soins palliatifs. Il faut distinguer les situations où la prolongation de la vie est acceptable par rapport à celles où seul le soulagement des symptômes est souhaité. Des discussions personnalisées sur les objectifs de soins de même que l’éducation des familles sur les enjeux de fin de vie sont les meilleurs moyens d’éviter des interventions inconfortables, non souhaitées et possiblement futiles en fin de vie.

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Résolution du cas Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Après discussion avec le médecin, la fille comprend bien que sa mère est en phase terminale de la maladie d’Alzheimer. Elle accepte l’idée qu’une approche axée sur le contrôle des symptômes et non la prolongation de la vie est plus pertinente et correspond mieux à ce stade aux volontés de sa mère. Elle se demande cependant quels seront les moyens utilisés pour assurer son confort. (Voir plus bas Contrôle des symptômes)

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Information transmise aux familles sur les enjeux de fin de vie Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Il existe différents guides pour informer les familles sur l’évolution naturelle de la maladie d’Alzheimer et sur l’approche palliative. L’association Alzheimer de l’Illinois en propose un fort intéressant pouvant être offert aux familles peu de temps après l’admission en SLD [23]. Des chercheurs québécois ont par ailleurs publié un guide sur les enjeux de fin de vie dans la pneumonie et les difficultés nutritionnelles de la phase avancée de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées [24]. Ce livret est bien accepté par les familles et par les praticiens [25-27] et une étude pilote suggère que cette intervention facilite la communication entre l’équipe soignante et les familles et améliore la satisfaction des familles face aux soins [26]. Le livret est...

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Arrêt de traitement et l’abstention thérapeutique Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Les patients, les familles et parfois même les médecins se demandent si l’arrêt de traitement ou l’abstention thérapeutique représentent une forme d’euthanasie. Du point de vue légal et éthique, il est facile de faire une distinction entre les deux en se basant sur la motivation qui sous-tend la décision. ► Ainsi, lors d’un arrêt de traitement ou d’une abstention thérapeutique, le but est d’éviter les inconforts associés à une intervention et non de mettre fin à la vie du patient. Il demeure très important de rassurer les proches en précisant que l’abstention thérapeutique ne signifie pas que le patient sera abandonné à lui-même. Il faut leur dire que des soins actifs et adaptés à la situation continueront d’être prodigués. Ils...

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Tentative de réanimation cardiorespiratoire Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Les établissements de SLD n’ont pas tous la même approche quant à la réanimation cardiorespiratoire (RCR) : certains établissements disposent de l’équipement nécessaire pour tenter la réanimation sur place; d’autres communiquent d’emblée avec les ambulanciers. ► Dans les démences avancées, la RCR a peu de chances de réussir [21]. À l’extérieur de l’hôpital, le taux de succès est déjà très faible. Même en milieu hospitalier, la RCR a trois fois moins de chances de réussir chez les patients avec atteintes cognitives. Quant aux chances de succès de la RCR lors d’un arrêt sans témoin, elles sont à peu près nulles. Cette procédure risque de plus de détériorer les fonctions cérébrales par hypoxie prolongée [22].

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Transfert à l’hôpital Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

► Les personnes avec démence avancée que l’on transfère à l’hôpital sont souvent exposées à des interventions inconfortables dont le bénéfice n’est pas démontré et qui n’améliorent pas sensiblement leur espérance de vie [6; 18]. Les complications iatrogènes sont également plus fréquentes dans cette population. Malgré cela, certaines familles préfèrent l’hospitalisation lorsque le maintien de la vie est souhaité; dans ces circonstances, une bonne communication avec les praticiens hospitaliers à propos des objectifs de soins est nécessaire pour s’assurer de la pertinence des traitements qui seront offerts. Quand l’objectif de soins est palliatif, un transfert vers l’hôpital n’est approprié que lorsqu’il n’est plus possible de soulager les symptômes en SLD. Ainsi, dans le cas d’une fracture de hanche, une admission...

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Le rôle du médecin dans le processus décisionnel : Expertise, communication et collaboration Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Créer un climat propice aux conversations sur la fin de vie. Donner de l’information pertinente, faire des suggestions et des recommandations pour faciliter la prise de décision. Soutenir les familles afin d’aider à diminuer la culpabilité associée aux décisions difficiles. Tenter de trouver un terrain d’entente sur ce qui constitue le meilleur intérêt du patient. Inclure dans la discussion tous ceux qui ont à cœur l’intérêt du malade et pas seulement le représentant légal. En cas d’opinion divergente entre la famille et l’équipe soignante, le médecin doit chercher à comprendre leur point de vue. Plusieurs facteurs influencent celui-ci [15]. Par exemple, la perception que la famille a de la qualité de vie du patient est très importante et peut différer...

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Prise de décision Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

► Lorsque le malade est devenu inapte [10; 11], les décisions difficiles se prennent pratiquement toujours après des discussions avec son représentant et ses proches. À ce stade, le rôle du médecin consiste à fournir l’information nécessaire à la prise de décision. Les familles souhaitent la plupart du temps que le médecin fasse des recommandations sur les options thérapeutiques qui lui semblent les plus en accord avec les objectifs de soins du malade. En effet, le fardeau de ces décisions constitue parfois un stress immense pour les proches et c’est pourquoi ils préfèrent ne pas assumer seuls la décision. Il faut donc avoir une approche empathique et offrir du soutien émotif. Dans ces situations, le médecin devrait idéalement faire consensus...

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Objectifs de soins Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

► La détermination des objectifs de soins est une démarche personnalisée qui permet d’harmoniser les soins offerts avec les préférences d’un patient. Elle favorise une communication ouverte entre le malade ou son représentant et l’équipe soignante de telle sorte que chacun a une compréhension commune et claire de ce qui constitue des soins optimaux pour le patient. Vers la fin de la vie, il est habituellement pertinent de donner priorité aux soins palliatifs plutôt qu’aux interventions potentiellement inconfortables qui visent à prolonger la vie. Par ailleurs, même si l’objectif de soins est palliatif, les patients vont souvent être traités pour des problèmes intercurrents comme des infections urinaires, des pneumonies ou de l’insuffisance cardiaque. Le but de ces traitements est de...

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Pronostic de fin de vie Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

La trajectoire de vie dans la démence est caractérisée par une perte d’autonomie lentement progressive et accompagnée durant les dernières années d’événements sentinelles comme des difficultés d’alimentation, des infections récurrentes, une fracture de la hanche et la survenue d’accidents vasculaires cérébraux. Le traitement de ces complications fréquentes requiert des décisions à caractère éthique qui peuvent influencer la fin de vie. Une étude prospective a démontré que les résidents dont les proches comprenaient bien l’évolution de la maladie et le mauvais pronostic de vie étaient moins exposés à des interventions inconfortables durant les trois derniers mois de la vie que ceux des proches moins bien informés [6]. On doit reconnaître cependant qu’il demeure difficile d’établir un pronostic précis dans la démence...

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Démence avancée, une maladie mortelle Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Bien qu’ils reconnaissent que les démences sont des maladies progressives et incurables, les familles et les cliniciens ont souvent de la difficulté à les percevoir comme la cause du décès [4]. Ainsi, en SLD, la pneumonie, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux se retrouvent en tête de liste sur les attestations de décès autant chez les patients avec démence que sans démence. Pourtant, les personnes atteintes de démence présentent éventuellement une dysphagie, une apraxie et un état grabataire qui les prédisposent beaucoup plus que les autres patients aux infections et autres complications terminales et leur confèrent une espérance de vie nettement plus courte. Cette façon de concevoir la maladie prive souvent les patients de mesures palliatives qui rendraient...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Dans les pays occidentaux, la plupart des personnes qui se rendent aux stades avancés des démences terminent leurs jours en établissement de soins de longue durée (SLD) [1; 2]. Il s’agit de maladies incurables pour lesquelles l’approche palliative est souvent la plus appropriée [3]. Bien que familiarisés avec les soins palliatifs dans les cas de cancer, plusieurs médecins ne sont pas à l’aise avec les spécificités de l’approche palliative dans la démence; par exemple le diagnostic de la phase terminale, l’établissement d’objectifs de soins et le processus décisionnel lorsqu’un patient ne peut participer activement aux décisions. Dans ce chapitre, il sera question du rôle du médecin et des familles dans le processus décisionnel et de l’importance de bien informer les...

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Présentation d’un cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Vous êtes le médecin d’une dame de 85 ans qui souffre de démence. Elle a été admise en soins de longue durée il y a deux ans et est maintenant totalement dépendante pour ses soins. Depuis quelques mois, elle présente de la difficulté à s’alimenter en raison surtout de dysphagie neurogène. Elle n’est plus en mesure de communiquer ses besoins. Aujourd’hui, elle présente un tableau fébrile, une désaturation en oxygène et de la tachypnée. Vous diagnostiquez une pneumonie d’aspiration récurrente puisqu’elle vient de terminer un traitement antibiotique pour un épisode semblable. Sa fille désire vous voir, car elle a de nombreuses questions : Comment se fait-il que Maman soit encore malade? Est-ce un manque de soins? Pouvez-vous la guérir? Devrait-on...

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Prise des signes vitaux, prises de sang et oxygénothérapie Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Durant la phase terminale, on doit cesser les interventions qui ne sont plus pertinentes. Cela inclut la prise régulière des signes vitaux et les examens de laboratoire. Si le patient semble fiévreux, certains cliniciens prescrivent des suppositoires d’acétaminophène en espérant que cela contribue au confort. L’oxygénothérapie est utile initialement, mais chez le malade inconscient dont la fin de vie est imminente, elle prolonge possiblement l’agonie et n’ajoute rien au confort. En cas de dyspnée, les opioïdes constituent manifestement le traitement de choix. Après avoir informé la famille sur cet enjeu, on peut généralement cesser l’oxygène [54].

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Sécretions trachéobronchiques Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Les anticholinergiques comme l’atropine et la scopolamine sont fréquemment utilisés pour contrôler le volume des sécrétions trachéobronchiques en fin de vie. Le glycopyrrolate a un avantage pharmacologique sur les autres agents, car il ne traverse pas la barrière hématoencéphalique. Cependant, l’effet sédatif de la scopolamine est avantageux à ce stade. Tous ces médicaments diminuent les râles terminaux et peuvent être utilisés de manière préventive chez le malade inconscient. Leur utilisation est cependant controversée [29]. En effet, il est assez bien établi qu’un traitement débuté tôt diminue la quantité de sécrétions alors qu’il est difficile d’éliminer celles-ci une fois les râles bien installés [53]. Par contre, un usage prématuré d’anticholinergiques chez un patient encore alerte peut entraîner une sécheresse inacceptable des...

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Douleur et agitation Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

La douleur peut être difficile à déceler chez le malade qui n’est pas capable de l’exprimer verbalement. Elle se manifeste le plus souvent par des mouvements du visage exprimant l’inconfort. On doit aussi considérer la présence de douleur lors de l’apparition de certains signes physiologiques, notamment une tachycardie transitoire ou une diaphorèse. Il faut aussi songer au delirium terminal qui se manifeste souvent par de l’agitation anxieuse et des vocalisations diverses. Si le diagnostic n’est pas clair, un traitement avec des opioïdes peut être tenté avec vérification de son effet sur les comportements pouvant exprimer la douleur. Le patient sera alors suivi à l’aide d’une échelle de mesure de la douleur comme le PACSLAC [47; 48] ou le Pain AD...

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Dyspnée Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

La dyspnée en fin de vie est le plus souvent attribuable à une pneumonie, et une décision quant à l’antibiothérapie s’impose. Les opioïdes constituent le meilleur traitement symptomatique de la dyspnée. Les benzodiazépines sont utiles s’il y a en plus anxiété ou détresse respiratoire grave. L’oxygénothérapie est nécessaire initialement si la saturométrie est inférieure à 90 %. La détresse respiratoire grave peut être aussi due à l’œdème aigu du poumon et nécessite alors du furosémide (SC ou IV) et un timbre de nitroglycérine si la tension systolique est plus élevée que 90 mmHg. En cas de détresse respiratoire grave avec tirage et tachypnée, les protocoles de détresse respiratoire sont utiles et peuvent être répétés toutes les 15 minutes. Des changements...

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Contrôle des principaux symptômes – Fin de vie et démence avancée Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

1.    Dyspnée On commence par déterminer la cause (pneumonie le plus souvent, parfois œdème du poumon). Les antibiotiques peuvent améliorer le confort (diminution des sécrétions), mais peuvent aussi prolonger la phase terminale. Il faut discuter des objectifs de soins. Si l’objectif vise le confort et que la prolongation de la vie n’est pas souhaitée, alors on ne devrait pas prescrire d’antibiotique pour la pneumonie, mais plutôt des traitements pour contrôler efficacement les symptômes. Les opioïdes représentent le traitement le plus efficace de la dyspnée. On commence par l’hydromorphone 0,5 mg SC q 4 h prn chez les malades qui n’ont pas encore été exposés aux opioïdes. Une plus forte dose s’impose chez ceux qui en prennent déjà. La morphine 2...

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Résolution du cas Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

La fille de la patiente comprend que pour les problèmes nutritionnels en fin de vie, l’alimentation orale axée sur le confort est préférable à la pose d’une gastrostomie. Elle collabore aux soins de bouche lorsqu’elle est présente. Elle comprend également comment les opioïdes et sédatifs peuvent soulager sa mère et ne sont pas la cause du décès. La patiente qui, au début, semblait très inconfortable est traitée par de petites doses régulières de médicaments (voir tableau 1). Elle semble maintenant calme et elle dort profondément. La famille a le temps de se réunir et d’offrir du répit à sa fille. La mère décède quatre jours plus tard de manière tout à fait paisible.

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Survie sans antibiotiques Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Les patients qui s’étouffent avec les aliments, mais ont encore une toux efficace peuvent survivre à la « pneumonite » qui survient après l’aspiration pulmonaire de matériel acide provenant de l’estomac. Cette pneumonite survient habituellement après un repas ou un vomissement [45]. Le malade présente une dyspnée aiguë avec tachypnée, tachycardie et fièvre. Il faut alors élever la tête du lit, dégager si possible les voies aériennes, offrir de l’oxygène, des bronchodilatateurs (en cas de bronchospasme) et des opioïdes pour soulager la détresse respiratoire. Certains patients capables de tousser s’améliorent très significativement en moins de 24 heures. Les autres développeront habituellement une pneumonie bactérienne dans les jours qui suivent.

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Traitement symptomatique de la pneumonie Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Au contraire de ce qui se produit chez les malades déshydratés, la recherche démontre que ceux qui ont une pneumonie présentent souvent des niveaux élevés d’inconfort [42; 43]. Dans cette situation, l’antibiothérapie peut être prescrite pour diminuer l’inconfort. Cependant, il ne s’agit pas d’une mesure appropriée si l’objectif de soins vise à soulager sans prolonger la vie. D’un côté, l’antibiothérapie peut prolonger le nombre de jours que la personne vivra avec un certain inconfort [44]. De l’autre, les antibiotiques n’améliorent pas toujours le confort et une approche vigoureuse  (thérapie parentérale, transfert à l’hôpital) peut, du moins temporairement, augmenter l’inconfort. Enfin, le risque de récurrence à court terme est élevé. Dans ces situations, un traitement symptomatique sans antibiotiques paraît plus indiqué....

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Pneumonie terminale Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Lorsqu’un malade avec démence devient grabataire et dysphagique, il sera très à risque de décéder d’une pneumonie dans les semaines ou mois à venir même s’il y a prescription d’antibiotiques [6; 39]. La figure 1 présente une échelle pronostique basée sur une observation longitudinale de patients avec démence avancée dont la pneumonie a été traitée par des antibiotiques [40]. Cet outil peut aider les cliniciens et les familles au moment de décider d’utiliser ou non des antibiotiques. Rappelons cependant que ces décisions doivent avant tout tenir compte des objectifs de soins basés sur les volontés exprimées par le malade ou sur la recherche de son meilleur intérêt par les proches et les soignants. Figure 2 – Score permettant d’estimer le...

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Niveau d’inconfort chez les patients qui ne boivent ni ne mangent plus Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Dans l’étude citée au paragraphe précédent, on a également évalué le confort des malades à l’aide d’une échelle de mesure non verbale de la douleur [38]. La conclusion la plus significative de l’étude indique que le niveau d’inconfort diminue en quelques jours. La plupart des patients deviennent stuporeux ou comateux avant le décès. Il s’agit cependant d’une simple étude d’observation et il faut demeurer prudent dans l’interprétation des résultats. ► Néanmoins, il semble bien que la décision de ne pas utiliser l’hydratation ou l’alimentation artificielle chez les malades déments en fin de vie n’est pas associée à des niveaux élevés d’inconfort.

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Durée de vie lorsqu’un patient cesse de s’alimenter et de s’hydrater Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Le suivi de 178 patients avec démence avancée chez qui il n’y a pas eu d’alimentation ou d’hydratation artificielle en fin de vie a démontré que 59 % des patients décédaient en moins d’une semaine. Les personnes les plus malades, notamment en présence de dyspnée, décédaient plus rapidement. Ceux qui ont survécu plus longtemps étaient en fait encore capables de prendre de petites quantités de liquide [38].

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Sécheresse de la bouche Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Les patients qui sont encore capables d’avaler devraient recevoir de petites quantités de nourriture et de liquide s’ils les tolèrent. Par contre, si cela cause trop d’inconfort, on ne devrait pas forcer l’alimentation. Pour soulager la sécheresse buccale, on recommande des soins de bouche régulièrement toutes les deux heures [37].

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Déshydratation Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

La déshydratation en fin de vie est fréquente dans la démence, mais le diagnostic peut s’avérer difficile, car les signes comme la sécheresse de la muqueuse buccale et la turgescence de la peau ne sont pas spécifiques à ce stade. Il n’est pas rare que le diagnostic soit finalement posé seulement après une perte importante de volume typiquement associé à une urémie et une natrémie élevées. En général, il n’y a pas d’indication claire de réhydratation parentérale des patients lorsqu’ils sont en fin de vie. Il existe cependant des différences d’opinion basées sur les croyances et les attitudes des médecins. Par conséquent, le débat entre ceux qui préconisent la réhydratation et ceux qui ne croient pas à ses bienfaits se...

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Alimentation pour le confort Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Plusieurs familles envisagent la pose d’une sonde d’alimentation, car elles craignent que leur parent malade souffre de la faim et de la soif si rien n’est fait. On peut les rassurer en leur mentionnant que les études auprès de patients lucides en fin de vie ont démontré que l’alimentation orale visant le confort, même si elle ne couvre pas tous les besoins nutritionnels, est suffisante pour éliminer la sensation de faim et de soif. L’alimentation pour le confort implique l’apport de petites quantités d’aliments et de liquides que le patient peut tolérer de même que des soins de bouche pour combattre la sécheresse des muqueuses. Cette solution de rechange permet un contact humain plus direct entre le soignant et le...

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Alimentation par gavage Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

La pose d’une sonde nasogastrique ou d’une gastrostomie a sa place parfois comme solution temporaire ou à long terme dans le cas d’une dysphagie importante; ainsi, après un accident vasculaire cérébral ou dans une maladie comme la sclérose latérale amyotrophique, une alimentation par gavage peut prévenir la malnutrition et ses complications. Cependant, dans la démence avancée, de tels bénéfices n’ont pas été démontrés. De plus, les travaux de recherche n’ont pu prouver que cette procédure améliorait la qualité de vie des malades ou la guérison des plaies de pression ou même la prévention des pneumonies d’aspiration. Au contraire, il est plutôt démontré que l’aspiration des sécrétions orales et celle ayant trait à un reflux gastro-oesophagien après les gavages persistent [31;...

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Difficultés d’alimentation Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

La perte de poids est presque toujours présente dans la démence avancée [30]. Le malade ne semble plus avoir d’appétit et d’intérêt pour la nourriture. Il a fréquemment de la difficulté à avaler et garde les aliments dans sa bouche ou se met à tousser pendant les repas. Bien que la plupart du temps, ce tableau s’explique par la progression de la maladie, il faut quand même éliminer une cause réversible. Par exemple, il pourrait s’agir de sédation excessive due à la médication psychotrope. Une déshydratation progressive non dépistée de même que des douleurs de déglutition associées à une candidiase orale font aussi partie du diagnostic différentiel. Ces causes normalement réversibles doivent être corrigées si possible.

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Présentation d’un cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Vous avez discuté avec la fille d’une de vos patientes de l’approche de soins pour la pneumonie de sa mère. Elle croit comme vous que, puisqu’il s’agit de l’évolution naturelle de la maladie, une approche purement symptomatique sans antibiothérapie est préférable. Cependant, elle se demande comment vous pourrez soulager sa mère des inconforts associés à la faim, à la soif et aux symptômes de la pneumonie.

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

► Les pneumonies à répétition et les troubles nutritionnels sont caractéristiques de la phase terminale des syndromes démentiels. La décision de prescrire des antibiotiques et d’utiliser l’alimentation et l’hydratation artificielles dans ce contexte pose de multiples défis au plan éthique et clinique [29].

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Formulaire d’évaluation du chapitre Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Formulaire d’évaluation du chapitre

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1 –  Dans la liste suivante, nommez trois événements sentinelle caractérisant la fin de vie dans la démence : difficulté d’alimentation infections récurrentes fracture de hanche AVC Question 2 – Qu’est-ce que le PACSLAC? Question 3 –  Lequel des énoncés suivant est vrai? La pose d’une sonde d’alimentation est sans risque. Chez le patient âgé atteint de démence en fin de vie, il existe encore une association claire entre le niveau d’hydratation et la soif. Les patients qui s’étouffent avec des aliments mais ont encore une toux efficace peuvent survivre à une « pneumonite » même sans l’emploi d’antibiotiques. L’agitation terminale est mieux contrôlée par des neuroleptiques. Corrigé des questions d’évaluation

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Objectifs de soins, processus décisionnel et éducation des familles Sommaire du chapitre

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Quels sont les modes d’administration? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Tous les anti-démences existent en comprimé. La rivastigmine existe sous mode transdermique (timbre) et pourrait permettre un meilleur taux d’absorption ou d’observance et moins d’effets digestifs. Sa gestion en CHSLD peut être compliquée. Il existe du donépézil à dissolution rapide. Les nouvelles formulations sont plus coûteuses. Tableau 6 : Propriétés des inhibiteurs de la cholinestérase Bloqueur NM non dépolarisant = succinylcholine en anesthésie, AgoC = béthanéchol (Urécholine®), SJ = Stevens-Johnson

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Quand faut-il éviter ou suspendre le traitement anti-démence? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Selon le CCCDTD3, il est préférable de ne pas commencer ou de cesser le traitement anti-démence lorsque : le patient ou son mandataire décide de l’interrompre; le patient refuse de prendre le médicament; le patient néglige souvent de suivre le traitement, lequel devient alors inutile; il n’y a pas d’amélioration après un essai de durée raisonnable; des effets indésirables intolérables se manifestent; il y a des comorbidités telles que le traitement n’est d’aucune utilité (phase terminale d’une autre maladie); au stade avancé de la démence, le traitement ne produit plus d’avantage notable. Que se passe-t-il à l’arrêt du médicament anti-démence? Les médicaments anti-démence traitent les symptômes de la maladie et ne ralentissent pas la progression sous-jacente. En cas d’arrêt du...

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Quand, pourquoi et comment administrer la mémantine? Sommaire du chapitre

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La mémantine est approuvée pour les stades modérés à sévère des TNC. La RAMQ approuve un remboursement si le score au MMSE (Test de Folstein) se situe entre 3 et 14 ou si on justifie la recherche d’une stabilisation d’un SCPD. La dose initiale est de 5 mg par jour avec titrage de 5 mg jusqu’à 20 mg par jour. La dose dépend de l’effet recherché et de la tolérance. Ce médicament est contre-indiqué en cas d’insuffisance rénale sévère et a pour effets secondaires rares mais possibles : étourdissements, hallucination, céphalée, nausée, constipation, baisse du seuil de convulsion et élévation de la tension artérielle. Contre-indication si hypersensibilité connue à la mémantine ou ses excipients. Bien qu’aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative...

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Quand et comment peut-on substituer un inhibiteur de la cholinestérase? Sommaire du chapitre

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Si l’IAChE n’est pas efficace (perte de trois points et plus en six mois au MMSE), on peut cesser l’IAChE et le substituer sans délai par un autre en le titrant chaque deux semaines. Si l’IAChE n’est pas toléré, il faut le cesser et attendre la résolution des effets secondaires avant d’en commencer un autre en le titrant chaque quatre semaines. Chez un patient sur IAChE à dose thérapeutique depuis 12 à 18 mois, la substitution tentée en raison d’inefficacité est souvent décevante : la maladie suit son cours.

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Faut-il prendre des précautions particulières en cas d’anesthésie? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Des précautions sont à prendre si une anesthésie générale est prévue en raison de possibles interactions médicamenteuses.

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Quels sont les effets indésirables à surveiller? Sommaire du chapitre

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On peut noter des effets secondaires sur le système nerveux central (céphalée, agitation paradoxale,insomnie, cauchemars diminution des seuils convulsifs) et sur le système digestif (inappétence, nausées, diarrhée, aggravation saignement digestif, perte de poids). L’horaire de la médication peut atténuer certains de ces effets, dont il faut discuter avec un pharmacien. L’usage de la forme transdermique possible avec la Rivastigmine peut aussi diminuer certains effets indésirables. Toutefois, l’usage des timbres demande une supervision. Santé Canada a émis des avis concernant les timbres : risque de décès si application de plusieurs timbres simultanés par oubli de les retirer. Les inhibiteurs ont un effet cardiotrope négatif et sont contre-indiqués si : Bloc AV 2 ou 3ième degré : contre-indication absolue à moins que...

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Comment utiliser les inhibiteurs de la cholinestérase? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

L’efficacité comparée des inhibiteurs de la cholinestérase est relativement semblable. Il faut les commencer à la plus petite dose disponible et les titrer chaque quatre semaines jusqu’à la dose maximale ou selon la tolérance du résident. D’après les études disponibles, certains experts suggèrent l’emploi du donépézil pour les démences plus avancées. En cas de forte composante vasculaire, la galantamine serait préférable. La rivastigmine s’avère utile en cas d’intolérance digestive (sous sa forme transdermique), de parkinsonisme ou de polymédication (moins d’interactions médicamenteuses). Les IAChE ne sont pas recommandés dans la démence fronto-temporale, car leur utilisation augmente le risque d’agitation paradoxale et les mécanismes en cause dans ce type de démence relèvent plus du système sérotoninergique. S’assurer d’un titrage plus lent ou...

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Pourquoi administrer les inhibiteurs de la cholinestérase? Sommaire du chapitre

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Pour les démences de stade léger à modéré (MMSE de 26 à 16), l’objectif du traitement consiste à stabiliser la cognition, la mémoire, à maintenir des habiletés fonctionnelles, à réduire le niveau d’anxiété et de SPCD (voir le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : évaluation et prise en charge globale » rédigés par Dr Doris Clerc et Dre Marie-Andrée Bruneau et révisés par Dre Geneviève Létourneau). Pour les démences de stade modéré à avancé (MMSE de 16 à 10), l’objectif du traitement vise à stabiliser la cognition, particulièrement le langage et les praxies, et les SPCD (voir le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : évaluation et prise en charge globale » rédigés...

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Devrait-on cesser les médicaments anti-démence à l’arrivée en CHSLD? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Le CCCDTD3 recommande de poursuivre le traitement par un inhibiteur de la cholinestérase ou la mémantine tant que les bienfaits cliniques persistent. L’admission en centre de soins de longue durée seule ne justifie pas l’arrêt du traitement. Selon certains auteurs, l’institutionnalisation survient aux stades 5 et 6 (EDG-FAST) de la maladie et l’inhibiteur de la cholinestérase faciliterait l’adaptation du patient atteint à son nouveau milieu.

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Environnement [4, 22, 26] Sommaire du chapitre

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Tout au long de l’évolution du déclin cognitif, divers types d’environnement peuvent s’avérer nécessaires lorsque le maintien à domicile ne suffit plus. Le rapport du comité d’experts en vue de l’élaboration d’un plan d’action pour la maladie d’Alzheimer recommande de : favoriser, pour les stades moins évolués de la maladie, des regroupements de 6 à 14 personnes, dans des espaces au design architectural permettant l’orientation et dans lesquels travaille un personnel formé aux besoins psychologiques et physiques des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer; promouvoir le développement de milieux de vie substituts polyvalents, capables de répondre aux besoins du malade non seulement dans les phases précoces, mais aussi lorsque ses besoins changent. La personne atteinte a besoin d’un environnement sécuritaire...

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Administration et gestion des médicaments (voir chapitre Pharmacologie) Sommaire du chapitre

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Comment administrer des médicaments à un patient avec une démence avancée? En CHSLD, la prescription d’un médicament prend quelques minutes, mais peut nécessiter beaucoup d’autres interventions. D’abord, il faut s’assurer d’avoir le consentement parfois explicite du patient (a-t-il tendance à refuser les médicaments?) et de son répondant. La prescription est ensuite vérifiée par le service de pharmacie qui passe en revue les contre-indications, les interactions, la dose selon l’âge et la fonction rénale entre autres. Finalement, le personnel infirmier administre le médicament parfois à un patient complètement agnosique qui ne sait pas à quoi sert de se mettre un comprimé dans la bouche qu’il ne veut pas toujours ouvrir, qui peut se sentir bousculé et devenir hostile ou qui a...

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Autres médicaments [25] Sommaire du chapitre

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Quels médicaments peuvent nuire au fonctionnement cognitif et que faire? Les médicaments ayant un effet anticholinergique nuisent au fonctionnement cognitif et à l’effet même des IAChE. Plusieurs médicaments particulièrement les antispasmodiques utilisés pour l’incontinence urinaire (oxybutinine…), les antiparkinsoniens, les psychotropes surtout des générations antérieures, les antihistaminiques et à un degré moindre, quelques cardiotropes ont des effets anticholinergiques. Il faut les retirer s’ils ne sont pas absolument essentiels ou tenter de les substituer. Le pharmacien, encore une fois, est à consulter (voir chapitre Pharmacologie). Y a-t-il d’autres médicaments utiles pour le déclin cognitif? Le CCCDTD3 recommande un traitement des facteurs vasculaires qui peuvent contribuer au déclin cognitif, surtout l’hypertension artérielle. Toutefois aucune donnée n’appuie l’utilité des antiplaquettaires pour traiter spécifiquement la...

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Psychotropes Sommaire du chapitre

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Étant donné que les SCPD surviennent chez plusieurs patients souffrant de démence, la prescription des psychotropes est fréquente. Le CCCDTD3 recommande toutefois que les traitements non pharmacologiques soient optimisés en premier. En général, les inhibiteurs de la cholinestérase sont indiqués dans les cas d’apathie. Les antidépresseurs sont requis dans les cas d’apathie et de dépression grave, et à petites doses pour les troubles du sommeil. Les ISRS peuvent être utiles dans les troubles de comportement reliés à une DFT. Les antipsychotiques sont recommandés dans les cas de psychose. Les benzodiazépines sont peu utilisées, car elles peuvent augmenter la confusion. L’agressivité, l’agitation, l’angoisse grave peuvent nécessiter des antipsychotiques, des stabilisateurs de l’humeur ou des anxiolytiques (voir chapitre SPCD). Les symptômes pour...

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Médicaments anti-démence [19] [24] Sommaire du chapitre

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Il y a deux classes de médicaments anti-démence : les inhibiteurs de la cholinestérase (IAChE) et l’antiglutamate (NMDA = antagoniste des récepteurs N-Méthyl-D-Aspartate du glutamate). La première classe comprend trois médicaments : le donépézil (AriceptMD), la galantamine (ReminylMD) et la rivastigmine (ExelonMD). La deuxième classe comprend la mémantine (EbixaMD). Les bénéfices attendus avec les médicaments anti-démence ne sont pas spectaculaires. Il s’agit d’un traitement symptomatique et non curatif. L’effet stimulant de ces médicaments peut augmenter l’attention et la concentration du patient et amener une certaine amélioration du fonctionnement global. On peut s’attendre à une stabilisation des symptômes pour un à trois ans.

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Soins : une approche centrée sur le patient [4; 20-23] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Depuis quelques années, dans les milieux de vie substituts (ressources intermédiaires et CHSLD), des efforts sont déployés pour privilégier une approche de type milieu de vie qui demande au milieu de s’adapter aux besoins des patients. et non l’inverse (horaire flexible qui tient compte des préférences et habitudes du patient, environnement moins institutionnel, loisirs…), selon des recommandations ministérielles. Avec les patients atteints de démence cette approche est dite prothétique. Elle combine un savoir-faire éprouvé et un savoir-être. L’équipe doit décoder en tout temps le besoin physique et psychologique du patient et y répondre, mais elle doit aussi pouvoir proposer des activités qui créent un lien de confiance et du plaisir. Les membres de l’équipe doivent être disponibles au moment présent...

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Objectifs thérapeutiques Sommaire du chapitre

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En CHSLD, on retrouve des patients à un stade avancé de la démence. Les objectifs thérapeutiques consistent à stabiliser la maladie, traiter les affections médicales concomitantes, optimiser l’autonomie et les capacités fonctionnelles, éviter les complications, prendre en charge les SPCD (voir le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : évaluation et prise en charge globale » rédigés par Dr Doris Clerc et Dre Marie-Andrée Bruneau et révisés par Dre Geneviève Létourneau) et soulager la douleur et l’inconfort. Ultimement, on cherche à améliorer la qualité de vie et à préserver le plus longtemps possible les liens et échanges sociaux des personnes atteintes. Pour le médecin, le stade de la maladie servira de guide pour ses interventions. En phase...

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Diagnostic différentiel Sommaire du chapitre

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La démence et le delirium : un duo compliqué Le patient atteint de démence est à risque de delirium dès l’apparition d’un nouveau problème médical. Le tableau clinique se présente alors comme un changement rapide de son état cognitif avec une fluctuation et des variations de l’état de conscience. Ce changement n’est pas toujours facile à déceler lorsque le stade de la démence est avancé ou que l’apathie (delirium hypoactif) prédomine sur l’agitation. La recherche et la correction d’une cause médicale aiguë sous-jacente s’imposent alors, puisque ce type de changements augmente la morbidité et la mortalité et peut persister plusieurs semaines. La démence et la dépression : une comorbidité fréquente La littérature sur la démence et la dépression démontre un...

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Consultations Sommaire du chapitre

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L’évaluation fonctionnelle est essentielle à l’évaluation du patient avec troubles cognitifs afin de déterminer ses besoins à combler tout comme ses capacités à préserver. En CHSLD, l’équipe interdisciplinaire (ergothérapeute, physiothérapeute, diététiste) voit à effectuer cette évaluation à laquelle se réfère le médecin. Parfois, un résident nécessite une évaluation cognitive plus complète que les outils de dépistage présentés. Si le déficit cognitif est léger, de présentation atypique, d’évolution non attendue, si l’examen médical ne suffit pas à évaluer l’aptitude, le médecin peut recourir à l’ergothérapeute qui fera par exemple un PECPA-2R ou se tourner vers la neuropsychologie. Peu de CHSLD ont une ressource en neuropsychologie, mais il est possible de faire appel à des neuropsychologues en privé qui se déplacent pour...

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Examens paracliniques Sommaire du chapitre

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Le patient admis en CHSLD a habituellement un parcours de suivi par son médecin de famille, des médecins spécialistes ou des séjours en milieu hospitalier. Le guide de pratique en soins de longue durée du CMQ décrit bien la procédure d’admission d’un patient en CHSLD et suggère une vérification de l’état nutritionnel et de la fonction rénale, étant donné la prise de médicaments. Les autres tests relèvent des inquiétudes cliniques et des suivis habituels de l’examen médical périodique à moduler aussi en fonction des niveaux d’intervention exprimés. Pour les TNC, au moment du diagnostic initial, le CCD recommande une évaluation médicale complète : FSC, électrolytes, créatinine, calcémie, B12, TSH. Des désordres métaboliques peuvent avoir un impact cognitif et doivent être...

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Outils de repérage Sommaire du chapitre

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Le médecin en CHSLD dispose d’outils standardisés pour l’évaluation cognitive des résidents. Ces outils sont faciles d’utilisation et comportent la mesure des divers domaines cognitifs. Le MOCA (Montreal Cognitive Assessment) permet de repérer les troubles cognitifs plus légers alors que le Folstein (MMSE) s’avère utile lors du repérage d’une démence ou du suivi de son évolution. Le MMSE, dont le seuil se situe à 24 points, a une sensibilité de 87 % et une spécificité de 82 % dans une population générale. Toutefois, son interprétation varie selon l’âge et la scolarité du sujet. Il peut être intéressant de comparer les scores du patient quelques temps après son arrivée, à la suite d’une certaine période d’adaptation, avec les scores antérieurs figurant...

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Examen mental : des rappels Sommaire du chapitre

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En CHSLD, les problèmes de cognition et les problèmes de santé mentale sont fréquents. La démence peut se compliquer de perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (voir le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : les symptômes spécifiques » et le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : évaluation et prise en charge globale » rédigés par Dr Doris Clerc et Dre Marie-Andrée Bruneau et révisés par Dre Geneviève Létourneau) et un déclin cognitif peut aggraver les problèmes de santé mentale. Il est utile au médecin en CHSLD de bien maîtriser l’examen mental. L’examen mental est une façon organisée d’évaluer le fonctionnement mental global du patient. Il évalue la cognition en plus de...

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Examen physique Sommaire du chapitre

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Le patient admis en CHSLD nécessite un examen médical complet avec une attention particulière à l’évaluation sensorielle et au reste de l’examen neurologique. Le résident atteint de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée tolère parfois difficilement d’être examiné. En dehors des situations d’urgence, cet examen peut se faire par étapes sur plusieurs visites en déterminant des moments ou en repérant des personnes qui peuvent le rendre plus facile. Le sourire, la douceur, le regard, la parole et le toucher délicat facilitent cette intervention qui peut être perçue comme intrusive. Il est possible que le patient s’oppose de façon catégorique et répétitive à l’examen physique. Dans un tel cas, le médecin avise le répondant et en prend note au dossier....

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Cueillette de données Sommaire du chapitre

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Il faut consulter plusieurs sources d’information pour procéder à la collecte de données. Le résident lui-même, malgré ses déficits, peut exprimer ses difficultés, ses inconforts, ses craintes, ses besoins et ses souhaits de soins. Lorsque l’information est disponible, le service d’accueil ou le service social du CHSLD devrait inscrire au dossier le nom du répondant ou de la personne la plus importante. Celui-ci est une source d’information habituellement précieuse pour le médecin lorsque le patient présente des déficits. Le médecin consulte également les éléments du dossier transmis par l’équipe ayant référé le patient (CTMSP : Classification par types en milieu de soins et services prolongés, OMC, résumé de dossier hospitalier). Le médecin du CHSLD devient responsable de l’état de santé...

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Description du stade avancé [9-12] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

► La majorité des patients atteints de maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées en CHSLD se situent aux stades fonctionnels 5, 6 ou 7, c’est-à-dire à un stade avancé de leur maladie. Pour bien conseiller les familles, il est important de les familiariser avec les stades de la maladie d’Alzheimer afin qu’elles sachent à quoi s’attendre. Au stade modéré à avancé, des perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) se manifestent chez plusieurs malades et complexifient l’approche (voir le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : les symptômes spécifiques » et le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : évaluation et prise en charge globale » rédigés par Dr Doris Clerc et Dre...

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Stades des troubles neurocognitifs [7; 8] Sommaire du chapitre

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Il existe plusieurs échelles pour décrire les diverses étapes de la maladie d’Alzheimer. La plus connue est celle de Reisberg. Cette échelle de détérioration globale (EDG) comporte sept stades dans un profil d’évolution applicable à la majorité des patients. La version de l’EDG dite FAST (Functional Assessment Staging) est celle qui comporte des éléments fonctionnels jugés les plus utiles en gériatrie. Le tableau suivant propose une corrélation entre les stades, le résultat au test cognitif de Folstein et l’échelle de détérioration fonctionnelle. Il n’est pas toujours facile de situer exactement le patient dans cette échelle qui sert surtout de guide pour mieux comprendre l’évolution. Certains patients obtiennent un mauvais score au test de Folstein et démontrent que leurs habiletés fonctionnelles...

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Classification pathologiques des TNC [6] Sommaire du chapitre

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Les recherches actuelles ont permis d’identifier certains dépôts anormaux de protéines dans les cerveaux de patients atteints de TNC, comparés aux cerveaux de gens du même âge sans TNC. Ces anomalies pourraient apparaître de 15 à 20 ans avant l’apparition des premiers symptômes de la maladie. Ainsi dans la DTA, le dépôt de plaques amyloides et de neurofilaments est connue depuis de nombreuses années. La protéine Tau est présente dans les DFT et des agrégats de la protéine alpha-synucléine dans la maladie de Parkinson et la DCL. Leur signification clinique reste toutefois à mieux établir, demeure difficile à mesurer en dehors des protocoles de recherche et l’on peut retrouver plusieurs types d’anomalies chez un même patient. Pour les TNC vasculaires,...

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Complexité [5] Sommaire du chapitre

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Plusieurs maladies sont responsables de l’apparition de troubles cognitifs. Actuellement, les critères pour établir un diagnostic sont de nature clinique car la recherche n’a pas encore permis d’admettre un critère pathologique ou para-clinique qui deviendrait l’étalon-or. Le DSM-5 permet de définir un TNC puis de distinguer les caractéristiques des diverses maladies pouvant entraîner le TNC. Au Canada, le CCDTD regroupe des experts qui font la synthèse des recherches sur les troubles cognitifs et émettent des recommandations qui sont révisées régulièrement afin d’appuyer les meilleures pratiques. Lors de la dernière CCCDTD, le CCCDTD-5, les recommandations suivantes avaient atteint un bon degré de consensus : Malgré l’utilisation en recherche de biomarqueurs cérébraux (amyloïde, protéines Tau) afin de préciser les types de TNC,...

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Épidémiologie [4] Sommaire du chapitre

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En 2016, selon Statistiques Canada, 564 000 Canadiens sont atteints de la Maladie d’Alzheimer ou autres maladies cognitives apparentées avec une incidence annuelle de 25 000 nouveaux cas par année. Au Québec ce chiffre est estimé à 125 000 personnes, bien que l’INESSS constate l’ampleur du sous-diagnostic des maladies cognitives. D’ici 15 ans, ces maladies affecteront 937 000 personnes au Canada et 260 000 Québécois. Il s’agit de la plus importante cause d’invalidité chez les plus de 65 ans. La maladie cognitive ne fait pas partie du vieillissement normal, mais sa prévalence augmente de façon importante avec l’âge. Après 65 ans, les risques d’être atteint de la maladie d’Alzheimer doublent tous les 5 ans. En effet, plus de 30% des...

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Formulaire d’évaluation du chapitre Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Formulaire d’évaluation du chapitre

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1– Donner les caractéristiques d’une démence avancée. Question 2 – Y-a-t-il un lien entre la démence et la dépression? Question 3– Utilise-t-on encore des médicaments anti-démence en CHSLD? Corrigé des questions d’évaluation

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Traitement des troubles neurocognitifs en CHSLD [19] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Étant donné la prévalence élevée de patients atteints de TNC en CHSLD, il est important que le médecin traitant et l’équipe de soins puissent parfaire leurs connaissances et leur approche auprès de ces résidents en fonction des normes de bonne pratique et des développements de nouvelles approches en ce domaine.

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Le diagnostic des atteintes cognitives en CHSLD [5; 6; 13-18] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Buts de l’évaluation cognitive L’évaluation cognitive en CHSLD a pour buts de définir la nature et le stade des déficits cognitifs, d’éliminer un delirium ou les causes des troubles neurocognitifs légers, de déterminer la cause ou les facteurs contributifs neurocognitifs majeurs ou légers, d’identifier les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs qui nécessitent une intervention (voir le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : les symptômes spécifiques » et le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : évaluation et prise en charge globale » rédigés par Dr Doris Clerc et Dre Marie-Andrée Bruneau et révisés par Dre Geneviève Létourneau) et de dresser une liste utile de l’ensemble des problèmes du résident.

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Les critères cliniques des troubles neurocognitifs [3] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Le diagnostic de troubles neurocognitifs repose sur l’identification des critères cliniques du DSM-5. Bien que d’usage courant, dans la population comme au sein des sociétés savantes, le terme démence tend à être moins utilisé étant donné son manque de précision et certaines connotations négatives reliées à ce terme. Il sera toutefois encore présent tout au long de ce chapitre. Le DSM-5 apporte une distinction entre le TNC majeur qui interfère de façon significative avec l’autonomie habituelle ou attendue et le TNC mineur que l’on retrouve aussi sous le vocable du MCI ou mild cognitive impairment, une entité clinique qui semble se situer entre les changements cognitifs reliés à l’âge et considérés normaux et le TNC majeur, soit la démence. Les...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Au Québec, un mécanisme d’accès à l’hébergement dans chaque CIUSSS oriente en CHSLD des patients dont la perte d’autonomie importante dépasse les capacités de soins dans la communauté ou les autres ressources d’hébergement. La majorité des résidents en CHSLD sont âgés de plus de 80 ans et présentent un certain degré de difficultés ou pertes cognitives (appelés maintenant troubles cognitifs selon les critères cliniques du DSM-5) qui ont entraîné la perte d’autonomie. Ces troubles cognitifs sont pour la plupart dus à des maladies neurodégénératives, progressives et irréversibles. Ils affectent la personne âgée dans ce qu’elle a de plus précieux : sa mémoire, son langage, sa capacité d’exécution, ses capacités d’auto-détermination. La littérature médicale décrit plus abondamment ces maladies aux stades...

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Traitements pharmacologiques Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

► Les traitements pharmacologiques pour l’incontinence urinaire n’existent seulement que pour l’incontinence d’urgence. Il y a deux classes de médicaments qui sont approuvées au Québec pour traiter l’incontinence d’urgence : les antimuscariniques et les agonistes des récepteurs adrénergiques béta-3. Les médicaments anticholinergiques, tels que l’oxybutynine, la toltérodine, la solifénacine, la darifénacine, la fésotérodine et le chlorure de trospium, se sont révélés efficaces dans la réduction des symptômes de vessie hyperactive, y compris l’incontinence d’urgence, le taux d’efficacité allant jusqu’à 70 % chez les personnes âgées vivant en communauté [32]. Cependant, il n’y a que la fésotérodine qui a été testée lors d’un essai clinique randomisé chez une population de personnes âgées fragiles [33]. L’étude a démontré une efficacité, une tolérabilité...

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Traitements comportementaux Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

► Les traitements comportementaux constituent les approches de première ligne. La prévention de la constipation, l’élimination de la consommation de caféine, la consommation adéquate de liquides, l’amélioration de la mobilité et l’ajustement de la médication sont tous des traitements possibles, même chez les patients neurologiquement atteints [21]. Des programmes d’exercices quotidiens visant l’amélioration de la mobilité et de la force du haut du corps peuvent réduire l’incontinence urinaire diurne. Une revue systématique a également montré des effets bénéfiques d’un traitement combinant un programme d’exercices avec le rappel des mictions [22]. Des changements environnementaux peuvent également être mis en place. Par exemple, l’amélioration de la visibilité des toilettes et leur accès, la disponibilité d’urinoirs et d’aides à la mobilité et le...

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Tests supplémentaires Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

Les investigations urodynamiques sont rarement indiquées pour le diagnostic de l’incontinence urinaire en soins de longue durée. Cependant, un test d’urodynamie peut s’avérer nécessaire pour les troubles neurologiques complexes ou avant une chirurgie [2]. Une analyse d’urine et une culture d’urine permettent d’éliminer la présence d’une infection urinaire. Certaines lignes directrices (le guide Urinary Incontinence Practice Guideline de l’American Medical Directors Association [18] et le RAP [Residents Assessment Protocol] [19]) ne recommandent pas une analyse d’urine chez des patients stables avec une incontinence urinaire et des atteintes cognitives et fonctionnelles [20]. Cependant, si le patient a de nouveau de la fièvre et présente un changement dans ses symptômes urinaires (augmentation de la fréquence urinaire ou une douleur suprapubienne) ou un...

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Examen physique Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

► L’examen physique a pour but de confirmer les atteintes neurologiques ou fonctionnelles pouvant contribuer à l’incontinence urinaire. Il permet également de dépister de nouvelles pathologies urologiques (néo de la vessie, infection urinaire) pouvant aggraver des symptômes préexistants. L’examen physique en soins de longue durée comporte les principales étapes énumérées ci-dessous. Observer la mobilité et la dextérité du patient. Effectuer un examen neurologique des nerfs sacrés (sensation S2-S4, réflexe anal, réflexe bulbo-caverneux et tonus anal). Chez les femmes, réaliser un examen urogynécologique au lit avec les genoux écartés pour s’assurer de l’absence de prolapsus, ainsi qu’un toucher vaginal pour évaluer la force des muscles du plancher pelvien. Chez les hommes, réaliser un toucher rectal et un examen de la prostate,...

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Antécédents médicaux Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

► Une première étape consiste à identifier les facteurs de risque modifiables de l’incontinence urinaire et à déterminer le changement à apporter. L’anamnèse devrait porter principalement sur les caractéristiques des fuites urinaires : sensation d’urgence (incontinence d’urgence), fuites urinaires lors d’efforts tels que le rire, la toux ou le changement de position (incontinence d’effort). Plusieurs patients en soins de longue durée sont incapables de donner une description fiable de leurs symptômes urinaires en raison de leur atteinte cognitive, de la perte de contrôle de leur vessie ou de leur aphasie. Pour ces patients, il peut être utile de parler aux membres de la famille afin d’obtenir de l’information sur l’état de continence du patient avant son admission ou sur le...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

Question 1 – Quel type d’incontinence est le plus fréquemment rencontré chez les patients hébergés en soins de longue durée? Question 2 – Vrai ou faux? Il est préférable de traiter par antibiothérapie les patients en CHSLD qui présentent une grande quantité de bactéries à la culture d’urine même en l’absence de symptômes. Question 3 – Énumérez les indications de sonde à demeure en soins de longue durée. Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

► En résumé, l’incontinence urinaire est une condition très prévalente en soins de longue durée. Bien qu’elle soit associée avec l’âge, cette condition ne fait pas partie du vieillissement normal d’une personne. Une évaluation complète et adaptée du patient permet de déterminer les causes de l’incontinence urinaire et d’agir. Des traitements ciblés selon l’état du patient, la faisabilité et la préférence des parties impliquées peuvent être efficaces lorsqu’ils sont appliqués adéquatement. Mise-à-jour de Gou, P., & Tannenbaum, C. (2011). L’évaluation et la prise en charge de l’incontinence urinaire en soins de longue durée. La revue de gériatrie, 36(9), 729-737. [54]

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Traitement de l’incontinence urinaire liée à la rétention urinaire chronique Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

Jusqu`à un tiers des patients hébergés en soins de longue durée ont une contractilité réduite du muscle détrusor, menant à une hypoactivité de leur vessie et à des résidus post-mictionnels élevés [9; 55]. Les indications pour une sonde en soins de longue durée sont : la rétention urinaire complète avec ou sans incontinence, l’incontinence menant à une plaie de pression de stade 3 ou 4, et en mesure palliative en fin de vie. Le sondage à demeure s’avère nécessaire surtout chez les personnes ayant de la difficulté à uriner. Cette difficulté se présente chez des patients souffrant de rétention urinaire qui sont à risque d’atteinte rénale. La rétention peut être d’origine neurologique ou anatomique (hyperplasie bénigne inopérable de la prostate,...

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Traitements Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

Le choix des méthodes de traitement devrait se faire parmi celles qui sont le plus susceptibles de profiter aux patients. Lorsque le personnel soignant prend en compte l’état du patient ainsi que les préférences du patient et de la famille avant de décider du moyen de prise en charge, les bénéfices et les succès qui en résultent sont souvent plus élevés.

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Facteurs de risque et causes Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

► Les facteurs de risque et les causes de l’incontinence urinaire sont souvent multiples en soins de longue durée (tableau 1). Une bonne compréhension du bas appareil urinaire facilite l’identification des pathologies sous-jacentes. L’accumulation de l’urine dans la vessie est contrôlée par l’activité sympathique du nerf hypogastrique qui permet le relâchement du détrusor et le resserrement du sphincter interne, ce qui empêche les fuites d’urine et le remplissage de la vessie (figure 1). Le nerf honteux (pudendal) innerve le sphincter externe situé dans le muscle du plancher pelvien. Au moment de vider la vessie, l’activité parasympathique du nerf honteux (au niveau S2-S4) contracte le détrusor et simultanément, l’activité sympathique relâche les sphincters pour permettre la miction. Le système nerveux central...

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Types d’incontinence Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

► On distingue plusieurs types d’incontinence. En soins de longue durée, il n’est pas rare que le diagnostic chez un patient ne se limite pas à un seul type en particulier. On parle alors d’incontinence multifactorielle ou gériatrique. Par exemple, chez les patients ayant une vessie hyperactive, des contractions fréquentes se produisent, ce qui donne lieu à des sensations d’urgence irrépressibles. Si on ajoute à cela une perte de mobilité, un manque d’accès aux toilettes ou une faiblesse des muscles du plancher pelvien, cela peut provoquer des pertes involontaires d’urine. L’incontinence d’urgence est caractérisée par une perte d’urine associée à une sensation d’urgence et est souvent accompagnée de contractions involontaires du détrusor. La fréquence urinaire (> 8 fois/24 h) et...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

Mme R. est âgée de 89 ans et a été admise en soins de longue durée il y a un an pour une démence vasculaire (MMSE 18). Son admission a été compliquée par la difficulté à contrôler son diabète, une insuffisance cardiaque congestive et une infection urinaire avec delirium. Liste des médicaments qu’elle prend : Candésartan, 8 mg po par jour; Métoprolol, 50 mg po bid; Furosémide, 40 mg po bid; Spironolactone, 25 mg po bid; ASA, 80 mg po par jour; Atorvastatine, 10 mg po par jour; Métformine, 500 mg po bid; Alendronate, 70 mg po par semaine; Carbonate de calcium 1000 mg + de la vitamine D, 800 IU/par jour; Pantoprazole, 40 mg po par jour; Oxazépam, 15...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

L’incontinence urinaire est une condition très prévalente en soins de longue durée. Jusqu’à 77 % des résidents peuvent en être atteints selon les différents établissements [1]. Cette prévalence élevée s’explique par le fait que cette condition est associée à plusieurs problèmes ne touchant pas le système urinaire, mais qui peuvent causer ou empirer l’incontinence urinaire. Les handicaps physiques, les problèmes de mobilité, la démence et les maladies neurologiques figurent parmi les raisons fréquentes qui justifient l’admission en soins de longue durée et qui prédisposent les résidents à un risque plus élevé d’incontinence urinaire. L’évaluation et la prise en charge de l’incontinence urinaire en soins de longue durée diffèrent de ce que l’on effectue pour la collectivité générale. D’abord, l’étiologie de...

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Comportements sexuels inappropriés Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

Les comportements sexuels inappropriés sont définis comme étant des comportements inappropriés, dérangeants, causant de la détresse et empêchant les soins au résident dans un environnement défini. Le caractère inapproprié fait appel à un jugement de valeur de la part des intervenants et nécessite quelquefois de la formation quant à la sexualité normale des personnes âgées. En présence de résidents inaptes impliqués dans des relations sexuelles, la réflexion éthique doit porter sur la nécessité de protection par opposition à la protection des droits de l’individu. L’analyse du comportement problématique (histoire sexuelle du résident, type de comportement, fréquence, durée, contexte, avec qui…) doit être faite, car certains comportements dits inappropriés peuvent représenter plutôt des comportements normaux de recherche d’intimité (embrasser, enlacer) qui...

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Errance Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

L’errance surviendra éventuellement chez 80 % [116] des résidents souffrant de trouble neurocognitif et est associée à un risque de fugue, de blessures, de dénutrition, de déshydratation, d’agression entre les résidents et de mortalité précoce [117]. Les déficits perceptuels, la persévération et la désorientation spatiale sont à l’origine de ce comportement. Trois types d’errance ont été définis : le résident qui cherche à fuguer, celui qui effectue un circuit répétitif à même l’unité et celui qui visite les chambres des autres résidents. L’analyse du symptôme s’impose ici encore. L’échelle d’errance révisée d’Algase, version soins prolongés peut s’avérer utile à la compréhension du comportement [116]. L’errance du résident nouvellement admis est signe d’une tentative d’orientation. Il est nécessaire d’observer son adaptation...

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Comportements moteurs répétitifs ou stéréotypés Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

Des comportements moteurs répétitifs ou stéréotypés ont également été décrits chez les résidents avec trouble neurocognitif, principalement de type frontotemporal (78 % des résidents [122]) ou avec lésions frontales ou des noyaux gris centraux [123]. Habituellement, il s’agit de stéréotypies simples, mais l’on peut quelquefois retrouver des compulsions plus complexes. Les hypothèses pathophysiologiques suggèrent une dysfonction frontale qui entraînerait une désinhibition et une difficulté à interrompre des programmes moteurs et vocaux stéréotypés [124]. En raison de cette explication putative et du lien entre faible niveau sérotonergique et désinhibition, le traitement pharmacologique avec des médicaments sérotonergiques (ISRS) est souvent recommandé bien que les preuves soient limitées [125].

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Vocalisations répétitives Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

De 10 à 40 % des résidents avec troubles neurocognitifs en soins prolongés émettent des vocalisations répétitives [117]. Elles se produisent principalement chez des résidents avec des troubles cognitifs graves et une perte d’autonomie avancée et sont souvent associées à d’autres types de trouble du comportement tels que l’agressivité et les troubles du sommeil. Elles représentent souvent une manifestation d’un niveau de stimulation non adapté, de besoins insatisfaits ou d’inconfort. Le fait d’être laissé seul dans sa chambre accentue les vocalisations [118]. La mise sous contentions physiques est aussi associée à ce comportement. Des symptômes dépressifs non détectés ou une douleur sous-traitée peuvent également être à l’origine du comportement chez des résidents avec des difficultés à verbaliser leurs besoins. La...

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« Syndrome crépusculaire » Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

La variation temporelle de l’agitation avec un sommet en fin d’après-midi et en soirée a donné lieu à l’appellation « syndrome crépusculaire » (sundowning syndrome). Certains auteurs y voient une dysrégulation des rythmes circadiens, associée aux changements pathophysiologiques de la maladie (c.-à-d. changements pathologiques au niveau du noyau suprachiasmatique) [105]. On y retrouve une réduction de l’amplitude et un délai de phase de la courbe de température corporelle [106]. Certains troubles du sommeil peuvent y être associés [107], mais la relation précise entre ce syndrome et le sommeil ou la diminution de la luminosité n’a pas encore été clarifiée [108]. D’autres considèrent ce syndrome comme une exacerbation ou l’apparition d’un delirium en soirée [109]. L’American Academy of Sleep Medicine (AASM)...

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Résistance aux soins Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

Plus concrètement, en règle générale, la résistance du patient aux soins n’a pas comme objectif premier d’agresser l’intervenant. Elle est souvent associée à la croyance du résident que le soin n’est pas nécessaire, par manque de compréhension du contexte. Si le soignant persiste, le résident peut alors devenir combatif. Un problème de communication, des dysfonctions exécutives ou une interprétation paranoïde du contexte semblent à l’origine du symptôme. La prévention de l’escalade, par une approche adaptée, devient ainsi prioritaire. En conséquence, il est souvent utile de déroger des routines institutionnelles et de donner les soins d’hygiène au moment qui est le plus propice au résident et en tentant de recréer les habitudes et l’environnement habituel du résident pour ce type d’activité....

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Agitation agressive ou non agressive Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

L’agitation agressive ou non agressive survient chez environ 40 à 60 % des résidents de CHSLD atteints de la maladie d’Alzheimer [85]. Une étude québécoise a démontré une prévalence de 21,2 % de comportements physiques agressifs et 21,5 % de comportements verbaux agressifs en soins prolongés [86]. L’agitation verbale tend à être associée au sexe féminin et à des symptômes dépressifs tandis que l’agressivité tend à être démontrée par des hommes avec des troubles cognitifs graves [87]. Ces symptômes augmentent en fréquence et intensité avec la progression de la maladie et sont souvent associés à des dilemmes thérapeutiques. Ainsi, ils augmentent le risque de contentions chimiques et physiques, avec leurs conséquences associées [86; 88]. La classification de l’agitation de Cohen-Mansfield...

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Anxiété Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

Mme MRL, 84 ans, célibataire sans enfant, est admise en CHSLD pour perte d’autonomie liée à un trouble neurocognitif de type Alzheimer évoluant depuis environ trois ans. Si Mme a une réaction initiale positive à l’unité, dont elle nous dit que c’est sa mère qui l’a choisie pour elle, elle développe, au cours des semaines qui suivent, une anxiété importante avec agitation, elle fait ses valises à répétition et demande avec insistance à retourner chez ses parents, dans sa maison. Elle se sent abandonnée parce qu’ils ne viennent pas la visiter et répète qu’elle ne voulait pas être envoyée en pension, même si elle était disposée à faire un essai. Elle a plusieurs crises de pleurs par jour, a de...

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Apathie Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

Il n’existe pas actuellement de définition consensuelle de l’apathie, bien qu’elle soit un syndrome fréquemment observé dans les troubles neurocognitifs et en soins de longue durée. Elle se caractérise par une perte de motivation et se manifeste sur le plan comportemental par un manque d’initiative et de persistance, de l’indifférence, un faible niveau d’engagement social, une réponse affective émoussée et un manque d’autocritique [27]. ► L’apathie serait le symptôme le plus fréquent dans les troubles neurocognitifs et il semble qu’elle soit encore plus répandue que les symptômes dépressifs. Ainsi, on la retrouve chez 61 à 92 % des patients atteints de la maladie d’Alzheimer [17], chez 89 à 100 % des troubles neurocognitifs frontotemporaux [28], chez 22,6 à 93,6 %...

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Dépression Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

Mme FC, 82 ans, veuve depuis plusieurs années, mère d’un fils et d’une fille qui s’occupent beaucoup d’elle, est admise en CHSLD avec un diagnostic de perte d’autonomie secondaire à un trouble neurocognitif de type d’Alzheimer évoluant depuis environ cinq ans. Elle n’a aucune histoire psychiatrique, si ce n’est une réaction de deuil importante au décès de son mari, il y a 20 ans, pour laquelle son médecin de famille lui avait prescrit de la fluoxétine qu’elle a prise pendant environ 3 mois. Au moment de son admission, elle est d’humeur agréable, aime s’asseoir avec les autres résidents à la salle à manger bien qu’elle parle peu et prend beaucoup de plaisir à la musicothérapie. Quelques mois plus tard, on...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1– Mme G. est une dame de 83 ans souffrant de trouble neurocognitif vasculaire, nouvellement admise en CHSLD. Le personnel se plaint qu’elle est très « agitée ». En explorant le problème, on décrit principalement qu’elle se promène beaucoup dans l’unité, pénètre dans les chambres des autres patients. Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais? On devrait s’assurer que cette patiente ne souffre pas d’effets secondaires de sa médication. Une activité physique régulière quotidienne pourrait améliorer ses symptômes. Un antipsychotique atypique ou une benzodiazépine pourraient traiter son problème. Il faudrait discuter avec le personnel de l’instauration de méthodes de réorientation, de personnalisation de son espace et de possibilités de déambulation sécuritaire. A et C B et D...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

► En conclusion, tout clinicien œuvrant auprès d’une clientèle atteinte de trouble neurocognitif devrait être au fait des lignes de pratique concernant l’évaluation et la prise en charge des perturbations comportementales (SCPD), en regard de leur omniprésence et de leurs répercussions sur la santé et la qualité de vie du résident, des aidants et des soignants. Un processus de réflexion analytique par rapport à la signification du symptôme est nécessaire afin d’en identifier et d’en corriger les facteurs étiologiques et aggravants. Les administrateurs et cliniciens devraient également être informés et prendre part à l’aménagement d’unités de vie et de soins selon les paramètres dont on a prouvé l’efficacité pour la prévention des perturbations comportementales associées aux troubles neurocognitifs (SCPD). La...

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Les SCPD : les symptômes « frontaux » Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

Mme D., 73 ans, a reçu un diagnostic de trouble neurocognitif vasculaire et Alzheimer, il y a cinq ans. Elle souffre également d’hypertension artérielle et d’hypercholestérolémie. Il y a deux ans, elle a dû être placée en CHSLD en raison de comportements agressifs envers son mari. Elle était effectivement persuadée de l’infidélité de ce dernier et souffrait d’hallucinations visuelles. Comme traitement, on lui a donné une forte dose de rispéridone et de benzodiazépines, ce qui a permis d’éliminer les symptômes psychotiques et agressifs, mais a entraîné des effets extrapyramidaux graves et une aggravation de ses troubles cognitifs. Un sevrage lent de la médication psychotrope lui a permis de retrouver la capacité de converser et de circuler, sans réapparition des symptômes...

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Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes psychotiques Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

M. AE, 76 ans, marié, père d’un fils, est admis en unité de CHSLD pour perte d’autonomie à la suite de la longue évolution (plus de 10 ans) de sa maladie de Parkinson. Il n’a aucun antécédent psychiatrique. Il présente toutefois des problèmes cognitifs se manifestant par des difficultés modérées de mémoire, des difficultés d’orientation et des difficultés exécutives. De plus, il a commencé depuis environ deux ans à présenter des illusions et des hallucinations visuelles (des enfants dans sa chambre, des sensations de présence), pour lesquelles il a de moins en moins d’autocritique. Quelques semaines après son arrivée, il commence à connaître des épisodes d’agitation, exprime des idées paranoïdes où il pense qu’on le vole. Ces épisodes d’agitation prennent...

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Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes affectifs Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

►Les symptômes affectifs (dysphorie, dépression, labilité, anxiété, apathie, irritabilité) sont fréquents dans les troubles neurocognitifs et chez les personnes hébergées en soins de longue durée. Ils peuvent être à l’origine d’une détresse importante, tant chez les patients que chez les intervenants et les aidants naturels, et ainsi accélérer l’hébergement. Il existe certaines données selon lesquelles les symptômes affectifs peuvent être un prodrome d’un trouble neurocognitif aussi bien qu’une de ses manifestations [1-3]. Une histoire antérieure de dépression caractérisée pourrait également prédisposer au trouble neurocognitif [1-3]. En général, les patients présentant des symptômes affectifs répondent relativement bien au traitement, et ce dernier peut améliorer grandement leur qualité de vie.

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Tableau synthèse des approches pharmacologiques Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

Tableau 5. Médicaments utilisés dans le traitement des perturbations comportementales secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD)   Efficacité Dose de départ (mg) Dose efficace (mg) Effets secondaires Risques associés et suivi nécessaire NEUROLEPTIQUES ATYPIQUES Rispéridone Olanzapine Aripiprazole Agitation Agressivité Psychose 0,25 à 0,5 2,5 à 5 2 à 5 1 à 2 5 à 10 10 Symptômes extrapyramidaux Dyskinésie tardive Sédation Hypotension orthostatique Troubles de la marche et chutes Symptômes anticholinergiques Allongement QT Toxicité hépatique Infections respiratoires et urinaires Œdème périphérique Syndrome métabolique Augmentation x 3 du risque d’accidents cérébrovasculaires Augmentation de la mortalité (OR :1,54) Surveiller IMC, circonférence de taille q. 1 mois x 3 puis q. 3 mois Bilan glycémique et lipidique au départ, à 3 mois, puis annuellement...

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Autres Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

D’autres types de médication comme traitement des perturbations du comportement associées aux troubles neurocognitifs ont fait l’objet de publications [125]. Parmi ceux-ci, notons la buspirone qui pourrait être utile dans le traitement de l’agitation légère avec anxiété et irritabilité ou pour diminuer les comportements répétitifs [126]. Il a également été rapporté que le propanolol se montrait efficace contre les troubles de comportement [127]. Les agonistes des récepteurs cannabinoïdes représentent une nouvelle avenue de traitement des perturbations comportementales liées aux troubles neurocognitifs et ont fait l’objet de quelques études positives [128; 129; 130]. Finalement, la mélatonine, à des doses de 3 à 9 mg HS, pourrait aider dans le cas du syndrome crépusculaire [131; 132]. Pour les perturbations comportementales associées au...

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Les benzodiazépines Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

Les données sur l’efficacité des benzodiazépines pour traiter les perturbations comportementales associées aux troubles neurocognitifs sont limitées et ne supportent pas l’usage routinier des molécules de cette classe dans ce contexte.  Les effets secondaires potentiels significatifs, incluant désinhibition paradoxale, sédation, troubles de la marche, chutes et fractures, détérioration cognitive, etc. sont particulièrement redoutés dans population gériatrique, a fortiori chez les individus souffrants de troubles cognitifs. L’usage des benzodiazépines devrait donc être réservé à des situations cliniques ponctuelles et particulières, par exemple l’agitation aigue associée à la maladie de Parkinson ou au trouble neurocognitif corps de Lewy, ou chez des résidents présentant des troubles cardiaques sévères représentant une contre-indication aux antipsychotiques [124]. Il est en tout temps suggéré de privilégier les...

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Les anticonvulsivants Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

La carbamazépine serait utile dans le traitement des perturbations comportementales associées aux troubles neurocognitifs, mais elle est associée à certains risques : dyscrasies sanguines, toxicité hépatique, trouble d’équilibre et chutes, interactions médicamenteuses multiples [118; 119]. Contrairement à la croyance antérieure qui justifiait son utilisation de façon courante, les cinq études randomisées et contrôlées qui ont été publiées sur l’utilisation de l’acide valproïque démontrent que cette molécule est non efficace et mal tolérée chez cette population, en raison d’une sédation importante [120]. Son utilisation pour le traitement de l’agitation dans la démence est non recommandée par la revue Cochrane de 2004 à ce sujet [121]. Certains anticonvulsivants de nouvelle génération (oxcarbamazépine, lamotrigine, gabapentin, topiramate) pourraient être mieux tolérés, mais n’ont pas...

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Les antidépresseurs Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

Vu les effets secondaires significatifs associés aux antipsychotiques, l’impact d’autres psychotropes potentiellement mieux tolérés sur les troubles de comportement associés aux troubles neurocognitif a été étudié. Ainsi, une revue de la littérature s’intéressant à l’effet des antidépresseurs a relevé certains bénéfices pour des antidépresseurs de la classe des ISRS, la trazodone et la mirtazapine, mais également souligné les limites des études disponibles [105]. Le citalopram s’est avéré plus efficace que le placebo contre des symptômes tels que l’agitation [106], l’agressivité et la psychose et son effet serait comparable à celui de la rispéridone [107] et de la perphenazine [108]. L’usage du citalopram en pratique est cependant limité depuis l’émission d’un black-box warning en lien avec le risque d’élongation du QTc,...

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Les inhibiteurs de la cholinestérase et la mémantine Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

En règle générale, les inhibiteurs de la cholinestérase (IChE) ne sont pas efficaces pour le traitement de l’agitation ou de l’agressivité grave [92]. Leur effet est léger sur les échelles globales de troubles de comportement [93]. Leurs bénéfices se font plutôt sentir sur le plan de l’apathie, de l’anxiété, de la dysphorie et des comportements moteurs aberrants [2]. Cependant, les études ayant démontré ces effets n’ont, pour la plupart, pas été conçues pour mesurer les incidences de ces molécules sur les perturbations comportementales, mais sur la cognition. Ainsi, les niveaux au NPI étaient en général très bas et il est difficile de généraliser ces résultats aux résidents présentant des perturbations comportementales plus graves. Leur utilisation peut, par ailleurs, diminuer le...

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Les antipsychotiques Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

Les antipsychotiques atypiques sont habituellement utilisés en première intention pour le traitement de l’agitation et de l’agressivité grave, de même que pour les symptômes psychotiques [40]. Leur effet est toutefois modeste lorsqu’il est comparé au placebo [59]. La revue Cochrane publiée en 2006 sur l’utilisation des antipsychotiques atypiques dans le traitement de l’agressivité et de la psychose dans la maladie d’Alzheimer concluait à l’efficacité de la rispéridone et de l’olanzapine, mais l’apparition d’évènements cérébrovasculaires et d’effets extrapyramidaux confirmait que ces médicaments ne devaient pas être utilisés de routine [60]. Une seconde revue Cochrane, publiée en 2021, s’est intéressée à l’efficacité des antipsychotiques dans l’agitation et la psychose secondaires aux troubles neurocognitifs liés à la maladie d’Alzheimer et à une maladie...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1– Lequel des énoncés suivants est vrai ? L’apathie fait partie des perturbations comportementales les plus fréquentes dans les troubles neurocognitifs. La personnalité prémorbide ne joue probablement pas de rôle dans l’apparition de perturbations comportementales. L’efficacité de l’approche non pharmacologique a été bien démontrée. On devrait tenter annuellement le sevrage des psychotropes puisque les troubles de comportement peuvent fluctuer dans le temps. Question 2 – Énumérez cinq facteurs contributifs possibles des perturbations des comportements associées aux troubles neurocognitifs. Question 3– Qu’est-ce que l’approche de type ABC ? Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

► Le médecin traitant a un rôle essentiel dans la communication et le soutien aux familles. Les perturbations du comportement dans les troubles neurocognitifs sont particulièrement difficiles à vivre pour les aidants naturels, qui doivent être informés et participer à chaque étape décisionnelle du plan d’intervention. Particulièrement, lorsque l’on considère l’utilisation de psychotropes pour le contrôle de ces symptômes, la famille devrait être informée des risques et bénéfices attendus. Une équipe de l’IUGM a répertorié les services offerts aux aidants qui peuvent être consultés sur le site de l’IUGM, section Aidant ainsi que sur l’Appui pour les proches aidants. Le lecteur peut approfondir ses connaissances en consultant certains sites Internet concernant l’évaluation et la prise en charge des perturbations comportementales...

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Approches pharmacologiques Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

► Pour les perturbations comportementales d’intensité modérée à grave ou lorsqu’il y a un risque pour la santé et la sécurité du résident ou d’autrui, l’utilisation de la médication est justifiée. Il est cependant recommandé de peser les bénéfices par rapport aux risques associés au traitement [40]. Notons préalablement que la pharmacothérapie ne parvient pas à traiter certains symptômes : errance, fugue, cris et mouvements répétitifs, rituels de collection, oralité, comportements d’élimination inappropriés, comportements d’habillement inappropriés. Dans ces cas, l’approche non pharmacologique est à privilégier. L’utilisation d’une pharmacothérapie pour ces symptômes correspond à une approche de contention chimique, ce qui n’est pas en norme avec les recommandations actuelles. Il convient de choisir une classe de médicaments en fonction du profil...

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Interventions non pharmacologiques pour les perturbations du comportement secondaires aux TNC Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

► La plupart des guides de pratiques recommandent d’intervenir en privilégiant d’abord les approches non pharmacologiques, principalement lorsque les symptômes sont légers à modérés et ne sont pas associés à une dangerosité pour le résident ou autrui. Par exemple, les National Guidelines for Seniors’ Mental Health: The Assessment and Treatment of Mental Health Issues in Long-Term Care Homes (Focus on Mood and Behaviour Symptoms) de la Coalition canadienne pour la santé mentale des aînés (Canadian Coalition for Seniors’ Mental Health) [40], publiés en 2006, recommandent des interventions sociales structurées afin de réduire au minimum la déprivation sensorielle et l’isolement, d’offrir des distractions et d’induire la relaxation. Les interventions sensorielles et de relaxation sont également suggérées, tout comme l’intégration d’activités récréatives...

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Approches environnementales des perturbations comportementales Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

Comme il a été mentionné plus tôt, certains facteurs de l’environnement de vie du résident peuvent contribuer à l’apparition ou à l’aggravation des comportements perturbateurs. Des modifications environnementales peuvent donc être bénéfiques et ceci nécessite une réflexion sur la conception de nouvelles unités de vie en soins prolongés. Ainsi, les grands centres d’hébergement avec de grandes unités où le nombre de résidents est important sont associés à des niveaux plus élevés d’agitation [35]. La tendance privilégie la conception d’unités pouvant accueillir de 6 à 12 résidents [36]. Les perturbations comportementales surviennent moins souvent dans des unités où des obstacles visuels sont installés aux sorties afin de réduire au minimum le risque de fugue. Des unités avec plus d’intimité, une personnalisation...

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Évaluation Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

► Comme les perturbations comportementales associés aux troubles neurocognitifs (SCPD) sont hautement prévalentes, il est recommandé d’effectuer leur dépistage à l’admission du résident, puis aux trois à six mois. ► La prise en charge des perturbations comportementales nécessite une évaluation détaillée. Ainsi, il faut d’abord éliminer certains facteurs contributifs à l’apparition des symptômes. Un delirium, une condition médicale sous-jacente, une douleur non identifiée ou partiellement soulagée, des effets secondaires d’une médication, des besoins essentiels auxquels on n’a pas répondu (faim, soif, sociabilité, sécurité) peuvent provoquer l’apparition ou exacerber des symptômes comportementaux. Des facteurs environnementaux peuvent également y contribuer, notamment : un niveau de stimulation inapproprié (trop bas ou trop élevé), l’absence de routine quotidienne prévisible, un environnement sans repères temporo-spatiaux, le...

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Mécanismes physiopathologiques Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

L’étiologie des perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs est probablement multifactorielle. Des facteurs génétiques, une fragilité prémorbide (éléments de personnalité et antécédents psychiatriques), des processus psychologiques et interactionnels sont probablement impliqués. Ainsi, les perturbations comportementales peuvent constituer une forme d’expression de détresse face à la maladie ou être liées à un environnement inadapté pour le résident. Cependant, des données neuropathologiques corrélées avec les perturbations comportementales permettent d’attribuer aussi une origine neurodégénérative à ces symptômes. Ainsi, une hypoperfusion et un hypométabolisme cingulaire de même qu’une augmentation des enchevêtrements neurofibrillaires au niveau cingulaire antérieur seraient liés à l’apathie. Les symptômes dépressifs sont corrélés avec un hypométabolisme et une hypoperfusion au niveau frontal plus importants que dans la démence seule [24]. Le...

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Classifications Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

La plupart des études utilisent l’Inventaire Neuropsychiatrique (Neuropsychiatric Inventory : NPI) [20] pour répertorier les types de perturbations comportementales possibles. Cette échelle de cotation divise effectivement les perturbations comportementales en 12 items soit : idées délirantes, hallucinations, agitation/agressivité, dépression/dysphorie, anxiété, exaltation de l’humeur/euphorie, apathie/indifférence, désinhibition, irritabilité/instabilité de l’humeur, comportements moteurs aberrants, sommeil et appétit/troubles de l’appétit. Il peut cependant être profitable, d’un point de vue étiologique et thérapeutique, de regrouper ensemble certains symptômes. Certains auteurs suggèrent trois facteurs principaux soit les troubles de l’humeur, la psychose et les comportements hyperactifs et frontaux [21; 22]. Ainsi, les symptômes dépressifs, anxieux ou apathiques nécessiteront une intervention spécifique et peuvent être compris principalement comme un trouble de l’humeur et de la motivation. Les...

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Épidémiologie Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

Les perturbations comportementales secondaires aux troubles neurocognitifs sont présentes à tous les stades de la maladie, à tel point qu’à peu près tous les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer (80 à 97 %) [2] manifesteront à un moment de leur maladie ce type de symptômes. ► Les perturbations comportementales secondaires aux troubles neurocognitifs sont associés à une détérioration cognitive plus rapide [3], aux incapacités fonctionnelles [4] et à une institutionnalisation précoce. Elles augmentent la mortalité et diminuent la qualité de vie du résident et de sa famille [5]. Il a été effectivement démontré que les soignants de résidents atteints de trouble neurocognitif souffrent plus d’anxiété et de dépression qu’un groupe témoin [6]. Les perturbations comportementales secondaires aux troubles neurocognitifs...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

La 5ème édition du DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), publié en 2013 a modifié le terme « démence » pour utiliser désormais le terme « trouble neurocognitif majeur » et identifié de nouveaux critères diagnostiques et spécificateurs [1]. Ainsi, lorsqu’on pose maintenant le diagnostic de trouble neurocognitif majeur (équivalent de démence selon l’ancienne nomenclature) selon le DSM-5, il convient notamment de préciser la présence ou l’absence de perturbations du comportement. Celles-ci correspondent à l’ensemble des symptômes psychologiques et comportementaux associés et secondaires à l’atteinte cognitive (équivalent « SCPD » de l’édition précédente de ce présent chapitre) et peuvent inclure des symptômes psychotiques (idées délirantes, hallucinations), une altération de l’humeur (tristesse, anxiété, irritabilité), l’apathie, l’agitation, l’agressivité, l’errance et...

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Chirurgie de cataracte Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

La chirurgie de cataracte est accompagnée de bénéfices importants non seulement pour ce qui est du gain d’acuité visuelle, mais aussi sur le plan de la qualité de vie. Plus récemment, une étude prospective s’est particulièrement intéressée aux effets de la chirurgie de cataractes chez la personne plus âgée vivant en communauté [29]. L’étude a démontré que les personnes les plus âgées (90 ans ou plus) étaient les plus insatisfaites de leur vision avant la chirurgie et que 79 % d’entre elles ont amélioré leurs capacités à gérer leurs activités de la vie quotidienne à la suite de la chirurgie. L’étude a également indiqué que l’acuité visuelle post-chirurgie s’était améliorée chez 94 %, 90 % et 97 % des personnes...

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Autres atteintes moins prévalentes Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

Le zona ophtalmique représente 20 % de tous les zonas. Avant l’éruption cutanée, le zona ophtalmique va se manifester par des douleurs au front, à la paupière, à l’aile du nez et à la partie supérieure de la joue. Une fièvre, des maux de tête et une sensation de malaise complètent le tableau symptomatique. Les complications oculaires peuvent inclure un œil rouge et larmoyant, une conjonctivite, une kératite, une uvéite et une trabéculite avec hypertonie oculaire. La mise en place d’un traitement antiviral comme l’Aciclovir ou le Valaciclovir/Famciclovir diminue le risque d’atteinte oculaire et peut aussi atténuer la névralgie post-herpétique. La névrite optique est l’une des manifestations les plus fréquentes de la sclérose en plaques. Elle est le premier signe...

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Atteintes vasculaires Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

Les résidents en soins de longue durée ont souvent des atteintes vasculaires systémiques multiples. Une perte subite de la vision ou une atteinte dans une portion du champ de vision pourrait être le résultat d’une occlusion de l’artère ou de la veine centrale de la rétine ou d’une de leurs branches, ou encore d’une neuropathie optique ischémique artéritique ou non artéritique. Elles peuvent aussi être le résultat d’un accident vasculaire cérébral portant atteinte aux voies visuelles. L’occlusion de l’artère centrale de la rétine s’accompagne d’une baisse unilatérale grave, indolore et subite de la vision. L’examen révélera un blanchiment de la rétine avec présence d’une tache rouge cerise en région maculaire centrale. Un traitement peut être entrepris si la prise en...

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Conditions liées à la surface oculaire et aux paupières Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

► Le problème des yeux rouges liés à certaines conditions de la surface oculaire et des paupières est très prévalent chez les résidents des soins de longue durée. L’œil rouge est souvent associé à la blépharite, la conjonctivite, l’entropion ou l’ectropion. Plusieurs facteurs survenant avec l’âge peuvent contribuer à l’œil rouge, entre autres la sécheresse oculaire, les anomalies des glandes de Meibomius, la diminution de la qualité du clignement et la laxité des tissus oculaires. La surface oculaire sera ainsi moins bien hydratée et oxygénée par déficience du film lacrymal, car il y a diminution de la quantité et de la qualité des larmes avec l’âge. La laxité des paupières et leur moins bonne apposition sur la surface oculaire empêcheront...

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Rétinopathie diabétique Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

La rétinopathie diabétique survient habituellement chez la personne ayant souffert de diabète depuis de nombreuses années. Le diabète entraîne une ischémie chronique et progressive de la rétine qui sera observable au fond d’œil sous la forme de microanévrysmes, d’exsudats mous ou de petites hémorragies en forme de points ou de taches. Lorsque des néovaisseaux sont visibles au fond d’œil ou à la tête du nerf optique, la rétinopathie a atteint le stade prolifératif. Un traitement par photocoagulation panrétinienne au laser doit alors être envisagé et le patient doit être dirigé en rétinologie. Le diabète peut aussi entraîner un œdème maculaire cliniquement important, peu importe le stade de la maladie, qui nécessite que le patient soit rapidement envoyé en rétinologie pour...

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Cataracte Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

La cataracte liée à l’âge consiste en une perte de transparence du cristallin qui peut survenir en région centrale (sclérose nucléaire) ou en région plus périphérique (corticale). Les deux types de cataracte vont éventuellement entraîner une diminution de l’acuité visuelle qui peut souvent, en début de progression, être compensée en remplaçant les lentilles ophtalmiques des lunettes. Si la cataracte continue à évoluer, seule une chirurgie pourra améliorer l’acuité visuelle. Le chirurgien procède habituellement à une exérèse du cristallin par phacoémulsification, laissant en place la portion périphérique de la capsule antérieure et la capsule postérieure du cristallin. L’implant intraoculaire sera placé à l’intérieur du sac cristallinien ainsi créé. L’implant privilégié est la lentille souple pliable, car elle nécessite une incision plus...

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Glaucome Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

Le GPAO est une neuropathie optique progressive qui peut être accompagnée ou non d’une augmentation de la pression intraoculaire. Il peut aussi y avoir diminution de perfusion au niveau de la tête du nerf optique. Cette maladie est caractérisée par une perte des cellules ganglionnaires de la rétine et de leurs axones ainsi que par une perte de champ visuel associée à la perte cellulaire. Le GPAO peut se traiter à l’aide de gouttes ophtalmiques, de médicaments systémiques, du laser ou de chirurgie filtrante. Souvent, ces thérapies peuvent être combinées afin de mieux contrôler la maladie ou peuvent être accompagnées d’autres modalités de traitement chirurgical (ex. : implant de drainage dans la chambre antérieure). Une fois le diagnostic posé, il...

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Dégénérescence maculaire liée à l’âge Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

La DMLA peut prendre deux formes : sèche ou humide. La perte d’acuité visuelle est habituellement moindre et de nature progressive dans la forme sèche alors qu’elle est importante et très rapide dans la forme humide. La forme sèche représente environ 80 % des cas de DMLA contre 20 % pour la forme humide, mais cette dernière est responsable d’environ 90 % des cas de baisse très importante de la vision de la vision. La DMLA désigne une dégénérescence dans la zone de la choroïde, de l’épithélium pigmenté de la rétine et de la membrane de Bruch, survenant surtout dans la région centrale de la macula. Les changements liés à la DMLA se développent et progressent avec l’âge, causant des...

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Erreurs de réfraction Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

Finalement, il ne faut certes pas négliger les erreurs de réfraction chez la population âgée vivant en institution. Une méta-analyse s’intéressant aux personnes âgées de 40 ans et plus a démontré qu’une personne sur trois souffrait d’une erreur de réfraction, et ceci sans tenir compte de l’astigmatisme en soi (présenté en équivalent sphérique), de la presbytie ou des erreurs de réfraction se situant entre +3,00δ et -1,00δ [23]. L’hypermétropie, entre autres, est beaucoup plus prévalente chez les personnes plus âgées et la presbytie les touche toutes. Par ailleurs, l’erreur de réfraction non corrigée demeure une cause de déficit visuel et de cécité corrigeable au sein de la population [24] et ceci est beaucoup plus prévalent chez les gens vivant en...

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Rétinopathie diabétique Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

La rétinopathie diabétique se développe habituellement plusieurs années après l’apparition du diabète. Il est estimé que 100 % des gens atteints de diabète de type 1 (forme juvénile) et au-delà de 60 % de ceux atteints de diabète de type 2 (forme adulte, la plus commune), présenteront un certain stade de rétinopathie diabétique durant les 20 premières années de la maladie [12]. La rétinopathie peut être plus ou moins avancée aiguë et ne cause pas nécessairement de perte visuelle. Cette dernière survient surtout dans les stades prolifératifs de la rétinopathie ou en présence d’œdème maculaire. Les données canadiennes de 2007 indiquaient qu’environ 500 000 Canadiens présentaient un certain stade de rétinopathie diabétique, 100 000 avaient une rétinopathie diabétique à risque...

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Glaucome Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

Les statistiques indiquent que 6 % des personnes de 65 ans ou plus au Canada [17] sont atteintes de glaucome et qu’environ 90 % d’entre elles souffriraient de glaucome chronique à angle ouvert [12]. Le glaucome constitue la deuxième cause mondiale de cécité, tout de suite après la cataracte [18]. Il serait la première cause de perte irréversible de la vision dans les pays industrialisés [19]. Il est estimé qu’en 2020, le glaucome se développera chez plus de 79 millions de personnes dans le monde, dont 74 % seront atteintes de glaucome chronique à angle ouvert et plus de 11 millions souffriront de cécité bilatérale [20]. Les facteurs de risque incluent une pression intraoculaire élevée, l’âge et des antécédents familiaux....

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Dégénérescence maculaire liée à l’âge Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

La DMLA est la première cause de cécité au Canada, touchant plus de 64 000 personnes. Près d’un million de Canadiens seraient atteints de la forme débutante et 250 000 de la forme avancée de la maladie [12]. La prévalence de la maladie augmente avec l’âge et certaines études indiquent que la DMLA débutante toucherait environ 30 % des gens de 75 ans ou plus [13] et 40 % de ceux ayant 90 ans ou plus [14], alors que la DMLA avancée toucherait 1,4 % des gens âgés de 65 à 74 ans [13], 7,1 % de ceux ayant plus de 75 ans [13] et 27 % des gens de plus de 90 ans [14]. Les facteurs de risque de...

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Cristallin Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

Le cristallin devient plus rigide et moins élastique avec l’âge, ce qui entraîne une diminution de la capacité à s’adapter, et donc une difficulté dans les tâches effectuées en vision rapprochée, soit la presbytie. Il y a également diminution de transparence et changement de couleur du cristallin donnant éventuellement lieu à la cataracte. Le tout entraînera aussi des changements réfractifs faisant en sorte que des nouvelles lunettes pourront améliorer l’acuité visuelle en début de cataracte, jusqu’au jour où seule la chirurgie pourra aider. Ces changements font aussi en sorte que le cristallin absorbe davantage la lumière, surtout pour les courtes longueurs d’ondes, altérant la perception des couleurs. Ils diminueront la sensibilité aux contrastes faisant en sorte que la personne âgée...

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Pupille Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

Il y a diminution du diamètre de la pupille et du niveau de réaction de la pupille lors du passage de la clarté à l’obscurité ou de l’obscurité à la clarté. Une pupille plus petite peut avoir comme avantage d’augmenter la profondeur de champ et de diminuer les aberrations périphériques de l’œil. Une personne âgée pourra donc voir certains détails de loin ou de près grâce à ce phénomène optique. Par contre, une petite pupille réagissant peu à la lumière fait aussi en sorte que la quantité de lumière atteignant la rétine est diminuée de beaucoup. La personne âgée pourra ainsi se plaindre de difficulté à bien voir lorsque l’éclairage est réduit et nécessitera également plus de lumière pour la...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1 – Nommez quatre facteurs de risque de la dégénérescence maculaire liée à l’âge : l’âge les antécédents familiaux le sexe féminin la race le tabagisme un iris de couleur pâle la présence de maladie cardiovasculaire l’exposition aux rayons ultraviolets Question 2 – Lequel de ces énoncés est vrai? Une simple observation par le personnel soignant est rarement suffisante pour le dépistage des problèmes visuels des patients âgés hébergés. Le fait d’être en position couchée n’influence pas la vision des personnes âgées. Les problèmes visuels sont plus fréquents chez les personnes âgées vivant en institution que chez les personnes âgées vivant dans la communauté. La chirurgie de cataracte est peu utile chez les patients ayant des déficits...

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Adaptation au déficit visuel Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

La déficience visuelle est un facteur de risque connu d’institutionnalisation plus précoce [11]. Elle se définit sur la base de l’acuité visuelle ou des champs visuels, et sa définition peut varier selon les organismes ou le pays de résidence. Dans la littérature de façon générale, et sur la base de l’acuité visuelle, il n’y a pas de déficit visuel si l’acuité visuelle est supérieure ou égale à 6/12 dans le meilleur œil. Le déficit est léger si l’acuité visuelle est inférieure à 6/12, mais supérieure ou égale à 6/21; modéré si l’acuité visuelle est inférieure à 6/21, mais supérieure à 6/60. Il y a cécité légale si l’acuité visuelle est inférieure ou égale à 6/60 (voir tableau 11). Tableau 11...

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Correction de la vision – particularités Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

L’expérience clinique démontre trop souvent que les personnes âgées vivant en institution ont des lunettes qui n’apportent pas de correction visuelle adéquate, que ce soit pour la vision de loin ou la vision de près, et parfois les deux. Les lentilles ophtalmiques sont très souvent tachées de traces d’aliments, de doigts ou de substances graisseuses et les lunettes sont souvent brisées ou mal ajustées sur le visage, parfois égarées, parfois substituées à celles d’un autre résident. De plus, les familles peuvent hésiter à suivre une prescription de lunettes, car elles ne savent pas si ces dernières sont vraiment utiles pour le résident. Il est donc essentiel d’effectuer un examen visuel de base pour chaque résident, afin de s’assurer que la...

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Examen visuel adapté Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

L’examen oculovisuel offert à la personne âgée institutionnalisée demeure en principe le même que celui proposé à la personne adulte. Il est important de tester la fonction visuelle pour les activités de loin et les activités de près. L’examen doit comprendre l’anamnèse, la mesure de l’acuité visuelle, de la réfraction, de la binocularité, des aspects neurologiques, des champs visuels et de la santé oculaire. Ces évaluations se feront en fonction des besoins exprimés, des problèmes soupçonnés, de la collaboration de la personne, de sa capacité à répondre aux divers tests et du niveau de traitement envisagé. L’examen de la santé oculaire se fera généralement en pupilles dilatées. ► Il est important de savoir, a priori, que toute personne âgée vivant...

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Maladies courantes et leur traitement Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

Il est bien connu que les quatre causes les plus importantes de déficience visuelle et de cécité légale dans les pays industrialisés sont plus prévalentes avec l’âge. Il s’agit de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), du glaucome primaire à angle ouvert (GPAO), de la cataracte et de la rétinopathie diabétique. ► Ces maladies sont habituellement insidieuses, donc indolores, et se développent souvent de façon progressive. Elles peuvent entraîner une perte visuelle passant inaperçue, car un œil compense l’autre; ainsi, la personne s’adapte peu à peu au déficit sans se rendre compte qu’il est présent ou qu’il progresse. D’autres pathologies oculaires prévalentes chez les résidents des soins de longue durée seront également décrites, à savoir certaines conditions liées à...

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Répercussions fonctionnelles et ajustements requis Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

Les changements décrits plus hauts, bien que non pathologiques, auront une incidence certaine sur la personne âgée lors de ses activités quotidiennes. La présence de pathologie, si elle survient, aggravera les déficits fonctionnels et pourra entraîner handicap et perte d’autonomie. Doublé d’une déficience de la qualité du film lacrymal et de la quantité de larmes ainsi que d’une laxité palpébrale, l’environnement souvent chaud et sec du milieu institutionnel, risque d’entraîner de nombreux problèmes d’œil sec, irrité ou rouge. Les personnes aimant lire ou regarder la télévision pourront aussi éprouver de la fatigue visuelle et un flou transitoire. Une bonne hygiène des paupières (nettoyage et compresses d’eau tiède) et l’application de lubrifiants oculaires pourront les aider. La lecture pourra aussi être...

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Épidémiologie Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

L’acuité visuelle de haut contraste demeure relativement bonne avec l’âge en l’absence de pathologie oculaire. L’examen oculovisuel de la personne âgée doit donc toujours être effectué de façon à optimiser l’acuité visuelle en recherchant une acuité potentielle équivalente à 6/6 au loin et à 0,40/0,40 de près, et ce, dans chaque œil [7]. Ceci étant dit, les études indiquent tout de même que la prévalence des problèmes visuels et de la pathologie oculaire augmente avec l’âge [8], et qu’elle est plus importante chez la personne âgée vivant en institution que chez celle demeurant dans la communauté [9; 10]. Le fait d’avoir un déficit visuel important est d’ailleurs un facteur contribuant à une institutionnalisation plus précoce [11]. ► Dans les pays...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

► L’afférence visuelle est une modalité sensorielle importante chez la personne âgée vivant en institution de soins de longue durée. Les problèmes visuels y sont par ailleurs très prévalents, surtout au plus grand âge, et peuvent entraîner une panoplie de symptômes allant du simple inconfort à la perte visuelle totale. Il est reconnu que la perte visuelle est associée à une diminution de la qualité de vie [1], de la capacité d’effectuer les activités de la vie quotidienne, de la socialisation, ainsi qu’à un sentiment de solitude, une perte d’autonomie et une réduction de l’espérance de vie [2-6]. L’équipe de soins doit être vigilante, car si certaines conditions sont très faciles à détecter, d’autres nécessitent une observation du comportement (voir...

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Algorithme de causalité de Naranjo Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

► Il n’est pas toujours facile d’établir un lien de causalité entre un nouveau symptôme ou un nouveau signe et la prise d’un médicament. C’est particulièrement le cas chez les personnes âgées qui peuvent présenter des symptômes atypiques ou encore, en raison de problèmes de communication attribuables à des troubles cognitifs ou à l’aphasie. À cet effet, l’algorithme de causalité de Naranjo aide à déterminer la probabilité qu’un médicament soit responsable d’un effet indésirable. http://en.wikipedia.org/wiki/Naranjo_algorithm (consulté le 9 juillet 2013) Tableau 2. Algorithme de causalité de Naranjo 1. Ce type de réaction a-t-il déjà été rapporté? Oui = +1, non = 0, ne sait pas ou non fait = 0 2. La réaction est-elle apparue après l’introduction du médicament? Oui...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1– Vrai ou faux ? L’algorithme de Naranjo permet de mesurer la charge anticholinergique des médicaments. Question 2 – Donnez un exemple de cascade médicamenteuse. N’hésitez pas à partager avec l’auteure, une cascade qui n’est pas décrite dans le chapitre. Question 3– Vrai ou faux. L’état nutritionnel des patients peut influencer l’effet pharmacologique de la phénytoïne. Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

Le clinicien en CHSLD doit contrer la polymédication, les dosages ou l’emploi de médicaments inappropriés. Une bonne connaissance de l’effet du vieillissement sur le métabolisme des médicaments ainsi que leurs effets indésirables permet d’offrir aux personnes âgées hébergées des soins appropriés tout en préservant mieux leur qualité de vie.

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Risque anticholinergique Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

Les propriétés anticholinergiques de certains médicaments sont bien connues. C’est le cas de l’oxybutinine et de l’atropine par exemple, mais ces propriétés se retrouvent aussi dans d’autres médicaments. Lorsque plusieurs produits anticholinergiques sont utilisés simultanément chez un résident, leurs effets s’additionnent ce qui expose le patient à des effets indésirables (xérostomie, constipation, vision embrouillée, hypotension, arythmie cardiaque, rétention urinaire) et à un delirium. Il existe des tableaux permettant de classer les médicaments selon l’importance de leurs propriétés anticholinergiques (tableau 8) [18]. La charge anticholinergique peut aussi être mesurée à l’aide de calculateurs comme l’ACB calculator avec lequel un score de 3 et plus est associé à un risque accru de troubles cognitifs, de chutes et à une mortalité accrue. http://www.acbcalc.com/...

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Cascades médicamenteuses Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

► En présentant les mêmes symptômes que d’autres maladies et grands syndromes gériatriques, les effets indésirables entraînent parfois la prescription de nouveaux médicaments si le clinicien les attribue par erreur à une nouvelle maladie plutôt qu’à un effet secondaire. Ce phénomène est connu sous le nom de cascade médicamenteuse ou d’effet domino (tableau 6). Tableau 6. Exemples de cascades médicamenteuses ► Un lien étroit unit la polymédication, l’utilisation inappropriée des médicaments, les erreurs médicamenteuses et la survenue d’effets indésirables. Les médecins doivent donc être proactifs dans la rationalisation de leurs prescriptions médicamenteuses. Différents outils ont été développés dans ce but. Les critères de Beers [14], sans doute les plus célèbres, proposent une liste de médicaments inappropriés qu’il faut éviter en...

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Médicaments les plus souvent responsables d’effets indésirables Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

Une étude menée en soins de longue durée a permis de dresser une liste des catégories de médicaments les plus souvent responsables d’effets indésirables en analysant 53 événements indésirables survenus auprès de 43 résidents recevant plus de 8 médicaments sur une base régulière. Le tableau 5 illustre cette répartition. Tableau 5. Médicaments les plus souvent responsables d’effets indésirables (n=53) [12]

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Types d’effets indésirables Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

Le type d’effets indésirables le moins fréquent est celui qui est lié à l’arrêt planifié des médicaments (voir le chapitre « Arrêt et sevrage des médicaments »). Les autres types d’effets indésirables sont nombreux et certains peuvent avoir un impact majeur comme le delirium, la léthargie, les chutes et les hémorragies. D’autres effets indésirables sont plus insidieux parce qu’ils se confondent avec les symptômes des maladies chroniques des résidents, mais ils n’en sont pas moins dévastateurs (tableau 4). Tableau 4. Types d’effets indésirables Delirium Léthargie ou sédation Chutes Hémorragies Anorexie Effets anticholinergiques (xérostomie, constipation, vision embrouillée, hypotension, arythmie cardiaque, rétention urinaire)  

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Facteurs associés à un risque accru d’effets indésirables Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

Le tableau 3 présente les facteurs de risque d’effets indésirables chez les résidents en soins de longue durée. ► L’emploi de médicaments inappropriés constitue la cause la plus fréquente d’effets indésirables et un seul médicament mal utilisé suffit à doubler les risques d’apparition d’effets indésirables [10]. Les transitions d’un milieu de soin à un autre, les hospitalisations, les comorbidités, la polymédication et l’usage de certains médicaments augmentent eux aussi de façon significative le risque d’effets indésirables. Des effets indésirables secondaires à des erreurs de retranscription des médicaments entre le milieu d’hébergement et un centre hospitalier ont pu être observés et peuvent survenir dans 20 % des transferts [11]. La présence simultanée de plusieurs maladies chroniques favorise la polymédication qui, à...

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Effets indésirables, polymédication et médication inappropriée Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

L’OMS définit les effets indésirables comme étant « des réactions nocives et inattendues aux médicaments qui se produisent aux posologies thérapeutiques habituelles ». Ils font partie des principales causes de mortalité dans plusieurs pays et les dépenses entraînées par les hospitalisations et chirurgies attribuables aux effets indésirables peuvent dépasser les coûts des médicaments. Dans la plupart des cas (60 %), les effets indésirables seraient évitables. En soins de longue durée, le taux d’effets indésirables s’élève à 1,89 par 100 résidents par année. De ceux-ci, 0,96 seraient évitables [8]. En raison des changements pharmacodynamiques liés à l’âge, les effets indésirables peuvent survenir à des taux sanguins thérapeutiques chez les personnes âgées vulnérables.

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Effets du vieillissement sur le métabolisme des médicaments Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

► Le célèbre adage anglais « start low and go slow » (commencer par une faible dose, l’augmenter progressivement) résume bien les précautions qu’imposent les effets du vieillissement sur le métabolisme des médicaments lorsque vient le temps de prescrire. La mise en place de ces précautions est particulièrement importante pour les patients vulnérables des centres d’hébergement. Le tableau 1 résume les effets du vieillissement sur le métabolisme des médicaments et propose des précautions à prendre en conséquence. Tableau 1. Effets du vieillissement sur le métabolisme des médicaments AINS : anti-inflammatoires non stéroïdiens. * La phénytoïne est fortement liée aux protéines. Le dosage sanguin de la phénytoïne représente le total des fractions libres et liées à l’albumine. L’hypoalbuminémie étant fréquente chez...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

Géraldine C., 87 ans, est admise au Centre d’accueil l’Engoulevent avec une longue liste de médicaments. Liste des problèmes Liste des médicaments Maladie coronarienne depuis 1998 Nitroglycérine transdermique 0,4 mg/heure, de 8 h à 20 h Bisoprolol 5 mg PO DIE AAS 80 mg PO DIE Dépression en 2005 Citalopram 20 mg PO DIE Ostéoporose, tassement L1 en 2001 Alendronate 70 mg PO par semaine Calcium 500 mg PO BID Vitamine D 10 000 Unités par semaine HTA Hydrochlorothiazide 25 mg PO DIE Ramipril 2,5 mg PO DIE Dyslipidémie Atorvastatin 20 mg PO DIE Diabète type II Diabeta 5 mg PO DIE Metformin 500 mg PO TID Démence mixte depuis 2006 Galantamine 12 mg PO BID Constipation Docusate 100 mg...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

Bien que les résidents âgés présentent de nombreux facteurs les rendant vulnérables aux effets indésirables des médicaments, ce sont eux qui consomment le plus de médicaments [1]. Une étude menée dans la région de Québec montre que 94 % des résidents en centre d’hébergement reçoivent au moins un médicament comparativement à 60 % des personnes âgées vivant à domicile. Ces mêmes résidents utilisent en moyenne 4,8 médicaments par jour et 85 % d’entre eux se voient prescrire un médicament pour le système nerveux central [2]. Les données probantes concernant les soins pharmaceutiques à offrir aux résidents des centres d’hébergement sont relativement sommaires. Le peu d’intérêt que suscite cette clientèle et sa grande hétérogénéité font en sorte que les personnes âgées...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1– Nommez cinq types de médicaments dont l’arrêt brusque peut induire un syndrome de retrait. Question 2 – Vrai ou faux? Le sevrage des ISRS s’échelonne habituellement sur une période de six mois chez les patients qui reçoivent une dose de maintien. Question 3– Vrai ou faux ? Il est préférable d’éviter le retrait progressif des dérivés nitrés, même lorsque le patient est asymptomatique et stable hémodynamiquement. Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments

Certains auteurs proposent maintenant des lignes directrices spécifiques aux patients atteints de maladies chroniques complexes. Leurs recommandations sont basées sur des données probantes tout en tenant compte de l’hétérogénéité de ces patients [14]. Il est important que le clinicien reconnaisse la nécessité d’individualiser l’approche proposée aux personnes âgées hébergées afin d’établir l’équilibre entre les objectifs de soins qu’elles se sont fixés, les cibles thérapeutiques habituellement recommandées et l’espérance de vie de chacun [15].

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Médicaments cardiovasculaires et médicaments à visée préventive Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments

L’application stricte des lignes directrices auprès des personnes âgées hébergées est de plus en plus contestée puisqu’elles ont été conçues pour les populations adultes plus jeunes. Leur application aveugle risque aussi d’aggraver la polymédication. La pertinence des médicaments à visée préventive a aussi été remise en question chez les résidents atteints de maladies neuro-dégénératives terminales [11]. ► Avant d’introduire ou de poursuivre la médication à visée préventive chez les résidents hébergés souffrant de maladies chroniques avancées et présentant une espérance de vie réduite, une réflexion s’impose. Des produits comme l’aspirine, les antihypertenseurs, le clopidogrel, les statines, la warfarine, le calcium, la vitamine D, les biphosphonates, la calcitonine, le raloxifène, les IECA et les ARA pour contrer la néphropathie diabétique ne...

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ISRS Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments

Au cours d’une étude, le sevrage des ISRS a été réalisé avec succès chez 88 % des résidents de divers centres d’hébergement qui présentaient peu de symptômes dépressifs ou qui n’en avaient plus [10]. Lors de cette étude, le sevrage s’est déroulé sur une période de six à huit semaines. Il est fortement conseillé de poursuivre les ISRS chez les patients qui ont des indications de traitement à long terme, comme deux épisodes dépressifs dans les récentes années ou un échec à une tentative antérieure de sevrage. Algorithme 3. Sevrage des ISRS

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Benzodiazépines Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments

Le sevrage des benzodiazépines chez les résidents hébergés peut permettre d’améliorer les capacités fonctionnelles, cognitives et psychomotrices de certains résidents tout en réduisant leur risque de chutes. L’interruption brusque des benzodiazépines consommées de longue date doit être évitée, car elle peut précipiter un syndrome de sevrage grave avec hypertension, tachycardie et une hyperréflexie pouvant progresser jusqu’à l’état de mal épileptique dans le cas d’arrêt de doses élevées. Algorithme 2. Sevrage des benzodiazépines

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Neuroleptiques Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments

Les neuroleptiques font encore partie de la prise en charge pharmacologique de certains comportements perturbateurs malgré leur efficacité modeste et leurs effets indésirables (voir chapitre sur les comportements perturbateurs). Les symptômes neurocomportementaux ont tendance à s’atténuer avec le temps. Il est donc souhaitable de réévaluer régulièrement la pertinence de poursuivre les neuroleptiques et la possibilité de réduire les doses prescrites [9]. Comme pour l’ensemble des psychotropes, l’arrêt brusque des neuroleptiques est risqué. L’algorithme de sevrage qui vous est proposé ici a été élaboré à partir des recommandations du Guide pratique des soins palliatifs de l’Association des pharmaciens en établissements de santé (APES). ► De façon générale, prenez l’habitude de prescrire les psychotropes pour une période maximale de six mois au...

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Inhibiteurs de l’acétylcholinestérase Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments

► Bien que leur efficacité ait été démontrée dans la démence modérée à grave, aucune étude randomisée portant sur les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase n’a été menée auprès de la population institutionnalisée pour plus de 24 semaines ce qui ne les empêche pas d’être prescrits en moyenne pour une période de plus de deux ans [5; 6]. Par contre, il n’existe pas de ligne directrice concernant le temps propice à l’arrêt des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase (IAChE) ni sur la manière de procéder. Certains auteurs ont rapporté des cas de détérioration fonctionnelle, cognitive ou comportementale à la suite de l’arrêt de ces médicaments chez un petit sous-groupe de patients. Une étude randomisée de déprescription des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase en milieu institutionnel auprès...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments

La littérature scientifique regorge de renseignements concernant les façons de démarrer des traitements médicamenteux. Malgré cette abondance, bien peu d’études ont été menées auprès de la population âgée vivant en centre d’hébergement. En contrepartie, il existe beaucoup moins de données concernant l’arrêt des médicaments. L’utilisation inappropriée des médicaments a été reconnue comme étant une cause de perte d’autonomie chez les patients atteints de démence [1] et l’arrêt de médicaments devenus superflus chez les résidents aurait le potentiel d’améliorer la qualité de vie [2] en plus de réduire significativement le risque d’erreurs médicamenteuses. Parmi les études explorant les médicaments prescrits en fin de vie, une étude a montré que 30 % des résidents de soins de longue durée étaient décédés en...

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Administration de médicaments par des modes non homologués Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

L’altération de l’état d’éveil, la dysphagie ou les vomissements peuvent faire obstacle à l’administration orale des médicaments. L’interruption de certains médicaments risque de précipiter l’apparition de symptômes et d’inconfort. Pour faire face à cette délicate situation clinique, le lecteur est invité à consulter l’excellent Guide pratique des soins palliatifs de l’Association des pharmaciens en établissement de santé. Son chapitre concernant les voies innovatrices suggère des modes d’administration non homologués (intrarectal, sous-cutané, sublingual et intracolostomie) pour plusieurs médicaments [5]. À titre d’exemple, pour les patients épileptiques dans l’impossibilité de prendre leurs médicaments par voie orale, l’acide valproïque sous forme de suspension utilisée normalement pour la voie orale et le phénobarbital sous sa forme injectable peuvent être administrés par voie intrarectale avec...

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Proctoclyse Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

Il s’agit de l’administration d’un soluté par voie intrarectale à l’aide d’un cathéter nasogastrique French no 22 inséré par le rectum à une distance de 40 cm. Le débit de perfusion peut atteindre 100 mL/heure, mais doit être ajusté en fonction du confort du patient [4]. C’est une méthode peu employée et de façon générale, l’hypodermoclyse est mieux acceptée.

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Hypodermoclyse Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

Il s’agit d’une méthode d’administration d’un soluté par voie sous-cutanée dans le but d’hydrater un patient lorsque la voie orale n’est plus accessible ou est insuffisante. On peut administrer tout soluté contenant des électrolytes par cette voie (NaCl 0,9 %, dextrose 5 % avec NaCl 0,9 % ou 0,45 %, lactate de Ringer) ainsi que du chlorure de potassium. Certaines conditions rendent l’utilisation de cette méthode impossible : état de choc, déshydratation importante ou désordre électrolytique grave (natrémie supérieure à 150 mmol/L, osmolalité plasmatique supérieure à 300 mmol/kg), un bris cutané ou une peau irritée, un œdème ou un lymphoedème. On peut théoriquement administrer le soluté à un débit allant de 20 à 125 mL/heure. Toutefois, il n’est pas toujours...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1– Énumérez les situations au cours desquelles une révision de la médication devrait être faite. Question 2 – Quels types de médicaments ne peuvent être écrasés pour les patients dysphagiques ? Question 3– Vrai ou faux ? Les régions sous-claviculaire, thoracique antérieure, abdominale et la face antéro externe de la cuisse constituent de bons sites d’infusion pour l’hypodermoclyse. Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

Le besoin d’améliorer l’utilisation qui est faite des médicaments en centre d’hébergement a été rapporté partout dans le monde [6-9]. Une utilisation judicieuse des médicaments améliore la sécurité, la qualité des soins et la qualité de vie des résidents. La démarche nécessaire pour y parvenir apporte toutefois son lot de défis.  Les erreurs liées à la prescription ou à l’administration de médicaments, les problèmes de fidélité au traitement et la dysphagie interférant avec la déglutition des médicaments comptent parmi les problèmes fréquents au sein de la population hébergée. La collaboration interprofessionnelle, particulièrement entre médecins, pharmaciens et infirmières, est essentielle à une gestion efficace et optimale de la médication en centre d’hébergement. L’admission, les transitions entre milieux de soins, l’apparition de...

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Autres voies d’administration Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

► Lorsqu’un résident n’est plus en mesure de s’hydrater ou de prendre ses médicaments par voie orale, il existe d’autres voies d’administration que la voie intraveineuse. Avant de les employer, il est essentiel de bien tenir compte du niveau d’intervention médicale du résident et de le réviser si son état général s’est détérioré.

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Dysphagie et médicaments écrasés Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

► Lorsque le résident n’est plus en mesure d’avaler les comprimés, le médecin et les autres membres de l’équipe multidisciplinaire doivent bien évaluer la déglutition pour reconnaître les signes de dysphagie. L’infirmière est souvent l’intervenante qui identifie en premier le problème. Lorsque la dysphagie apparaît, elle signale la plupart du temps une détérioration de l’état général du résident. Une révision du niveau de soins peut être utile à ce moment-là. Dans un premier temps, il peut être suffisant d’écraser les médicaments. Le tableau 3 présente les types de médicaments ne pouvant pas être écrasés. Certains médicaments peuvent être écrasés, mais il devient alors plus difficile de les administrer. C’est le cas notamment pour les petits comprimés comme la digoxine (Lanoxin),...

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Ordonnances collectives Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

► Depuis l’adoption de la loi 90 au Québec, certains médicaments peuvent être administrés par les infirmières pour une période ne dépassant pas 24 heures, sans l’intermédiaire du médecin, par le truchement d’ordonnances collectives. C’est le cas pour l’acétaminophène, le dimenhydrinate (Gravol), le rince-bouche hexétidine, le domiphène (pastille de Cépacol), l’onguent Hollister, l’hydroxyde de magnésium et d’aluminium (Diovol, Maalox, Almagel…), la trinitroglycérine (Nitro vaporisée) et la dextrométorphane (sirop DM) entre autres. Un modèle d’ordonnance collective est proposé sur le site suivant : http://www.iugm.qc.ca/prof/outils/270-ordonnances.html. L’utilisation d’ordonnances collectives permet d’offrir un traitement symptomatique plus rapidement aux résidents des centres d’hébergement dans un contexte bien défini et en suivant des consignes de sécurité, sans avoir à attendre la visite du médecin traitant.

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Révision périodique des médicaments Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

► La révision périodique des médicaments est essentielle pour maintenir une bonne qualité de soins en permettant de réduire le nombre de médicaments inappropriés, la polymédication, les risques d’interactions, d’effets indésirables et d’erreurs de médicaments. Plusieurs situations courantes sont propices à une telle révision : au moment de l’admission ou peu après, lors de l’introduction d’un nouveau médicament, à la suite d’un changement dans l’état de santé, après une hospitalisation ou un séjour à la salle d’urgence, en présence de plus d’un prescripteur, lorsqu’un médicament est prescrit à l’essai en l’absence de données probantes et finalement, au cours des révisions annuelles. Le tableau 2 présente les étapes d’une révision approfondie des médicaments. Nous vous suggérons de l’imprimer comme aide-mémoire pour...

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Interactions médicaments-maladies Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

► Les risques de présenter une interaction entre un médicament et une maladie augmentent avec la polymédication et les comorbidités. Ce phénomène est donc plus fréquent chez les personnes âgées hébergées. Le simple arrêt d’un médicament contrindiqué suffit parfois à renverser une situation, comme en témoigne ce cas éloquent : http://www.annalsoflongtermcare.com/article/3765 (consulté le 9 juillet 2013).

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Interactions médicamenteuses Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

► Les interactions médicament-médicament ont diverses causes. Certains médicaments peuvent interférer avec l’absorption d’autres produits. Le calcium par exemple, peut diminuer l’absorption de certains antibiotiques comme la ciprofloxacine, la levofloxacine et le céfuroxime ainsi que l’absorption de la phénytoïne. ► Dans d’autres circonstances, deux produits peuvent avoir des effets additifs. Finalement, certains médicaments agissent sur le métabolisme hépatique d’autres produits et peuvent alors entraîner une augmentation ou une diminution de l’effet du médicament. Nos collègues américains en ont dressé le palmarès en 2001 : le « top dix » des interactions médicament-médicament en soins de longue durée. On retrouve la warfarine dans la moitié des combinaisons. Ces interactions sont présentées au tableau 1. Il existe aussi un site Web québécois...

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Bilan comparatif des médicaments Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

► Le bilan comparatif des médicaments sert à vérifier si les médicaments prescrits au résident sont les mêmes d’un milieu de soins à l’autre, tant au moment de l’admission à partir du domicile qu’à la suite d’un séjour à la salle d’urgence ou dans tout autre centre. Ce type de vérification a pour but d’améliorer la sécurité des résidents en évitant les erreurs de transcription, les omissions, les duplications et sert également d’occasion pour vérifier la présence d’éventuelles interactions médicament-médicament ou médicament-maladie. La réconciliation médicamenteuse prévient la survenue d’événements indésirables à la suite de modifications involontaires entre l’ordonnance de départ et les médicaments prescrits dans le CHSLD [1; 2]. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2728360/?tool=pubmed

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Incontinence Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

L’incontinence est fréquente en TNC vu l’instabilité vésicale d’origine centrale, la perte des points de repère et les difficultés de mobilité, et plus encore en phase avancée alors que le patient a perdu sa mobilité. Pour approfondir ce sujet, nous vous invitons à consulter le chapitre « L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée » rédigé par Dre Cara Tannenbaum. Les infections urinaires sont un problème fréquent chez le patient âgé et incontinent en CHSLD. Pour plus d’informations au sujet de la prise en charge des infections du tractus urinaire, nous vous invitons à consulter le chapitre « Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement...

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Immobilisme [9] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Plus les patients ont des troubles moteurs, plus ils sont confinés au lit et risquent de développer des contractures, des plaies de pression, des syndromes douloureux, de la constipation… Des soins appropriés au résident alité doivent être instaurés rapidement : choisir un matelas adapté, optimiser le positionnement, mobilité passive… La thromboprophylaxie n’est pas indiquée.

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Chutes [9] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Les troubles de la marche et les chutes sont présents tout le long du continuum des TNC. Bien que d’apparence parfois accidentelles, les chutes sont souvent annonciatrices d’un TNC puisque des difficultés d’attention et de rétablissement de l’équilibre peuvent accompagner le prodrome des TNC particulièrement dans les synucléinopathies. Trois ans après le diagnostic, on estime que 50% des patients ont des difficultés à la marche. On constate aussi de l’apraxie à la marche chez le patient avec démence avancée et plus du tiers font des chutes. Qui dit chute, dit risques de blessures, de fractures, de plaies et d’hématome sous-dural, surtout si le patient est anticoagulé. Une approche multidisciplinaire est requise tel que décrit dans le chapitre « Les chutes...

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Dysphagie et dénutrition [4; 10-11] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

La maladie d’Alzheimer avancée s’accompagne d’un ensemble de problèmes nutritionnels : difficulté à alimenter le patient agnosique ou dysphagique, perte pondérale, sarcopénie, etc. Il existe une relation certaine entre le risque de morbidité et de mortalité dans la maladie d’Alzheimer avancée et la perte de poids. Il faut faire le suivi de la courbe pondérale. La correction des apports nutritionnels, le fractionnement des prises alimentaires (collations), la modification de la texture (diète dysphagique), le choix des aliments pour lesquels le patient manifeste de l’intérêt (plutôt que des diètes restrictives de diabète ou autre…) et les aliments faciles à manger avec les doigts peuvent réduire la malnutrition. Des suppléments alimentaires peuvent s’avérer nécessaires. La participation du service diététique est requis. Le...

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Accidents Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Plusieurs patients déambulent apparemment sans but, ils sont particulièrement à risque d’accidents : chute, brûlure, ingestion de produit nocif, fugue… Certains patients ne peuvent se nommer et encore moins reconnaître leurs médicaments. Cette particularité les met donc à risque d’erreurs de médicaments. Tous ces aspects doivent être pris en considération au moment d’établir les normes de sécurité de l’établissement.

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Sommeil [8] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Le vieillissement est associé à une diminution de la durée du sommeil, plus d’éveils nocturnes et plus d’impression subjective de sommeil moins réparateur qui correspond également à une diminution de la durée en sommeil REM. Les maladies chroniques notamment la douleur, la dépression et les TNC sont d’avantage reliées à des troubles du sommeil. Certains TNC s’accompagnent de troubles du sommeil REM plus marqués dès les premiers stades de la maladie, particulièrement les synucléinopathies, telles que la maladie de Parkinson et la DCL. Ces maladies s’accompagnent davantage de parasomnies qui peuvent nécessiter une évaluation spécialisée selon leur intensité. Les patients avec Maladie d’Alzheimer présentent une irrégularité du cycle éveil-sommeil (ISWRD : irregular sleep-wake rhythm disorder), probablement d’origine neurologique et environnementale, comme...

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SCPD Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Les SCPD sont très fréquents et requièrent des interventions bien coordonnées voir chapitre SCPD. [9] La dépression accompagne souvent la démence et nécessite qu’on l’identifie et qu’on tente de la soulager par un traitement approprié. Il peut s’avérer difficile de faire le diagnostic d’une dépression en phase avancée, elle peut se manifester par un retrait plus marqué, une résistance aux soins, un refus alimentaire. L’échelle de Cornell [10] a été conçue pour faciliter le diagnostic de la dépression pour les malades ayant un MMSE inférieur à 15. Parfois, un essai aux antidépresseurs est indiqué, avec des objectifs de traitement bien ciblés et l’arrêt de la prescription si c’est non concluant.

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Delirium Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Les états confusionnels aigus sont fréquents lors de l’évolution des TNC et sont à considérer comme des urgences médicales. Pour approfondir le sujet, nous vous invitons à consulter le chapitre « Le delirium en soins de longue durée » rédigé par Dr Thien Tuong Minh Vu.

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Complications neurologiques Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Les complications les plus fréquentes sont les troubles de mobilité, de la posture et à un moindre degré, les crises d’épilepsie et les myoclonies. La prescription d’un anticonvulsivant ne doit pas être automatique dès le premier épisode. Seule la répétition des crises constitue une indication de prescrire un anticonvulsivant. Le choix de ce médicament doit être guidé par son profil d’effets indésirables et son large spectre d’action. Pour approfondir le sujet, nous vous invitons à consulter le chapitre « Convulsion et épilepsie en soins de longue durée » rédigé par Dre Masson.

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Douleur [7] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Selon plusieurs études, la douleur est sous-évaluée chez les personnes atteintes de troubles cognitifs. L’identification de la douleur chez le patient non communiquant est importante et des échelles existent, notamment la grille d’évaluation de la douleur PACSLAC [8]. L’évaluation de la douleur doit faire partie de l’évaluation régulière de l’infirmière, comme un cinquième signe vital. La pharmacopée reste la pierre angulaire du traitement de la douleur chez la personne âgée.

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Maladies concomitantes Sommaire du chapitre

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Selon plusieurs études, la douleur est sous-évaluée chez les personnes atteintes de troubles cognitifs. L’identification et la mesure de la douleur chez le patient non communiquant est importante et des échelles existent, notamment la grille d’évaluation PACSLAC et la grille DOLOPLUS. L’évaluation de la douleur doit se faire quotidiennement comme un 5ième signe vital par l’équipe de soins. Une approche non pharmacologique et pharmacologique en douleur adaptée à la personne âgée est indiquée car autant la douleur que les effets secondaires des analgésiques peuvent avoir un impact sur la cognition, les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD) et l’autonomie du patient.

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Cas clinique Sommaire du chapitre

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L’investigation de Mme CL suite à sa chute en CHSLD révèle une tendance à la bradycardie et un bloc de branche du 1er degré sur l’ECG disponible dans son CHSLD. La compréhension de Madame CL est de plus en plus limitée et c’est avec sa répondante, sa conjointe, que les décisions de soins se discutent davantage. Mme CL n’avait pas rempli ses DMA, maintenant disponibles sur le DSQ, mais avait toujours exprimé qu’elle ne voulait pas d’acharnement donc un NIM C sans RCR est convenu. Par précaution, de concert avec le pharmacien, l’inhibiteur de la cholinestérase est cessé et remplacé par de la mémantine. L’équipe de soins a l’impression qu’une douleur au dos depuis la chute incommode madame, qui se...

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Phase terminale [6; 10; 14-15] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

On dit des patients qu’ils présentent une démence terminale lorsqu’ils ne manifestent plus aucune compréhension ou reconnaissance, qu’il faut les alimenter, qu’ils sont totalement incontinents, confinés au lit (incapables de se déplacer même avec de l’aide) et qu’ils ne peuvent plus communiquer verbalement. À ce stade, on évalue la survie médiane à un an. Aux États-Unis, la NHO (National Hospice Organisation) a publié un guide pour déterminer le pronostic des maladies non cancéreuses, mais beaucoup de recherches restent à faire dans ce domaine de prédiction et le médecin doit rester humble et prudent par rapport à l’avenir. L’échelle indicielle de Mitchell peut aussi servir de guide. Comme pour un cancer incurable, la démence est une maladie qui progresse et entraîne...

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Stades et complications du trouble neurocognitif Sommaire du chapitre

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Lorsque le cours de la maladie d’Alzheimer et des autres maladies apparentées n’est pas interrompu par un événement cardiaque ou cérébrovasculaire, un cancer ou un accident, la détérioration des fonctions cognitives et la perte d’autonomie se poursuivent jusqu’à un état de perte de fonction motrice de base telle la mobilité, le tonus corporel et la dysphagie. Le langage du patient devient inintelligible. Il est incapable de comprendre ou d’exécuter des tâches simples. Il ne reconnaît plus son entourage. Il mange avec ses doigts et reste le plus souvent assis au fauteuil ou erre sans but. Au stade ultime, il est alité et dysphagique. Selon le consensus français sur la démence grave [5], l’expectative de vie lorsque le MMSE est inférieur...

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Admission et congé d’un CHSLD Sommaire du chapitre

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Admission en CHSLD Habituellement le patient et son entourage ont passé par un processus d’évaluation médical (CTMSP) et social (OEMC devenu OCCI depuis 2016) afin de pouvoir être admis en CHSLD public ou privé conventionné. Ces évaluations sont acheminées au MAH, qui tente d’orienter le patient selon son profil ISO-SMAF (14 profils selon 5 catégories : AVD, atteinte motrice prédominante, aide à la mobilité, atteinte mentale prédominante et dépendance aux AVQ avec alitement), certains besoins particuliers et la proximité de son domicile ou de ses proches. En CHSLD, la perte d’autonomie est lourde, ce qui se traduit par des profils de 9 à 14 sur une échelle de 14. Le jour de l’admission, des modalités administratives sont effectuées et il...

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Facteurs menant à l’institutionnalisation Sommaire du chapitre

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Plusieurs facteurs contribuent à l’admission en CHSLD [1]. Il y a les facteurs inhérents au patient et à sa maladie : complications psychologiques et comportementales, besoins d’assistance, incontinence, chutes, etc. La démence peut aussi atteindre d’autres sphères cognitives que la mémoire soit dans sa présentation initiale (atteinte frontale, parkinsonisme…) ou dans son évolution (par exemple des chutes, des apraxies, une grande apathie ou une grande dysfonction exécutive). Dans de tels cas, le besoin d’assistance est plus grand et l’hébergement peut survenir plus rapidement. Certains facteurs contribuant à l’hébergement sont liés à l’entourage qui doit pallier progressivement aux divers déficits : présence ou non des proches qui peuvent compenser les incapacités, origine culturelle et place des aînés dans la famille, santé...

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Que faire si la famille demande des explications sur l’hérédité et les facteurs de risque? Sommaire du chapitre

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On peut les diriger vers la Société Alzheimer (et son site Web) [28; 29]. On peut discuter des hypothèses actuelles et des mesures de prévention pour garder son cerveau en santé, particulièrement les bonnes habitudes de vie, l’activité physique et le traitement de l’HTA. Les tests de dépistage génétique ne se font que dans certains protocoles de recherche.

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L’établissement peut-il faciliter le deuil? Sommaire du chapitre

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Assez souvent, au Québec, un patient qui décède en CHSLD quitte souvent la chambre rapidement surtout s’il cohabite et parce qu’un autre résident va le remplacer en moins de 48 heures. Il y a peu de temps laissé aux équipes pour se rappeler de celui qu’on a accompagné et avec qui, milieu de vie oblige, on a créé des liens. Il y a certainement des réflexions à faire sur le sujet si on veut préserver la santé des équipes et l’approche humaniste. Pour les familles, on n’a aucune idée du processus de deuil puisqu’on les revoit rarement. Aux États-Unis, l’association des soins palliatifs (Hospice Association of America) [18], recommande que l’établissement prévoit un accompagnement d’un an auprès des familles endeuillées.

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L’établissement peut-il participer à l’approche famille? Sommaire du chapitre

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L’établissement doit faire une place aux proches, aux familles dans son organisation. Les familles se sentent parfois très isolées particulièrement si elles visitent un patient peu communiquant. Les lieux physiques et l’organisation du temps doivent tenir compte des proches. Un processus d’accueil, d’accompagnement et de rétroaction doit être instauré. Un comité des usagers et un comité des résidents doivent être mis en place. Un programme-famille doit exister pour soutenir les aidants dans leur compétence et pour qu’ils prennent conscience de leurs propres besoins. Ces mesures permettent de soulager les proches, les équipes de soins et le médecin, et peuvent prévenir le recours ultime au processus de plainte.

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Existe-t-il des outils pour informer les proches? Sommaire du chapitre

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En général, les familles apprécient de pouvoir se documenter tout au long de la maladie. Le site Web de la société Alzheimer est très bien fait. Il y est question du stade avancé de la démence, des soins de confort, de la phase terminale et des soins de fin de vie. L’équipe de l’IUGS (Dr Marcel Arcand) a rédigé un guide destiné aux familles pour les soins de fin de vie dans les maladies neuro-dégénératives [27]. Il n’est pas propice de le donner à l’admission, mais peut être remis lors d’une complication aiguë si une option palliative est envisagée ou si arrive un stade de détérioration irréversible de la qualité de vie du patient avec révision du niveau de soins.

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Que faire en cas de conflit avec un proche ? Sommaire du chapitre

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Certains aidants ne respectent pas le médecin ou les intervenants. Le chef d’unité doit rappeler à chacun les règles élémentaires de bonne conduite conformément au code de vie. Malgré tous les efforts de part et d’autres, certaines divergences ou conflits peuvent émerger. Il faut alors adopter des mécanismes de résolution des conflits : Retarder la décision pour permettre la réflexion. Proposer une solution de compromis. Faire appel à un médiateur ou demander l’avis d’un autre médecin. Proposer un changement de médecin. Ne pas oublier les valeurs fondamentales de la personne soignée.

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Que faire si un proche est en difficulté? Sommaire du chapitre

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Si le médecin ou l’équipe de soins remarque des problèmes cognitifs, physiques ou psychologiques, il faut en aviser le chef d’unité ou le service social qui interviendra auprès de l’aidant et des autres membres du réseau.

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Peut-on prévenir l’épuisement du proche? Sommaire du chapitre

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On peut, sans devenir son thérapeute, permettre au proche de prendre conscience de ses propres besoins et de ses propres limites. Outre le besoin d’information et de formation (approche éducative), des méthodes thérapeutiques de type « mindfulness-based» sont requises et de plus en plus utilisées dans des programmes-cadres destinés aux familles en CHSLD [13; 24; 25].

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De quoi faut-il discuter? Sommaire du chapitre

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Du patient : état de santé, stade actuel et à venir de la maladie, des objectifs de soins et des moyens utilisés. De l’aidant : son vécu, son état de santé [13].

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Peut-on satisfaire les familles? Sommaire du chapitre

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Les familles aiment : savoir que le patient est confortable; avoir de l’information et des réponses à leurs questions; sentir la compassion du soignant; discuter avant la crise; sentir qu’elles ne portent pas le fardeau de la décision.

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Comment établir une communication satisfaisante? Sommaire du chapitre

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Définir, dès la première rencontre, les modalités éventuelles d’échange d’information, préciser des limites. Être à l’écoute, demeurer humble et respectueux. Apporter un certain soutien affectif.

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Avec qui rencontrer les proches? Sommaire du chapitre

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Beaucoup de questions des proches concernent les soins de tous les jours et l’information échangée entre le médecin et les proches est aussi nécessaire pour l’équipe de soins. Il est donc souvent requis que l’infirmière soit présente. La maladie, son évolution et l’arrivée en établissement sont des stress majeurs qui peuvent déstabiliser les aidants. Certains ont des mécanismes d’adaptation qui sont plus limités, (par exemple, l’agressivité, le clivage) et qui peuvent nuire à la communication et à l’interprétation de l’information reçue. Dans ces cas, le médecin gagne à rencontrer les proches avec un membre de l’équipe de soins, chef d’unité ou avec un professionnel psychosocial.

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Quand faut-il rencontrer les proches? Sommaire du chapitre

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En situation d’urgence, le médecin ou l’infirmière doit communiquer avec le répondant. La famille doit être rencontrée quelques temps après l’admission. Durant le suivi et l’évolution de la maladie, des rencontres périodiques sont à prévoir à l’agenda avec les proches, par exemple une ou deux fois par année. Leur participation aux réunions d’équipe peut être un moyen de les rencontrer. Il est impossible de s’adapter aux horaires de toutes les familles. Le médecin peut écrire un billet d’absence aux proches qui doivent venir le rencontrer.

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Quel membre de la famille faut-il joindre ou rencontrer? Sommaire du chapitre

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Le répondant demeure la personne la plus importante à rencontrer. De son côté, il doit lui aussi assurer une disponibilité ou se nommer un remplaçant. Il doit veiller à ce que l’information circule parmi les proches et choisir de se faire accompagner ou non lors de ses contacts avec le médecin. Il est difficile pour le médecin, pour des raisons de temps et d’éléments inconnus dans les dynamiques familiales, de discuter avec toutes les personnes du réseau naturel. Une évaluation sociale peut s’avérer nécessaire et en cas de malaise mutuel, on peut procéder à des interventions.

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Dans quelles circonstances faut-il rencontrer les proches? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

En cas d’inaptitude du patient, le répondant légal est incontournable dans le processus décisionnel. Les objectifs de soins résultent d’un consensus médecin/proche-aidant. Pour recueillir et échanger de l’information sur le malade. Pour répondre aux questions. Pour informer du stade, de l’évolution, du pronostic et des soins recommandés. Pour permettre aux aidants d’adapter leur rôle à la réalité de l’établissement (approche participative). Pour faciliter l’adaptation de l’aidant au milieu institutionnel, en particulier au milieu prothétique. Pour préparer les proches aux stades ultérieurs de la maladie.

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Équipe de soins Sommaire du chapitre

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Les équipes de soins ont à comprendre, évaluer et compenser les besoins du résident et cette tâche est d’autant plus difficile que le patient atteint de problèmes cognitifs ne peut les exprimer. Les besoins concernent les soins physiques et l’assistance aux activités de la vie quotidienne avec la perspective d’aider le patient à garder ses capacités. Donc, l’équipe ne doit pas seulement repérer les déficits, mais dans une perspective d’approche centrée sur la personne, permettre et faciliter le maintien de ses habiletés en sachant bien doser les interventions. Les besoins liés à la dimension affective, occupationnelle, sociale et spirituelle doivent aussi faire partie du plan de soins. L’équipe de soins doit accompagner la personne et sa famille dans toutes ses...

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Proches aidants Sommaire du chapitre

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La plupart des résidents arrivent en CHSLD avec un ou des aidants, des proches, un réseau. Dans 70 % des cas, ce sont des femmes, surtout âgées, qui agissent à titre de proches aidantes en contribuant aux soins requis. La maladie d’Alzheimer est une source importante d’épuisement psychologique et social. Elle a des effets considérables sur l’état de santé et sur la situation financière des proches aidants. La famille ou le proche a eu à vivre des deuils successifs à chaque étape de cette maladie. La démence lui a volé progressivement dans son intégrité cognitive, psychologique, sociale et physique un être cher. Les aidants ont eu à compenser les déficits et certains sont devenus experts en soins. Il peut être...

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Autres résidents Sommaire du chapitre

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En CHSLD, il y a vie en collectivité, cohabitation et interactions. Les lieux physiques ont une incidence sur les interactions quotidiennes : chambre individuelle ou non, dimension des unités, lieux communs… L’environnement humain est particulièrement important : attention reçue par une famille d’un autre patient, disponibilité de l’équipe de soins… Les autres résidents de l’unité, qu’ils soient atteints ou non de troubles cognitifs, vont aussi vivre une période d’adaptation lorsqu’un des leurs quitte et qu’un nouveau patient et ses proches arrivent souvent quelques heures plus tard (moins de 48 heures). Ceci peut se manifester par un changement de leur humeur, de leur comportement. Tous les intervenants en établissement ont pu observer des interactions notables entre les résidents atteints de déficit...

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Résident Sommaire du chapitre

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Pour le nouveau résident en CHSLD, son arrivée constitue un changement majeur. Une détérioration de son état médical et fonctionnel l’oblige à séjourner dans un milieu substitut de soins qui va aussi devenir son milieu de vie. L’hébergement est un facteur de stress important et peut de prime abord entraîner plus de confusion et d’angoisse chez le patient avec atteinte cognitive, même si l’accueil se fait selon les normes de bonne pratique institutionnelle. Le résident arrive avec son histoire de vie, ses habitudes, ses traits de personnalité, mais aussi ses déficits cognitifs qui vont rendre son adaptation unique. Il est souvent devenu un adulte non communiquant selon les codes habituels de communication et son interaction avec le milieu institutionnel peut...

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Réanimation en CHSLD Sommaire du chapitre

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Il faut savoir que la survie des résidents des CHSLD, immédiatement après une manœuvre de réanimation, se situe à 18,5 % et que seulement 3,4 % survivent et peuvent quitter l’hôpital. La présence de démence réduit, selon un facteur de trois, les chances de réussite d’une manœuvre de RCR puisqu’on s’attend à ce que seulement 1 % des résidents atteints de démence qui subissent une attaque cardiaque survivent et reçoivent leur congé de l’hôpital. Même cet avantage potentiel n’est pas nécessairement souhaitable chez les personnes atteintes de démence grave puisque la RCR représente une expérience stressante pour ceux qui survivent. Ces patients peuvent également subir des contrecoups négatifs de la RCR, par exemple des fractures de côtes ou une mise...

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Communication avec l’équipe de soins Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Bien identifier la personne clé de l’équipe qui est généralement l’infirmière. Fournir l’horaire des visites médicales pour favoriser la communication et utiliser un cahier de communication dans lequel le personnel soignant peut signaler des problèmes de santé, les demandes des proches ou toute autre information pertinente. Participer aux réunions d’équipe ou, le cas échéant, en recevoir le compte rendu. Permettre aux équipes de communiquer avec les familles en situation d’urgence. Inviter l’infirmière aux rencontres entre la famille et le médecin. Informer les équipes des messages discutés avec les familles. ATTENTION : Ne pas tolérer les secrets qui mènent au clivage (triangulation). Le fait de passer du temps avec l’équipe ou de lire les notes au dossier est important. Ne pas...

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Communication avec le répondant, les proches Sommaire du chapitre

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Désigner le répondant principal : expliquer aux familles que le médecin et l’équipe ne peuvent pas tenir compte des dynamiques intimes de chaque famille et ne peuvent pas multiplier les contacts pour donner à chacun des nouvelles. Pour la prise de décision, c’est au répondant dûment identifié que l’information sera transmise. Demander au service social de clarifier la situation familiale, sociale et financière, si besoin. En cas de problème de gestion de la personne ou des biens ou de discorde dans la famille, ou d’absence de proche, un régime de protection public peut être indiqué. Déterminer des moments où rencontrer les familles : il vaut souvent mieux prévoir à l’agenda suffisamment de temps pour les rendez-vous. ATTENTION : Le médecin...

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Quelques trucs pour communiquer avec le résident atteint de démence Sommaire du chapitre

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Tenter d’améliorer les déficits sensoriels : appareil auditif si toléré, lunettes. Centrer son attention sur le patient (ne pas parler en même temps à une autre personne). Se présenter d’une manière chaleureuse, détendue, douce. Choisir un moment approprié, par exemple éviter de déranger pendant un repas ou autre activité plaisante. Il est parfois plus facile de passer voir le résident plus souvent et moins longtemps pour terminer son évaluation et lui éviter une surcharge émotive et cognitive. Tout comme pour le personnel, passer du bon temps avec le patient, le complimenter, le rassurer, permet de faciliter les prochaines interventions, Faire face au résident et s’approcher graduellement. Éviter les bruits et autres distractions. Utiliser et décoder le langage non verbal :...

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Prises de décision [18] Sommaire du chapitre

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Aux stades initiaux de la démence, alors que le patient et ses proches en sont à l’étape de réorganiser leur vie, certains demandent de maintenir la RCR et le recours aux soins intensifs. Toutefois, certains patients manifestent déjà à l’annonce du diagnostic un désir de ne pas vivre trop longtemps et de ne pas connaître éventuellement une évolution majeure ; ceux-ci peuvent exprimer ce souhait dans des documents légaux comme les directives médicales anticipées (DMA). Il est à noter que la Loi sur les soins de fin de vie permet maintenant aux patients atteints de TNC et ayant encore une aptitude à consentir aux soins de se prévaloir de l’AMM. Pour plus de renseignements à ce sujet, nous vous invitons...

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Communication [16-17] Sommaire du chapitre

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► En CHSLD, particulièrement avec le résident atteint de troubles cognitifs la communication est au cœur de toutes les interventions. Pour le médecin cela suppose des habiletés pour communiquer avec le patient, avec ses proches et représentants et avec l’équipe de soins qui est toujours en interaction avec le patient et sa famille bien au-delà de la visite médicale.

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Suivi médical [4] Sommaire du chapitre

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La pratique médicale en CHSLD est faite d’accompagnement, de suivi des maladies chroniques, de travail en équipe, d’intervention en cas de décompensation ou de situation aigue, d’approche palliative lorsque requise et diffère de la pratique hospitalière. Le CMQ a publié en 2015, une révision de son guide de la pratique médicale en CHSLD. Le médecin en CHSLD peut souvent se retrouver isolé avec des difficultés pour permettre à ses patients d’avoir accès à des plateaux techniques ou des consultations spécialisées. La pandémie de la COVID-19 en 2020 a permis de constater les possibilités de la télémédecine, de réitérer l’importance d’une cogestion médicale et permis de mettre sur pied la Communauté de pratique des médecins en CHSLD (CPMC), qui permet aux...

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Formulaire d’évaluation du chapitre Sommaire du chapitre

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Formulaire d’évaluation du chapitre

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

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QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1– Décrire les principales complications de la démence en CHSLD Question 2 – Décrire quelques éléments de la communication avec le patient atteint de déficit cognitif pour favoriser la rencontre médicale Question 3– Décrire quelques éléments-clefs de la communication avec les proche-aidants Corrigé des questions d’évaluation

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Sites en ligne d’intérêt Sommaire du chapitre

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CPMC : Communauté de pratique des médecins en CHSLD Société Alzheimer du Canada AMDA : The Society for Post-Acute and Long-Term Care Medicine Canadian Hospice Palliative Care Association

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Conclusion Sommaire du chapitre

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Les soins aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées en CHSLD constituent un défi de tous les jours tant pour les médecins, les équipes de soins, les familles et les proches concernés et les gestionnaires du réseau de la santé. Nous avons voulu dans le présent chapitre décrire les approches actuellement validées et les trucs du métier afin de répondre aux questions des intervenants. Beaucoup de recherches restent à faire dans le domaine des maladies neurocognitives particulièrement en stade avancé, malgré les difficultés liées au consentement. La pandémie de la COVID-19 a levé le voile sur la complexité et la fragilité des patients en CHSLD, notamment de ceux atteints de TNC, qui nécessitent à la fois...

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Accompagnement médical en CHSLD d’une maladie chronique et progressive chez un patient qui a perdu sa capacité d’autodétermination Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

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Acteurs en interaction Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

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Évolution Sommaire du chapitre

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Introduction Sommaire du chapitre

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Plusieurs éléments reliés aux TNC entraînent une perte d’autonomie contribuant à l’admission des patients en CHSLD. Le suivi des patients atteints de maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées fait partie du quotidien des médecins en CHSLD. Ce chapitre retrace les facteurs menant à l’institutionnalisation, les diverses complications des TNC, ainsi que la phase terminale de ces maladies et propose au clinicien des éléments clés concernant le suivi des étapes de la maladie ainsi que les éléments clés de la communication avec le patient, ses proches et les membres de l’équipe interdisciplinaire.

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Autres soignants Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Si l’organisation des soins le permet, la participation de l’infirmière responsable du malade à la rencontre est pertinente. Cela favorise le soutien du patient et des proches [25; 44] qui revêt une grande importance en situation difficile et en cas de divergences quant aux soins appropriés [31]. La collaboration interprofessionnelle contribue à la qualité des prises de décision. Chacun a la responsabilité d’assurer la circulation des informations pertinentes entre le patient, ses proches et les membres de l’équipe [9]. Ces derniers ont un rôle important lorsqu’il s’agit d’établir les circonstances justifiant une révision du niveau de soins. La concertation en équipe sur l’orientation des soins à recommander [25; 44] ainsi que la transmission des résultats de la discussion à la...

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Le représentant Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Si la personne est inapte à consentir à la détermination d’un niveau de soins, le médecin doit identifier, dans l’entourage du malade, qui sera son représentant. Au Québec, l’article 15 du Code civil [36] réglemente cette détermination (encadré 2). Encadré 2 : Représentant de la personne inapte à consentir Le représentant est prioritairement le représentant reconnu légalement, soit le mandataire, le curateur ou le tuteur. En l’absence d’un tel représentant reconnu légalement, ce sera le conjoint de la personne, par mariage religieux ou par union civile, ou encore le conjoint de fait. En l’absence d’un représentant reconnu légalement et d’un conjoint, le représentant sera un proche parent (père, mère, enfant, frère ou sœur) ou une personne témoignant d’un intérêt pour...

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La personne malade Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Toute personne adulte est présumée apte à consentir aux soins, même si elle est représentée par un mandataire, tuteur ou curateur [20]. On ne doit jamais conclure qu’une maladie causant des troubles cognitifs comme la démence rend la personne inapte [33]. Tant que la personne a la capacité de s’exprimer, il faut évaluer son aptitude à consentir aux soins. La plupart des personnes admises en SLD souffrent d’atteintes cognitives ou de démence. L’évaluation approfondie de l’aptitude à consentir aux soins s’intègre donc à leur prise en charge. Cette évaluation est un acte clinique ; le médecin prodiguant le soin, ce dernier étant l’objet du consentement, est responsable de sa réalisation [20; 32; 33]. Le médecin traitant du patient nouvellement admis...

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Promotion d’une philosophie de soins adaptée à la fin de vie Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Promotion, le cas échéant, d’une philosophie de soins adaptée à la fin de vie La population admise en SLD au Québec a un pronostic de survie réservé. Une majorité a des atteintes importantes de sa qualité de vie. Par contre, certains malades voient celle-ci préservée et privilégient alors des objectifs de soins axés sur la prolongation de la vie. Donc, la population admise n’est pas homogène. Cela requiert toujours une approche individualisée de prise de décisions de soins. Toutefois, lorsqu’une situation de fin de vie est appréhendée, le médecin a la responsabilité de promouvoir une approche de soins adaptée à cette phase de la vie : éviter de prolonger le mourir par des interventions qui sont disproportionnées à la situation...

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Déterminer le niveau de soins à partir de la perspective de la personne Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Depuis plus d’une quinzaine d’années, l’avancée des connaissances a démontré l’importance d’une bonne communication pour l’établissement d’une relation de soins efficace et satisfaisante [29; 30]. Décider d’un niveau de soins, compte tenu du haut niveau d’implication exigé du malade et de ses proches, n’échappe pas à ce constat [31]. Certaines de ces stratégies sont pertinentes pour toute interaction médecin-patient : expliquer le but de la discussion; face à des émotions ou malaises, refléter au patient le vécu perçu et le soutenir au besoin; vérifier la compréhension des termes médiaux ou les expliquer dans un langage adapté; signaler les étapes de l’entrevue médicale et faire des résumés, etc. Une stratégie spécifique et centrale à la détermination d’un niveau de soins consiste...

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Une prise de décision partagée et négociée Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

La prise de décision repose sur un modèle décisionnel partagé et négocié, centré sur la personne malade [22; 24; 25]. Le médecin s’adapte au niveau d’implication décisionnelle souhaitée par le patient (ou son représentant) [26], tout en soutenant sa participation active [25; 27]. La prise de décision est balisée par l’obtention d’un consentement libre et éclairé aux soins [22]. Le médecin est donc responsable de la transmission des informations diagnostiques et pronostiques [28] ainsi que des choix possibles de soins et leurs conséquences. Il s’assure aussi de leur compréhension par la personne, tout en offrant du soutien. Il valide verbalement les décisions prises. Dans un contexte de consentement substitué, s’ajoute la responsabilité d’expliquer et de soutenir le représentant dans l’exercice...

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Vidéos Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

La vidéo suivante, présenté en quatre parties, a été produite par le Centre de santé et de services sociaux – Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke, le Centre de pédagogie appliquée aux sciences de la santé, l’Institut de cardiologie de Montréal et l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Partenaires, jusqu’à la fin Partie 1   Partie 2   Partie 3   Partie 4  

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Taux de survie à une tentative de RCR et complications possibles chez les survivants Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Quel est le taux de succès d’une tentative de réanimation cardiorespiratoire? Si un arrêt cardiorespiratoire se produit de manière inattendue et imprévisible alors que la personne n’est pas à un stade avancé d’une maladie et qu’une tentative de RCR est réalisée, les chances de survie sont raisonnables si l’intervalle de temps entre l’arrêt cardiorespiratoire et le début de l’exécution de la RCR est court. Lorsque l’arrêt cardiorespiratoire se produit à l’hôpital, le taux de survie avec la capacité de quitter l’hôpital se situe entre 15 % à 20 % [61-63]. Si l’arrêt cardiorespiratoire se produit dans la rue ou à la maison, le taux de survie est toutefois plus bas, se situant entre 4 % et 9 % [64-67]. Cette...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1– Concernant la détermination d’un niveau de soins, lequel des énoncés est faux? Le médecin est responsable de cette prise de décision de soins qui repose sur un consentement libre et éclairé aux soins. Si la personne malade est inapte à consentir, elle ne participe pas à la prise de décision. L’exploration de la perspective de la personne face à sa maladie et son évolution s’intègre à la détermination du niveau de soins. Le fait d’accorder un plus grand temps de parole au représentant par rapport au médecin réduit les désaccords sur l’orientation appropriée des soins. Question 2 – Concernant l’inscription des décisions sur le formulaire de niveaux de soins et leur utilisation lors d’une détérioration de...

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Application d’un niveau de soins et sa mise à jour Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

► Lors d’un problème aigu, l’existence d’un niveau de soins ne soustrait pas le médecin à l’obligation d’obtenir le consentement requis aux soins. Le médecin discutera donc avec la personne malade, ou son représentant, des interventions appropriées à mettre en œuvre, à la lumière du niveau de soins déterminé antérieurement, en validant ainsi celui-ci ou en le modifiant (mise à jour). Toutefois, s’il y a urgence et que la personne ne peut participer activement aux décisions et que son représentant ne peut être joint, le niveau de soins préalablement déterminé guidera les interventions des professionnels de la santé. Les décisions concernant le niveau des soins évoluent donc, au fil du temps. On observe généralement un passage, par étapes, de soins...

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Documentation des décisions sur le formulaire des niveaux de soins Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Le formulaire des niveaux de soins de l’INESSS diffusé par le MSSS permet la documentation de l’ensemble des informations pertinentes : l’aptitude à consentir aux niveaux de soins, l’existence d’outils de planification anticipées des soins, le niveau de soins lui-même (4 choix d’objectifs des soins) ainsi que les décisions de soins spécifiques concernant la RCR, l’intubation et l’assistance ventilatoire. Un espace encadré permet d’y décrire par écrit d’autres informations pertinentes aidant à préciser les volontés de la personne. En effet, coché uniquement un des quatre objectifs, sans ajouter de note descriptive permettant de mieux comprendre les volontés de la personne peut être réducteur et contribuer aux erreurs d’interprétation. On peut y inscrire les informations diagnostiques et pronostiques qui ont été discutées,...

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Divergences et désaccords sur le niveau de soins Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

► La détermination d’un niveau de soins requiert la participation de plusieurs personnes. Cela peut entraîner des divergences sur la compréhension du problème, les objectifs des soins ou les moyens de les atteindre. Ces situations sont normales et fréquentes. Par contre, elles peuvent conduire à des situations exigeantes et conflictuelles [56]. Les grandes associations médicales recommandent à leurs membres d’adopter une procédure de résolution des désaccords et conflits où le médecin, soutenu par l’équipe de soins, met en place des stratégies de conciliation avec la personne malade ou son représentant en cas d’inaptitude [57-60]. Ces étapes sont reproduites dans l’encadré 10 : Étapes de résolution d’un désaccord en fin de vie. Encadré 10 : Étapes de résolution d’un désaccord en...

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Les étapes suggérées pour discuter/déterminer un niveau de soins Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

À la lumière des principes directeurs énoncés précédemment, des étapes sont proposées pour discuter et déterminer le niveau de soins avec la personne malade ou son représentant (figure 4) Figure 4 : Étapes pour discuter et déterminer le niveau de soins Les 2 premières étapes sont interchangeables selon ce qui est le plus approprié pour amorcer la discussion et le confort du professionnel. Les trois suivantes se succèdent. Étape 1 – Introduire la discussion (interchangeable avec l’étape 2) Cette étape vise à énoncer clairement pourquoi le médecin juge pertinent de discuter du niveau de soins, à établir comment il y procédera et à obtenir l’accord du patient ou de son représentant de tenir cette discussion. Si cela n’a pas été l’objet...

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Quand amorcer la discussion sur le niveau de soins? Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Rarement, le patient ou le représentant prennent l’initiative d’amorcer la discussion [47-49]; le médecin traitant a la responsabilité de l’entamer [4; 50]. ► En contexte de SLD, la discussion approfondie du niveau de soins devrait avoir lieu à la suite de l’évaluation globale du patient. Le Collège des médecins du Québec [15] recommande que cette évaluation soit effectuée dans un délai maximum d’un mois. Encadré 5 : Amorcer la détermination d’un niveau de soins Le médecin a la responsabilité d’en prendre l’initiative. L’aptitude à consentir aux soins devrait avoir été formellement évaluée avant le premier contact avec le représentant du patient. En SLD, il est prudent de ne pas entreprendre une discussion approfondie sur le niveau de soins, le jour...

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Les principes directeurs de la discussion/détermination d’un niveau de soins Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Une prise de décision partagée ► La prise de décision concernant le niveau de soins repose sur un modèle décisionnel partagé avec la personne malade ou son représentant [23; 24; 25]. Le médecin a la responsabilité d’obtenir le consentement libre et éclairé de la personne quant à ces décisions de soins (personne malade ou son représentant). Le médecin s’adapte au niveau d’implication décisionnelle souhaitée par le patient (ou son représentant) tout en soutenant sa participation active [25; 26]. La prise de décision est balisée par l’obtention d’un consentement libre et éclairé aux soins [23]. Le médecin est donc responsable de la transmission des informations diagnostiques et pronostiques [27] ainsi que des choix possibles de soins et leurs conséquences. Il s’assure...

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Distinguer les niveaux de soins d’autres formes de planification anticipée des soins Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

► Plusieurs outils de planification anticipée des soins (PAS) peuvent être utilisés par la personne. Les outils suivants sont à l’initiative de cette dernière si elle est apte à le faire : le mandat de protection, le testament de vie et les directives médicales anticipées. Le mandat de protection est un outil juridique ayant plusieurs fonctions, dont celle d’identifier un mandataire qui a la responsabilité de consentir aux soins au nom de la personne et celle d’exprimer par écrit des volontés anticipées orientant les soins à prodiguer s’il survient une maladie grave ou en fin de vie [20; 21]. Ces directives s’adressent au mandataire et doivent guider ce dernier lorsque le médecin obtient un consentement substitué aux soins, même si le...

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Pourquoi établir un niveau de soins? Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

En contexte de maladie grave affectant le pronostic vital, fonctionnel ou la qualité de vie, la discussion entre le médecin et le malade (ou son représentant) des objectifs de ses soins et sur certaines décisions de soins spécifiques comme la tentative ou non de réanimation cardiorespiratoire (RCR) permet une adéquation entre le projet de vie du patient, ses souhaits et priorités et les soins qui seront actualisés. L’établissement d’un niveau de soins est pertinent pour « toute personne dont le pronostic actuel laisse entrevoir à court ou à moyen terme une non-amélioration ou une détérioration durable de son état de santé, de sa qualité de vie ou de son autonomie. » [5] (p.3). L’utilisation d’un formulaire de niveaux de soins...

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Qu’est-ce que les niveaux de soins? Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Au Québec, les objectifs des soins pour les personnes souffrant de maladies graves ou chroniques dans les derniers stades d’évolution sont le plus souvent déterminés et révisés à l’aide d’un outil institutionnel : les niveaux de soins. ► L’INESS définit les niveaux de soins comme l’« expression des valeurs et volontés du patient sous la forme d’objectifs de soins, qui résulte d’une discussion entre le patient ou son représentant et le médecin concernant l’évolution anticipée de l’état de santé, les options de soins médicalement appropriées et leurs conséquences, afin d’orienter les soins et de guider le choix des interventions diagnostiques et thérapeutiques » [5] ( p.viii). Cette pratique s’est développée au Québec dans les années 1990, à la suite d’une...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

À 82 ans, Mme Giguère est admise dans votre unité de soins de longue durée (SLD) depuis 4 jours, pour une perte d’autonomie secondaire à la maladie d’Alzheimer. Elle demeurait en résidence privée depuis 5 ans. Les services qui y étaient offerts ne parvenaient plus à répondre à ses besoins. Selon l’évaluation fonctionnelle à l’admission, elle a besoin d’aide pour l’habillage et son hygiène ainsi que d’une surveillance constante. Elle souffre fréquemment d’incontinence urinaire et fécale. Elle présente également une hypothyroïdie et une arthrose modérée des genoux. Elle est veuve depuis sept ans. Sa fille est sa répondante principale. Un fils vit à l’extérieur. Aucun niveau de soins n’accompagne le dossier d’admission. Un mandat non homologué désignant sa fille comme...

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Ordonnances non pharmacologiques Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Ce type d’ordonnance concerne notamment les traitements non pharmacologiques et les demandes de consultations et d’examens complémentaires. Le médecin doit être clair et descriptif dans ses demandes, par exemple les mentions « labo » ou « bilan » ne sont pas acceptables. Il faut également préciser si un examen est demandé en urgence, pour le lendemain ou de façon routinière. Plusieurs établissements ont leurs propres règles à cet effet. Les examens et les traitements prescrits doivent être justifiés par des informations versées au dossier. Il est parfois pertinent de motiver également certaines décisions de ne pas faire d’examens, de ne pas traiter ou de cesser un traitement. Peu importe l’endroit où le médecin inscrit ses demandes d’examens complémentaires, on doit...

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Ordonnances pharmacologiques Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Le chef du service de pharmacie de l’établissement élabore les modalités régissant l’émission et l’exécution des ordonnances dans un CHSLD (articles 77 et 84 du Règlement sur l’organisation et l’administration des établissements). En règle générale, les ordonnances médicamenteuses doivent être inscrites en mentionnant le nom intégral du médicament (pas d’abréviation), la posologie (y compris la voie d’administration, la concentration, le dosage, la fréquence, la forme pharmaceutique), la quantité prescrite et la durée de traitement autorisée, le cas échéant. Les termes « usage connu » ou « tel que prescrit » ne sont pas acceptables. Lorsqu’un médecin prescrit un médicament au besoin (prn), il doit mentionner l’indication, les conditions d’administration, la posologie et la durée d’administration. Pour plus de sécurité, le...

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Note de décès / constat de décès /bulletin de décès Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► Lors du décès d’un patient, le médecin rédige une note de décès et remplit le bulletin de décès, communément appelé le Formulaire SP3. La note de décès est inscrite sur une feuille de note d’évolution. Elle peut être fusionnée ou non avec la note de départ. Elle doit contenir : la date et l’heure présumées du décès, c’est-à-dire l’heure la plus probable à laquelle le décès a eu lieu. Il ne s’agit pas de l’heure à laquelle le médecin a constaté le décès. Si le médecin n’était pas auprès du patient au moment de sa mort, il doit s’informer de l’heure à laquelle l’arrêt des signes vitaux a été noté; une description des éléments de l’examen médical qui ont...

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Note de départ Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Au départ du patient ou à son décès, une note résumant les éléments majeurs du séjour en s’attardant particulièrement au dernier épisode de soins est versée au dossier. Elle peut être inscrite dans la section des notes d’évolution, mais le plus souvent elle est écrite au verso de la feuille sommaire. Un résumé dicté de l’hospitalisation en soins de longue durée peut remplacer cette note. Lors du transfert dans un autre établissement ou lors du retour à domicile, la note de départ doit préciser tous les éléments pertinents pour faciliter le suivi médical du patient, notamment l’état de ce dernier au départ, un sommaire des évènements notables lors du séjour, la liste des médicaments, la nécessité d’effectuer certains examens complémentaires...

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Rapport de consultation Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Le rapport de consultation doit comprendre les éléments suivants : les renseignements ayant permis de poser le diagnostic, d’émettre une opinion ou de répondre à la demande; le diagnostic ou le diagnostic différentiel; les recommandations (traitement, investigation, acceptation ou non de la demande de soins simultanée ou de transfert); la date et, si pertinent, l’heure de la consultation; le nom, le numéro de permis et la signature du professionnel consultant.

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Feuille de suivi des maladies chroniques Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

S’il le désire, le médecin peut utiliser des feuilles de suivi pour les maladies chroniques telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires. Ces documents permettent de vérifier rapidement l’état de la maladie et les interventions nécessaires. Une feuille de suivi pour l’anticoagulothérapie peut également être utile dans le suivi d’un patient sous warfarine. Exemple de feuille de suivi de traitement anticoagulant, reproduite avec la permission de L’institut universitaire de gériatrie de Montréal.

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Note technique Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Si le médecin effectue une chirurgie mineure ou une infiltration en soins prolongés, une note technique doit être versée au dossier. Celle-ci comprend notamment une description de la désinfection, les agents anesthésiques et le type d’anesthésie utilisés (bloc, local, etc.), une brève description de l’intervention et du matériel drainé ou excisé, le cas échéant, la présence ou non de complications, la tolérance du patient à l’intervention, le type de pansement et le suivi recommandé. Lors d’infiltration, la médication infiltrée doit être précisée (nom, posologie, etc.) ainsi que le site exact de l’injection.

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Réévaluation – synthèse annuelle Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Le médecin peut inscrire les éléments de la réévaluation annuelle directement sur les feuilles de notes d’évolution ou utiliser un formulaire à cette fin. Cette note mentionne les évènements majeurs survenus dans la dernière année et précise l’état médical actuel du patient (maladies aiguës et chroniques), y compris un survol de son autonomie fonctionnelle. Il est important d’y retrouver des éléments subjectifs et objectifs ainsi que les diagnostics pertinents. Les grandes lignes de la prise en charge y seront inscrites. C’est aussi le moment idéal pour réviser le choix du niveau d’intervention médicale et la médication du patient.

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Note d’évolution Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► Le médecin verse au dossier une note à chaque fois qu’il évalue le patient. Celle-ci doit être le reflet fidèle de l’état du patient, en insistant sur les changements qui sont survenus depuis sa dernière évaluation, le cas échéant. Il n’y a pas de règle fixe concernant la fréquence des notes, celle-ci varie selon l’état clinique du patient et ses pathologies (aiguës ou chroniques). Les éléments constituant une note d’évolution sont habituellement présentés dans l’ordre de l’acronyme SOAP (S = subjective [informations provenant du patient ou de l’entourage], O = objective [signes vitaux, examen physique, examen de l’état mental, tests cognitifs, résultats des examens complémentaires ou des consultations], A = assessment [diagnostic] et P = plan [plan d’action ou...

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Liste de problèmes Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► Après avoir évalué le patient, le médecin dresse une liste de problèmes. Cette liste permet d’obtenir rapidement un portrait global de l’état de santé du patient. On y inscrit habituellement les maladies actives ainsi que les problèmes en investigation. Si possible, les stades ou la classe fonctionnelle des différentes maladies sont indiqués, notamment pour la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la MCAS, l’insuffisance rénale ou la MPOC. Les complications et l’atteinte des organes cibles doivent être décrites notamment dans les cas de diabète. Les antécédents médicaux, chirurgicaux et psychiatriques non actifs du patient doivent également y figurer, idéalement dans une section à part. Pour plus de précision, la date où le diagnostic a été posé peut être notée....

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Évaluation médicale globale Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► Au cours du premier mois suivant l’admission du patient, le médecin doit effectuer une évaluation médicale globale. Pour en faciliter la rédaction, le médecin peut utiliser le formulaire AH-405 intitulé Évaluation médicale globale en soins de longue durée ou un formulaire maison. Une attention particulière doit être portée aux grands syndromes gériatriques (chute, dépression, troubles cognitifs, troubles de la mobilité, polypharmacie, incontinence, etc.). Cette évaluation doit comprendre les éléments suivants : les sources d’information : le médecin doit préciser la provenance des informations puisqu’il est fréquent avec la clientèle âgée d’avoir à questionner non seulement le patient, mais le personnel de l’unité ainsi que les proches du patient si ce dernier y consent; le motif d’admission; l’histoire de la...

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Note d’admission Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► Selon le guide du Collège des médecins du Québec, une note d’admission doit être consignée au dossier lors de la première semaine du séjour du patient. Cette note décrit sommairement l’état du patient. De plus, elle relate les éléments positifs et négatifs pertinents, tant subjectifs qu’objectifs, qui permettent au médecin d’évaluer, de diagnostiquer et de traiter les problèmes qui doivent être pris en charge rapidement, par exemple : dysphagie, trouble de la mobilité, plaie, delirium, etc. Cette note est superflue si le médecin effectue l’évaluation médicale globale durant la semaine qui suit l’admission du patient. Dans le même intervalle, un bilan comparatif des médicaments doit être fait par un professionnel de la santé ayant la formation nécessaire. Le médecin...

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Rencontres avec la famille ou les proches Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Lors de rencontres avec les familles ou les proches ou d’entretiens téléphoniques avec ceux-ci, il est important d’inscrire une note au dossier comportant les éléments suivants : le nom des personnes présentes (proches et professionnels de la santé); les sujets discutés; les opinions des proches; les conclusions et décisions prises; le degré d’implication du patient et de ses proches.

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Travail en interdisciplinarité et rencontre multidisciplinaire Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► Le travail en CHSLD est avant tout un travail d’équipe en interdisciplinarité. Chaque intervenant qui entre en contact avec le patient doit consigner au dossier ses notes d’évaluation et d’évolution. L’existence de dossiers parallèles ou réservés à une profession est à proscrire, car cette dispersion de l’information ne permet pas une prise en charge globale et optimale du patient. Les rencontres interprofessionnelles permettent de mettre en place un plan d’intervention personnalisé et adapté aux besoins spécifiques de chaque patient. Une note précisant ce plan et indiquant le rôle de chacun devrait se retrouver au dossier du patient. Cette note doit également inclure la liste des membres de l’équipe qui étaient présents lors de la réunion ainsi que le nom...

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Annexe Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Feuille de suivi de maladie chronique : Diabète Adapté de La rédaction et la tenue de dossiers par le médecin en milieu extra-hospitalier, Collège des médecins du Québec, 2013. N. B. : La liste des éléments à suivre doit être ajustée en fonction de l’état global du patient et de son niveau d’intervention médicale (NIM). Certains d’entre eux peuvent être ajoutés et d’autres enlevés. Le médecin déterminera les cibles à atteindre en fonction des circonstances. Tableau en format PDF

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1 – Vrai ou faux? Aucune norme de pratique n’encadre le contenu d’un dossier médical en ce qui concerne les établissements de soins de longue durée. Question 2 – Vrai ou faux? Une « note tardive » doit être datée du moment de l’événement rapporté. Question 3 – En quoi consiste l’acronyme SOAP? Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Ce chapitre a présenté les éléments les plus importants de la tenue de dossiers en CHSLD. ► Généralement, la qualité de la tenue de dossiers reflète celle des soins reçus par le patient. Une bonne tenue permet également d’améliorer la communication entre les membres de l’équipe traitante. Dans les prochaines années, le contenant du dossier médical en CHSLD se modernisera avec l’arrivée du dossier médical électronique et le contenu pourrait être modulé par la publication de nouveaux règlements ou guides de pratique sur le sujet. Toutefois, les éléments permettant de comprendre la démarche clinique et médicale lors de l’évaluation initiale, puis du suivi du patient seront toujours de mise.

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Dossier médical électronique et technologie de l’information Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► Les mêmes éléments qui se trouvent dans un dossier « papier » doivent apparaître dans le dossier médical électronique. Pour des raisons de sécurité et de confidentialité, le médecin doit être vigilant et penser à signer ses notes et à fermer sa session dès qu’il quitte son poste de travail. Il ne doit divulguer ses mots de passe à personne. Si le médecin utilise le courriel pour communiquer avec le répondant du patient en cas d’inaptitude, il doit verser au dossier une copie de toutes les communications effectuées. De plus, le médecin doit obtenir de cette personne un consentement éclairé concernant le risque de violation de la confidentialité en ce qui concerne Internet (notamment, une copie qui pourrait demeurer...

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Recherche en CHSLD Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

De plus en plus de projets de recherche sont réalisés dans les CHSLD qu’il s’agisse de projets médicaux ou se rapportant à d’autres professionnels de la santé. Pour certains projets, la participation du patient est essentielle, mais pour d’autres elle n’est pas requise. Si le projet a une incidence sur les soins ou le traitement du patient, des notes au dossier doivent en faire état et inclure notamment les informations suivantes : la lettre du projet de recherche indiquant : le numéro du protocole, le nom du chercheur principal et des chercheurs associés; le formulaire d’approbation du comité d’éthique de l’établissement; le formulaire de consentement dûment signé par le patient ou son représentant; les documents explicatifs du projet de recherche...

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Formulaires et aspects administratifs Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Les médecins remplissent fréquemment des formulaires de toutes sortes, que ce soit les formulaires d’accidents/incidents de soins, les certificats de décès, les documents pour les crédits d’impôt, les formulaires du curateur public, etc. Pour chacun de ces formulaires, il faut procéder de façon rigoureuse en indiquant les renseignements nécessaires dans les délais requis. Une copie de ceux-ci doit être gardée au dossier.

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Divulgation des incidents / accidents / complications de soins impliquant le médecin Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Le Code de déontologie des médecins (article 562) traite précisément de l’obligation du médecin de divulguer au patient tout incident, accident ou complication susceptible d’entraîner des conséquences significatives. ► En établissement de santé, le médecin ou toute autre personne doit également déclarer au directeur général d’un établissement tout incident ou accident de soins. Pour la déclaration au directeur général, le formulaire AH-223 permet à tout intervenant de produire celle-ci. Il est important de consigner également, au dossier (dans les notes médicales), l’évènement indésirable survenu et l’intervention effectuée auprès du patient. Par la suite, une fois la divulgation faite, une note comportant les éléments suivants doit être versée au dossier : la date et l’heure de la rencontre; le nom des...

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Consentement Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

« Le consentement est la manifestation de la volonté expresse ou tacite par laquelle une personne approuve un acte que doit accomplir une autre. » Parmi les conditions nécessaires au consentement ou au refus, on retrouve l’aptitude à consentir et la décision éclairée. Le consentement peut donc être donné par le patient ou son représentant en cas d’inaptitude. Lorsque le consentement est requis, les éléments suivants doivent être clairement inscrits au dossier : la capacité du patient à consentir (s’il y a une interrogation à ce sujet); le nom de la personne qui a donné son consentement (le patient ou son représentant en cas d’inaptitude); une phrase mentionnant que le patient ou son représentant a compris les éléments suivants :...

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Formulaire concernant la réanimation cardiorespiratoire et le niveau d’intervention médicale Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► Le niveau d’intervention médicale et la décision de tenter ou non une réanimation doivent toujours se retrouver au dossier avec la date initiale, les dates des révisions et la signature du médecin. La discussion avec le patient, ou avec son représentant en cas d’inaptitude, en rapport avec ces choix est relatée soit dans les notes d’évolution médicale, soit directement sur le formulaire de NIM. Le nom et le rôle  des personnes ayant participé à la décision doivent y être indiqués.

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Feuille sommaire Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Le formulaire gouvernemental Feuille sommaire (AH-109B) est habituellement utilisé à cette fin. Le médecin y inscrit les diagnostics du patient en étant le plus précis possible et en utilisant une nomenclature reconnue. L’utilisation d’abréviations doit être évitée. En cas de décès, la case « Cause immédiate du décès » doit être remplie. Cette cause doit corroborer celle inscrite sur le bulletin de décès (Formulaire SP3). La feuille sommaire doit être remplie dans un délai raisonnable après le départ du patient. Plusieurs établissements précisent un délai obligatoire pour consigner les renseignements sur ce formulaire. Chaque médecin devra donc s’informer des règles en vigueur dans son milieu.

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Transfert en centre hospitalier de soins généraux et spécialisés (CHSGS) Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► Lorsqu’il est présent dans l’établissement au moment du transfert, le médecin rédige une note d’évolution décrivant les symptômes, les signes et le diagnostic ayant mené à cette décision. Si le transfert est décidé alors que le médecin est à l’extérieur du centre, il écrit une note justifiant le transfert lors de sa prochaine visite au CHSLD. Le consentement au transfert doit être mentionné, sauf si effectué en situation d’urgence majeure. Au moment du transfert, plusieurs documents accompagnent le patient au CHSGS, notamment : la copie de la note justifiant le transfert (celle du médecin s’il est présent au centre ou celle de l’infirmière). Le formulaire AH-249 peut également être joint à l’envoi; la liste de médicaments; la liste de...

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Ordonnances médicales Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► De façon générale, les ordonnances médicales doivent être datées et signées par le médecin. Le numéro de pratique du médecin doit figurer au côté de la signature. Si sa signature est illisible, le médecin peut apposer au côté de celle-ci  son cachet sur lequel apparaît son nom en caractères d’imprimerie et son numéro de pratique. Les établissements peuvent également rédiger des règles qui encadreront l’apposition de la signature du médecin sur les prescriptions effectuées à l’intérieur de ses murs. En établissement, il est important d’inscrire l’heure à laquelle la prescription a été effectuée, surtout dans les situations d’urgence. Cela évitera qu’un délai indu dans le traitement ne soit imputé faussement au prescripteur, le cas échéant. Pour les prescriptions qui...

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Généralités : lisibilité, date, signature Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► Le dossier médical doit être le reflet fidèle des problèmes médicaux d’un patient, tant en ce qui concerne les évènements qui se sont déroulés que les décisions prises et les gestes posés par le médecin. Les notes médicales décrivent donc la démarche clinique du médecin (évaluation clinique et paraclinique, diagnostic et traitement). Une bonne tenue de dossiers assure des soins plus sécuritaires aux patients tout en favorisant un suivi plus systématique de l’ensemble de leurs problèmes de santé. Il est important que chaque feuille versée au dossier d’un patient soit bien identifiée à ce dernier. Le nom du patient est habituellement requis et, par mesure de prudence, une deuxième information, telle que la date de naissance ou le numéro...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Vous commencez votre pratique en CHSLD. L’infirmière vous avise qu’il y a une nouvelle admission, qu’une patiente doit être revue pour le suivi de son diabète et de son hypertension artérielle et que vous devez constater le décès d’un patient. Elle vous suggère toutefois de commencer votre visite par l’évaluation d’un patient qui vient de chuter et qui semble avoir une fracture de hanche, car selon les souhaits de celui-ci, un transfert à la salle d’urgence pourrait être nécessaire. Pour évaluer ces patients, vous devrez utiliser plusieurs éléments du dossier médical en soins de longue durée. Ce chapitre vous aidera à les apprivoiser. Bien que son contenu soit assez semblable aux documents correspondants en milieu hospitalier et en cabinet, le...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

► Le dossier médical en CHSLD remplit plusieurs fonctions : aide-mémoire pour le médecin, outil de communication entre les membres de l’équipe de soins, reflet des compétences du médecin, élément de protection juridique (le contenu d’une note contemporaine à un évènement est jugé plus fiable que la mémoire du médecin), attestation des services rendus (notamment pour la RAMQ), outil privilégié pour l’évaluation de la qualité de l’acte médical, document de travail pour les intervenants à l’extérieur de l’établissement (par exemple : le coroner, autre établissement lors d’un transfert), données de base pour diverses recherches, compilation de statistiques. Par-dessus tout, une bonne tenue de dossiers favorise la prise en charge optimale et efficiente de patients présentant de multiples pathologies ou problèmes....

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Formulaire d’évaluation du chapitre Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Formulaire d’évaluation du chapitre

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Le mandat judiciaire Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Un époux peut également demander un mandat judiciaire par lequel il pourra administrer les biens de son conjoint qui ne peut le faire. Il peut s’agir des biens que le conjoint administre en vertu de leur régime matrimonial ou encore des biens propres du conjoint. Le tribunal établit les modalités et conditions d’exercice de l’administration (444 C.c.Q.).

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L’autorisation du tribunal Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Un époux peut, par ailleurs, demander l’autorisation du tribunal pour effectuer seul un acte auquel le consentement de son conjoint est habituellement nécessaire, comme la vente d’un bien (399 C.c.Q.). Cette mesure spéciale est évidemment limitée dans le temps.

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Le mandat domestique Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le mandat domestique découle d’une responsabilité établie par les liens du mariage. Ainsi, bien que chaque époux puisse donner un mandat spécifique à l’autre pour des actes relatifs à la famille, ce mandat est présumé (398 C.c.Q.) lorsque l’un d’eux est dans l’impossibilité de manifester sa volonté, comme dans le cas du majeur inapte. Le conjoint de la personne inapte peut donc « se charger, en son nom, des besoins familiaux courants et des nécessités imprévues (aliments, soins médicaux, frais de logement, meubles, électricité, chauffage, etc.) ». Cette mesure ne nécessite donc pas l‘intervention d’un tribunal.

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Des mesures destinées aux conjoints Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Certaines mesures permettant d’éviter l’ouverture d’une tutelle ou l’homologation du mandat concernent les conjoints mariés ou unis civilement seulement. Les conjoints de fait ne peuvent recourir à ces moyens.

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Le devenir du régime de conseiller au majeur Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Étant catégorisé comme régime de protection, le régime de conseiller au majeur exigeait une démarche légale, incluant les évaluations médicale et psychosociale. La personne nommée à titre de conseiller n’était pas pour autant reconnue comme représentant légal. Son rôle consistait strictement à aider ou conseiller le majeur dans la gestion de son patrimoine. Aussi contrairement au curateur, le conseiller au majeur n’acquiert pas le rôle de tuteur au 1er novembre 2022. Le rôle qui lui a été dévolu antérieurement par jugement se poursuit au-delà de cette date, avec les mêmes pouvoirs et obligations. Si la réévaluation prévue (le délai de réévaluation du régime de conseiller au majeur était fixé à trois ans, sauf si le tribunal en décidait autrement) démontre...

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La conversion du régime de curatelle en tutelle Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le rapport du curateur public Statistiques sur les personnes bénéficiant de mesures de protection du 31 mars 2022 révèle que plus de 12000 personnes sont sur un régime de curatelle, privé ou publique. Un régime de curatelle était ouvert lorsque l’inaptitude de la personne s’avérait totale et permanente. Au 1er novembre 2022, les curatelles actuelles ont été automatiquement transformées en tutelle et la fonction de curateur remplacée par celle de tuteur. Nonobstant cette conversion, les tuteurs continuent de représenter le majeur pour les actes autorisés lors de l’ouverture du régime de curatelle jusqu’à ce que la tutelle soit modifiée par jugement ou par constat du tribunal. Les changements nécessaires au niveau de la représentation seront envisagés à la lumière des...

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Les actes juridiques posés par la personne inapte Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Avant l’ouverture de la tutelle au majeur En ce qui concerne les actes ayant une portée juridique effectués avant le jugement qui a conduit à la mise en tutelle, il faut la preuve que l’inaptitude du majeur était notoire ou connue du cocontractant au moment où l’acte a été passé pour annuler cet acte ou réduire les obligations (290, voir aussi 1392 C.c.Q.). Après l’ouverture de la tutelle Par l’ouverture de la tutelle au majeur, celui-ci perd l’exercice de certains droits civils selon la nature de la tutelle et certains actes juridique lui sont interdits par le jugement. Qu’arrive-t-il si le majeur sous tutelle effectue seul un acte non autorisé, par exemple s’il fait un emprunt considérable ou vend sa...

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Le rôle du curateur public en tant que tuteur au majeur Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le régime de protection public est une démarche de dernier recours ; le régime de protection privé doit être privilégié. Le curateur public doit être nommé par le tribunal pour agir comme tuteur lorsque le majeur est isolé ou que les proches refusent ou ne peuvent assumer ce rôle. Il peut aussi agir dans le cadre de la tutelle au majeur si celui-ci est provisoirement dépourvu d’un tuteur. Il a l’obligation de rechercher un tuteur privé lorsqu’il exerce ces fonctions. La nature de la tutelle confiée au curateur public peut être de même nature que la tutelle privée, soit à la personne ou aux biens ou mixte. De même, le rôle du curateur public comme représentant légal ne diffère pas de...

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Le rôle du tuteur privé Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

La charge du tuteur nommé antérieurement au 1er novembre 2022 (y compris celle du curateur devenu tuteur) demeure celle qui lui a été donnée par le jugement ordonnant l’ouverture du régime de protection. La modulation de la tutelle peut survenir en tout temps sur demande de toute personne, y compris du majeur inapte, ou lors de la réévaluation prévue du majeur inapte (sur le dépôt des trois documents mentionnés plus haut). Selon le jugement, un tuteur peut être nommé à la protection de la personne ou l’administration des biens ou aux deux. Le tuteur aux biens a la simple administration des biens (286 C.c.Q.), c’est-à-dire qu’il doit agir de façon « à conserver et maintenir la valeur des biens, logement et...

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La fin de la tutelle au majeur Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

La demande en annulation de la tutelle au majeur doit suivre les mêmes étapes que la demande d’ouverture. Le directeur d’un établissement adresse au tribunal un rapport, qui inclut les évaluations médicale et psychosociale, en vue d’une telle révision (279 et 280 C.c.Q.). Le greffier avise les mêmes personnes habilitées que lors de l’ouverture du régime de protection, soit l’assemblée de parents, d’alliés ou d’amis. Ces personnes ont 30 jours pour contester le rapport. La fin d’une tutelle peut survenir à l’occasion d’un jugement ordonnant la mainlevée du régime. Elle survient également à l’expiration du délai prévu de 30 jours pour contester le rapport qui atteste la cessation de l’inaptitude déposé par le directeur d’un établissement. Enfin, toute mesure de...

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La réévaluation de la tutelle au majeur Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Considérant qu’il n’existe dorénavant qu’un seul régime de protection la question du délai de la réévaluation périodique s’en trouve simplifiée. Premièrement, le délai de révision de la tutelle doit être spécifié par le tribunal (278 C.c.Q.). Deuxièmement, il ne devrait pas dépasser 5 ans, sauf s’il est manifeste que la condition du majeur ne changera pas auquel cas le délai peut s’étendre à 10 ans, par exemple un majeur en coma végétatif ou présentant une maladie d’Alzheimer à un stade avancé. La responsabilité de faire respecter ce délai incombe au tuteur. Cependant, des changements dans l’état clinique du majeur (amélioration ou détérioration) peuvent en tout temps entraîner une révision anticipée de la tutelle au majeur (277 et 278.1 C.c.Q.). Ainsi,...

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La modulation de la tutelle Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

La nouvelle loi a maintenu les domaines de la « Protection de la personne » et de l’« Administration des biens » comme assise de la décision du tribunal concernant la capacité juridique du majeur (258 C.c.Q.). Cependant, la déclaration d’incapacité juridique du majeur se traduit désormais de façon différente. D’une part, le législateur ne reconnaît plus qu’un seul régime de protection, la tutelle au majeur. De l’autre, il limite la portée de l’incapacité juridique en conférant à ce régime une forme spécifique, la tutelle personnalisée (par la modulation de la tutelle). Le jugement d’ouverture de la tutelle ne repose plus sur la notion imprécise du « degré d’inaptitude », mais le tribunal doit prononcer sa décision en tenant compte « des facultés...

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Le processus d’ouverture d’une tutelle au majeur Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

L’ouverture de la tutelle au majeur résulte d’un processus judiciaire soumis à de multiples règles. Elle repose naturellement sur la mise en question de l’aptitude du majeur. Souvent, les proches consulteront un professionnel de la santé en raison de comportements qui soulèvent problèmes et inquiétudes. D’autres fois, ce sont les professionnels de la santé qui alertent les proches de la mise en évidence de l’inaptitude du majeur dans certaines tâches. Au 1er novembre 2022, les demandes en cours pour l’ouverture d’un régime de protection ont automatiquement été converties en demande pour une tutelle au majeur. Quelle que soit la source d’où émane le questionnement, la première étape consiste à informer les personnes concernées par la vulnérabilité du majeur et à...

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La tutelle au majeur Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le Code civil du Québec réitère que toute personne est d’emblée reconnue apte à exercer pleinement ses droits civils, mais que, dans certaines circonstances, un régime de représentation peut être envisagé (4 C.c.Q.). Ces circonstances se rattachent à la situation d’inaptitude (268 C.c.Q.). Ainsi, à l’encontre de l’exigence du Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU de « remplacer les régimes de prise de décisions substitutive », la nouvelle loi maintient un régime de représentation, la tutelle au majeur. Cependant, la présentation des règles qui encadrent ce régime montre que cette mesure tente de répondre au mieux aux garanties de reconnaissance de la capacité juridique du majeur inapte précisées au paragraphe 4 de l’article 12 de la Convention. Avant le 1er...

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La fin de la représentation temporaire Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

La représentation temporaire prend automatiquement fin lorsque l’acte déterminé a été accompli. Le représentant temporaire doit en aviser par écrit le majeur et le curateur public en leur adressant un Avis d’accomplissement de l’acte. Elle prend également fin, sans qu’aucune autre formalité juridique ne soit nécessaire, à l’ouverture d’une tutelle au majeur ou à l’homologation de son mandat par le tribunal soit de la personne représentée ou du représentant légal (297.9 C.c.Q.). Elle prend naturellement fin au décès de la personne représentée. Conclusion La représentation temporaire s’inscrit dans les orientations liées au principe de la reconnaissance de la personnalité juridique du majeur inapte et de la jouissance de ses droits civils. Elle permet d’éviter l’ouverture d’une tutelle au majeur « si...

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Le processus d’une demande de représentation temporaire Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Personnes pouvant faire la demande d’ouverture Lorsqu’un besoin d’une représentation temporaire se présente, le conjoint du majeur, ses proches parents et alliés, toute personne qui démontre pour lui un intérêt particulier ou tout autre intéressé, y compris le mandataire désigné par le majeur ou le curateur public sont les personnes autorisées à faire une telle demande (297.2 C.c.Q.). Le majeur lui-même peut présenter la demande. Présentation (dépôt) de la demande au tribunal La personne qui souhaite une autorisation de représentation temporaire doit amorcer les démarches par une demande, dite demande introductive d’instance (100 C.p.c.), adressée au tribunal. Cette demande s’inscrit dans le cadre de la procédure non contentieuse (303 al. 1 par. 4 C.p.c.). Tout litige entraîne une procédure contentieuse (302 al. 1...

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Le représentant temporaire et son rôle Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le tribunal peut autoriser le conjoint du majeur, les proches parents et alliés de ce dernier, toute personne qui démontre pour lui un intérêt particulier ou tout autre intéressé, y compris le mandataire désigné par le majeur, voire le curateur public à exercer une représentation temporaire (297.2 C.c.Q.). Les pouvoirs du représentant temporaire sont limités à l’acte autorisé par le tribunal seulement et selon les modalités et les conditions d’exercice des pouvoirs qui lui sont conférés par le jugement (297.4 al. 1 C.c.Q.). Contrairement à l’exigence d’un conseil de tutelle à l’ouverture d’une tutelle au majeur, la mesure ne prévoit pas d’instance auquel le représentant doit se référer pour justifier ses décisions ou à qui il doit rendre des comptes. Cependant,...

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La personne représentée Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

La représentation temporaire concerne le majeur confronté à un acte ayant des implications juridiques qu’il s’avère inapte à accomplir. Il s’agit de personnes dont la condition ou la situation ne justifie pas l’ouverture d’une tutelle au majeur ou l’homologation du mandat, malgré la présence d’inaptitude dans la réalisation de certaines tâches (dans les domaines de la « Protection de la personne » et de l’« Administration des biens »). Par exemple, la personne dont les atteintes cognitives entraînent une inaptitude pour certaines tâches, mais pas pour d’autres, de sorte que l’ouverture d’une tutelle ou l’homologation de son mandat serait prématurée ou encore la personne qui, malgré une inaptitude avérée dans l’un ou les deux domaines précités, ne présente pas un besoin...

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La représentation temporaire Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Un autre ajout au Code civil encadre une nouvelle mesure légale de protection pour le majeur inapte : la représentation temporaire (articles 297.1-297.9 C.c.Q.). Cette mesure nécessite des démarches judiciaires. Le tribunal autorise un tiers à effectuer un acte légal bien défini (« acte déterminé ») au nom du majeur qui s’avère inapte à accomplir cet acte (297.1 al. 1 C.c.Q.). Sur la base des évaluations médicale et psychosociale qui confirment l’inaptitude du majeur à effectuer cet acte (297.3 al. 1 C.c.Q.) et le besoin de représentation, le tribunal reconnaît l’incapacité du majeur à l’égard de cet acte uniquement qui n’est donc que temporaire (297.1 al. 2 C.c.Q.). Le jugement n’entrave l’exercice d’aucun autre droit du majeur. Le législateur précise que l’incapacité ne peut bien sûr...

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Les mesures de représentation légale du majeur inapte Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

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La vérification du statut d’assistant Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Pour protéger les droits des personnes vulnérables, un professionnel ou un organisme doit vérifier le statut du tiers chaque fois qu’il se présente comme assistant en vue d’obtenir des informations personnelles au sujet d’un majeur ou d’intervenir en sa faveur. Le seul moyen de vérifier ce statut est de consulter le Registre public des assistants dans lequel le curateur public inscrit tout assistant lors de l’approbation de la demande d’assistance. Ce registre permet à tout professionnel (médecins, pharmaciens, avocats, notaires, etc.) et tout organisme (institutions financières, entreprises, fournisseurs de services, organismes de services publics et parapublics) de vérifier à la fois le statut de la personne qui se présente comme assistant reconnu et le nom de la personne pour laquelle...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Après avoir examiné la pratique de l’évaluation de l’aptitude — qui évaluer (les majeurs), quoi évaluer (les tâches) et comment évaluer (les processus) —, cette dernière section portera sur les mesures, des plus simples aux plus complexes, qui visent à pallier ou à suppléer les dysfonctions, de degrés très variables, engendrées par les sphères d’inaptitude d’un majeur. La mise en place de telles mesures, qui peuvent aller jusqu’à la déclaration d’incapacité juridique, repose sur les mêmes principes de respect et de protection de la personne justifiant l’évaluation d’un majeur en vue de déterminer s’il est apte ou non à accomplir une tâche spécifique. Face à un majeur inapte à prendre soin de lui-même, à un autre qui nécessite un hébergement...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

L’évaluation de l’aptitude peut avoir des conséquences majeures sur les droits des personnes et sur leur autonomie. Les personnes qui ont des troubles neurocognitifs sont particulièrement vulnérables en raison de l’évolution de leur maladie, qui affecte leurs capacités fonctionnelles, cognitives et mentales. Si le besoin de protection de la personne est le moteur de la déclaration de son inaptitude et, le cas échéant, de son incapacité juridique, le respect de ses droits et de son intégrité doit être au premier plan de toute démarche qui met en cause son aptitude à exercer ses droits. L’évaluation de l’aptitude est un processus à la fois riche et complexe, qui repose sur une compréhension et une connaissance des enjeux, sur un processus rigoureux...

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L’aptitude à consentir à des relations sexuelles Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

L’évaluation de l’aptitude à consentir à l’acte sexuel est par nature fort complexe, particulièrement dans les milieux de soins, comme les CHSLD. Les difficultés proviennent non seulement de l’absence de critères dûment reconnus pour établir cette aptitude, mais de la culture régnant de ces milieux. En CHSLD, l’expression de la vie affective, et en particulier de la vie sexuelle des personnes admises, demeure encore aujourd’hui un sujet occulté, voire tabou. Dans la culture populaire, les personnes âgées en général sont considérées comme des êtres asexués84. Les pratiques en CHSLD, où les résidents sont de plus en plus âgés et, qui plus est, présentent des pertes d’autonomie sévères le plus souvent liées à des atteintes neurocognitives, semblent s’aligner sur cette conception....

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

1) Vous avez pu lire dans ce chapitre consacré à la perte de poids en CHSLD que l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE) a recensé 116 indicateurs de qualité utilisés en soins de longue durée, dont 44 concernent l’efficacité et la sécurité des soins. En particulier, 6 indicateurs ressortent plus fréquemment des études réalisées, ajoutez à cette liste les 2 indicateurs manquants : 1. incidence des chutes et fractures associées; 2. utilisation de contentions physiques; 3. prévalence de surmédication ou erreur de médication; 4. prévalence de dépression. 2) Pour quelles raisons les risques de morbimortalité associés à un apport alimentaire insuffisant sont particulièrement élevés chez les adultes de plus de 75 ans résidant en CHSLD (donner 2 réponses) 3)...

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Annexe Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Le test de la gorgée d’eau Est une épreuve qualitative développée par l’équipe du Burke Rehabilitation Center dénommée l’épreuve de Burke ou le « 3 Oz water swallow test ». Le sujet est assis, adossé à la chaise, le tronc le plus possible à angle de 90 degrés. Ce test consiste à boire sans interruption 90 ml d’eau. Le test est évocateur de fausse route si le patient tousse dans la minute qui suit la prise d’eau ou si la voix devient gargouillante, mouillée ou enrouée. L’étude de la correspondance avec la radio-vidéoscopie de déglutition permet d’attribuer à ce test une sensibilité de 76 %. Celle-ci passe à 94 % si seules les fausses routes radio-vidéoscopiques de volume supérieur à...

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Remerciements Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Les auteures souhaitent remercier Monicina Sam, Dt.P. à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CIUSSS Centre-Sud-de-l ’Île-de-Montréal) pour sa collaboration à la rédaction du cas clinique ainsi que Nancy Presse, Dt.P., PhD, Professeure adjointe au Département des sciences de la santé communautaire de l’Université de Sherbrooke pour avoir permis aux auteures d’utiliser intégralement son adaptation en français de la définition GLIM de Soeters et des définitions étiologiques de malnutrition (disponibles à la section Définition de la malnutrition, critères diagnostiques).

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

La perte de poids en centre d’hébergement et de soins de longue durée est un problème fréquent. Elle est considérée comme un indicateur de la malnutrition, de la qualité des soins et services (selon l’OCDE), et de la morbidité de façon générale. La vérification régulière du poids est un moyen simple et efficace de dépister la malnutrition. La malnutrition constitue un risque permanent pour la population de soins de longue durée; c’est une problématique qui interpelle l’ensemble de l’équipe interdisciplinaire et les gestionnaires. Chaque milieu devrait avoir implanté un outil de surveillance pour la prévenir et un processus systématique d’évaluation précoce, d’investigation et de traitement adapté qui tient compte des diverses origines du syndrome : aiguës, chroniques des morbidités ou des...

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Interventions générales et mesures de surveillance Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Comme nous l’avons vu précédemment, la perte de poids involontaire affecte l’état de santé des personnes âgées vivant en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). La perte de poids et la malnutrition découlent de trois mécanismes : une malabsorption par le corps des éléments nutritifs contenus dans les aliments; des maladies inflammatoires et autres problèmes de santé entraînant un besoin accru en nutriments qui n’est pas comblé; et un apport alimentaire insuffisant [105]. Les deux premiers mécanismes nécessitent, outre un traitement médicamenteux, une supplémentation visant à assurer un apport alimentaire suffisant, généralement administrée sous forme de suppléments nutritionnels par voie orale ou par voie entérale ou parentérale. Pour plus d’informations à ce sujet, nous vous invitons à consulter la fiche...

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Évaluation d’une perte de poids Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Anamnèse Une fois le problème de perte de poids identifié et gradé, la première étape de l’évaluation consiste à faire un questionnaire complet auprès du résident, son proche et le personnel, selon notre impression du niveau de fiabilité et de collaboration. Du point de vue de l’alimentation, le médecin va interroger globalement les habitudes alimentaires du résident : nombre de repas et collations consommés par jour, nombre de portions de protéines VVPO (viande, volaille, poisson, produits laitiers, œuf) par jour et pourcentage du plat principal consommé. Ce questionnaire sera par la suite approfondi par le diététiste. Par ailleurs, le questionnaire sert à établir les conséquences et à identifier les causes de la perte de poids. Les différents éléments à couvrir sont...

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Prise du poids et suivi périodique Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

La pesée régulière des résidents demeure une des façons les plus simples de suivre l’état nutritionnel. Un changement de poids dans le temps est une information essentielle pour identifier ceux susceptibles de souffrir de malnutrition et entreprendre une évaluation nutritionnelle [22]. ► Les standards de pratiques sécuritaires dans nos CHSLD incluent la mesure du poids et de la taille lors de l’admission du résident et, par la suite, la prise du poids chaque mois. Ces données servent plusieurs fonctions; entre autres, elles sont des facteurs utilisés dans les équations qui permettent d’estimer la fonction rénale pour l’ajustement des dosages des médicaments. La balance à fléau est l’outil privilégié pour la pesée des résidents qui peuvent se tenir debout. Pour les...

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Dépistage du risque de dénutrition Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Il est important de rappeler qu’il est parfois très difficile pour la personne âgée de regagner son poids initial une fois qu’il a été perdu. La prévention de ce problème est donc primordiale. Les outils de dépistage doivent servir à identifier les personnes susceptibles de souffrir de dénutrition et celles qui la développeront. Des études ont démontré qu’une forte proportion des résidents admis en CHSLD avec un bon état nutritionnel deviennent dénutris en cours de séjour [90]. La plupart des provinces canadiennes ont intégré dans la pratique en CHSLD l’instrument d’évaluation interRAI [91]. Il vise l’évaluation et le suivi périodique de l’état de santé global des résidents par la collecte de données cliniques sur 3 jours, relevées de façon systématique...

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Les causes d’une perte de poids Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Dans une étude canadienne pionnière, Keller a répertorié les causes de malnutrition dans un échantillon de 200 personnes âgées vivant en CHSLD d’un âge moyen de 78,5 ans et composé à 80 % de femmes [44]. Les principaux facteurs associés à la dénutrition étaient le besoin d’aide pour s’alimenter, un faible appétit, la lenteur à s’alimenter (plus de 25 minutes par repas), la présence de dysphagie, un trouble neurocognitif majeur et un apport protéino-énergétique insuffisant. Dans une étude américaine, Morley identifie la dépression comme cause majeure de la perte de poids, à la fois pour les résidents hébergés depuis moins et plus de 6 mois [45]. Il est intéressant pour le médecin de constater qu’il est possible d’intervenir sur plusieurs de...

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Définition de la malnutrition, critères diagnostiques Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

La perte de poids est la manifestation d’un syndrome parapluie plus large, qui est la malnutrition. Il est primordial pour le médecin, le diététiste et l’équipe de soins de se concentrer sur le dépistage de la malnutrition (déséquilibre nutritionnel) et d’intervenir sur ses facteurs de risque, dans ses manifestations précoces, avant même la survenue d’une perte de poids. Il s’agit de prévenir cette morbidité (souvent iatrogène) et la chronicité du processus, et ses conséquences délétères sur la santé et le bien-être. À cette fin, dans le but d’uniformiser le diagnostic de la malnutrition et pour que sa prévalence, les interventions et ses résultats puissent être comparés et approfondis à l’échelle internationale, des experts représentant les sociétés et fédérations de plusieurs...

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Mécanismes physiopathologiques de la perte de poids Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Il a été maintes fois signalé que la perte de poids (et la DPÉ) est un problème important et sous-rapporté chez les personnes âgées vivant en milieu d’hébergement [38; 39]. Ceci est en partie attribuable à un certain manque de continuité ou de vigilance de la part des cliniciens. Le poids diminue le plus souvent par paliers successifs dans le contexte de maladies ou d’épreuves. On ne le mesure pas toujours de façon systématique d’une visite médicale à l’autre, ce qui peut entraîner de négliger la récupération du poids perdu. Ce phénomène peut évidemment se poursuivre après l’admission en CHSLD. La problématique nutritionnelle est aussi éclipsée par les pathologies qui la provoquent et l’entretiennent. En effet, pour être en mesure...

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Épidémiologie de la perte de poids en CHSLD Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

En Amérique du Nord et en Europe occidentale, on estime autour de 6 % à 15 % la prévalence de perte de poids significative chez les aînés résidant en milieu d’hébergement [28-30]. La prévalence de la DPÉ présente pour sa part des taux très étendus (23 %-85 %) [31-33]. Cette grande variabilité serait en partie expliquée par la disparité des critères utilisés pour poser le diagnostic de malnutrition. Dans une large méta-analyse réalisée en 2016 portant sur la malnutrition dans divers contextes de soins de santé, comprenant des données provenant de 240 études et de plus de 110 000 personnes, les taux de DPÉ étaient les suivants : patients externes, 6,0 % (IC à 95 %, 4,6-7,5); hôpital, 22,0 % (IC à 95 %, 18,9-22,5); maison de retraite,...

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La perte de poids comme marqueur de la fragilité Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Une perte de poids significative avec DPÉ contribue à un état de fragilité par déplétion des réserves énergétiques corporelles et des nutriments, hormones et molécules spécialisées nécessaires au fonctionnement adaptatif des voies métaboliques. La fragilité est définie comme un syndrome gériatrique qui résulte d’une combinaison d’atteintes de plusieurs systèmes et se caractérise par une vulnérabilité aux facteurs de stress, la diminution de la capacité à maintenir l’homéostasie et un risque augmenté de résultats de santé indésirables [21]. La perte de poids avec DPÉ aura un retentissement négatif sur les capacités physiques et fonctionnelles du résident, ses défenses immunitaires et, le cas échéant, sur les processus biologiques de guérison. La perte de poids chez les personnes âgées est reconnue comme un...

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La perte de poids chez l’aîné, facteur de risque additionnel à la santé Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Du point de vue strictement physiopathologique et à quelques exceptions près, la perte de poids traduit l’insuffisance de l’apport alimentaire à combler les besoins énergétiques de l’organisme. Elle est étroitement associée à un état de dénutrition. On doit se souvenir qu’au niveau biochimique, il existe une interconvertibilité des métabolismes et que l’énergie peut provenir de toutes les sources alimentaires de macronutriments (lipides, protéines, glucides). Cependant, en ce qui concerne les acides aminés, bien qu’ils soient resynthétisés dans l’organisme (à l’exception des acides aminés essentiels), leur source primaire provient de l’ingestion des protéines alimentaires. En cas d’apport alimentaire insuffisant, ils sont puisés lors de la protéolyse à même la masse maigre : musculaire et viscérale. Contrairement aux lipides ou aux glucides, il...

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Le poids, son évolution avec l’avancée en âge Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Le poids est une mesure anthropométrique qui représente la somme des compartiments corporels : la masse adipeuse, la masse maigre (muscles, viscères, peau, téguments), la masse hydrique (liquides intracellulaires et extracellulaires) et la masse osseuse. Les grandes études populationnelles rapportent qu’en général le poids maximal serait atteint autour de 45-50 ans chez les hommes, 50-60 ans chez les femmes. Il demeurerait stable jusqu’à 65-70 ans, pour diminuer très légèrement par la suite. Cette évolution du poids au cours de la sénescence rend compte d’une modification de la composition corporelle incluant une diminution de la masse musculaire (0,3 kg/an à partir de 30 ans, 0,5-1 kg/an après 75 ans). On estime que 50 % de la masse musculaire est perdue avant la 8e décennie [12]....

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

La perte de poids est un problème de santé déjà présent chez beaucoup d’aînés au moment de leur admission en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Elle est d’abord et en bonne partie attribuable aux caractéristiques biopsychosociales propres aux aînés qui recourent à cette ressource. En effet, les efforts déployés pour soutenir le plus longtemps possible à domicile les personnes âgées vulnérables ont mené à orienter en CHSLD celles d’entre elles parmi les plus âgées, isolées, aux prises avec des maladies d’évolution chronique et en situation de lourdes incapacités physiques ou cognitives. D’où le constat fait dans les dernières années que les nouvelles personnes admises y survivent de moins en moins longtemps. Le taux annuel de renouvellement...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Madame T, âgée de 80 ans, est devenue paraplégique il y a 6 mois à la suite d’une nécrose de la moelle épinière (syndrome de l’artère d’Adamkiewicz) survenue au bloc opératoire lors d’une résection d’un anévrysme de l’aorte thoracique. Cette complication a nécessité plusieurs pontages, de nombreuses transfusions sanguines et un séjour aux soins intensifs. Elle a aussi subi, une insuffisance rénale aigue, une pneumonie et une escarre sacrée. Au bout d’un mois, en période d’intense démoralisation, elle a été transférée en centre de réadaptation où, après 3 mois de thérapies intensives, elle a récupéré le contrôle postural du tronc et appris à se déplacer en fauteuil roulant sans toutefois pouvoir réaliser ses transferts. Durant cette période, elle a fait...

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Note Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

S’il est souhaitable de tendre vers un idéal, il faut admettre que les CHSLD ne disposent pas des moyens suffisants pour atteindre pleinement leur mission. Ainsi, la pandémie de COVID-19 a mis en lumière plusieurs lacunes dans le milieu des CHSLD au Québec. Lors de la première vague de la pandémie de COVID-19, entre le 25 février et le 11 juillet 2020, il y a eu un excès de mortalité de 2 361 résidents dans nos CHSLD, et 6 618 travailleurs de la santé ont été contaminés par le SARS-CoV-2 (soit 47 % du personnel atteint dans l’ensemble du réseau). Deux rapports d’enquête d’importance ont été publiés sur les causes de ce drame : ceux de la Protectrice des citoyens [1] et de la...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Traitement de la douleur en CHSLD – Approche pharmacologique

1- Nommez deux avantages à l’emploi de l’oxycodone chez la personne âgée. 2- Vrai ou faux? Les agents topiques comme la lidocaïne peuvent être employés comme traitement de première intention pour le traitement de la douleur neuropathique chez le patient âgé fragile. 3- Quelles sont les caractéristiques du tramadol limitant son usage chez les patients âgés? Corrigé des questions d’évaluation

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Traitement de la douleur en CHSLD – Approche pharmacologique

Bien que la douleur soit un problème fréquent chez les patients âgés, particulièrement ceux résidant en CHSLD, et que la prise en charge de la douleur chez ces patients soit compliquée par la difficulté à la communiquer, il est important de bien évaluer la douleur afin d’en identifier la nature et, si possible, l’étiologie afin d’instituer le traitement le plus approprié. Un traitement analgésique adapté à la nature et à la sévérité de la douleur devrait être prescrit, avec une combinaison de plusieurs analgésiques avec des mécanismes d’action différents pour obtenir un meilleur soulagement à doses moindres et avec moins d’effets indésirables. Pour les résidents présentant une douleur modérée ou sévère interférant avec leur qualité de vie, un opioïde peut...

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Douleur aiguë Sommaire du chapitre

Dans: Traitement de la douleur en CHSLD – Approche pharmacologique

Lorsqu’un résident de longue durée présente une douleur aiguë, si approprié pour le niveau de soins, il faut tout d’abord identifier la cause de cette douleur, avec l’investigation appropriée, afin d’en traiter la cause, ce qui pourrait résoudre la douleur de façon définitive. Durant la période d’investigation, ou en attente du traitement définitif, un traitement analgésique devrait être prescrit pour soulager la douleur. Comme pour la douleur chronique, on privilégie la voie d’administration la moins invasive. Ainsi, si le patient peut prendre des comprimés per os, il est préférable de donner un analgésique par voie orale, en débutant avec de l’acétaminophène et ajoutant un opioïde si la douleur n’est pas soulagée de façon satisfaisante. Pour le patient qui ne peut...

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Douleur neuropathique Sommaire du chapitre

Dans: Traitement de la douleur en CHSLD – Approche pharmacologique

Les causes les plus fréquentes de douleur neuropathique, en soins de longue durée, sont la douleur centrale post-AVC, la douleur radiculaire secondaire à une sténose spinale ou foraminale, la névralgie post-herpétique, la neuropathie périphérique et le syndrome régional de douleur complexe (autrefois appelé « dystrophie sympathique réflexe » ou algodystrophie). Malgré que des études aient montré des effets différents de divers analgésiques selon la nature de la douleur neuropathique (centrale ou périphérique), les grands principes de traitement sont les mêmes. Les opioïdes sont souvent moins efficaces, ou nécessitent des doses plus élevées, donc les analgésiques non opioïdes sont recommandés en première ligne, notamment les gabapentinoïdes et les IRSN. La Figure 1 présente un algorithme de traitement pour la douleur neuropathique...

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Opioïdes Sommaire du chapitre

Dans: Traitement de la douleur en CHSLD – Approche pharmacologique

Un traitement avec un opioïde est indiqué lorsque la douleur est sévère, interfère avec la qualité de vie du résident et ne répond pas aux approches non pharmacologiques et analgésiques non opioïdes. ► Il est important, lorsqu’on prescrit un opioïde, d’établir au préalable, en partenariat avec le résident et ses proches, les objectifs de traitement.  Ainsi, si l’objectif est d’abord le confort, on pourra tolérer une somnolence plus importante, afin de s’assurer de bien soulager le résident. Toutefois, si le résident est encore mobile, il faudra faire attention de ne pas occasionner des effets indésirables qui augmenteraient son risque de chute. Il faut d’abord bien évaluer les caractéristiques temporelles de la douleur pour distinguer la douleur épisodique, la douleur incidente...

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Analgésiques non opioïdes Sommaire du chapitre

Dans: Traitement de la douleur en CHSLD – Approche pharmacologique

Les analgésiques non opioïdes incluent, traditionnellement, l’acétaminophène et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Plusieurs incluent maintenant les analgésiques qui étaient auparavant qualifiés d’adjuvants, ou de co-analgésiques, parmi les analgésiques non opioïdes, puisque plusieurs de ceux-ci peuvent être utilisés seuls, et ont une indication spécifique pour la douleur. Acétaminophène En raison de son innocuité, lorsque prescrit à des doses n’excédant pas la dose quotidienne maximale recommandée, l’acétaminophène est recommandé comme traitement de première ligne, particulièrement pour la douleur légère à modérée d’origine musculosquelettique [3]. Pour la douleur épisodique, on peut prescrire l’acétaminophène régulier (325 ou 500 mg) dont l’efficacité est de 3-4 heures, avec prise « au besoin » ou pour une douleur constante, l’acétaminophène à libération prolongée 650 mg, dont l’efficacité perdure...

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Sélection des analgésiques selon le type de douleur Sommaire du chapitre

Dans: Traitement de la douleur en CHSLD – Approche pharmacologique

Tout d’abord, il faut déterminer si la douleur semble d’origine nociceptive, neuropathique ou mixte. En effet, l’algorithme de traitement d’une douleur neuropathique est différent de celui d’une douleur nociceptive. Les mêmes analgésiques peuvent toutefois être utilisés. Encadré 1. Principes généraux de prescription d’un analgésique pour la douleur chronique Déterminer au préalable le niveau de soins et l’objectif thérapeutique : confort, maintien ou amélioration de l’autonomie fonctionnelle et capacité d’effectuer une activité précise (par ex. : transferts, mobilité, alimentation). Déterminer le type de douleur (nociceptive vs neuropathique) et, si possible et congruent avec le niveau de soins, l’étiologie précise de la douleur. Si disponible et congruent avec le niveau de soins, évaluer si une approche curative spécifique est disponible (par ex....

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Traitement de la douleur en CHSLD – Approche pharmacologique

Bien qu’elles soient toujours essentielles et devraient toujours être instituées en première ligne, les approches non pharmacologiques pour le traitement de la douleur sont souvent insuffisantes pour bien contrôler la douleur modérée à sévère. Des analgésiques sont alors indiqués. CHOIX DE L’ANALGÉSIQUE SELON QUE LA DOULEUR SOIT AIGUË OU CHRONIQUE ► Le choix de l’analgésique dépend du caractère temporel de la douleur. Si celle-ci est aiguë, on vise un soulagement rapide jusqu’à ce que l’investigation ait pu identifier la cause de la douleur et qu’un traitement spécifique de cette cause, si disponible, puisse être mis en place. ► En présence de douleur chronique, la prescription d’un analgésique est indiquée lorsque la douleur n’est pas soulagée de façon adéquate par l’utilisation...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Les pratiques professionnelles intégrant l’usage d’un niveau de soins sont confrontées à certains enjeux. La détermination d’un niveau de soins nécessite une discussion de qualité avec la personne malade ou son représentant afin de dégager une vision commune des objectifs de soins à poursuivre et de certaines interventions spécifiques pertinentes à mettre en œuvre ou non en fonction de ces objectifs. Une stratégie ancrée dans la perspective de la personne malade et de ses proches face à sa maladie et son évolution, la formulation d’objectifs de soins et l’exploration de quelques situations cliniques discriminantes constitue une approche efficace et performante. Faire défiler une liste de traitements, telle une liste d’options sans mise en contexte sur le but des soins, ne...

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Transmission d’un niveau de soins Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

En contexte hospitalier, de CHSLD ou d’autres ressources d’hébergement, la documentation d’un niveau de soins sur le formulaire prévu à cet effet doit être versé au dossier du patient, dans ses premières pages, aisément identifiable afin d’être utilisé le cas échant. Lors d‘un transfert inter-établissement, le personnel s’assure qu’une copie du formulaire soit transmise vers le nouveau milieu de soins avec les autres documents pertinents (liste de problèmes, médications, etc.). Si le niveau de soins est déterminé au bureau ou en contexte de maintien à domicile, il incombe également au médecin de transmettre une copie du formulaire aux instances pertinentes, avec l’accord du patient (archive du ou des centres hospitaliers fréquentés par le malade, ses médecins consultants, etc.). De plus,...

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La discussion/détermination d’un niveau de soins Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Ces deux composantes de la pratique des niveaux de soins sont cruciales afin que les volontés réelles de la personne, reposant sur un consentement libre et éclairé, et les soins mis en œuvre soient concordants. Les principes directeurs de cette pratique, les participants à ces décisions, les moments appropriés pour les amorcer ainsi que des étapes pour réaliser cette discussion/détermination sont abordés dans les paragraphes qui suivent.

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Modèle de la pratique des niveaux de soins de l’INESSS Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

► L’INESSS propose cinq composantes interreliées explicitant la pratique des niveaux de soins à promouvoir : la discussion du niveau de soins, sa détermination, sa documentation, sa transmission et application. Figure 3 : Modèle conceptuel des cinq composantes de la pratique des niveaux de soins [5] (p.5) La détermination d’un niveau de soins repose toujours sur la discussion avec le malade ou son représentant, animée par un médecin et soutenue au besoin par d’autres professionnels de la santé. Le médecin est responsable de l’évaluation de l’état de santé de la personne et de son évolution ainsi que des impacts de la maladie sur le pronostic vital et fonctionnel ainsi que sur la qualité de vie. La documentation des décisions sur...

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Vidéos du chapitre Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Trouble de la marche chez une femme âgée de 68 ans ayant une hypertension intracrânienne chronique non traitée Femme âgée de 95 ans avec séquelles d’un ACV au niveau de l’hémicorps droit et fracture du fémur gauche Démarche précautionneuse chez une femme âgée de 96 ans avec fracture (fémur droit et humérus droit) et anxiété importante Exemple de transfert debout-assis adéquat Exemple de transfert assis-debout adéquat Démarche chez un homme âgé de 82 ans avec un trouble neurocognitif avancé Virage avec marchette chez un homme âgé de 82 ans avec un trouble neurocognitif avancé Transfert assis-debout et démarche chez une patiente avec cécité et trouble neurocognitif Transfert debout-assis adéquat chez une patiente avec cécité et trouble neurocognitif majeur

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Type: Figure

Figure 7. Technique de culture de plaies

Figure 7. Technique de culture de plaies

Type: Image

Peau environnante : Excoriée

Peau environnante : Excoriée

Type: Image

Peau environnante : Érythème

Peau environnante : Érythème

Type: Image

Peau environnante : Macérée

Peau environnante : Macérée

Type: Image

Peau environnante : Xérose sèche

Peau environnante : Xérose sèche

Type: Image

Peau environnante : Saine

Peau environnante : Saine

Type: Tableau

Les critères de classification EULAR/ACR de la goutte

Tableau 2 du chapitre Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Type: Image

Tissus dévitalisés : Croûtes

Tissus dévitalisés : Croûtes

Type: Image

Tissus dévitalisés : Nécrose sèche ou humide, adhérente ou non (2)

Tissus dévitalisés : Nécrose sèche ou humide, adhérente ou non (2)

Type: Image

Tissus dévitalisés : Nécrose sèche ou humide, adhérente ou non

Tissus dévitalisés : Nécrose sèche ou humide, adhérente ou non

Type: Image

Tissus vitalisés (viables) : Hypergranulation

Tissus vitalisés (viables) : Hypergranulation

Type: Image

Tissus vitalisés (viables) : Granulation

Tissus vitalisés (viables) : Granulation

Type: Image

Tissus vitalisés (viables) : Épithélial

Tissus vitalisés (viables) : Épithélial

Type: Figure

Figure 6. Tunnel

Figure 6. Tunnel

Type: Figure

Figure 5. Méthode de mesure linéaire de la plaie

Figure 5. Méthode de mesure linéaire de la plaie

Type: Figure

Figure 4 : Structures osseuses

Figure 4 : Structures osseuses    

Type: Figure

Figures 4 et 5 : Fascia musculaire

Figures 4 et 5 : Fascia musculaire

Type: Image

Figure 2 : Tendons

Figure 2 : Tendons

Type: Figure

Figure 1. Localisation de la plaie

Figure 1. Localisation de la plaie

Type: Tableau

Les 3 principales catégories de douleur

Tableau 4 du chapitre Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Type: Image

Approche intégrée de prise en charge des patients susceptibles de subir une fracture

Tableau 3 du chapitre Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Type: Image

Critères de classification 2010 de la polyarthrite rhumatoïde

Tableau 1 du chapitre Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Type: Vidéo

Ajustement de la hauteur des aides à la marche

Vidéo de la section « Facteurs de risques extrinsèques » du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Tableau

Tableau 3. Influence de l’environnement sur l’orientation/wayfinding, la fugue et l’errance.

Tableau 3. Influence de l’environnement sur l’orientation/wayfinding, la fugue et l’errance.

Type: Figure

Figure 1 : Opérationnalisation du Modèle de compétence

Figure 1 : Opérationnalisation du Modèle de compétence

Type: Image

Aide aux déplacements

Annexe 2 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Image

Protocole de surveillance post-chute de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal

Annexe 1 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Figure

Profil de mobilité fonctionnelle en physiothérapie

Figure 8 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Tableau

Score de Glasgow

Tableau 2 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Figure

Causes de syncopes

Figure 7 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Tableau

Classe de médicaments et effets possibles

Tableau 1 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Figure

Résumé des facteurs de risque et facteur précipitants de chute

Figure 6 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Figure

Aide technique à hauteur adaptée

Figure 5 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Figure

Barorécepteurs

Figure 4 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Figure

Changements physiologiques du vieillissement

Figure 3 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Figure

Conséquences possibles des chutes

Figure 2 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Figure

Étiologie des chutes

Figure 1 du chapitre Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Type: Figure

Figure 1. Logigramme du PIC proposé par le Secrétariat aux aînés du Gouvernement du Québec

Figure 1. Logigramme du PIC proposé par le Secrétariat aux aînés du Gouvernement du Québec

Type: Image
Type: Image

Résumé

Annexe 2 du chapitre Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Type: Image

Anticonvulsivants de première ligne

Tableau 2 du chapitre Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Type: Image

Médicaments et risque convulsif

Tableau 1 du chapitre Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Type: Image

Version détaillée de la classification des types de crises d’épilepsie

Type: Tableau

Effet des anticonvulsivants sur la cognition

Type: Figure

Nouvelle classification du type de crise convulsive

Figure 1 du chapitre Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Type: Tableau

Compression en fonction de l’index tibio-brachial

Tableau 6 du chapitre L’œdème en soins de longue durée

Type: Tableau

Mesure de l’index tibio-brachial

Tableau 5 du chapitre L’œdème en soins de longue durée

Type: Tableau

Investigation en cas d’œdème d’étiologie imprécise

Tableau 5 du chapitre L’œdème en soins de longue durée

Type: Figure

Effet de l’exercice sur la circulation veineuse des membres inférieurs

Figure 8 du chapitre L’œdème en soins de longue durée

Type: Figure

Syndrome douloureux régional complexe

Figure 7 du chapitre L’œdème en soins de longue durée

Type: Figure

Hyperpigmentation induite par une stase veineuse

Figure 6 du chapitre L’œdème en soins de longue durée

Type: Figure

Figure 1 : Diagramme illustrant des exemples d’activités réservées et partagées du médecin, de l’infirmière et du pharmacien

Figure 1 : Diagramme illustrant des exemples d’activités réservées et partagées du médecin, de l’infirmière et du pharmacien

Type: Figure

Figure 4 : Cadre de durabilité d’une intervention.

Figure 4 : Cadre de durabilité d’une intervention.

Type: Figure

Figure 3 : Lignes directrices pour le traitement médical des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection du ventricule gauche réduite.

Figure 3 : Lignes directrices pour le traitement médical des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection du ventricule gauche réduite.

Type: Tableau

Causes d’hypernatrémie

Tableau 1 du chapitre L’hypernatrémie chez les ainés

Type: Figure

Effets de l’hyponatrémie sur le cerveau et les réponses adaptatives

Figure 2 du chapitre L’hypernatrémie chez les ainés

Type: Figure

Mécanismes permettant de maintenir l’osmolarité sanguine

Figure 1 du chapitre L’hypernatrémie chez les ainés

Type: Figure

Figure 2 : Survol de la prise en charge de la maladie en soins de longue durée

Figure 2 : Survol de la prise en charge de la maladie en soins de longue durée

Type: Figure

Figure 1 : Trajectoire d’une personne âgée atteinte d’insuffisance cardiaque

Figure 1 : Trajectoire d’une personne âgée atteinte d’insuffisance cardiaque

Type: Figure

Figure 1. L’approche palliative intégrée aux soins actifs usuels

Figure 1. L’approche palliative intégrée aux soins actifs usuels

Type: Tableau

Tableau 4 – stades d’insuffisance rénale kdigo

Tableau 4 – stades d’insuffisance rénale kdigo

Type: Tableau

Tableau 6 : Caractéristiques des études d’activité physique en CHSLD

Tableau 6 : Caractéristiques des études d’activité physique en CHSLD

Type: Figure

Tableau 4 : Échelle de Borg modifiée (0-10)

Tableau 4 : Échelle de Borg modifiée (0-10)

Type: Figure

Documentation en lien avec les consultations virtuelles

Figure 6 du chapitre La téléconsultation en CHSLD

Type: Figure

Les technologies autorisées pour la télésanté

Figure 5 du chapitre La téléconsultation en CHSLD

Type: Figure

Fiche 2 du Collège des médecins du Québec au sujet de la télémédecine

Figure 4 du chapitre La téléconsultation en CHSLD

Type: Figure

Fiche 1 du Collège des médecins du Québec au sujet de la télémédecine

Figure 3 du chapitre La téléconsultation en CHSLD

Type: Figure

Information supplémentaire sur l’application Teams

Figure 2 du chapitre La téléconsultation en CHSLD

Type: Figure

Document principal sur l’application Teams

Figure 1 du chapitre La téléconsultation en CHSLD

Type: Figure

Choix de l’outil ou de la plateforme à utiliser compte tenu de la situation du patient et de ses besoins

Type: Figure

Figure D — Liste de contrôle de l’infection urinaire en SLD

Figure D — Liste de contrôle de l’infection urinaire en SLD

Type: Figure

Figure C : Algorithme pour l’approche diagnostique d’une cystite non compliquée

Figure C : Algorithme pour l’approche diagnostique d’une cystite non compliquée chez des résidents en soins de longue durée non cathétérisés

Type: Figure

Figure B : Arbre décisionnel pour le traitement empirique d’une ITU

Figure B : Arbre décisionnel pour le traitement empirique d’une ITU suspectée chez des adultes âgés fragiles en présence d’un cathéter urinaire à demeure.

Type: Figure

Figure A : Arbre décisionnel pour le traitement empirique d’une ITU

Figure A : Arbre décisionnel pour le traitement empirique d’une ITU suspectée chez des adultes âgés fragiles en l’absence d’une sonde urinaire à demeure.

Type: Tableau

Évaluation des vignettes cliniques – Objectifs

Tableau 2 du chapitre Prise en charge des troubles liés aux substances

Type: Tableau

Évaluation des vignettes cliniques

Tableau 1 du chapitre Prise en charge des troubles liés aux substances

Type: Figure

Le spectre des troubles liés aux substances psychoactives

Type: Figure

Les directives aux préposés aux bénéficiaires (PAB) et aux membres de l’équipe interdisciplinaire

Les directives aux préposés aux bénéficiaires (PAB) et aux membres de l’équipe interdisciplinaire

Type: Figure

La régularité intestinale et la constipation : Exemple de PTI pour Mme Laviolette

La régularité intestinale et la constipation : exemple de PTI pour Mme Laviolette

Type: Image

Échelle de Bristol

Échelle de Bristol

Type: Tableau

Exemple d’une stratégie PICOC

Tableau 3 du chapitre Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Type: Image

Illustration de la formation d’un caillot dans une veine d’un membre inférieur

Figure 5 du chapitre L’œdème en soins de longue durée

Type: Image

Investigation de l’œdème périphérique unilatéral ou asymétrique

Investigation de l’œdème périphérique unilatéral ou asymétrique

Type: Image

Investigation de l’œdème : Examen physique

Investigation de l’œdème : Examen physique

Type: Tableau

Éléments à considérer pour le recrutement et la rétention des personnes participant à une étude

Tableau 2 du chapitre Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Type: Tableau

Exemples d’études en soins de longue durée utilisant divers types de devis de recherche

Tableau 1 du chapitre Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Type: Image

L’œdème en soins de longue durée : 1.4 Insuffisance veineuse

1.4 Insuffisance veineuse

Type: Figure

Tableau 2. Exemples de conditions médicales favorisant l’apparition d’un œdème

Tableau 2. Exemples de conditions médicales favorisant l’apparition d’un œdème

Type: Image

Mécanismes impliqués dans la formation d’œdèmes.

Figure 1. Mécanismes impliqués dans la formation d’œdèmes.

Type: Image

Le déséquilibre hémodynamique

Figure 1 du chapitre L’œdème en soins de longue durée

Type: Tableau

Cas clinique du thème « la pharmacologie »

Cas clinique du thème « la pharmacologie »

Type: Tableau

Stratégies pour favoriser l’implantation de la démarche

Tableau 3 du chapitre « L’intervention en présence de comportements vocaux »

Type: Figure

Résumé de la démarche d’interventions pour intervenir auprès d’une personne âgée qui manifeste des comportements vocaux

Figure 2 du chapitre « L’intervention en présence de comportements vocaux »

Type: Figure

Six étapes de la démarche d’interventions basée sur les sens des comportements vocaux

Figure 1 du chapitre « L’intervention en présence de comportements vocaux »

Type: Tableau

Principes clés de l’intervention Décibels

Tableau 2 du chapitre « L’intervention en présence de comportements vocaux »

Type: Tableau

Catégories de sens possibles des comportements vocaux

Tableau 1 du chapitre « L’intervention en présence de comportements vocaux »

Type: Tableau

Dose d’antipsychotique (trouble délirant, schizophrénie)

Tableau 7 du chapitre Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Type: Tableau

Stratégies suggérées selon les comportements observés – Groupe C

Tableau 6 – Groupe C du chapitre Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Type: Tableau

Stratégies suggérées selon les comportements observés – Groupe B

Tableau 6 – Groupe B du chapitre Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Type: Tableau

Stratégies suggérées selon les comportements observés – Groupe A

Tableau 6 – Groupe A du chapitre Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Type: Tableau

Bilan annuel, valproate

Tableau 4 du chapitre Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Type: Tableau

Suivi annuel, lithium

Tableau 3 du chapitre Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Type: Tableau

Dose des antidépresseurs

Tableau 2 du chapitre Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Type: Tableau

Prévalence des troubles psychiatriques chez la personne âgée [4; 5]

Tableau 1 du chapitre Troubles gérontopsychiatriques en SLD

Type: Tableau

Antipsychotiques et delirium

Tableau 12 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Autres investigations

Tableau 11 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Investigation de base

Tableau 10 du chapitre sue le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Examen physique

Tableau 9 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Histoire clinique

Tableau 8 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Médicaments à haut risque de contribuer au delirium

Tableau 7 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Figure

Modèle multifactoriel du delirium

Figure 1 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Distinction entre le delirium, la dépression et la démence

Tableau 6 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Classification étiologique du delirium selon le DSM-5

Tableau 5 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Comparaison des critères diagnostiques du DSM-IV et du DSM-5

Tableau 4 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Critères diagnostiques du delirium selon le DSM-5

Tableau 3 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Confusion Assessment Method (CAM)

Tableau 2 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Exemples d’échelles de dépistage du delirium

Tableau #1 du chapitre sur le delirium en soins de longue durée

Type: Tableau

Informations dans le dossier clinique de M. Campbell

Tableau de l’étude de cas du chapitre « L’inaptitude à consentir à un soin et le consentement substitué »

Type: Figure

Homologation du mandat de protection

Figure du chapitre « Les mesures de protection légale des majeurs inaptes », section « Processus d’homologation du mandat »

Type: Figure

Ouverture d’un régime de protection

Figure du chapitre « Les mesures de protection légale des majeurs inaptes »

Type: Tableau

Autonomie fonctionnelle

Tableau de la section « L’aptidude à prendre soin de sa personne » du chapitre sur l’aptitude.

Type: Tableau

Classification TNM et stade clinique du mélanome

Tableau de l’annexe 6 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Tableau

Stratification du risque de récidive d’un carcinome basocellulaire

Tableau de l’annexe 5 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Tableau

Stratification du risque de métastase

Tableau de l’annexe 2 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Tableau

Traitements topiques des kératoses actiniques

Tableau de l’annexe 1 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Lymphome cutané primaire T de type Sézary

Figure 22 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Lymphome cutané primaire T de type mycosis fongoïde

Figure 21 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Tableau

Indice de Breslow

Tableau 4 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Mélanome de type lentigo malin

Figure 20 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Mélanome sur la jambe

Figure 19 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Carcinome basocellulaire superficiel

Figure 18 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Carcinome basocellulaire nodulaire et pigmenté

Figure 17 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Kératoacanthome

Figure 16 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Nodule kératosique et croûté

Figure 15 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Carcinome épidermoïde in situ

Figure 14 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Kératose actinique pigmentée

Figure 13 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Kératose actinique hypertrophique sur l’oreille

Figure 12 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Chéilite actinique

Figure 11 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Corne cutanée

Figure 10 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Kératoses actiniques multiples

Figure 9 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Tableau

Bilan paraclinique suggéré

Tableau 3 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Tableau

Prurit sans lésion cutanée primaire

Tableau 2 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Prurigo nodulaire

Figure 8 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Tableau

Prescrire un corticostéroïde topique

Tableau 1 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Psoriasis

Figure 7 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Eczéma astéatosique

Figure 6 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Eczéma nummulaire

Figure 5 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Rosacée papulo-pustuleuse

Figure 4 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Rosacée érythémato-télangiectasique

Figure 3 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Papule

Figure 2 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Image

Macule

Figure 1 du chapitre Dermatologie médicale en soins de longue durée

Type: Tableau

Dermatoses paranéoplasiques

Annexe 3 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Tableau

Causes les plus fréquentes de vasculite cutanée secondaire

Tableau de l’annexe 2 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Image

Maladie de Paget extramammaire

Figure 12 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Image

Maladie de Paget mammaire

Figure 11 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Tableau

Critères mineurs diagnostiques du syndrome de Sweet

2e partie du tableau 4 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Tableau

Critères majeurs diagnostiques du syndrome de Sweet

1re partie du tableau 4 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Tableau

Mortalité (%) possible selon le nombre de points obtenus au SCORTEN

2e partie du tableau 3 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Image

Nécrolyse épidermique toxique

Figure 10 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Tableau

Comment calculer le SCORTEN

1re partie du tableau 3 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Image

Pustules exanthématiques aiguës

Figure 9 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Image

Éruption maculo-papuleuse

Figure 8 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Image

Urticaire : aspect typique des plaques ortiées fugaces de l’urticaire

figure 7 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Tableau

Signes et symptômes d’une toxidermie médicamenteuse sévère

Tableau 2 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Image

Vasculite leucocytoclasique 2

Figure 6 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Image

Vasculite leucocytoclasique 1

Figure 5 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Image

Pemphigus foliacé

Type: Image

Pemphigus vulgaire

Type: Tableau

Classification des principaux types de pemphigus et leurs antigènes

Type: Image

Pemphigoïde bulleuse 2

Figure 2 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Image

Pemphigoïde bulleuse 1

Figure 1 du chapitre Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Type: Tableau

L’approche PAUSE dans la pratique des soins de longue durée

Annexe 4 du chapitre « La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage »

Type: Tableau

Étapes de la révision des médicaments, 2e partie

Suite du tableau 1 du chapitre « La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage »

Type: Tableau

Étapes de la révision des médicaments

Tableau 1 du chapitre « La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage »

Type: Figure

La boucle d’apprentissage.

Type: Figure

Stratégie pédagogique en trois étapes

Figure de la section L’anamnèse du chapitre « La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage »

Type: Figure

Les sources d’information

Figure 1 du chapitre « La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage »

Type: Tableau

Dégénérescence corticobasale

Tableau de la section Dégénérescence corticobasale du chapitre « Les troubles du mouvement en CHSLD »

Type: Tableau

Atteintes cognitives et démence

Tableau de la section Atteintes cognitives et démence du chapitre « Les troubles du mouvement en CHSLD »

Type: Tableau

Parkinson – Traitement pharmacologique

Tableau de la section Traitement du chapitre « Les troubles du mouvement en CHSLD »

Type: Tableau

Signes cliniques des syndromes parkinsoniens

Tableau de la section Présentation de cas du chapitre « Les troubles du mouvement en CHSLD »

Type: Figure

Classification des tremblements

Figure 1 du chapitre « Les troubles du mouvement en CHSLD »

Type: Tableau

Feuille de suivi de maladie chronique : Diabète

Tableau de l’annexe du chapitre « Déontologie médicale en soins de longue durée »

Type: Tableau

Diagnostic différentiel de l’œil rouge

Tableau 7 du chapitre « Les problèmes visuels en soins de longue durée »

Type: Tableau

Recommandations de suivi et traitement pour les patients ayant le diabète [32]

Tableau 6 du chapitre « Les problèmes visuels en soins de longue durée »

Type: Tableau

Médicaments disponibles pour le traitement du glaucome

Tableau 5 du chapitre « Les problèmes visuels en soins de longue durée »

Type: Tableau

Suivi et traitement de la DMLA [27]

Tableau 4 du chapitre « Les problèmes visuels en soins de longue durée »

Type: Figure

Anatomie des structures de l’œil

Figure 1 du chapitre « Les problèmes visuels en soins de longue durée »

Type: Tableau

Prévalence (%) des déficits visuels chez la personne âgée [8]

Tableau 2 du chapitre « Les problèmes visuels en soins de longue durée »

Type: Tableau

Exemple d’ordonnance de détresse

Tableau de la section Contrôle des principaux symptômes – Fin de vie et démence avancée du chapitre « Soins de fin de vie dans la démence avancée »

Type: Tableau

L’usage d’agents antimuscariniques pour le traitement de l’incontinence d’urgence

Tableau 2 du chapitre « L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée »

Type: Tableau

L’étiologie de l’incontinence urinaire selon le type

Tableau 1 du chapitre « L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée »

Type: Figure

Contrôle cérébral de la miction

Figure 1 du chapitre « L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée »

Type: Tableau

Journal urinaire, jour 1

Tableau dans la section Cas clinique du chapitre « L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée »

Type: Tableau

Tableau 6 : Propriétés des inhibiteurs de la cholinestérase

Tableau 6 : Propriétés des inhibiteurs de la cholinestérase

Type: Tableau

Usage des Rx en TCLV

Tableau de la section Quels sont les effets indésirables à surveiller? du chapitre « Diagnostic et traitement de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD »

Type: Tableau

Systèmes mnésiques

Tableau 4 du chapitre « Diagnostic et traitement de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD »

Type: Tableau

Classification des démences

Tableau 1 du chapitre « Diagnostic et traitement de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD »

Type: Vidéo

Partenaires, jusqu’à la fin, partie 4

Vidéo 4 du chapitre « Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée »

Type: Vidéo

Partenaires, jusqu’à la fin, partie 3

Vidéo 3 du chapitre « Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée »

Type: Vidéo

Partenaires, jusqu’à la fin, partie 2

Vidéo 2 du chapitre « Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée »

Type: Vidéo

Partenaires, jusqu’à la fin, partie 1

Vidéo 1 du chapitre « Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée »

Type: Figure

Processus itératif de la détermination d’un niveau de soins

Schéma 1 du chapitre « Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée »

Type: Tableau

Interactions les plus fréquentes en longue durée

Tableau 1 du chapitre « La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents »

Type: Algorithme

Sevrage des ISRS

Algorithme 3 du chapitre « La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments »

Type: Algorithme

Sevrage des benzodiazépines

Algorithme 2 du chapitre « La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments »

Type: Algorithme

Sevrage des neuroleptiques

Algorithme 1 du chapitre « La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments »

Type: Tableau

Médicaments dont l’arrêt brusque peut induire un syndrome de retrait

Tableau 1 du chapitre « La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments »

Type: Tableau

Médicaments utilisés dans le traitement des SCPD

Tableau 5 du chapitre « Les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale »

Type: Tableau

Critères diagnostiques de la psychose dans la maladie d’alzheimer

Tableau du chapitre « Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques », section Les symptômes psychotiques

Type: Vidéo

Exemple d’intervention combinant de la réminiscence et de la présence simulée pour des cris répétés.

Exemple d’intervention combinant de la réminiscence et de la présence simulée pour des cris répétés.

Type: Tableau

Étiologie des troubles anxieux

Tableau section « Anxiété » du chapitre « Les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD) : les symptômes spécifiques »

Type: Tableau

Tableau des antidépresseurs

Image d’un tableau à cliquer dans le chapitre « Les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence : Les symptômes spécifiques »

Type: Tableau

Échelle de risque anticholinergique

Tableau 8 du chapitre « La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments »

Type: Tableau

Indicateurs de qualité des soins pharmacologiques

Tableau 7 du chapitre « La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments »

Type: Tableau

Exemples de cascades médicamenteuses

Tableau 6 du chapitre « La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments »

Type: Tableau

Médicaments les plus souvent responsables d’effets indésirables (n=53)

Tableau 5 du chapitre « La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments »

Type: Tableau

Effets du vieillissement sur le métabolisme des médicaments

Tableau 1 du chapitre « La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

Type: Tableau

Chaque année, 25 000 canadiens reçoivent un diagnostic de maladie cognitive. Au Québec, se sont 6 250 personnes annuellement. Derrière ces chiffres se cachent une dure réalité, celle de nos amis, notre famille ou nos voisins qui sont touchées par cette épreuve. À Québec, plus de 15 000 personnes vivent avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée.

Type: Figure

Figure 2. Modèle conceptuel Maximiser le moment de manger

Figure 2. Modèle conceptuel Maximiser le moment de manger

Type: Figure

Figure 1. Composantes théorisées et validées du phénotype de la fragilité avec le vieillissement, liées dans un cycle d’anticipation négatif.

Figure 1. Composantes théorisées et validées du phénotype de la fragilité avec le vieillissement, liées dans un cycle d’anticipation négatif.

Type: Figure

Figure 3 : Fascia musculaire

Figure 3 : Fascia musculaire

Type: Figure

Figure 2. Investigation de comportements non verbaux de douleur chez patient incapable de communiquer

Type: Figure

Figure 1. Algorithme de traitement de la douleur chronique neuropathique chez le patient âgé fragile

Type: Figure

Figure 2 : Prévalence sur 5 ans de symptômes à l’échelle NPI (Neuropsychiatric Inventory) (NPI >0) dans l’étude Cache County Study

Figure 2 : Prévalence sur 5 ans de symptômes à l’échelle NPI (Neuropsychiatric Inventory) (NPI >0) dans l’étude Cache County Study

Type: Figure

Figure 1 : Prévalence de symptômes à l’échelle NPI (Neuropsychiatric Inventory) (NPI >0) dans l’étude Cache County Study

Figure 1 : Prévalence de symptômes à l’échelle NPI (Neuropsychiatric Inventory) (NPI >0) dans l’étude Cache County Study

Type: Figure

Figure 8. Formulaire de niveaux de soins et réanimation cardiorespiratoire (signature)

Figure 8. Formulaire de niveaux de soins et réanimation cardiorespiratoire (signature)

Type: Figure

Figure 7. Formulaire des niveaux de soins et réanimations cardiorespiratoire (verso)

Figure 7. Formulaire des niveaux de soins et réanimations cardiorespiratoire (verso)

Type: Figure

Figure 6. Les niveaux de soins

Figure 6. Les niveaux de soins

Type: Figure

Figure 5. Discuter et déterminer le niveau de soins à partir de la perspective de la personne

Figure 5. Discuter et déterminer le niveau de soins à partir de la perspective de la personne

Type: Figure

Figure 4 : Étapes pour discuter et déterminer le niveau de soins

Figure 4 : Étapes pour discuter et déterminer le niveau de soins

Type: Figure

Figure 3 : Modèle conceptuel des cinq composantes de la pratique des niveaux de soins

Figure 3 : Modèle conceptuel des cinq composantes de la pratique des niveaux de soins

Type: Figure

Figure 3 : Utiliser des PAS en contexte de maladie graves

Figure 3 : Utiliser des PAS en contexte de maladie graves

Type: Figure

Figure 2. Formulaire des niveaux de soins et réanimation cardiorespiratoire (recto)

Figure 2. Formulaire des niveaux de soins et réanimation cardiorespiratoire (recto)

Type: Figure

Figure 1 : Approche palliative intégrée

Figure 1 : Approche palliative intégrée

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