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Biofilm [16; 17] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Il s’agit d’une pellicule adhérente invisible à l’œil nu constituée de microcolonies de plusieurs bactéries à la surface des plaies. Cette pellicule confère à la colonie de bactéries une protection contre les défenses de l’hôte et l’action des antibactériens. Les biofilms ont pour conséquence de contribuer à l’inflammation chronique, à l’augmentation de la croissance de bactéries anaérobiques, à la diminution de l’action des antibiotiques, antimicrobiens et antiseptiques. Certains signes cliniques laissent présumer de la présence d’un biofilm dans une plaie : Échec du traitement antibiotique approprié Résistance au traitement antimicrobien approprié Récidive de cicatrisation retardée à l’arrêt du traitement antibiotique Cicatrisation retardée malgré une gestion optimale des plaies et un soutien de santé Augmentation de l’exsudat et humidité Inflammation chronique...

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Les dystonies Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Les dystonies [1; 22; 23] représentent différents syndromes consistant en des contractions musculaires soutenues, causant fréquemment des mouvements répétitifs, avec torsion, amenant souvent des postures anormales. Il est à noter que les mouvements dystoniques sont presque toujours aggravés par un mouvement volontaire. De plus, lors de l’examen clinique, il faut porter attention à la présence d’un geste antagoniste (qui semble souvent banal et qui est effectué par le patient dans le but de refréner ce problème). On classe généralement les dystonies en deux catégories, soit les dystonies focales ou segmentaires et les dystonies généralisées. Les dystonies focales ou segmentaires, nommées ainsi lorsque la pathologie n’atteint qu’une seule partie du corps ou encore deux parties ou plus, mais qui sont adjacentes,...

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Considérations liées à la prise en charge Sommaire du chapitre

Dans: La prise en charge de l’insuffisance cardiaque en centre d’hébergement et de soins de longue durée

Il y a trois questions importantes à se poser pour aborder la prise en charge d’un résident souffrant d’insuffisance cardiaque : Quels soins le résident souhaite-t-il recevoir? Le résident présente-t-il une décompensation cardiaque requérant une intervention immédiate? Quelles sont les interventions nécessaires pour prendre en charge l’insuffisance cardiaque chronique chez cette personne? Les Lignes directrices de la Société canadienne de cardiologie sur l’insuffisance cardiaque sont régulièrement mises à jour et fournissent des recommandations complètes, fondées sur des preuves, quant à la prise en charge de l’insuffisance cardiaque chronique et aiguë. Les lecteurs qui désirent en apprendre davantage à ce sujet sont invités à consulter l’article intégral à l’adresse https://www.onlinecjc.ca/article/S0828-282X(21)00055-6/fulltext (en anglais). Nous nous attacherons pour notre part à offrir des conseils pratiques...

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Feuille de suivi des maladies chroniques Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

S’il le désire, le médecin peut utiliser des feuilles de suivi pour les maladies chroniques telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires. Ces documents permettent de vérifier rapidement l’état de la maladie et les interventions nécessaires. Une feuille de suivi pour l’anticoagulothérapie peut également être utile dans le suivi d’un patient sous warfarine. Exemple de feuille de suivi de traitement anticoagulant, reproduite avec la permission de L’institut universitaire de gériatrie de Montréal.

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Concepts généraux Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Afin de statuer sur l’état de capacité ou d’incapacité du majeur, le tribunal doit procéder de façon structurée. Le cadre légal comprend cinq sphères d’analyse en vue d’une telle décision36. Les trois premières sphères, fondamentales, concernent l’aptitude du majeur. Les données analysées par le tribunal proviennent de l’évaluation clinique réalisée par les professionnels de la santé. Ces derniers doivent émettre leur avis sur l’aptitude du majeur, en fournissant les éléments cliniques les ayant menés à leur conclusion. Ces informations doivent être transmises au tribunal sans préjuger de l’incapacité de la personne. Le tribunal explore donc : La sphère causale : où il cherche à connaître les raisons probables des déficits fonctionnels et la perspective de leur réversibilité ou non37. La...

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Anamnèse Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► Initialement, il est important de savoir si le patient est connu pour des chutes antérieures. Une chute isolée survenant chez un patient sans facteurs de risques doit mettre le médecin en garde et laisser suspecter une « chute sentinelle », soit un problème médical aigu sous-jacent. ► L’anamnèse en soins de longue durée est souvent difficile et parfois impossible à réaliser, les patients ne se souvenant pas toujours ou n’étant pas toujours capables de nommer les circonstances ou les malaises associés à leur chute. C’est pourquoi il est utile de réviser les circonstances de la chute avec le personnel. Malheureusement, il n’y a pas toujours de témoin présent, surtout lorsqu’il s’agit de patients autonomes à la marche. La révision...

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Antécédents médicaux Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

► Une première étape consiste à identifier les facteurs de risque modifiables de l’incontinence urinaire et à déterminer le changement à apporter. L’anamnèse devrait porter principalement sur les caractéristiques des fuites urinaires : sensation d’urgence (incontinence d’urgence), fuites urinaires lors d’efforts tels que le rire, la toux ou le changement de position (incontinence d’effort). Plusieurs patients en soins de longue durée sont incapables de donner une description fiable de leurs symptômes urinaires en raison de leur atteinte cognitive, de la perte de contrôle de leur vessie ou de leur aphasie. Pour ces patients, il peut être utile de parler aux membres de la famille afin d’obtenir de l’information sur l’état de continence du patient avant son admission ou sur le...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Question 1 – Nommez des particularités de la recherche auprès de personnes âgées en soins de longue durée, par exemple sur : La nature des buts et des questions/hypothèses de recherche ; Les devis ; Le recrutement et la rétention ; La collecte de données ; Les considérations éthiques. Question 2 – Quelles stratégies pourraient être mises en place pour faciliter la réalisation d’un projet de recherche en établissement de soins de longue durée ? Question 3 – Quelles sont les conditions éthiques à respecter pour collecter des données auprès d’une personne âgée jugée inapte à consentir ? Question 4 – Afin d’avoir une pratique basée sur des résultats probants dans le contexte des soins de longue durée, quelles sont les précautions à prendre et les...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Et si les CHSLD devenaient des communautés plus actives, où les résidents étaient moins sédentaires? Cela pourrait leur permettre de gagner en indépendance et, surtout, de moins la perdre, tout en améliorant leur qualité de vie. En effet, les effets néfastes de l’inactivité physique et de la sédentarité sont bien connus et documentés (quatrième cause de mortalité selon l’OMS). À l’inverse, les effets bénéfiques de l’activité physique ne sont plus à démontrer. L’activité physique peut améliorer considérablement la santé et prolonger la vie active ainsi que l’autonomie physique et cognitive. Ainsi, pratiquer une activité physique régulière, quelle qu’elle soit, s’avère indispensable et bénéfique, même lorsque l’on atteint un âge avancé ou que l’on réside en CHSLD. Dans ce contexte, il...

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Dermatoses neutrophiliques – Syndrome de Sweet Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Le syndrome de Sweet est une dermatose neutrophilique aiguë, fébrile, ayant de multiples étiologies. Parmi celles-ci, jusqu’à 20 % [3] des cas sont associés à une malignité interne, particulièrement la leucémie myéloïde aiguë. D’autres malignités hématologiques (autres leucémies, syndrome myélodysplasique, myélome multiple, lymphome) et des néoplasies solides (ex. : carcinome génito-urinaire, néoplasie du sein et du côlon) ont aussi été décrites. Parmi les causes non cancérologiques, les infections (infection des voies respiratoires supérieures à streptocoque spp., yersiniose gastro-intestinale), les connectivites (ex. : lupus systémique, polyarthrite rhumatoïde), les maladies inflammatoires de l’intestin et les désordres causés par des médicaments (ex. : G-CSF) sont fréquemment rapportés. Cliniquement, l’affection cutanée se présente sous la forme de papules et de plaques œdémateuses, voire infiltrées, érythémateuses...

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Épidémiologie de la perte de poids en CHSLD Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

En Amérique du Nord et en Europe occidentale, on estime autour de 6 % à 15 % la prévalence de perte de poids significative chez les aînés résidant en milieu d’hébergement [28-30]. La prévalence de la DPÉ présente pour sa part des taux très étendus (23 %-85 %) [31-33]. Cette grande variabilité serait en partie expliquée par la disparité des critères utilisés pour poser le diagnostic de malnutrition. Dans une large méta-analyse réalisée en 2016 portant sur la malnutrition dans divers contextes de soins de santé, comprenant des données provenant de 240 études et de plus de 110 000 personnes, les taux de DPÉ étaient les suivants : patients externes, 6,0 % (IC à 95 %, 4,6-7,5); hôpital, 22,0 % (IC à 95 %, 18,9-22,5); maison de retraite,...

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EEG Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Si le niveau de soins le permet, il est recommandé de documenter autant que possible le diagnostic de convulsion avec un EEG, mais cet examen n’est pas facilement accessible pour la majorité des CHSLD. Il faut nuancer cette recommandation. En SLD, un EEG de routine n’est pas nécessairement essentiel chez les personnes âgées lorsqu’on veut évaluer la possibilité de cesser un anticonvulsivant chez un patient ayant présenté une crise convulsive provoquée sans récidive depuis plus de 3 mois, ► car l’EEG de routine ne détecte les anomalies épileptiformes interictales (entre les crises) que chez 26 % des personnes âgées ayant présenté une convulsion récente, et chez environ 35 % des personnes âgées souffrant d’une épilepsie préexistante [64]. C’est plutôt l’ensemble...

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Risque anticholinergique Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

Les propriétés anticholinergiques de certains médicaments sont bien connues. C’est le cas de l’oxybutinine et de l’atropine par exemple, mais ces propriétés se retrouvent aussi dans d’autres médicaments. Lorsque plusieurs produits anticholinergiques sont utilisés simultanément chez un résident, leurs effets s’additionnent ce qui expose le patient à des effets indésirables (xérostomie, constipation, vision embrouillée, hypotension, arythmie cardiaque, rétention urinaire) et à un delirium. Il existe des tableaux permettant de classer les médicaments selon l’importance de leurs propriétés anticholinergiques (tableau 8) [18]. La charge anticholinergique peut aussi être mesurée à l’aide de calculateurs comme l’ACB calculator avec lequel un score de 3 et plus est associé à un risque accru de troubles cognitifs, de chutes et à une mortalité accrue. http://www.acbcalc.com/...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Le sommeil est fréquemment négligé dans l’évaluation des patients avec un trouble neurocognitif. La présence d’insomnie et d’agitation nocturne chez les patients en CHSLD se traduit souvent par la prescription de médication PRN à long-terme, parfois même par un médecin de garde qui ne connaît pas le patient. Quoique les contentions chimiques soient parfois nécessaires en situation d’urgence, une évaluation systématique faite d’emblée peut résulter en la mise en place d’un meilleur plan de traitement. Ce chapitre vise à guider le clinicien dans son évaluation des troubles du sommeil chez les patients en CHSLD. Les approches thérapeutiques basées sur les données probantes sont aussi discutées.

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Classification des tremblements Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

► Les tremblements se classent en deux grandes catégories, soit le tremblement de repos et le tremblement d’action. De plus, les tremblements d’action se subdivisent en tremblement postural, tremblement cinétique et tremblement d’intention. Figure 1

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Le Collège des médecins du Québec (CMQ) Sommaire du chapitre

Dans: La téléconsultation en CHSLD

Le Collège des médecins met à la disposition des médecins un ensemble de fiches qui encadre la pratique de la télémédecine. Ces fiches contiennent plusieurs informations qui permettent aux médecins de bien comprendre leurs obligations déontologiques lorsqu’ils utilisent la télémédecine, notamment en ce qui concerne la qualité de l’exercice, le secret professionnel, le suivi et la relation médecin-patient. Figures 3 et 4. Fiches 1 et 2 du Collège des médecins du Québec au sujet de la télémédecine Collège des médecins du Québec. (2021). Télémédecine. Reproduction autorisée © Collège des médecins du Québec, 2021 ► Pour aller plus loin et consulter les fiches d’informations mises à disposition.

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Complications du traitement de l’hypernatrémie Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

► L’œdème cérébral et les convulsions sont les principales complications liées au traitement de l’hypernatrémie [1; 4]. Les neurones s’adaptent à l’hypernatrémie par l’activation de transporteurs qui entraînent une accumulation intracellulaire d’osmolytes organiques comme la créatine et le glutamate. Cet influx crée un appel d’eau intracellulaire. Une correction trop rapide de la natrémie prédispose au développement d’un œdème cérébral par le déplacement osmotique d’eau vers les neurones cérébraux, et des convulsions peuvent s’ensuivre. Le schéma suivant (Figure 2) illustre ce mécanisme. Figure 2. Effets de l’hyponatrémie sur le cerveau et les réponses adaptatives Adaptée de Figure (2) tirée de Adrogué, H. J., & Madias, N. E. (2000). Hyponatremia. New England Journal of Medicine, 342(21), 1581-1589. Reproduction autorisée.

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Application d’un niveau de soins et sa mise à jour Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

► Lors d’un problème aigu, l’existence d’un niveau de soins ne soustrait pas le médecin à l’obligation d’obtenir le consentement requis aux soins. Le médecin discutera donc avec la personne malade, ou son représentant, des interventions appropriées à mettre en œuvre, à la lumière du niveau de soins déterminé antérieurement, en validant ainsi celui-ci ou en le modifiant (mise à jour). Toutefois, s’il y a urgence et que la personne ne peut participer activement aux décisions et que son représentant ne peut être joint, le niveau de soins préalablement déterminé guidera les interventions des professionnels de la santé. Les décisions concernant le niveau des soins évoluent donc, au fil du temps. On observe généralement un passage, par étapes, de soins...

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L’aptitude à faire un mandat ou une procuration bancaire Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

L’aptitude à faire un mandat repose sur la compréhension de ce qu’est un mandat et sur les conséquences de nommer un mandataire. La procuration, dont la procuration bancaire, est une forme de mandat, et le mandat de protection est un type particulier de mandat. Par ailleurs, il est important de se rappeler que le mandat est un contrat et est ainsi soumis à des règles juridiques (règles qui seront explicitées dans le prochain chapitre  – Protection des majeurs et de leurs droit). Le choix du mandataire doit être exempt d’une influence indue ou d’un phénomène de captation106, et toute situation d’abus doit susciter une vigilance particulière. Il faut se rappeler qu’un mandat donne en général (à moins que cela ne soit...

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8.1 Désir persistant de sortir Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Certaines personnes vont présenter un besoin de sortir de leur résidence, observable soit par des demandes répétitives de partir ou lors de tentatives de sortir par les portes ou les ascenseurs. Une courte évaluation permettra d’abord de comprendre les raisons qui motivent la personne à vouloir quitter son lieu de résidence. Par exemple, la personne exprime peut-être un besoin affectif, comme celui de retrouver son conjoint. De même, puisque la personne oublie parfois qu’elle est hébergée, elle peut avoir envie de retourner chez elle. Diverses stratégies répondant aux besoins exprimés ou identifiés peuvent réduire ces périodes d’agitation. Entre autres, le recours à des activités occupationnelles permet de retrouver des rôles signifiants pour la personne (comme de s’occuper du chat robot),...

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Description du stade avancé [9-12] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

► La majorité des patients atteints de maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées en CHSLD se situent aux stades fonctionnels 5, 6 ou 7, c’est-à-dire à un stade avancé de leur maladie. Pour bien conseiller les familles, il est important de les familiariser avec les stades de la maladie d’Alzheimer afin qu’elles sachent à quoi s’attendre. Au stade modéré à avancé, des perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) se manifestent chez plusieurs malades et complexifient l’approche (voir le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : les symptômes spécifiques » et le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : évaluation et prise en charge globale » rédigés par Dr Doris Clerc et Dre...

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Les enjeux de la communication Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Il est beaucoup plus facile d’identifier les problèmes cliniques en échangeant avec la personne à laquelle nous prodiguons des soins. Effectuer une anamnèse complète en posant des questions claires afin d’obtenir des réponses précises permet aux soignants d’évaluer la condition de santé mentale et physique d’une personne. Toutefois, en CHSLD, il est bien souvent difficile d’obtenir les réponses souhaitées via un formulaire présentant des questions standardisées. Les soignants travaillant auprès de personnes âgées peu ou pas communicantes ou présentant des problèmes cognitifs rendant difficile la compréhension doivent parfois être créatifs et porter une attention particulière à l’examen physique et au non-verbal. De plus, le proche aidant, qui connaît son proche depuis de nombreuses années, est un atout très important pour...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

1. Pourquoi la créatinine sérique est-elle un marqueur peu sensible de l’insuffisance rénale? Quelle autre valeur pourriez-vous utiliser? 2. Quels éléments doivent être évités pour prévenir l’insuffisance rénale aiguë chez un patient en insuffisance rénale chronique? 3. Lors de la découverte d’une insuffisance rénale, quels tests sont pertinents à inclure dans le bilan qui sera effectué et quel est l’élément clé pour déterminer lesquels seront à effectuer pour un patient en particulier? 4. Pourquoi le traitement de l’hypertension est-il important en insuffisance rénale? En fonction de quels éléments est-ce que les objectifs de traitement devraient être individualisés? Corrigé des questions d’évaluation

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Configuration, arrangement et distribution des lésions Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Configuration : en placard, annulaire, nummulaire, polycyclique, arciforme, linéaire, réticulée, serpigineuse, en cocarde Arrangement : groupées, herpétiformes, éparses Distribution : dermatome, lymphangique, photodistribution, intertrigineux (plis), localisées, généralisées

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

L’évaluation de l’aptitude peut avoir des conséquences majeures sur les droits des personnes et sur leur autonomie. Les personnes qui ont des troubles neurocognitifs sont particulièrement vulnérables en raison de l’évolution de leur maladie, qui affecte leurs capacités fonctionnelles, cognitives et mentales. Si le besoin de protection de la personne est le moteur de la déclaration de son inaptitude et, le cas échéant, de son incapacité juridique, le respect de ses droits et de son intégrité doit être au premier plan de toute démarche qui met en cause son aptitude à exercer ses droits. L’évaluation de l’aptitude est un processus à la fois riche et complexe, qui repose sur une compréhension et une connaissance des enjeux, sur un processus rigoureux...

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Effets secondaires et interactions médicamenteuses Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

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Traitement du SAHOS Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

L’apnée peut nuire aux fonctions neurocognitives en causant des troubles d’attention et de mémoire ainsi qu’une atteinte des fonctions exécutives et de planification [61]. Plusieurs études montrent que le traitement des TRLS améliore non seulement la cognition, mais aussi la morbidité cardiovasculaire et la mortalité globale chez les aînés [62]. Concernant le SAHOS léger, certaines mesures mises en place sont parfois suffisantes pour corriger la condition. La thérapie positionnelle, c’est-à-dire d’éviter de dormir sur le dos, peut réduire les apnées [63-65]. Différentes stratégies peuvent être utilisées. Classiquement, l’on recommandait de fixer une balle de tennis dans le dos du pyjama du patient (il est possible de coudre une poche ou de la fixer au moyen de ruban adhésif). Certaines personnes...

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Trouble du comportement en sommeil paradoxal Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

L’apparition d’un trouble du comportement associé au sommeil paradoxal [4; 9] est une complication souvent rapportée qui peut précéder de plusieurs années le développement de la maladie de Parkinson. Cette complication survient chez 30 à 40 % des patients parkinsoniens et doit donc être explorée. En questionnant le patient ou ses proches, on peut savoir si le patient pousse des cris ou fait des mouvements brusques pendant son sommeil, ce qui laisse supposer qu’il met en acte ses rêves, souvent de nature violente. En règle générale, de tels mouvements ne peuvent se produire puisque le corps est paralysé pendant la phase de sommeil REM. L’utilisation de clonazépam, 0,25 à 1 mg HS est le traitement réputé efficace.

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Données démographiques Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Le vieillissement accéléré de notre structure populationnelle se poursuivra pour les prochaines décennies; il s’agit d’une réalité incontournable, qui interpelle toute la société [84]. En termes de santé publique, un enjeu majeur réside dans l’accès aux soins et aux services médicaux et paramédicaux. De même, l’accès à des logements adaptés et la mobilité constituent d’autres enjeux associés au vieillissement démographique. Le Québec n’échappe pas à cette réalité puisque le nombre d’aînés ne cesse de croître. Au 1er juillet 2020, sur 8,5 millions de Québécois, 1,69 million étaient âgés de 65 ans ou plus, dont 722 196 de 75 ans ou plus. En outre, l’Institut national de santé publique du Québec prévoit que d’ici 2030, 25 % de la population québécoise sera âgée de 65...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Les soins aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées en CHSLD constituent un défi de tous les jours tant pour les médecins, les équipes de soins, les familles et les proches concernés et les gestionnaires du réseau de la santé. Nous avons voulu dans le présent chapitre décrire les approches actuellement validées et les trucs du métier afin de répondre aux questions des intervenants. Beaucoup de recherches restent à faire dans le domaine des maladies neurocognitives particulièrement en stade avancé, malgré les difficultés liées au consentement. La pandémie de la COVID-19 a levé le voile sur la complexité et la fragilité des patients en CHSLD, notamment de ceux atteints de TNC, qui nécessitent à la fois...

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Avant l’homologation du mandat de protection Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Comme précédemment dans ce qui a été mentionné à la section de la tutelle au majeur, la preuve que l’inaptitude du majeur était notoire ou connue du cocontractant à l’époque où les actes ont eu lieu annule les actes ou réduit les obligations qui en découlent (2170 al. 1 C.c.Q.). Il est également utile de rappeler qu’advenant l’inaptitude du majeur à donner un consentement aux soins, tant que le mandat n’est pas homologué, le consentement aux soins est donné par les personnes mentionnées à l’article 15 C.c.Q. En effet, tant que le mandat n’est pas homologué, le mandataire désigné dans le mandat ne peut se prévaloir de son statut de représentant légal du majeur inapte. Cependant, la personne inapte peut avoir désigné...

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Pourquoi administrer les inhibiteurs de la cholinestérase? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Pour les démences de stade léger à modéré (MMSE de 26 à 16), l’objectif du traitement consiste à stabiliser la cognition, la mémoire, à maintenir des habiletés fonctionnelles, à réduire le niveau d’anxiété et de SPCD (voir le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : évaluation et prise en charge globale » rédigés par Dr Doris Clerc et Dre Marie-Andrée Bruneau et révisés par Dre Geneviève Létourneau). Pour les démences de stade modéré à avancé (MMSE de 16 à 10), l’objectif du traitement vise à stabiliser la cognition, particulièrement le langage et les praxies, et les SPCD (voir le chapitre « Les perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs : évaluation et prise en charge globale » rédigés...

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Obstruction intestinale Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Dans certains cas, la constipation peut mener à une accumulation de selles durcies qui peut créer une obstruction intestinale complète. Par ailleurs, un blocage non relié aux selles tel qu’un volvulus du côlon peut être la cause de cette complication. C’est une urgence médicale puisque l’obstruction intestinale peut provoquer un arrêt du péristaltisme [8; 69].

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Symptômes de l’insuffisance rénale sévère Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

L’insuffisance rénale chronique est présente depuis plusieurs années avant que des symptômes ne soient perceptibles par le patient. À la différence de l’insuffisance rénale aiguë, qui survient rapidement, l’insuffisance rénale chronique s’installe graduellement sur des années et demeure alors sans symptômes jusqu’à tard dans la maladie. La présentation clinique de l’insuffisance rénale sévère symptomatique est variable. On divise les principaux symptômes en symptômes urinaires, en symptômes d’acidose métabolique, en symptômes causés par la perte de la régulation des liquides et des électrolytes et en symptômes reliés à l’anémie. À noter qu’il y a peu de corrélation entre l’intensité des symptômes et le niveau d’urée et de la créatinine, hormis en toute fin de vie (encéphalopathie urémique terminale). Certains patients réagissent...

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Prurit paranéoplasique Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le prurit est surtout décrit avec le lymphome de Hodgkin et les leucémies et est parfois le premier symptôme noté. Le prurit peut précéder un diagnostic de lymphome cutané à cellules T de plusieurs mois ou même de plusieurs années [6]. Il est aussi décrit avec le lymphome non hodgkinien, la leucémie lymphocytaire chronique, la leucémie myéloïde chronique, le myélome multiple et la myélodysplasie. La polycythémie vraie est associée à un prurit aquagénique. Le prurit est aussi décrit avec certaines tumeurs solides : poumon, estomac, larynx [6]. Certaines dermatoses paranéoplasiques sont prurigineuses : dermatomyosite, syndromes hyperéosinophiliques, dermatoses neutrophiliques, syndrome de Schnitzler.

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Les actes juridiques posés par la personne inapte Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Avant l’ouverture de la tutelle au majeur En ce qui concerne les actes ayant une portée juridique effectués avant le jugement qui a conduit à la mise en tutelle, il faut la preuve que l’inaptitude du majeur était notoire ou connue du cocontractant au moment où l’acte a été passé pour annuler cet acte ou réduire les obligations (290, voir aussi 1392 C.c.Q.). Après l’ouverture de la tutelle Par l’ouverture de la tutelle au majeur, celui-ci perd l’exercice de certains droits civils selon la nature de la tutelle et certains actes juridique lui sont interdits par le jugement. Qu’arrive-t-il si le majeur sous tutelle effectue seul un acte non autorisé, par exemple s’il fait un emprunt considérable ou vend sa...

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Conséquences Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

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Conditions liées à la surface oculaire et aux paupières Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

► Le problème des yeux rouges liés à certaines conditions de la surface oculaire et des paupières est très prévalent chez les résidents des soins de longue durée. L’œil rouge est souvent associé à la blépharite, la conjonctivite, l’entropion ou l’ectropion. Plusieurs facteurs survenant avec l’âge peuvent contribuer à l’œil rouge, entre autres la sécheresse oculaire, les anomalies des glandes de Meibomius, la diminution de la qualité du clignement et la laxité des tissus oculaires. La surface oculaire sera ainsi moins bien hydratée et oxygénée par déficience du film lacrymal, car il y a diminution de la quantité et de la qualité des larmes avec l’âge. La laxité des paupières et leur moins bonne apposition sur la surface oculaire empêcheront...

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Une communauté, pas seulement un milieu de travail Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Il est aussi important de considérer qu’un centre d’hébergement est une communauté qui représente le domicile de plusieurs résidents qui y cohabitent et dans laquelle les proches s’engagent [9; 10]. Ce n’est donc pas uniquement le milieu de travail du personnel soignant et d’autres personnes qui y travaillent. Ce contexte influence également les sens des comportements vocaux. Ainsi, plusieurs personnes âgées cessent leurs comportements vocaux en présence de leurs proches. Des proches et d’autres résidents peuvent également réagir de façon négative à ces comportements. Ces réactions des autres aux comportements vocaux peuvent contribuer à les exacerber ou à les provoquer. Les modes de travail du personnel soignant peuvent aussi affecter les sens des comportements vocaux, par exemple par une augmentation...

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Développer le raisonnement clinique : aider les étudiants à se faire une représentation globale du problème Sommaire du chapitre

Dans: La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage

Mme Bélanger est une patiente de 83 ans qui est hébergée pour une dépendance fonctionnelle secondaire à une démence à corps de Lewy. La patiente souffre également d’une hypertension artérielle et d’une gonarthrose bilatérale. On note des épisodes d’hypotension orthostatique symptomatiques alors que les hypotenseurs avaient été majorés. Par ailleurs, la patiente aurait perdu 2 kg depuis 3 mois. Son niveau d’intervention indique que la famille, en accord avec les valeurs de la patiente, privilégie le confort. Marc est un externe en stage en SLD à qui on a demandé de faire l’évaluation périodique de Mme Bélanger. Après avoir passé en revue le dossier médical, il fait une anamnèse et un examen physique minutieux, voici ce que Marc note au...

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Démarche OPUS-AP Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

La démarche OPUS-AP (Optimiser les pratiques, les usages, les soins et les services – Antipsychotiques) est née d’un désir de réduire la prise d’antipsychotiques par les aînés qui n’ont pas de maladie psychiatrique et de favoriser pour ces patients une approche non pharmacologique individualisée. Il s’agit d’une initiative nationale adaptée pour le Québec. Les données québécoises font état du plus haut taux de prescriptions d’antipsychotiques chez les personnes âgées de plus de 65 ans au Canada [30; 31]. C’est ainsi que l’idée de cette démarche collaborative intégrée est née pour les centres qui prodiguent des soins longue durée. Le projet vise à améliorer la qualité des soins pour les résidents atteints de démence, ainsi que pour leur famille et leurs proches....

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Quel membre de la famille faut-il joindre ou rencontrer? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Le répondant demeure la personne la plus importante à rencontrer. De son côté, il doit lui aussi assurer une disponibilité ou se nommer un remplaçant. Il doit veiller à ce que l’information circule parmi les proches et choisir de se faire accompagner ou non lors de ses contacts avec le médecin. Il est difficile pour le médecin, pour des raisons de temps et d’éléments inconnus dans les dynamiques familiales, de discuter avec toutes les personnes du réseau naturel. Une évaluation sociale peut s’avérer nécessaire et en cas de malaise mutuel, on peut procéder à des interventions.

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Évaluation de la douleur auprès d’une personne ayant un trouble neurocognitif majeur Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Au cours des 2 dernières décennies, plusieurs lignes directrices, articles scientifiques et livres ont émis des recommandations quant à la gestion de la douleur chronique chez la personne atteinte de troubles neurocognitifs [34; 40; 41; 50; 54-57]. Ces divers documents recommandent des interventions similaires, dont les suivantes : Être à l’affût de la présence de douleur. Considérant la prévalence de la douleur chronique chez la personne âgée atteinte d’un TNCM, le dépistage régulier de la douleur est essentiel. Autoévaluation. Bien que pour la personne atteinte d’un TNCM cette étape soit difficile, il est recommandé de toujours tenter d’obtenir une autoévaluation de la douleur en posant des questions simples. Rechercher les causes possibles de douleur. L’examen physique est requis pour tenter d’identifier...

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Sécheresse de la bouche Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Les patients qui sont encore capables d’avaler devraient recevoir de petites quantités de nourriture et de liquide s’ils les tolèrent. Par contre, si cela cause trop d’inconfort, on ne devrait pas forcer l’alimentation. Pour soulager la sécheresse buccale, on recommande des soins de bouche régulièrement toutes les deux heures [37].

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Ostéodystrophie rénale – Hyperphosphatémie – Hyperparathyroïdie secondaire Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Il faut ici différencier le phosphore du phosphate : l’ion phosphate est un sel qui combine le phosphore (P) avec 4 atomes d’oxygène (PO4). Le phosphore est présent dans plusieurs aliments consommés couramment. Le corps a besoin de phosphates pour plusieurs processus biochimiques fondamentaux : 85 % du phosphate est fixé dans les os, et la grande majorité de celui-ci est excrétée par les reins. En insuffisance rénale, l’hyperphosphatémie sérique résulte de la diminution de son excrétion rénale. Ceci est le point de départ d’une cascade métabolique néfaste pour le corps. Les ions phosphates en excès s’allient aux ions calciums dans le sang pour tenter de réduire les phosphates sériques. Ceci entraîne une baisse sérique du calcium ainsi que des calcifications diffuses au...

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Épidémiologie et pathogenèse Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Après le cancer du poumon, le mélanome est le cancer dont l’incidence augmente le plus rapidement chez la femme. Chez l’homme, le mélanome est le cancer dont l’incidence augmente le plus rapidement. On note 3,1 % d’augmentation de l’incidence du mélanome par année Tumeur maligne qui provient des mélanocytes Facteurs de risque : histoire personnelle ou familiale de mélanome, histoire personnelle ou familiale de nævus atypiques, multiples nævus (>50 mm) de grande taille (>5 mm), phototypes I, II, III (particulièrement si le patient a les cheveux blonds et les yeux bleus), antécédents de coups de soleil violents en bas âge, fréquentation des salons de bronzage, antécédents de kératoses actiniques et de carcinomes cutanés

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Partie 1 : Définition Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Pour l’ensemble de ce chapitre, nous avons choisi le terme « troubles neurocognitifs » plutôt que les termes « démences » ou encore « maladie d’Alzheimer et maladies apparentées », puisque ce terme, plus inclusif, est celui proposé par la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) de 2013 [1]. Concernant l’errance, cette dernière se définit comme un syndrome de comportements locomoteurs liés aux troubles neurocognitifs (TNC) ayant une nature fréquente et désordonnée au plan spatio-temporel, qui se manifeste par des schèmes moteurs réalisés au hasard, ou de façon rythmée, parfois associés à des fugues, à des tentatives de fugues ou d’égarement lorsque la personne n’est pas accompagnée [2; 3]. Des auteurs décrivent l’errance ainsi : « “En tant que...

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Les inhibiteurs de la cholinestérase et la mémantine Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

En règle générale, les inhibiteurs de la cholinestérase (IChE) ne sont pas efficaces pour le traitement de l’agitation ou de l’agressivité grave [92]. Leur effet est léger sur les échelles globales de troubles de comportement [93]. Leurs bénéfices se font plutôt sentir sur le plan de l’apathie, de l’anxiété, de la dysphorie et des comportements moteurs aberrants [2]. Cependant, les études ayant démontré ces effets n’ont, pour la plupart, pas été conçues pour mesurer les incidences de ces molécules sur les perturbations comportementales, mais sur la cognition. Ainsi, les niveaux au NPI étaient en général très bas et il est difficile de généraliser ces résultats aux résidents présentant des perturbations comportementales plus graves. Leur utilisation peut, par ailleurs, diminuer le...

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Pemphigoïde bulleuse (PB) Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

► La pemphigoïde bulleuse est la maladie bulleuse auto-immune la plus fréquente et elle atteint principalement la personne âgée de plus de 70 ans.

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Définitions et concepts associés à la lutte contre la maltraitance au Québec Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

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Incontinence Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

L’incontinence est fréquente en TNC vu l’instabilité vésicale d’origine centrale, la perte des points de repère et les difficultés de mobilité, et plus encore en phase avancée alors que le patient a perdu sa mobilité. Pour approfondir ce sujet, nous vous invitons à consulter le chapitre « L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée » rédigé par Dre Cara Tannenbaum. Les infections urinaires sont un problème fréquent chez le patient âgé et incontinent en CHSLD. Pour plus d’informations au sujet de la prise en charge des infections du tractus urinaire, nous vous invitons à consulter le chapitre « Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement...

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Delirium, dépression ou démence Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

Il n’est pas toujours facile de distinguer le delirium de la démence ou de la dépression. Un des principes essentiels est de connaître l’état cognitif de base de la personne. Un questionnaire auprès de la famille ou des proches aidants permet de mieux préciser le profil cognitif antérieur et l’évolution des symptômes. La Coalition canadienne pour la santé mentale des aînés a publié des lignes directrices de pratique clinique en 2006 [44]. Elle y dresse des caractéristiques qui facilitent la distinction entre ces trois conditions (Tableau 6). Tableau 6. Distinction entre le delirium, la dépression et la démence Tiré de : Coalition canadienne pour la santé mentale des aînés. (2006). Évaluation et prise en charge des problèmes de santé mentale...

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Types de plaies [8; 9] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Deux types de plaies sont rencontrés chez la clientèle. Les plaies aiguës sont de nature chirurgicale (incision, excision, greffe cutanée) ou traumatique (abrasion, déchirure cutanée, lacération, brûlure). Les vaisseaux sont généralement sains, et les tissus cicatrisent plus facilement. Les plaies chroniques et complexes sont présentes lorsque le processus de cicatrisation est retardé ou compromis. Ces trois composantes sont rencontrées : La plaie ne guérit pas dans un délai usuel (pouvant aller de 4 à 12 semaines); Le processus de guérison est perturbé par divers facteurs reliés à l’étiologie de la plaie, la condition de santé du patient, ses habitudes de vie ou l’environnement physique ou social; La plaie persiste malgré les traitements optimaux. Elles peuvent être de nature chirurgicale (désunion des...

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Pronostic de fin de vie Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

La trajectoire de vie dans la démence est caractérisée par une perte d’autonomie lentement progressive et accompagnée durant les dernières années d’événements sentinelles comme des difficultés d’alimentation, des infections récurrentes, une fracture de la hanche et la survenue d’accidents vasculaires cérébraux. Le traitement de ces complications fréquentes requiert des décisions à caractère éthique qui peuvent influencer la fin de vie. Une étude prospective a démontré que les résidents dont les proches comprenaient bien l’évolution de la maladie et le mauvais pronostic de vie étaient moins exposés à des interventions inconfortables durant les trois derniers mois de la vie que ceux des proches moins bien informés [6]. On doit reconnaître cependant qu’il demeure difficile d’établir un pronostic précis dans la démence...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

QUESTIONS D’ÉVALUATION 1- Laquelle de ces définitions correspond au stade 5 de l’insuffisance rénale selon la classification de Kdigo? DFGe moins de 30 ml/min DFGe moins de 25 ml/min DFGe moins de 20 ml/min DFGe moins de 15 ml/min DFGe moins de 10 ml/min 2. Au stade 4 d’insuffisance rénale, laquelle de ces affirmations est fausse pour traiter le diabète? Les doses de metformine (biguanides) ne doivent pas dépasser 500 mg, 2 fois par jour Le liraglutide (agoniste des récepteurs GLP-1) a un effet protecteur sur les reins Le glyburide (sulfonylurée) ne doit pas être donné On n’a pas besoin de diminuer les doses du répaglinide (sécrétagogue) On ne doit pas diminuer les doses de la linagliptine (inhibiteur du DPP4) 3. Au stade 4 d’une insuffisance rénale...

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Divulgation des incidents / accidents / complications de soins impliquant le médecin Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Le Code de déontologie des médecins (article 562) traite précisément de l’obligation du médecin de divulguer au patient tout incident, accident ou complication susceptible d’entraîner des conséquences significatives. ► En établissement de santé, le médecin ou toute autre personne doit également déclarer au directeur général d’un établissement tout incident ou accident de soins. Pour la déclaration au directeur général, le formulaire AH-223 permet à tout intervenant de produire celle-ci. Il est important de consigner également, au dossier (dans les notes médicales), l’évènement indésirable survenu et l’intervention effectuée auprès du patient. Par la suite, une fois la divulgation faite, une note comportant les éléments suivants doit être versée au dossier : la date et l’heure de la rencontre; le nom des...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1 – Donner la définition d’une érythrodermie Question 2 – Nommer 3 causes de prurit généralisé sans lésion cutanée primaire Question 3 – Nommer le cancer de la peau le plus fréquent Corrigé des questions d’évaluation

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Facteurs de risques extrinsèques Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Les facteurs de risques extrinsèques constituent de 35 % à 50 % des causes de chutes [8]. Mauvais éclairage Chaussures ou habillement inadéquat Plancher glissant Obstacles, objets dans le chemin, tapis Équipement non sécuritaire Exemple : lit mal adapté (trop haut, non fixé), aide technique mal adaptée (hauteur de la marchette inadéquate pour la taille de la personne) Voir l’image 1 pour la hauteur adéquate de l’aide technique Contentions Figure 5. Aide technique à hauteur adaptée Vidéo – Ajustement de la hauteur des aides à la marche

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Résistance aux soins Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

Plus concrètement, en règle générale, la résistance du patient aux soins n’a pas comme objectif premier d’agresser l’intervenant. Elle est souvent associée à la croyance du résident que le soin n’est pas nécessaire, par manque de compréhension du contexte. Si le soignant persiste, le résident peut alors devenir combatif. Un problème de communication, des dysfonctions exécutives ou une interprétation paranoïde du contexte semblent à l’origine du symptôme. La prévention de l’escalade, par une approche adaptée, devient ainsi prioritaire. En conséquence, il est souvent utile de déroger des routines institutionnelles et de donner les soins d’hygiène au moment qui est le plus propice au résident et en tentant de recréer les habitudes et l’environnement habituel du résident pour ce type d’activité....

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Le recrutement et la rétention Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

Le processus de recrutement et de rétention des participants s’accompagne de quelques défis en soins de longue durée, tel qu’explicité dans la revue systématique récemment publiée par Lam et ses collaborateurs [37]. Avant tout, obtenir l’accord des gestionnaires des centres de soins de longue durée pour le déroulement de l’étude dans leur établissement peut s’avérer complexe lorsque ces derniers ne perçoivent pas de bénéfices concrets pour leur milieu ou d’alignement avec leurs objectifs. De plus, il est important de considérer les inconvénients ou le dérangement que peuvent avoir des activités de recherche sur des activités cliniques, par exemple, si ces dernières sollicitent des intervenants déjà surchargés ou n’étant pas en nombre suffisant [37]. On peut penser aux infirmières qui, en...

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Toxidermies médicamenteuses : approche morphologique Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

► La peau est un des organes les plus souvent touchés par des réactions médicamenteuses indésirables. Ce type de réaction peut s’inscrire dans un spectre allant de l’éruption bénigne et autorésolutive à l’éruption sévère et potentiellement mortelle. Il importe de bien établir le diagnostic et d’éliminer l’agent responsable de l’éruption. Lors de l’étude d’un dossier pour un cas d’éruption médicamenteuse, il importe de considérer tous les médicaments administrés, avec ou sans ordonnance, ainsi que les produits naturels, les médicaments utilisés au besoin, les produits de contraste et les transfusions reçues durant les 3 mois précédents. Les dossiers des patients polymédicamentés peuvent être très complexes, et il ne faut pas hésiter à consulter le pharmacien de l’hôpital ou de la communauté...

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Analgésiques non opioïdes Sommaire du chapitre

Dans: Traitement de la douleur en CHSLD – Approche pharmacologique

Les analgésiques non opioïdes incluent, traditionnellement, l’acétaminophène et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Plusieurs incluent maintenant les analgésiques qui étaient auparavant qualifiés d’adjuvants, ou de co-analgésiques, parmi les analgésiques non opioïdes, puisque plusieurs de ceux-ci peuvent être utilisés seuls, et ont une indication spécifique pour la douleur. Acétaminophène En raison de son innocuité, lorsque prescrit à des doses n’excédant pas la dose quotidienne maximale recommandée, l’acétaminophène est recommandé comme traitement de première ligne, particulièrement pour la douleur légère à modérée d’origine musculosquelettique [3]. Pour la douleur épisodique, on peut prescrire l’acétaminophène régulier (325 ou 500 mg) dont l’efficacité est de 3-4 heures, avec prise « au besoin » ou pour une douleur constante, l’acétaminophène à libération prolongée 650 mg, dont l’efficacité perdure...

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Diagnostic différentiel et investigation Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

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Inhibiteurs de l’acétylcholinestérase Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments

► Bien que leur efficacité ait été démontrée dans la démence modérée à grave, aucune étude randomisée portant sur les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase n’a été menée auprès de la population institutionnalisée pour plus de 24 semaines ce qui ne les empêche pas d’être prescrits en moyenne pour une période de plus de deux ans [5; 6]. Par contre, il n’existe pas de ligne directrice concernant le temps propice à l’arrêt des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase (IAChE) ni sur la manière de procéder. Certains auteurs ont rapporté des cas de détérioration fonctionnelle, cognitive ou comportementale à la suite de l’arrêt de ces médicaments chez un petit sous-groupe de patients. Une étude randomisée de déprescription des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase en milieu institutionnel auprès...

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Présentation clinique de l’hypernatrémie Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Le patient hypernatrémique peut présenter de la soif. Initialement, cette soif est intense, mais elle a tendance à s’atténuer avec le temps. De façon générale, les patients ayant une natrémie inférieure à 160 mmol/L sont peu symptomatiques. ► Les symptômes de l’hypernatrémie sont essentiellement neurologiques, car ce déséquilibre électrolytique induit une encéphalopathie métabolique, qui se manifeste par une altération de l’état de conscience proportionnelle à la sévérité de l’hypernatrémie, par de l’irritabilité, une apathie, de l’asthénie, des hallucinations, un trouble délirant et éventuellement par des convulsions. Lorsque l’hypernatrémie survient dans un contexte d’hypovolémie, le patient présente de l’hypotension orthostatique, parfois aussi en position couchée, et de la tachycardie. Lorsque ces symptômes sont présents, le clinicien doit en tenir compte pour...

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Note technique Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Si le médecin effectue une chirurgie mineure ou une infiltration en soins prolongés, une note technique doit être versée au dossier. Celle-ci comprend notamment une description de la désinfection, les agents anesthésiques et le type d’anesthésie utilisés (bloc, local, etc.), une brève description de l’intervention et du matériel drainé ou excisé, le cas échéant, la présence ou non de complications, la tolérance du patient à l’intervention, le type de pansement et le suivi recommandé. Lors d’infiltration, la médication infiltrée doit être précisée (nom, posologie, etc.) ainsi que le site exact de l’injection.

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Concepts éthiques et légaux Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

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6.2 Instruments d’évaluation Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Identifier les schémas de déplacements (rythme, fréquence, durée, lieux) lors des comportements d’errance permet d’ajuster les interventions [14]. Futrell et ses collaborateurs (2014) identifient les schémas de déplacements suivants : 1) les déplacements directs d’un point à un autre, 2) les déplacements au hasard, 3) les déplacements répétitifs (pacing) et, enfin, 4) les déplacements en larges cercles (« tourner en rond »). Les personnes âgées ayant une atteinte cognitive plus importante ont plutôt tendance à faire des déplacements directs [14]. Un instrument d’évaluation cible spécifiquement les comportements d’errance : l’échelle de déambulation d’Algase (Algase Wandering Scale) [33], et sa version révisée, Revised Algase Wandering Scale (RAWS) [34]. D’autres instruments d’évaluation abordent les comportements d’errance parmi d’autres symptômes comportementaux de TNC [23]. Ces différents instruments d’évaluation, leur public cible, leurs...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Marche à suivre : la recherche auprès de personnes âgées recevant des soins de longue durée et de leurs proches

La recherche sur le contexte des soins de longue durée et sur les soins/traitements offerts dans ces milieux aux personnes âgées et à leurs proches est une priorité, afin d’améliorer les soins et services. Pour répondre à ces besoins, il importe que des projets soient conceptualisés en cohérence avec les principes directeurs et les orientations en matière de soins de longue durée pour le futur, tout en prenant en considération les particularités de la recherche dans ces milieux afin de faciliter leur réalisation et de s’assurer de leur applicabilité à cette population. Les intervenants en soins de longue durée peuvent eux-mêmes contribuer à cet effort en acceptant de participer à des projets de recherche et en utilisant les résultats des...

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Synthèse Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

L’AP est recommandée pour toutes les personnes vivant en CHSLD et doit être adaptée et individualisée. Il est recommandé de limiter les temps sédentaires en entrecoupant les cycles avec de brèves activités, par exemple une marche le temps d’une pause publicitaire au téléviseur. Il est recommandé d’effectuer 2 séances d’AP combinées (équilibre, flexibilité, résistance, aérobie, exercices fonctionnels) par semaine, avec un minimum de 48 h de repos entre 2 séances, d’une durée allant de 35 à 45 minutes par séance. Les activités de jardinage, de marche et de bricolage comptent parmi les activités de choix préférées par les résidents et à intégrer dans un programme d’AP. L’activité physique regroupe les activités professionnelles, de loisir et de la vie courante. Pratiquée régulièrement...

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Pemphigus paranéoplasique Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Voir section « Maladies bulleuses auto-immunes » et annexe 4, « Dermatoses paranéoplasiques ».

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La perte de poids comme marqueur de la fragilité Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Une perte de poids significative avec DPÉ contribue à un état de fragilité par déplétion des réserves énergétiques corporelles et des nutriments, hormones et molécules spécialisées nécessaires au fonctionnement adaptatif des voies métaboliques. La fragilité est définie comme un syndrome gériatrique qui résulte d’une combinaison d’atteintes de plusieurs systèmes et se caractérise par une vulnérabilité aux facteurs de stress, la diminution de la capacité à maintenir l’homéostasie et un risque augmenté de résultats de santé indésirables [21]. La perte de poids avec DPÉ aura un retentissement négatif sur les capacités physiques et fonctionnelles du résident, ses défenses immunitaires et, le cas échéant, sur les processus biologiques de guérison. La perte de poids chez les personnes âgées est reconnue comme un...

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Scan cérébral et résonnance magnétique cérébrale Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Si le niveau de soins le permet, il est recommandé de procéder à une imagerie cérébrale par scan cérébral. Elle est plus rapide, moins coûteuse et plus accessible que la résonance magnétique nucléaire (RMN) cérébrale. Minimalement, un scan cérébral doit être réalisé chez toutes les personnes âgées présentant une possibilité de crise convulsive, étant donné la fréquence élevée des AVC et des étiologies structurelles [62; 63]. Dans certains cas, une RMN cérébrale sera nécessaire si le scan cérébral n’est pas révélateur et que le patient a des signes focaux ou que l’EEG montre des anomalies épileptiques focales. ► Environ la moitié des tomodensitométries et des RMN réalisées dans le cadre d’une épilepsie tardive identifieront une lésion focale sous-jacente, le plus...

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Cascades médicamenteuses Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

► En présentant les mêmes symptômes que d’autres maladies et grands syndromes gériatriques, les effets indésirables entraînent parfois la prescription de nouveaux médicaments si le clinicien les attribue par erreur à une nouvelle maladie plutôt qu’à un effet secondaire. Ce phénomène est connu sous le nom de cascade médicamenteuse ou d’effet domino (tableau 6). Tableau 6. Exemples de cascades médicamenteuses ► Un lien étroit unit la polymédication, l’utilisation inappropriée des médicaments, les erreurs médicamenteuses et la survenue d’effets indésirables. Les médecins doivent donc être proactifs dans la rationalisation de leurs prescriptions médicamenteuses. Différents outils ont été développés dans ce but. Les critères de Beers [14], sans doute les plus célèbres, proposent une liste de médicaments inappropriés qu’il faut éviter en...

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Critères diagnostiques Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

En 1992, l’U. K. Society Brain Bank of Parkinson’s Disease a défini des critères diagnostiques [10]. La première étape consiste à établir le diagnostic d’un syndrome parkinsonien, par la présence de bradykinésie associée à au moins un autre des signes cardinaux (rigidité, tremblement de repos, instabilité posturale). La deuxième étape correspond à l’exclusion des étiologies ou des éléments suggérant un autre diagnostic (voir tableau 1). Tableau 1 – Maladie de Parkinson idiopathique Critères d’exclusion Antécédents d’AVC répétés avec progression des symptômes par étapes Antécédents de blessures répétées à la tête Antécédents d’encéphalite confirmée Crises oculogyres Prise de neuroleptiques précédant l’apparition des symptômes Plus d’un parent ayant un diagnostic établi de maladie de Parkinson Rémission soutenue Manifestations cliniques strictement unilatérales après...

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Traitement de la cause sous-jacente Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

En cas de diurèse osmotique secondaire à une hyperglycémie, le contrôle de la glycémie est fait grâce à l’administration d’insuline. Pour réduire les pertes d’eau libre extrarénales, il importe de traiter la fièvre et de réduire la diarrhée, en cessant dans un premier temps l’emploi de laxatifs. En cas de diabète insipide néphrogénique secondaire à la prise de lithium, une augmentation de l’apport oral en eau libre, avec ou sans l’ajout d’Amiloride (2,5 – 10 mg/jour permet de réduire l’entrée de lithium dans la cellule), est indiquée. La diminution de la dose du lithium ou sa substitution pour un autre stabilisateur de l’humeur sont à envisager lorsque possible. Le diabète insipide lié à une hypercalcémie ou à une hypokaliémie nécessite...

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Documentation des décisions sur le formulaire des niveaux de soins Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

Le formulaire des niveaux de soins de l’INESSS diffusé par le MSSS permet la documentation de l’ensemble des informations pertinentes : l’aptitude à consentir aux niveaux de soins, l’existence d’outils de planification anticipées des soins, le niveau de soins lui-même (4 choix d’objectifs des soins) ainsi que les décisions de soins spécifiques concernant la RCR, l’intubation et l’assistance ventilatoire. Un espace encadré permet d’y décrire par écrit d’autres informations pertinentes aidant à préciser les volontés de la personne. En effet, coché uniquement un des quatre objectifs, sans ajouter de note descriptive permettant de mieux comprendre les volontés de la personne peut être réducteur et contribuer aux erreurs d’interprétation. On peut y inscrire les informations diagnostiques et pronostiques qui ont été discutées,...

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L’aptitude à faire un testament Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Tester est un acte complexe. La difficulté s’accroît avec l’importance des affaires et des biens du testateur et la complexité de ses souhaits testamentaires. Le Code civil précise que la capacité du testateur se considère au moment où il fait son testament (707 C.c.Q.), mais reste muet sur les critères de la capacité à tester. Un cas de jurisprudence de 1870, Banks v Goodfellow, a établi des normes qui semblent jusqu’à maintenant avoir été suivies. La littérature clinique et légale est toutefois devenue critique à cet égard103. Les éléments de base de l’évaluation de l’aptitude à tester du majeur demeurent : de comprendre la nature de l’acte de tester et de ses effets ; de connaître la nature, la valeur...

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Stades des troubles neurocognitifs [7; 8] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Il existe plusieurs échelles pour décrire les diverses étapes de la maladie d’Alzheimer. La plus connue est celle de Reisberg. Cette échelle de détérioration globale (EDG) comporte sept stades dans un profil d’évolution applicable à la majorité des patients. La version de l’EDG dite FAST (Functional Assessment Staging) est celle qui comporte des éléments fonctionnels jugés les plus utiles en gériatrie. Le tableau suivant propose une corrélation entre les stades, le résultat au test cognitif de Folstein et l’échelle de détérioration fonctionnelle. Il n’est pas toujours facile de situer exactement le patient dans cette échelle qui sert surtout de guide pour mieux comprendre l’évolution. Certains patients obtiennent un mauvais score au test de Folstein et démontrent que leurs habiletés fonctionnelles...

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Évaluation infirmière Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

► Lorsqu’une infirmière suspecte la présence de constipation chez un résident, elle doit procéder à une évaluation complète. En plus de considérer la présence de facteurs prédisposants, les habitudes d’élimination de la personne, la fréquence et la qualité des selles et de considérer les signes et symptômes reliés à la constipation, elle doit procéder à un examen abdominal. Tout d’abord, l’infirmière doit évaluer la présence de douleur selon l’échelle reconnue du PQRSTU. Il est important de savoir si l’usager est souffrant, afin de le soulager avant de procéder à l’examen physique. Une tension musculaire peut fausser l’examen [8]. Pour certaines personnes atteintes de troubles neurocognitifs, d’autres outils validés pourraient être davantage pertinents tels que le PAINAD, le PACSLAC, le CPOT...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

Le clinicien en soins de longue durée rencontre des défis complexes dans sa pratique, notamment pour dépister une insuffisance rénale chronique, qui aurait été non diagnostiquée auparavant, et pour offrir des traitements aux résidents lorsque leur insuffisance rénale s’aggrave. Ce chapitre met en lumière l’importance d’évaluer la fonction rénale des résidents et de mettre en place le suivi et la prise en charge individualisés selon la situation de chaque résident et il fournit les connaissances cliniques et les outils nécessaires pour les effectuer.

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Définitions particulières Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

L’érythrodermie est une éruption généralisée qui affecte 90 % ou plus de la surface corporelle. La paume du patient représente 1 % de sa surface corporelle. L’éruption morbilliforme fait habituellement référence à la rougeole. Toutefois, ce terme est aussi utilisé pour décrire les éruptions cutanées à prédominance tronculaire, sous la forme de macules et de papules rouges ou rosées, qui sont confluentes par endroits tout en laissant des intervalles de peau saine. Ce terme ouvre un éventail de diagnostics différentiels parmi lesquels les éruptions causées par l’hypersensibilité médicamenteuse et les éruptions para-infectieuses virales sont les plus fréquentes. Le purpura ne doit pas être confondu avec les tumeurs vasculaires ou les télangiectasies. C’est une lésion hémorragique causée par une extravasation de...

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L’aptitude à consentir à des relations sexuelles Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

L’évaluation de l’aptitude à consentir à l’acte sexuel est par nature fort complexe, particulièrement dans les milieux de soins, comme les CHSLD. Les difficultés proviennent non seulement de l’absence de critères dûment reconnus pour établir cette aptitude, mais de la culture régnant de ces milieux. En CHSLD, l’expression de la vie affective, et en particulier de la vie sexuelle des personnes admises, demeure encore aujourd’hui un sujet occulté, voire tabou. Dans la culture populaire, les personnes âgées en général sont considérées comme des êtres asexués84. Les pratiques en CHSLD, où les résidents sont de plus en plus âgés et, qui plus est, présentent des pertes d’autonomie sévères le plus souvent liées à des atteintes neurocognitives, semblent s’aligner sur cette conception....

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Protection osseuse Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

► Tous les anticonvulsivants ont été associés à une diminution de la densité osseuse pouvant débuter à partir de 6 mois de traitement. Le risque de développer de l’ostéopénie ou de l’ostéoporose serait similaire aux corticostéroïdes. Les patients épileptiques qui reçoivent un agent inducteur enzymatique (par ex. : PHT, CBZ, VPA, PB) présentent un risque accru d’ostéoporose et de fractures osseuses [111]. Les femmes âgées vivant dans la communauté et traitées par PHT en continu présentent un taux moyen de perte osseuse 1,8 fois plus élevé, avec un risque accru de 29 % de fracture de la hanche sur 5 ans, par rapport à des personnes dont l’âge est identique [112]. Ces agents entraînent une régulation à la hausse du métabolisme de...

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Psychose Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

La psychose [4] est une complication qui survient fréquemment chez la population gériatrique. Elle se présente souvent sous la forme d’hallucinations visuelles ou de pensées délirantes, paranoïdes ou autres. Induite par la médication dopaminergique, cette complication touche environ 20 % des patients. Elle est associée au risque de développer une démence. Les options thérapeutiques envisageables consistent alors à réduire ou éliminer l’usage d’amantadine, d’anticholinergiques, d’agonistes dopaminergiques ou d’inhibiteurs de la MAO. L’ajout de neuroleptiques non typiques, notamment la quétiapine ou la clozapine, doit également être préconisé. En effet, l’utilisation de neuroleptiques typiques, comme l’halopéridol, est dangereuse, en raison du risque de syndrome neuroleptique malin. Pour ce qui est des neuroleptiques atypiques, la rispéridone et l’olanzapine entraînent une détérioration au plan...

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Synthèse Sommaire du chapitre

Dans: Activité physique en CHSLD

Des changements importants dans la composition corporelle sont observés durant le processus de sénescence : — une diminution de la masse musculaire (sarcopénie), qui touche 31 % des hommes et     51 % des femmes en CHSLD; — une perte de force musculaire qui décline en moyenne de 1,5 % par an entre 50 et 60 ans et de 3 % par an au-delà de 60 ans; — une augmentation de la masse graisseuse avec une prévalence de l’obésité de 30 % chez les personnes âgées de 65 à 84 ans résidant en CHSLD; — une diminution de la densité minérale osseuse avec une prévalence de l’ostéoporose de 3,5 % chez les femmes âgées de 65 à 74 ans et de 85,8 % chez les...

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Champs de compétence clinique Sommaire du chapitre

Dans: Rôle du pharmacien en soins de longue durée

Dans quel contexte de soin les compétences du médecin omnipraticien et celles du pharmacien génèrent-elles le plus de retombées positives sur la santé du patient? Quelles sont les compétences légales retenues à large échelle qui relèvent quotidiennement du rôle du pharmacien en soins de longue durée? Dans le contexte de rareté des ressources humaines et d’un modèle optimal d’organisation du travail, nous devons nous poser ces questions afin d’utiliser le bon professionnel au bon endroit. Le champ de compétence clinique du pharmacien en soins de longue durée mise sur la complémentarité des autres professionnels présents dans ce milieu de pratique et sur les champs d’expertise du pharmacien, soit la pharmacothérapie. La Figure 1 illustre des exemples de chevauchements de rôle entre...

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Accompagnement médical en CHSLD d’une maladie chronique et progressive chez un patient qui a perdu sa capacité d’autodétermination Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

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Les actes juridiques posés par le majeur inapte Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

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Devrait-on cesser les médicaments anti-démence à l’arrivée en CHSLD? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Le CCCDTD3 recommande de poursuivre le traitement par un inhibiteur de la cholinestérase ou la mémantine tant que les bienfaits cliniques persistent. L’admission en centre de soins de longue durée seule ne justifie pas l’arrêt du traitement. Selon certains auteurs, l’institutionnalisation survient aux stades 5 et 6 (EDG-FAST) de la maladie et l’inhibiteur de la cholinestérase faciliterait l’adaptation du patient atteint à son nouveau milieu.

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Délirium Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Le développement d’un délirium chez la clientèle âgée est un problème clinique fréquent. Il peut résulter de nombreux problèmes cliniques. Alors que plus de 20 facteurs ont été identifiés comme pouvant précipiter un délirium, l’étiologie est souvent multiple. En effet, la déshydratation, le changement de milieu, l’ajout de médicaments, l’arrêt d’un médicament, l’utilisation de mesures de contrôle, la rétention urinaire et la constipation sont certaines des conditions pouvant contribuer à l’installation d’un délirium [67]. En CHSLD, 25 % à 50 % des résidents présenteront un délirium [32]. Le délirium est un trouble neurologique. Son apparition est soudaine, et les signes et symptômes qui le caractérisent varient rapidement dans la même journée. ► Sur le plan clinique, il est possible de repérer le délirium...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

On distingue 2 phases dans le traitement des maladies chroniques sévères non cancéreuses, comme l’insuffisance rénale avancée : la phase de traitements « actifs » et la phase de traitements « palliatifs ». En pratique, ces phases thérapeutiques se superposent de façon fluide, surtout en insuffisance rénale. Dans le cas de maladies chroniques non cancéreuses, le pronostic est très difficile à déterminer, sauf dans les dernières semaines et, surtout, journées de vie. En soins de longue durée, nous devons donc viser le confort maximal dès le diagnostic d’un stade sévère de condition chronique : c’est ce qu’on appelle « l’approche palliative » intégrée aux soins actifs usuels. Figure 1. L’approche palliative intégrée aux soins actifs usuels Reproduction autorisée, source : Palli-Science ► Dans le cas de l’insuffisance organique...

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Prurit généralisé non dermatologique Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

En cas de prurit généralisé sans lésions cutanées, un prurit d’origine systémique doit être recherché (tableau 2, tableau 3) [4] : Prurit médicamenteux (opioïdes, inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine) Prurit urémique Prurit cholestatique Hypothyroïdie et thyrotoxicose Diabète Prurit paranéoplasique (ex. : lymphome) Tableau 2 Prurit sans lésion cutanée primaire Tableau 3 : Bilan paraclinique suggéré

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Le rôle du curateur public en tant que tuteur au majeur Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le régime de protection public est une démarche de dernier recours ; le régime de protection privé doit être privilégié. Le curateur public doit être nommé par le tribunal pour agir comme tuteur lorsque le majeur est isolé ou que les proches refusent ou ne peuvent assumer ce rôle. Il peut aussi agir dans le cadre de la tutelle au majeur si celui-ci est provisoirement dépourvu d’un tuteur. Il a l’obligation de rechercher un tuteur privé lorsqu’il exerce ces fonctions. La nature de la tutelle confiée au curateur public peut être de même nature que la tutelle privée, soit à la personne ou aux biens ou mixte. De même, le rôle du curateur public comme représentant légal ne diffère pas de...

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Freins et leviers au dévoilement, à la demande d’aide et au signalement Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

La complexité inhérente aux situations de maltraitance, notamment en raison de son caractère relationnel empreint de confiance et de la présence potentielle de facteurs de risque ou de vulnérabilité, rend le dévoilement ardu pour certains [23]. Ce dévoilement, qui précède parfois une demande d’aide formelle, peut se faire à mots couverts, c’est-à-dire de manière indirecte ou par le biais d’allusions, auprès d’une tierce partie jugée de confiance par la personne aînée [24]. À titre d’exemple, il arrive parfois que cette dernière indique vivre une période de vie difficile avec un proche ou exprime le souhait d’être relocalisée dans un autre milieu de vie. Cette tierce partie, souvent un proche, un ami, un collègue ou un professionnel de la santé et des services...

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Rétinopathie diabétique Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

La rétinopathie diabétique survient habituellement chez la personne ayant souffert de diabète depuis de nombreuses années. Le diabète entraîne une ischémie chronique et progressive de la rétine qui sera observable au fond d’œil sous la forme de microanévrysmes, d’exsudats mous ou de petites hémorragies en forme de points ou de taches. Lorsque des néovaisseaux sont visibles au fond d’œil ou à la tête du nerf optique, la rétinopathie a atteint le stade prolifératif. Un traitement par photocoagulation panrétinienne au laser doit alors être envisagé et le patient doit être dirigé en rétinologie. Le diabète peut aussi entraîner un œdème maculaire cliniquement important, peu importe le stade de la maladie, qui nécessite que le patient soit rapidement envoyé en rétinologie pour...

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La stabilité et la flexibilité de l’organisation des soins Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Tout d’abord, la stabilité et la flexibilité de l’organisation des soins peuvent influencer les sens des comportements vocaux. Lorsque les mêmes personnes soignent une personne qui manifeste ces comportements, contribuant ainsi à une stabilité dans l’organisation des soins, cela contribue à la confiance mutuelle avec la personne soignée et avec ses proches, qui influence la manifestation des comportements vocaux. Par exemple, certaines personnes âgées qui vivent avec un TNC vont mieux réagir avec des soignants qu’elles côtoient régulièrement, ce qui peut prévenir l’apparition de comportements vocaux. Cette confiance avec les proches permet aussi aux soignants de mieux travailler avec eux, pour bien connaître les préférences de la personne vivant avec un TNC. L’organisation des soins doit également être assez flexible...

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L’examen physique Sommaire du chapitre

Dans: La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage

Caroline est une externe en stage en SLD. Elle doit évaluer un patient pour un problème de fièvre évoluant depuis 24 heures. Vous observez Caroline pendant qu’elle l’examine. Le patient est obèse, il est peu mobile dans son lit et il ne suit pas les consignes complexes. Ayant du mal à ausculter les plages pulmonaires postérieures, Caroline se contente d’examiner les plages antérieures. De plus, ne voulant pas faire coucher à plat le patient qui semble dyspnéique, elle examine son abdomen en position assise… Selon toutes apparences, cela semble ardu pour Caroline… ► Plusieurs éléments liés au contexte de soins et aux caractéristiques des patients hébergés font des SLD un endroit particulièrement propice à l’apprentissage de l’examen physique. Malgré les...

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Dans quelles circonstances faut-il rencontrer les proches? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

En cas d’inaptitude du patient, le répondant légal est incontournable dans le processus décisionnel. Les objectifs de soins résultent d’un consensus médecin/proche-aidant. Pour recueillir et échanger de l’information sur le malade. Pour répondre aux questions. Pour informer du stade, de l’évolution, du pronostic et des soins recommandés. Pour permettre aux aidants d’adapter leur rôle à la réalité de l’établissement (approche participative). Pour faciliter l’adaptation de l’aidant au milieu institutionnel, en particulier au milieu prothétique. Pour préparer les proches aux stades ultérieurs de la maladie.

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Les directives médicales anticipées Sommaire du chapitre

Dans: Le consentement aux soins et le majeur inapte à y consentir

En tout premier lieu, lorsque le médecin constate l’inaptitude d’un majeur à consentir à un soin, il a l’obligation de vérifier si cette personne a rédigé des directives médicales anticipées. Il s’agit ici des directives médicales anticipées particulières découlant de la Loi concernant les soins de fin de vie (S-32.0001), dorénavant désignées sous le sigle DMA. En effet, depuis décembre 2015, avec l’avènement de la Loi concernant les soins de fin de vie, toute personne majeure et apte peut indiquer son consentement ou son refus à certains soins requis dans trois conditions cliniques (précisées plus loin dans le texte) au moyen de ses directives médicales anticipées (DMA) (51 LCSFV). Le but du législateur est de préserver l’autodétermination de la personne....

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Évaluation de la douleur auprès d’une personne en mesure de communiquer Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Pour évaluer la douleur, la méthode à privilégier en tout temps est l’autoévaluation [50-52]. Il s’agit de demander à la personne de procéder à une autoévaluation de sa douleur, soit de quantifier, de qualifier ainsi que de décrire sa douleur, et ce, même si la personne est atteinte d’un TNCM [50-52]. Afin de faciliter l’autoévaluation de la douleur, plusieurs éléments doivent être considérés, soit : de compenser les désafférentations (s’il y a lieu, de s’assurer que la personne porte ses lunettes et ses appareils auditifs, d’utiliser un amplificateur de voix [par ex. : pocket talker]) [32; 50]; de poser les questions de différentes façons, notamment en utilisant différents termes simples, dont douleur, mal, dérangeant, etc. [32; 35]; d’utiliser un outil d’évaluation...

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Déshydratation Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

La déshydratation en fin de vie est fréquente dans la démence, mais le diagnostic peut s’avérer difficile, car les signes comme la sécheresse de la muqueuse buccale et la turgescence de la peau ne sont pas spécifiques à ce stade. Il n’est pas rare que le diagnostic soit finalement posé seulement après une perte importante de volume typiquement associé à une urémie et une natrémie élevées. En général, il n’y a pas d’indication claire de réhydratation parentérale des patients lorsqu’ils sont en fin de vie. Il existe cependant des différences d’opinion basées sur les croyances et les attitudes des médecins. Par conséquent, le débat entre ceux qui préconisent la réhydratation et ceux qui ne croient pas à ses bienfaits se...

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L’anémie Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

On définit l’anémie par une hémoglobine inférieure à 130 g/dl chez les hommes, et inférieure à 120 g/dl chez les femmes. En insuffisance rénale, elle résulte de la baisse de production d’érythropoïétine par les reins et d’une réduction de la demi-vie des érythrocytes. L’anémie est très fréquente en insuffisance rénale avancée (Tableau 10). Elle est habituellement normochrome et normocytaire. Son incidence augmente lorsque la filtration glomérulaire descend sous 60 ml/min/1,73 m2, en particulier chez les diabétiques [52; 53]. Tableau 10 — Incidence de l’anémie selon le niveau de filtration glomérulaire DFG estimé de 60 ml/min/1,73 m2 : 1 % DFG estimé de 30 ml/min/1,73 m2 : 9 % DFG estimé de 15 ml/min/1,73 m2 : 33-67 % Non traitée, l’anémie chronique de l’insuffisance rénale...

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