Activité physique en CHSLD

Résumé

La sénescence est un processus physiologique normal qui accompagne l’avancée en âge et qui entraîne des changements importants au niveau de la composition corporelle. Parmi ces changements, on observe une diminution de la masse musculaire (sarcopénie), une perte de la force musculaire (dynapénie), une augmentation de la masse adipeuse et une diminution de la densité minérale osseuse (ostéopénie). La sédentarité et l’inactivité physique accentuent considérablement ce phénomène. Par ailleurs, des maladies chroniques diverses s’accumulent au fil du temps et amplifient le risque d’un déclin fonctionnel. Les trois dimensions que sont la sénescence, la sédentarité et les maladies chroniques affectent le bien-être, en entraînant une diminution des réserves physiologiques, de la capacité physique et de l’indépendance fonctionnelle. Le tout se répercute négativement sur la qualité de vie. La vaste majorité des aînés vivant en CHSLD sont des nonagénaires en grande perte d’autonomie physique ou cognitive causée par des maladies qui ne leur permettent plus d’assurer le maintien de leur intégrité, de leur sécurité et de leur mobilité à domicile. Le maintien des capacités résiduelles, la lutte à la grabatisation et à l’isolement pour ces résidents sont des objectifs d’intervention pour les soignants et les proches aidants en CHSLD. Des échelles d’évaluation fonctionnelle permettant d’identifier les capacités résiduelles des résidents, des observations au quotidien et une révision de leurs préférences telles que récoltées dans leur histoire de vie complétée avec les proches pourront servir à l’élaboration d’un plan d’intervention répondant à ces objectifs. Parmi ces interventions, l’activité physique constitue un élément central. L’activité physique est recommandée pour toutes les personnes vivant en CHSLD, mais nécessite d’être adaptée et individualisée. Le caractère agréable et ludique doit être privilégié. Les recommandations pour les aînés vivant en CHSLD sont d’effectuer 2 séances d’activités physiques adaptées et combinées (équilibre, flexibilité, résistance, aérobie, exercices fonctionnels) par semaine, de 35 à 45 minutes chacune et espacées par un minimum de 48 h de repos. Par ailleurs, des outils validés et spécifiques existent pour aider les professionnels à évaluer les effets de l’activité physique sur l’état de santé. global et pour contrer le déconditionnement.

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