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Correction de la volémie Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Lorsque la contraction volémique est assez grave pour abaisser la pression artérielle, il faut d’abord corriger cette contraction par un soluté qui demeure dans le compartiment extracellulaire. Le normal salin, qui continent 154 mmol de Na/L, est approprié dans cette situation, puisqu’il est distribué à 100 % dans le compartiment extracellulaire [1].

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La vérification du statut d’assistant Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Pour protéger les droits des personnes vulnérables, un professionnel ou un organisme doit vérifier le statut du tiers chaque fois qu’il se présente comme assistant en vue d’obtenir des informations personnelles au sujet d’un majeur ou d’intervenir en sa faveur. Le seul moyen de vérifier ce statut est de consulter le Registre public des assistants dans lequel le curateur public inscrit tout assistant lors de l’approbation de la demande d’assistance. Ce registre permet à tout professionnel (médecins, pharmaciens, avocats, notaires, etc.) et tout organisme (institutions financières, entreprises, fournisseurs de services, organismes de services publics et parapublics) de vérifier à la fois le statut de la personne qui se présente comme assistant reconnu et le nom de la personne pour laquelle...

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Apathie Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

Il n’existe pas actuellement de définition consensuelle de l’apathie, bien qu’elle soit un syndrome fréquemment observé dans les troubles neurocognitifs et en soins de longue durée. Elle se caractérise par une perte de motivation et se manifeste sur le plan comportemental par un manque d’initiative et de persistance, de l’indifférence, un faible niveau d’engagement social, une réponse affective émoussée et un manque d’autocritique [27]. ► L’apathie serait le symptôme le plus fréquent dans les troubles neurocognitifs et il semble qu’elle soit encore plus répandue que les symptômes dépressifs. Ainsi, on la retrouve chez 61 à 92 % des patients atteints de la maladie d’Alzheimer [17], chez 89 à 100 % des troubles neurocognitifs frontotemporaux [28], chez 22,6 à 93,6 %...

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Conséquences Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Ces comportements vocaux ont des conséquences parfois très importantes. Pour les personnes âgées, ces comportements peuvent mener à un isolement, à une surmédication ou même à l’application de mesures de contention. Ils sont souvent une raison amenant les proches à faire une demande pour une admission en centre d’hébergement [11]. Ces éléments peuvent contribuer à augmenter le malaise ou le mal-être de la personne âgée et, par conséquent, exacerber les comportements vocaux. Pour les proches, les comportements vocaux les amènent à ressentir de l’impuissance et de la culpabilité [8]. Ils peuvent vivre de l’impuissance en raison de la difficulté qu’ils éprouvent à faire cesser ces comportements. De plus, il peut être difficile pour les proches d’en trouver les sens ou...

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Évaluation secondaire Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► Après avoir évalué les conséquences immédiates de la chute et les facteurs précipitants, comme discuté ci-haut, il faut procéder à l’évaluation secondaire. Cette évaluation vise à rechercher et à traiter les facteurs situationnels, environnementaux, comportementaux et les facteurs de risques modifiables. Idéalement, ceux-ci doivent être recherchés dès l’admission du patient, même en l’absence de chute. Facteurs situationnels/environnementaux : Le patient présente-t-il des nycturies et voulait-il se rendre aux toilettes pendant la nuit? Sa chambre est-elle pleine de meubles ou d’obstacles? Porte-t-il de bonnes chaussures? Facteurs comportementaux : Le patient est-il agité? Y a-t-il consommation de substances? Possède-t-il l’autocritique suffisante pour comprendre son risque de tomber? Est-il téméraire? Utilise-t-il son aide technique? Facteurs de risques intrinsèques : Rechercher les facteurs de risques intrinsèques énumérés plus haut....

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Le prurit chez la personne âgée Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le prurit se définit comme une sensation qui pousse un individu à vouloir se gratter. Tout comme la douleur, le prurit chronique est un phénomène périphérique et central qui affecte grandement la qualité de vie. ► Le prurit est une plainte fréquente en dermatologie, particulièrement chez la personne âgée. Au moins 50 % des personnes âgées de 70 ans et plus présenteront à un moment ou un autre un prurit dérangeant [4]. Plusieurs facteurs contribuent au prurit dans ce groupe d’âge : changements structuraux dans la peau sénescente, médicaments, xérose cutanée, maladies systémiques, dermatoses inflammatoires, neuropathies et autres troubles neurologiques. Le diagnostic de prurit idiopathique de la personne âgée est parfois retenu, une fois toutes les autres causes exclues.

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Évaluation de la fonction rénale Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

► La créatinine sérique est un marqueur peu sensible de l’insuffisance rénale puisqu’elle ne s’élève que lorsque la filtration glomérulaire est réduite d’au moins 50 % : on se sert surtout en clinique du débit de filtration glomérulaire (DFG), estimé à l’aide de plusieurs formules qui diffèrent entre elles. Chez une personne âgée de plus de 65 ans, une créatinine sérique dans la moyenne (70-80 µmol/l) correspond à une clairance de la créatinine qui peut varier entre 50 et 120 ml/min (Cl. Créat). Trois formules sont utilisées pour estimer la fonction rénale. Tableau 3 — Trois façons d’estimer la fonction rénale Calcul de la formule de Cockcroft-Gault  Clairance de la créatinine (ml/min) = (140-âge) x poids (kilos) x 1,2 À diviser...

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Proctoclyse Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

Il s’agit de l’administration d’un soluté par voie intrarectale à l’aide d’un cathéter nasogastrique French no 22 inséré par le rectum à une distance de 40 cm. Le débit de perfusion peut atteindre 100 mL/heure, mais doit être ajusté en fonction du confort du patient [4]. C’est une méthode peu employée et de façon générale, l’hypodermoclyse est mieux acceptée.

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

La prévalence élevée des troubles psychiatriques en SLD souligne l’importance de reconnaître et de traiter de façon intégrée ces pathologies. Une approche multidisciplinaire personnalisée peut certainement améliorer la qualité de vie de tous nos patients. L’environnement social dans lequel les soins sont donnés peut avoir un effet significatif chez les personnes âgées vivant en SLD, et la conception future de ces lieux de vie devrait être considérée comme faisant partie des soins de santé globaux.

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1– Décrire les principales complications de la démence en CHSLD Question 2 – Décrire quelques éléments de la communication avec le patient atteint de déficit cognitif pour favoriser la rencontre médicale Question 3– Décrire quelques éléments-clefs de la communication avec les proche-aidants Corrigé des questions d’évaluation

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Status epilepticus convulsif Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

► La définition du status epilepticus demeure la même en gériatrie que chez les personnes plus jeunes, soit [87]&nbsp: – la présence d’une crise épileptique continue de 5 minutes ou plus ou – 2 crises ou plus avec retour incomplet à l’état de conscience Comme mentionné précédemment, les personnes âgées ayant un cerveau fragilisé peuvent prendre plus de temps qu’une personne jeune à retrouver leur état de vigilance après une convulsion. Bien qu’il n’existe pas de règles établies à ce sujet, si le patient a un niveau de soins C ou D, on peut se donner une période d’observation d’au moins une heure ou 2 avant de décider de la conduite à tenir, surtout s’il semble y avoir une amélioration...

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Adapter son enseignement pour un apprenant débutant (étudiant) Sommaire du chapitre

Dans: La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage

Les externes font rarement des stages en SLD et pourtant ces stages sont aussi profitables d’un point de vue pédagogique que des stages en milieu hospitalier [12]. De même, les SLD contribuent de façon unique à l’apprentissage. En effet, dans un tel contexte, l’apprenant établit avec plus de facilité des relations significatives avec les patients et il est plus fréquemment exposé à des modèles positifs se rapportant à la collaboration interprofessionnelle et à l’approche centrée sur le patient [13]. ► Un tel contexte est aussi particulièrement propice pour développer le raisonnement clinique et les habiletés qui s’y rattachent, notamment lorsqu’il s’agit de l’anamnèse et de l’examen physique [4; 14]. Par ailleurs, la disponibilité limitée des moyens d’investigation permet aux enseignants...

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L’aptitude à participer à une recherche Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Le consentement à la recherche avec des êtres humains est un très vaste chapitre en soi94. La recherche clinique, quel qu’en soit le type – sociale, psychologique, thérapeutique ou autre – fait partie du champ de la santé. Les conditions de validité du consentement et le cadre du processus décisionnel du consentement en matière de recherche demeurent les mêmes que pour les soins. Le consentement doit être donné par une personne apte à consentir ou à refuser de participer à la recherche, il doit être libre et éclairé, et il doit être sollicité pour chaque recherche de façon spécifique (3.1.2, critères de validité du consentement). Axé sur le processus décisionnel (2.2.2), le contenu des critères à évaluer pour l’aptitude à...

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Le devenir du régime de conseiller au majeur Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Étant catégorisé comme régime de protection, le régime de conseiller au majeur exigeait une démarche légale, incluant les évaluations médicale et psychosociale. La personne nommée à titre de conseiller n’était pas pour autant reconnue comme représentant légal. Son rôle consistait strictement à aider ou conseiller le majeur dans la gestion de son patrimoine. Aussi contrairement au curateur, le conseiller au majeur n’acquiert pas le rôle de tuteur au 1er novembre 2022. Le rôle qui lui a été dévolu antérieurement par jugement se poursuit au-delà de cette date, avec les mêmes pouvoirs et obligations. Si la réévaluation prévue (le délai de réévaluation du régime de conseiller au majeur était fixé à trois ans, sauf si le tribunal en décidait autrement) démontre...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

► En résumé, l’incontinence urinaire est une condition très prévalente en soins de longue durée. Bien qu’elle soit associée avec l’âge, cette condition ne fait pas partie du vieillissement normal d’une personne. Une évaluation complète et adaptée du patient permet de déterminer les causes de l’incontinence urinaire et d’agir. Des traitements ciblés selon l’état du patient, la faisabilité et la préférence des parties impliquées peuvent être efficaces lorsqu’ils sont appliqués adéquatement. Mise-à-jour de Gou, P., & Tannenbaum, C. (2011). L’évaluation et la prise en charge de l’incontinence urinaire en soins de longue durée. La revue de gériatrie, 36(9), 729-737. [54]

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Arrêt et sevrage des médicaments

Géraldine C., 87 ans, est admise au Centre d’accueil l’Engoulevent avec une longue liste de médicaments. Liste des problèmes Liste des médicaments Maladie coronarienne depuis 1998 Nitroglycérine transdermique 0,4 mg/heure, de 8 h à 20 h Bisoprolol 5 mg PO DIE AAS 80 mg PO DIE Dépression en 2005 Citalopram 20 mg PO DIE Ostéoporose, tassement L1 en 2001 Alendronate 70 mg PO par semaine Calcium 500 mg PO BID Vitamine D 10 000 Unités par semaine HTA Hydrochlorothiazide 25 mg PO DIE Ramipril 2,5 mg PO DIE Dyslipidémie Atorvastatin 20 mg PO DIE Diabète type II Diabeta 5 mg PO DIE Metformin 500 mg PO TID Démence mixte depuis 2006 Galantamine 12 mg PO BID Constipation Docusate 100 mg...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Le risque de chute des personnes admises en soins de longue durée doit être évalué dès l’admission et périodiquement par la suite. En effet, sa prévalence est élevée et les conséquences en découlant peuvent être de légères à graves, jusqu’à mener à un décès. Les causes de chute étant le plus souvent multifactorielles, les différents facteurs de risques doivent être recherchés systématiquement. Par ailleurs, une prise en charge globale inclut la prise en charge immédiate de la chute, mais doit viser également la prévention ou la gestion des facteurs de risques potentiellement modifiables.

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Difficultés d’alimentation Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

La perte de poids est presque toujours présente dans la démence avancée [30]. Le malade ne semble plus avoir d’appétit et d’intérêt pour la nourriture. Il a fréquemment de la difficulté à avaler et garde les aliments dans sa bouche ou se met à tousser pendant les repas. Bien que la plupart du temps, ce tableau s’explique par la progression de la maladie, il faut quand même éliminer une cause réversible. Par exemple, il pourrait s’agir de sédation excessive due à la médication psychotrope. Une déshydratation progressive non dépistée de même que des douleurs de déglutition associées à une candidiase orale font aussi partie du diagnostic différentiel. Ces causes normalement réversibles doivent être corrigées si possible.

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Types d’effets indésirables Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

Le type d’effets indésirables le moins fréquent est celui qui est lié à l’arrêt planifié des médicaments (voir le chapitre « Arrêt et sevrage des médicaments »). Les autres types d’effets indésirables sont nombreux et certains peuvent avoir un impact majeur comme le delirium, la léthargie, les chutes et les hémorragies. D’autres effets indésirables sont plus insidieux parce qu’ils se confondent avec les symptômes des maladies chroniques des résidents, mais ils n’en sont pas moins dévastateurs (tableau 4). Tableau 4. Types d’effets indésirables Delirium Léthargie ou sédation Chutes Hémorragies Anorexie Effets anticholinergiques (xérostomie, constipation, vision embrouillée, hypotension, arythmie cardiaque, rétention urinaire)  

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Évaluations de laboratoire Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

La PSG n’est pas indiquée de routine dans l’évaluation des troubles du sommeil. Il faut aussi considérer que la PSG dans le contexte d’une démence avancée peut s’avérer particulièrement difficile. Des appareils de mesure ambulatoire moins invasifs que la PSG sont en développement. Pour l’instant, le clinicien devra évaluer si la référence en PSG est réaliste, basée sur la présentation clinique du patient (agitation, errance, etc.). Les enregistrements en laboratoire ou en ambulatoire des paramètres physiologiques du sommeil seront indiqués surtout en cas d’absence de réponse aux traitements habituels ou de suspicion de TRLS (PCRS ou PSG) ou de TCSP (PSG et vidéo). Le rôle de la PSG en TCSP est principalement de 1) documenter le SP sans atonie et...

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Avec qui rencontrer les proches? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Beaucoup de questions des proches concernent les soins de tous les jours et l’information échangée entre le médecin et les proches est aussi nécessaire pour l’équipe de soins. Il est donc souvent requis que l’infirmière soit présente. La maladie, son évolution et l’arrivée en établissement sont des stress majeurs qui peuvent déstabiliser les aidants. Certains ont des mécanismes d’adaptation qui sont plus limités, (par exemple, l’agressivité, le clivage) et qui peuvent nuire à la communication et à l’interprétation de l’information reçue. Dans ces cas, le médecin gagne à rencontrer les proches avec un membre de l’équipe de soins, chef d’unité ou avec un professionnel psychosocial.

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Annexe 1 Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

ANNEXE 1 – Version détaillée de la classification des types de crises d’épilepsie de la ligue internationale contre l’épilepsie ilae 2017 [11] Reproduit d’Epilepsia, un journal de la Ligue internationale contre l’épilepsie. Reproduction autorisée.

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Médicaments et symptômes urinaires Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

Une révision de la médication pouvant mener à des plaintes urinaires est indiquée afin de considérer le rôle des médicaments. Les diurétiques et les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase peuvent augmenter la fréquence urinaire. De plus, les analgésiques narcotiques, les sédatifs et les médicaments anticholinergiques peuvent également augmenter le risque d’une ITU en contribuant à l’augmentation du résidu vésical post-mictionnel [16]. Identifiez les médicaments de Mme U pouvant contribuer au risque de développement de symptômes urinaires. Réponse Donépézil : un inhibiteur de l’acétylcholinestérase peut augmenter la fréquence urinaire. Trospium : un agent anticholinergique peut favoriser la rétention urinaire. Ici, le donépézil et le trospium entrent en compétition en raison de leur mécanisme d’action. Il est suggéré de cesser le trospium, qui est peu efficace...

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Le contenu et la portée du mandat Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le mandant peut nommer soit un mandataire unique pour les charges de protection de la personne et d’administration des biens, ou plusieurs mandataires pour l’une et l’autre charge. S’il est exigé que le mandataire à la personne soit une personne physique, le mandataire aux biens peut être une personne morale, par exemple une société de fiducie. À noter que les rôles des mandataires ne sont pas interchangeables si le mandant a désigné spécifiquement quelqu’un comme mandataire à la personne et un autre comme mandataire à l’administration des biens. Dans ce cadre, le mandataire à la personne ne pourra pas s’occuper de vendre la maison, et vice-versa, le mandataire aux biens ne pourra pas donner le consentement pour un soin. Cependant,...

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Investigation de l’œdème bilatéral chronique des membres inférieurs Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

L’insuffisance veineuse est la cause la plus fréquente d’œdème bilatéral chronique des membres inférieurs. Il faut toutefois s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une insuffisance cardiaque évoluant à bas bruit qui n’aurait pas encore été diagnostiquée ou d’une hypertension pulmonaire souvent reliée à l’apnée du sommeil. Les maladies rénales ou hépatiques avancées, une néoplasie pelvienne et la malnutrition sont des causes plus rares d’œdème bilatéral chronique des membres inférieurs.

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Complexité [5] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Plusieurs maladies sont responsables de l’apparition de troubles cognitifs. Actuellement, les critères pour établir un diagnostic sont de nature clinique car la recherche n’a pas encore permis d’admettre un critère pathologique ou para-clinique qui deviendrait l’étalon-or. Le DSM-5 permet de définir un TNC puis de distinguer les caractéristiques des diverses maladies pouvant entraîner le TNC. Au Canada, le CCDTD regroupe des experts qui font la synthèse des recherches sur les troubles cognitifs et émettent des recommandations qui sont révisées régulièrement afin d’appuyer les meilleures pratiques. Lors de la dernière CCCDTD, le CCCDTD-5, les recommandations suivantes avaient atteint un bon degré de consensus : Malgré l’utilisation en recherche de biomarqueurs cérébraux (amyloïde, protéines Tau) afin de préciser les types de TNC,...

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Examen physique Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

► En plus de l’examen du cou, du cœur, des poumons, de l’abdomen, de la région présacrée et des pouls périphériques, les caractéristiques cliniques de l’œdème aident à établir un diagnostic. La distribution de l’œdème, sa localisation, le fait qu’il prenne ou non le godet sont des indices utiles. Figure 3. Évaluation de l’œdème des membres inférieurs par palpation © James Heilman, MD Reproduction autorisée. À titre d’exemple, l’œdème unilatéral est généralement dû à une obstruction veineuse ou lymphatique (thrombophlébite, obstruction par une tumeur, lymphœdème, etc.), mais il peut aussi être dû à la paralysie d’un membre. Un œdème localisé aux deux membres inférieurs peut être secondaire à de l’insuffisance veineuse, à une obstruction de la veine cave inférieure ou...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

Ces 4 problèmes de santé courants se retrouvent fréquemment chez les personnes âgées en centre SLD. Revenons maintenant au cas clinique. Comme vous avez été sensibilisé aux pathologies douloureuses qui affectent fréquemment les personnes âgées atteintes de TNCM en centre de SLD, vous êtes davantage vigilant lors de leur examen physique. Cela vous permet de constater la présence d’élargissement des articulations, d’œdèmes aux phalanges ainsi qu’aux genoux. Aussi, des bosses dures sont présentes sur la face dorsale des doigts, au niveau des articulations interphalangiennes proximales, vous laissant penser aux nodosités de Bouchard. De plus, le front de Mme Desrochers se plisse lors de la palpation et à la mobilisation de ces articulations. Ces constats vous amènent à diagnostiquer de l’arthrose....

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Prise des signes vitaux, prises de sang et oxygénothérapie Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Durant la phase terminale, on doit cesser les interventions qui ne sont plus pertinentes. Cela inclut la prise régulière des signes vitaux et les examens de laboratoire. Si le patient semble fiévreux, certains cliniciens prescrivent des suppositoires d’acétaminophène en espérant que cela contribue au confort. L’oxygénothérapie est utile initialement, mais chez le malade inconscient dont la fin de vie est imminente, elle prolonge possiblement l’agonie et n’ajoute rien au confort. En cas de dyspnée, les opioïdes constituent manifestement le traitement de choix. Après avoir informé la famille sur cet enjeu, on peut généralement cesser l’oxygène [54].

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Le prurit Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Le prurit est fréquent en insuffisance rénale au stade 5 ou après un traitement de dialyse [38]. Le prurit urémique est généralisé dans 20-50 % des cas : sinon, il est surtout localisé au dos, aux membres inférieurs, aux avant-bras et au thorax, avec des lésions chroniques de grattage. ► Il est important d’éliminer les causes contributives telles que le déficit en fer, la xérose cutanée, les allergies, les infestations parasitaires, les dermites de contact, etc. ► Les ongles doivent être gardés très courts pour éviter les plaies cutanées par grattage; il est nécessaire de garder la peau bien hydratée, d’éviter les bains chauds prolongés et les savons asséchants et parfumés. On favorise plutôt les douches rapides. ► Certains traitements topiques peuvent être...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1 – Nommez quatre facteurs de risque de la dégénérescence maculaire liée à l’âge : l’âge les antécédents familiaux le sexe féminin la race le tabagisme un iris de couleur pâle la présence de maladie cardiovasculaire l’exposition aux rayons ultraviolets Question 2 – Lequel de ces énoncés est vrai? Une simple observation par le personnel soignant est rarement suffisante pour le dépistage des problèmes visuels des patients âgés hébergés. Le fait d’être en position couchée n’influence pas la vision des personnes âgées. Les problèmes visuels sont plus fréquents chez les personnes âgées vivant en institution que chez les personnes âgées vivant dans la communauté. La chirurgie de cataracte est peu utile chez les patients ayant des déficits...

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Intervention en contexte de maltraitance Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Étape centrale du Continuum de services pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées, l’intervention renvoie au caractère complexe et multifactoriel de la lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées. Elle atteint son plein potentiel lorsqu’une collaboration entre diverses organisations et des professionnels formés dans différents domaines est déployée. Cela sous-entend la participation, à échelle variable, des acteurs engagés dans la « prévention » et dans le « repérage » de la maltraitance. Les interventions, qu’elles soient associées à l’accueil du dévoilement d’une situation de maltraitance, à l’écoute active lors de la demande d’aide émise par la personne aînée, au référencement à des organisations possédant des compétences ou un mandat spécifique dans la région, à l’accompagnement lors d’un signalement et à la mise...

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Vasculite cutanée Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

► Le terme « vasculite » signifie inflammation des vaisseaux sanguins. Cette inflammation peut s’exprimer uniquement au niveau cutané ou être associée à un processus systémique. La classification des vasculites est basée sur la taille des vaisseaux atteints (voir annexe 1, « Classification des vasculites selon la taille des vaisseaux atteints »). Dans cette section, seules les vasculites les plus fréquentes en dermatologie et importantes à reconnaître dans la population gériatrique seront abordées, soit la vasculite leucocytoclasique (synonyme de vasculite primaire cutanée des petits vaisseaux), les vasculites des petits vaisseaux secondaires et le purpura de Henoch-Schönlein (synonyme de vasculite à IgA). Épidémiologie et pathogenèse Incidence de 15 à 60 patients sur un million par année [1] Un antigène est reconnu et déclenche...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Au Québec, le segment de la population québécoise âgée de plus de 65 ans passera de 16,6 % en 2013 à 25 % en 2031 [3]. L’incidence d’épilepsie de novo étant plus élevée chez les personnes âgées que dans tout autre groupe d’âge, c’est une condition qui risque d’être rencontrée fréquemment en SLD. L’épilepsie a un impact significatif sur la qualité de vie des patients âgés, leur état de santé et leur niveau d’indépendance fonctionnelle [4]. Le diagnostic et le traitement de l’épilepsie chez les personnes âgées sont difficiles, en raison : de la présentation atypique des crises; du vaste diagnostic différentiel; de l’utilisation fréquente de nombreux médicaments; de la prévalence élevée de comorbidités; des changements pharmacologiques associés au vieillissement.

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Recherche en CHSLD Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

De plus en plus de projets de recherche sont réalisés dans les CHSLD qu’il s’agisse de projets médicaux ou se rapportant à d’autres professionnels de la santé. Pour certains projets, la participation du patient est essentielle, mais pour d’autres elle n’est pas requise. Si le projet a une incidence sur les soins ou le traitement du patient, des notes au dossier doivent en faire état et inclure notamment les informations suivantes : la lettre du projet de recherche indiquant : le numéro du protocole, le nom du chercheur principal et des chercheurs associés; le formulaire d’approbation du comité d’éthique de l’établissement; le formulaire de consentement dûment signé par le patient ou son représentant; les documents explicatifs du projet de recherche...

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Administration et gestion des médicaments (voir chapitre Pharmacologie) Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Comment administrer des médicaments à un patient avec une démence avancée? En CHSLD, la prescription d’un médicament prend quelques minutes, mais peut nécessiter beaucoup d’autres interventions. D’abord, il faut s’assurer d’avoir le consentement parfois explicite du patient (a-t-il tendance à refuser les médicaments?) et de son répondant. La prescription est ensuite vérifiée par le service de pharmacie qui passe en revue les contre-indications, les interactions, la dose selon l’âge et la fonction rénale entre autres. Finalement, le personnel infirmier administre le médicament parfois à un patient complètement agnosique qui ne sait pas à quoi sert de se mettre un comprimé dans la bouche qu’il ne veut pas toujours ouvrir, qui peut se sentir bousculé et devenir hostile ou qui a...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Mme Fleur Laviolette réside dans un centre d’hébergement depuis désormais 6 mois. Elle est atteinte de la maladie de Parkinson. Depuis le dernier mois, la maladie a évolué de façon considérable. L’akinésie est de plus en plus présente, en plus de l’augmentation de l’intensité de ses tremblements. Cela fait en sorte qu’il est difficile pour elle de se mobiliser comme auparavant. La semaine dernière, elle a eu un premier épisode de blocage lors d’une marche dans le corridor du centre d’hébergement. Depuis, Mme Laviolette limite ses mobilisations au strict minimum, de peur qu’un nouvel épisode se présente. L’équipe traitante est inquiète de cette grande diminution de sa mobilisation. Un des problèmes récurrents de Mme Laviolette est celui d’épisodes de constipation réfractaires aux traitements....

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Cas cliniques Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Cas clinique 1 Une femme de 82 ans présente une plaie à la cheville droite depuis 2 mois, secondaire à une chute avec légère abrasion. Elle présente une dermite de stase, ainsi que de l’hémosidérine (dermatite ocre) et une atrophie blanche de Milian. De nombreuses varices depuis plusieurs années, pire depuis les deux dernières années, et de l’œdème aux membres inférieurs complètent le tableau clinique. L’évaluation de la plaie nous révèle ceci : plaie située au tiers distal de la cheville droite en médiane, lit de la plaie avec tissus dévitalisés jaunâtres adhérents : 30 %, et tissu de granulation : 70 %. Les dimensions sont de 2,5 cm x 1,5 cm, et une profondeur de 0,5 cm. Le pourtour de la plaie...

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Présentation de cas Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Vous recevez en nouvelle admission une dame âgée de 74 ans, à la suite d’un échec de réadaptation après une fracture de la hanche. Sur le plan des ATCD, vous remarquez une HTA ainsi qu’une maladie de Parkinson. En ce qui a trait à la médication, Madame prend du amlodipine à raison de 10 mg die ainsi que du levodopa 100/25, à raison de 1 co TID. Vous décidez de questionner davantage la patiente sur ses symptômes d’allure parkinsoniens. Elle n’a jamais présenté de tremblement. Elle se plaint d’une lenteur, plutôt généralisée, à effectuer ses mouvements. Lorsqu’on la questionne, elle confirme également ressentir des raideurs aux deux épaules. Le diagnostic de maladie de Parkinson a été posé par son médecin...

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Kératoacanthome Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

La plupart des cliniciens considèrent que le kératoacanthome est une forme bien différenciée de carcinome spinocellulaire. Par définition, on parle d’un kératoacanthome vrai seulement si la tumeur évolue de manière classique, soit une croissance rapide suivie d’une autorésolution. Dans le cas inverse, on parle plutôt d’un CSC différencié, le kératoacanthome-like. Présentation clinique Papulo-nodule en dôme présentant un centre ombiliqué « cratériforme » avec un bouchon corné central caractéristique, bien délimité, rapidement évolutif (sur une période de quelques semaines), ferme, d’une taille variant de 5 à 15 mm, et, rarement, pouvant atteindre plusieurs centimètres de diamètre (fig. 16). Fig. 16 Kératoacanthome : papule-nodule ombiliqué, cratériforme avec hyperkératose centrale Tirée de la collection du Dr. Wallach, Dermaweb (libre de droits) Lésions généralement isolées, rarement...

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Arrêt de la dialyse Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Nombreux sont les grands insuffisants rénaux qui choisissent de cesser la dialyse. Le défi réside dans la détection du moment dans le parcours de soins du patient où les bienfaits de la dialyse sont moins présents sinon absents alors que la maladie et les malaises associés prennent de plus en plus de place [69]. Une baisse de statut fonctionnel est le signal de base pour réévaluer rapidement avec le patient et ses proches les limites du traitement par dialyse et la possibilité de cesser celle-ci. La première raison de l’arrêt de la dialyse en Amérique du Nord est la mort du patient, ce qui est dommage [70]. En effet, moins de 10 % des patients rapportent avoir discuté de leur niveau de soins...

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Douleur neuropathique Sommaire du chapitre

Dans: Traitement de la douleur en CHSLD – Approche pharmacologique

Les causes les plus fréquentes de douleur neuropathique, en soins de longue durée, sont la douleur centrale post-AVC, la douleur radiculaire secondaire à une sténose spinale ou foraminale, la névralgie post-herpétique, la neuropathie périphérique et le syndrome régional de douleur complexe (autrefois appelé « dystrophie sympathique réflexe » ou algodystrophie). Malgré que des études aient montré des effets différents de divers analgésiques selon la nature de la douleur neuropathique (centrale ou périphérique), les grands principes de traitement sont les mêmes. Les opioïdes sont souvent moins efficaces, ou nécessitent des doses plus élevées, donc les analgésiques non opioïdes sont recommandés en première ligne, notamment les gabapentinoïdes et les IRSN. La Figure 1 présente un algorithme de traitement pour la douleur neuropathique...

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Glaucome Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

Le GPAO est une neuropathie optique progressive qui peut être accompagnée ou non d’une augmentation de la pression intraoculaire. Il peut aussi y avoir diminution de perfusion au niveau de la tête du nerf optique. Cette maladie est caractérisée par une perte des cellules ganglionnaires de la rétine et de leurs axones ainsi que par une perte de champ visuel associée à la perte cellulaire. Le GPAO peut se traiter à l’aide de gouttes ophtalmiques, de médicaments systémiques, du laser ou de chirurgie filtrante. Souvent, ces thérapies peuvent être combinées afin de mieux contrôler la maladie ou peuvent être accompagnées d’autres modalités de traitement chirurgical (ex. : implant de drainage dans la chambre antérieure). Une fois le diagnostic posé, il...

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Système vestibulaire et proprioception Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

La capacité de rester debout en équilibre dépend entre autres du sens de la proprioception et du système vestibulaire. Le vieillissement entraîne une dégénérescence de ces systèmes. En effet, il y a une diminution de la sensibilité touchant les membres inférieurs et le sens de la proprioception. Le vieillissement cause également une dégénérescence du système vestibulaire causée par une diminution des fibres nerveuses le composant, des cellules ganglionnaires vestibulaires et des cellules ciliées [3; 6].

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Dermatoses inflammatoires Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

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Définition légale de la maltraitance au Québec Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Depuis mai 2017, une définition légale est enchâssée dans la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité. Elle permet de baliser les obligations de tous les professionnels au sens du Code des professions et celles des prestataires de soins et de services au Québec en circonscrivant ce qui est considéré comme de la maltraitance d’un point de vue juridique. Sans entrer dans les détails de ces exigences légales (section 13.1.), cette sous-section présente la définition de la Loi et met en exergue les principales distinctions existantes avec celle de la terminologie. Ainsi, il y a maltraitance selon la Loi lorsqu’ : Un geste singulier ou répétitif ou un défaut d’action...

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Note de départ Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Au départ du patient ou à son décès, une note résumant les éléments majeurs du séjour en s’attardant particulièrement au dernier épisode de soins est versée au dossier. Elle peut être inscrite dans la section des notes d’évolution, mais le plus souvent elle est écrite au verso de la feuille sommaire. Un résumé dicté de l’hospitalisation en soins de longue durée peut remplacer cette note. Lors du transfert dans un autre établissement ou lors du retour à domicile, la note de départ doit préciser tous les éléments pertinents pour faciliter le suivi médical du patient, notamment l’état de ce dernier au départ, un sommaire des évènements notables lors du séjour, la liste des médicaments, la nécessité d’effectuer certains examens complémentaires...

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Le rôle du plan thérapeutique infirmier (PTI) Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Alors que le PTI est une norme de documentation de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), celui-ci doit notamment faire état de l’évolution des problèmes et besoins prioritaires des résidents. Ce dernier doit notamment être déterminé et ajusté par l’infirmière et consigne des directives infirmières pour la surveillance, les soins et les traitements à effectuer [54]. ► Pour plus d’outils sur le PTI, consultez le site de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. Ainsi, pour tout résident présentant des facteurs de risques de constipation ou encore de fécalome, il est important que cela soit bien identifié au PTI en tant que problème. De plus, les directives associées doivent être individualisées pour chaque résident. Ci-dessous, un exemple de...

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Rigidité Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

La rigidité, quant à elle, se classe dans les augmentations du tonus musculaire. Il s’agit d’une rigidité survenant lors de mouvements passifs, avec une résistance continue pendant toute l’amplitude du mouvement (rigidité en tuyau de plomb). Cette rigidité se distingue de la spasticité où l’on note une résistance initiale, puis une certaine relaxation (faisant penser à l’ouverture d’un canif) et également de la paratonie, où l’opposition au mouvement passif est proportionnelle à la force appliquée par l’examinateur. La rigidité offre souvent une excellente réponse à la dopathérapie (de l’ordre de 80 %). Le phénomène de roue dentée souvent décrit à l’examen extra-pyramidal n’est pas un type particulier de rigidité, mais reflète plutôt la combinaison de deux signes retrouvés à l’examen...

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Annexe 3 − Le traitement par rasage, curetage et électrodessication Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Le rasage, curetage et électrodessication représentent une technique souvent utilisée en dermatologie dans le traitement des carcinomes cutanés à faible risque. Il s’agit d’une technique propre, faite sous anesthésie locale et qui peut généralement être réalisée la journée même. Les opérations suivantes sont pratiquées après désinfection et anesthésie locale : Une lame courbe est utilisée pour retirer superficiellement le carcinome Une curette est employée pour gratter et retirer le tissu friable L’électrocautère est employé sur toute la surface atteinte Les étapes 2 et 3 sont répétées 1 à 2 fois au besoin Les avantages sont qu’il s’agit d’une technique relativement simple et rapide, non invasive, sécuritaire et qui peut être pratiquée la journée même. La cicatrice est de forme ronde...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: L’hypernatrémie chez les ainés

Mme B, 92 ans, a été admise en CHSLD deux ans plus tôt pour une perte d’autonomie. Son niveau de soins stipule qu’elle ne veut pas de réanimation cardiorespiratoire et pas de transfert aux urgences. Antécédents : Trouble neurocognitif majeur mixte Syndrome d’immobilisation Dysphagie sévère Diabète de type 2 sous insuline Insuffisance rénale chronique de stade 4 Hypothyroïdie Ostéoporose Le 20 janvier : Mme B présente une toux grasse et de la fièvre. L’anamnèse et l’examen physique font soupçonner une pneumonie d’aspiration. Un traitement empirique par antibiotique est amorcé avec l’amoxicilline-acide clavulanique et on procède à des analyses sanguines. Le 21 janvier : La formule sanguine révèle une leucocytose à 14 300 et une neutrophilie à 11 800. La créatinémie est à 184...

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Mécanismes physiopathologiques de la perte de poids Sommaire du chapitre

Dans: La perte de poids chez les résidents âgés des centres d’hébergement et de soins de longue durée

Il a été maintes fois signalé que la perte de poids (et la DPÉ) est un problème important et sous-rapporté chez les personnes âgées vivant en milieu d’hébergement [38; 39]. Ceci est en partie attribuable à un certain manque de continuité ou de vigilance de la part des cliniciens. Le poids diminue le plus souvent par paliers successifs dans le contexte de maladies ou d’épreuves. On ne le mesure pas toujours de façon systématique d’une visite médicale à l’autre, ce qui peut entraîner de négliger la récupération du poids perdu. Ce phénomène peut évidemment se poursuivre après l’admission en CHSLD. La problématique nutritionnelle est aussi éclipsée par les pathologies qui la provoquent et l’entretiennent. En effet, pour être en mesure...

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : Évaluation et prise en charge globale

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1– Lequel des énoncés suivants est vrai ? L’apathie fait partie des perturbations comportementales les plus fréquentes dans les troubles neurocognitifs. La personnalité prémorbide ne joue probablement pas de rôle dans l’apparition de perturbations comportementales. L’efficacité de l’approche non pharmacologique a été bien démontrée. On devrait tenter annuellement le sevrage des psychotropes puisque les troubles de comportement peuvent fluctuer dans le temps. Question 2 – Énumérez cinq facteurs contributifs possibles des perturbations des comportements associées aux troubles neurocognitifs. Question 3– Qu’est-ce que l’approche de type ABC ? Corrigé des questions d’évaluation

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Diagnostic d’une infection de plaie [13] Sommaire du chapitre

Dans: Prévention, traitement et soins de plaies

Toutes les plaies chroniques sont colonisées par la flore cutanée ou par des bactéries présentes dans l’environnement. Habituellement, ces micro-organismes ne sont pas nuisibles au patient. L’infection survient lorsqu’il y a un déséquilibre entre les bactéries de la plaie et les défenses du patient. La plaie infectée contient des bactéries qui se multiplient. Certaines de ces bactéries produisent des enzymes qui détruisent directement ou non les tissus et déclenchent une cascade inflammatoire. L’infection peut être limitée à la plaie en soi (infection superficielle), s’étendre aux régions à proximité (infection profonde) ou causer une infection généralisée (sepsis). Une infection superficielle se caractérise par : Exsudat augmenté Tissu de granulation friable ou rouge foncé Odeur accentuée Douleur accentuée Stagnation dans le processus de...

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4.3 Facteurs environnementaux Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence d’errance

Les comportements des personnes atteintes de TNC, notamment les comportements d’errance, sont particulièrement sensibles à l’environnement [10]. Les stimulations émanant de l’environnement sont parfois inadéquates et entraînent alors des comportements d’errance; c’est le cas de la surstimulation (par ex. : bruit excessif, va-et-vient dans une unité) ou de la sous-stimulation (par ex. : luminosité insuffisante, manque d’objets d’intérêt dans l’environnement) [10; 16]. L’environnement peut aussi devenir une source d’inquiétude entraînant des comportements d’errance. Les changements d’environnement de vie, les modifications dans les routines des aidants, des indices visuels insuffisants ou encore la promiscuité peuvent ainsi être à l’origine de comportements d’errance [16]. De même, ces comportements sont plus fréquents dans certaines pièces telles que les corridors ou les salles à...

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Examen physique et terminologie Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

La dermatologie étudie les pathologies de la peau, mais aussi des muqueuses, des cheveux et des ongles. ► Le diagnostic différentiel est parfois exhaustif, et la reconnaissance des lésions élémentaires est essentielle à la démarche clinique. Il ne suffit pas d’affirmer que le patient souffre d’une éruption. Le portrait se précise si cette éruption est formée de plaques érythémateuses vives, avec des squames argentées et adhérentes localisées aux coudes et aux genoux. Le diagnostic devient alors évident. ► La rigueur sémiologique est importante et ne doit pas être négligée. Elle est le seul outil permettant de communiquer l’information au sujet de la condition dermatologique d’un patient à un collègue et de suivre l’évolution de celle-ci. L’examen dermatologique se fait sous...

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Dysphagie et dénutrition [4; 10-11] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

La maladie d’Alzheimer avancée s’accompagne d’un ensemble de problèmes nutritionnels : difficulté à alimenter le patient agnosique ou dysphagique, perte pondérale, sarcopénie, etc. Il existe une relation certaine entre le risque de morbidité et de mortalité dans la maladie d’Alzheimer avancée et la perte de poids. Il faut faire le suivi de la courbe pondérale. La correction des apports nutritionnels, le fractionnement des prises alimentaires (collations), la modification de la texture (diète dysphagique), le choix des aliments pour lesquels le patient manifeste de l’intérêt (plutôt que des diètes restrictives de diabète ou autre…) et les aliments faciles à manger avec les doigts peuvent réduire la malnutrition. Des suppléments alimentaires peuvent s’avérer nécessaires. La participation du service diététique est requis. Le...

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

► Le delirium est un syndrome gériatrique complexe à travers lequel tous les aspects de la gériatrie entrent en jeu. L’identification des facteurs de risque du delirium, leur prévention, le diagnostic du delirium en soi, le diagnostic de sa cause tout comme son traitement, en font un défi que le médecin en soins de longue durée doit relever. Le delirium fait appel à l’ensemble des connaissances et du savoir-faire du médecin, ainsi que de toute l’équipe interdisciplinaire.

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Testez vos connaissances Sommaire du chapitre

Dans: Établir un niveau de soins et l’utiliser de manière appropriée

QUESTIONS D’ÉVALUATION Question 1– Concernant la détermination d’un niveau de soins, lequel des énoncés est faux? Le médecin est responsable de cette prise de décision de soins qui repose sur un consentement libre et éclairé aux soins. Si la personne malade est inapte à consentir, elle ne participe pas à la prise de décision. L’exploration de la perspective de la personne face à sa maladie et son évolution s’intègre à la détermination du niveau de soins. Le fait d’accorder un plus grand temps de parole au représentant par rapport au médecin réduit les désaccords sur l’orientation appropriée des soins. Question 2 – Concernant l’inscription des décisions sur le formulaire de niveaux de soins et leur utilisation lors d’une détérioration de...

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Troubles du sommeil Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Les troubles du mouvement en sommeil paradoxal augmentent en prévalence avec l’âge et sont associés aux synucléopathies (par ex. : maladie de Parkinson, démence à corps de Lewy, dégénérescence multisystème). Ils peuvent être confondus avec des crises d’épilepsie nocturnes. Ils sont présents chez 13 % des personnes âgées épileptiques [54]. Il s’agit en général de mouvements élaborés, non répétitifs et non stéréotypés, mimant les rêves ou les cauchemars de la personne touchée. Les mouvements périodiques des membres inférieurs au cours du sommeil peuvent aussi être confondus avec des crises convulsives. Il s’agit en général de mouvements répétitifs stéréotypés des membres inférieurs, de durée brève, survenant par intervalle de 20 à 120 secondes.

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Volvulus du côlon Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Le volvulus du côlon est une rare complication qui peut survenir chez certaines personnes atteintes de constipation chronique ou peut entraîner de la constipation comme manifestation secondaire. Un lien entre un volvulus du côlon transversal et la constipation chronique est établi dans la littérature. Cette complication consiste en une torsion ou un enroulement du côlon et, par le fait même, en une obstruction intestinale. La torsion peut apparaître tout au long du côlon. Des symptômes tels que de la douleur abdominale, de la nausée et des vomissements y sont associés. Un volvulus du côlon peut causer de la nécrose, nécessiter une intervention chirurgicale et causer la mort [8; 73].

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Diagnostic différentiel : autres pathologies neurodégénératives Sommaire du chapitre

Dans: Les troubles du mouvement en CHSLD

Lorsque l’on établit le diagnostic différentiel de la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy apparaît souvent en tête de liste. Cette pathologie associe la présence d’un syndrome démentiel d’allure frontal-sous-cortical à des hallucinations visuelles, du parkinsonisme spontané et la présence de grandes fluctuations, y compris de l’état de conscience. Le fait de considérer la démence à corps de Lewy comme une entité différente de la démence associée à la maladie de Parkinson fait actuellement l’objet de débats dans la littérature. En effet, à des fins de recherche surtout, la démence à corps de Lewy est arbitrairement séparée de la démence associée à la maladie de Parkinson par « la règle de un an » [2], stipulant que...

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Le domaine de l’administration des biens Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Ce domaine réfère aux tâches permettant à la personne de gérer ses finances et ses biens : faire ses achats au quotidien, gérer son salaire, comprendre un budget, gérer des documents financiers, effectuer le suivi des transactions, mais aussi contracter, percevoir ses revenus, accepter ou refuser une succession, faire une donation, gérer ou vendre un immeuble, etc. Cela inclut également les tâches spécifiques suivantes : Faire ou modifier une procuration (générale, bancaire), soit désigner la ou les personnes pouvant agir à la place de la personne lorsqu’elle ne peut effectuer elle-même la tâche en raison de troubles physiques (par exemple la personne souffre de problèmes moteurs l’empêchant de se déplacer, d’écrire ou autres; est ici exclue la situation d’inaptitude), comme...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Après avoir examiné la pratique de l’évaluation de l’aptitude — qui évaluer (les majeurs), quoi évaluer (les tâches) et comment évaluer (les processus) —, cette dernière section portera sur les mesures, des plus simples aux plus complexes, qui visent à pallier ou à suppléer les dysfonctions, de degrés très variables, engendrées par les sphères d’inaptitude d’un majeur. La mise en place de telles mesures, qui peuvent aller jusqu’à la déclaration d’incapacité juridique, repose sur les mêmes principes de respect et de protection de la personne justifiant l’évaluation d’un majeur en vue de déterminer s’il est apte ou non à accomplir une tâche spécifique. Face à un majeur inapte à prendre soin de lui-même, à un autre qui nécessite un hébergement...

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Dépression Sommaire du chapitre

Dans: Perturbations du comportement secondaires aux troubles neurocognitifs (SCPD) : les symptômes spécifiques

Mme FC, 82 ans, veuve depuis plusieurs années, mère d’un fils et d’une fille qui s’occupent beaucoup d’elle, est admise en CHSLD avec un diagnostic de perte d’autonomie secondaire à un trouble neurocognitif de type d’Alzheimer évoluant depuis environ cinq ans. Elle n’a aucune histoire psychiatrique, si ce n’est une réaction de deuil importante au décès de son mari, il y a 20 ans, pour laquelle son médecin de famille lui avait prescrit de la fluoxétine qu’elle a prise pendant environ 3 mois. Au moment de son admission, elle est d’humeur agréable, aime s’asseoir avec les autres résidents à la salle à manger bien qu’elle parle peu et prend beaucoup de plaisir à la musicothérapie. Quelques mois plus tard, on...

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La personnalité, les souhaits et les besoins Sommaire du chapitre

Dans: L’intervention en présence de comportements vocaux

Les traits de personnalité des personnes vivant avec un TNC peuvent avoir des impacts sur les sens de leurs comportements vocaux. Par exemple, les personnes âgées qui n’aimaient pas la solitude ou qui avaient tendance à être anxieuses avant leur hébergement peuvent manifester des comportements lorsqu’elles sont dans des situations ne tenant pas compte de ces aspects. De plus, ces personnes peuvent avoir des souhaits ou des besoins qui ne sont pas comblés. Étant donné les difficultés qu’elles peuvent avoir à les communiquer, cela peut influencer la manifestation de comportements vocaux si des interventions conformes à ces souhaits ou besoins ne sont pas mises en place. ► Aussi, la façon d’être avec la personne âgée manifestant un TNC peut affecter...

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Autres interventions Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

Il faut prendre en charge spécifiquement les causes et conséquences aiguës de la chute (ex. : traitement de l’infection, prise en charge selon le type de fracture, etc.). Pour les fractures de la hanche : La prise en charge implique de diagnostiquer rapidement ces fractures, car on vise un délai de moins de 24 heures jusqu’à un maximum de 72 heures avant une intervention chirurgicale [52]. S’il y a présence de lacération, il est important de vérifier la nécessité d’une réparation et de vérifier le statut vaccinal contre le tétanos. Il faut prodiguer un soulagement adéquat de la douleur, mais suspecter une fracture non diagnostiquée chez les patients nécessitant une prise accrue d’analgésiques ou en cas de persistance de la douleur. Concernant...

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Utilisation rationnelle des corticostéroïdes topiques Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

► Les corticostéroïdes topiques sont très utiles en dermatologie. Il faut cependant utiliser des crèmes dont la puissance est appropriée au type de peau, à la zone anatomique et à l’affection traitée. La corticophobie est généralisée, tant chez les professionnels de la santé que dans la population en général. Certains cliniciens sont beaucoup plus à l’aise de prescrire une corticothérapie systémique qu’une crème. Il n’est pas nécessaire de connaître toutes les crèmes disponibles sur le marché. Il suffit de connaître 1 ou 2 options par classe, en sachant que la plupart existent en crème, en onguent (plus puissant, moins de sensation de brûlure) ou en lotion (cuir chevelu). Voici quelques exemples de prescriptions (voir tableau 1, ci-après) : Tableau 1...

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Physiopathologie de l’insuffisance rénale chronique Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale modérée : approche clinique

Le tableau ci-dessous résume les principales fonctions assumées par les reins et les conséquences de la perte de ces fonctions, qui seront détaillées plus loin dans les traitements proposés. Tableau 2 — Principales fonctions physiologiques assumées par les reins FONCTION CONSÉQUENCES DE LA PERTE DE FONCTION Filtration du sang par les glomérules des néphrons pour éliminer les toxines L’accumulation de ces toxines urémiques en insuffisance rénale sévère peut aller jusqu’au « syndrome urémique » avec nausées, asthénie et somnolence; ce dernier peut évoluer jusqu’au coma L’acide urique s’accumule, pouvant provoquer parfois des crises de goutte et, très rarement, des lithiases rénales (voir la section sur l’hyperuricémie du chapitre « Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique » rédigé par la même...

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Hypodermoclyse Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

Il s’agit d’une méthode d’administration d’un soluté par voie sous-cutanée dans le but d’hydrater un patient lorsque la voie orale n’est plus accessible ou est insuffisante. On peut administrer tout soluté contenant des électrolytes par cette voie (NaCl 0,9 %, dextrose 5 % avec NaCl 0,9 % ou 0,45 %, lactate de Ringer) ainsi que du chlorure de potassium. Certaines conditions rendent l’utilisation de cette méthode impossible : état de choc, déshydratation importante ou désordre électrolytique grave (natrémie supérieure à 150 mmol/L, osmolalité plasmatique supérieure à 300 mmol/kg), un bris cutané ou une peau irritée, un œdème ou un lymphoedème. On peut théoriquement administrer le soluté à un débit allant de 20 à 125 mL/heure. Toutefois, il n’est pas toujours...

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Manifestations psychiatriques de la maladie de Parkinson Sommaire du chapitre

Dans: Troubles gérontopsychiatriques en SLD

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer, touchant 1 % des personnes de plus de 60 ans, et pour laquelle plus de 60 % des patients rapportent au moins une manifestation psychiatrique. La durée moyenne de la maladie est de 12 ans. Un prodrome survenant en moyenne 15 à 20 ans avant le diagnostic peut se manifester par de l’anosmie, de la dépression, un trouble du comportement en sommeil paradoxal ou de la constipation (dysfonction autonome). ► Outre la triade classique (tremblements de repos, rigidité, bradykinésie) à présentation asymétrique et unilatérale initialement, à laquelle va éventuellement se greffer l’instabilité posturale, des symptômes non moteurs sont aussi présents : anosmie, signes dermatologiques (séborrhée), douleur et troubles...

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Sites en ligne d’intérêt Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

CPMC : Communauté de pratique des médecins en CHSLD Société Alzheimer du Canada AMDA : The Society for Post-Acute and Long-Term Care Medicine Canadian Hospice Palliative Care Association

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Choix de traitement Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Alors que l’efficacité semble plutôt similaire entre les différents agents disponibles pour traiter les convulsions, ► le principal enjeu du traitement sera la tolérabilité [44]. En effet, les antiépileptiques occupent le 5e rang parmi toutes les catégories de médicaments pour leur potentiel de susciter des effets indésirables [81]. Selon les lignes directrices et les opinions d’experts sur le sujet, il y a 3 traitements de première ligne auprès de la population gériatrique : le lévétiracétam (Keppra©), la lamotrigine (Lamictal©) et la gabapentine (Neurontin©) [10; 70; 71] (Tableau 2). Ensemble, ces 3 choix traitent la vaste majorité des épilepsies du sujet âgé. Ces molécules ont un potentiel d’interactions médicamenteuses moindre, sont associées à une pharmacocinétique plus prévisible et à une meilleure tolérabilité...

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Contexte Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des troubles liés aux substances

Les CHSLD sont à la croisée entre un milieu de soins et un milieu de vie. De plus, la clientèle en CHSLD est en constante évolution depuis plusieurs années. Les personnes aux prises avec des troubles liés aux substances (TLS) sont vieillissantes, comme le reste de la population québécoise, et certaines d’entre elles se retrouveront en CHSLD. Cette clientèle présente souvent des défis cliniques importants, surtout en situation de précarité socioéconomique. Les cliniciens doivent donc se familiariser avec les enjeux spécifiques au TLS chez la personne âgée hébergée. C’est dans ce contexte que cet outil clinique a été développé par des médecins de famille avec une pratique en CHSLD ainsi que des compétences spécifiques en médecine des dépendances. Basées en...

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Cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage

Vous arrivez un lundi matin au centre de soins de longue durée où vous travaillez depuis quelques années. Une longue journée s’annonce. Vous avez deux réunions de famille, vous devez faire la tournée, revoir Mme Tremblay qui a fait de la fièvre pendant la fin de semaine et renouveler les prescriptions de plusieurs autres patients. À votre arrivée, vous êtes surpris de voir une jeune femme et un jeune homme dans votre bureau : une résidente et un externe! Votre collègue qui les accueille d’habitude est en vacances. Vous vous demandez quoi leur faire faire? Quelles activités pédagogiques leur proposer? Qu’est-il important pour eux d’apprendre lors d’un stage en soins de longue durée? Comment les superviser?

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L’aptitude à décider de son hébergement Sommaire du chapitre

Dans: Aptitude clinique et capacité juridique

Le consentement à l’hébergement entre dans le cadre du consentement aux soins. En matière d’hébergement, l’évaluation de l’aptitude du majeur portera plus spécifiquement sur les aspects qui amènent à considérer la nécessité de l’hébergement : sa compréhension de ses problèmes de santé ; sa compréhension de l’impact de ses problèmes dans son quotidien et sur son maintien à domicile (son appréciation de ce qui est en jeu) ; les solutions possibles à son problème, incluant l’hébergement ; le raisonnement qui l’amène à sa décision, tenant compte des avantages et des risques liés à chaque solution ; la présence d’une maladie affectant son processus décisionnel (par exemple une anosognosie de ses déficits). L’APTITUDE À DÉCIDER DE SON HÉBERGEMENT REPOSE SUR LES...

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La conversion du régime de curatelle en tutelle Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Le rapport du curateur public Statistiques sur les personnes bénéficiant de mesures de protection du 31 mars 2022 révèle que plus de 12000 personnes sont sur un régime de curatelle, privé ou publique. Un régime de curatelle était ouvert lorsque l’inaptitude de la personne s’avérait totale et permanente. Au 1er novembre 2022, les curatelles actuelles ont été automatiquement transformées en tutelle et la fonction de curateur remplacée par celle de tuteur. Nonobstant cette conversion, les tuteurs continuent de représenter le majeur pour les actes autorisés lors de l’ouverture du régime de curatelle jusqu’à ce que la tutelle soit modifiée par jugement ou par constat du tribunal. Les changements nécessaires au niveau de la représentation seront envisagés à la lumière des...

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Traitement de l’incontinence urinaire liée à la rétention urinaire chronique Sommaire du chapitre

Dans: L’incontinence urinaire – étiologie et traitement en soins de longue durée

Jusqu`à un tiers des patients hébergés en soins de longue durée ont une contractilité réduite du muscle détrusor, menant à une hypoactivité de leur vessie et à des résidus post-mictionnels élevés [9; 55]. Les indications pour une sonde en soins de longue durée sont : la rétention urinaire complète avec ou sans incontinence, l’incontinence menant à une plaie de pression de stade 3 ou 4, et en mesure palliative en fin de vie. Le sondage à demeure s’avère nécessaire surtout chez les personnes ayant de la difficulté à uriner. Cette difficulté se présente chez des patients souffrant de rétention urinaire qui sont à risque d’atteinte rénale. La rétention peut être d’origine neurologique ou anatomique (hyperplasie bénigne inopérable de la prostate,...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Adapter les soins pharmacologiques aux besoins des résidents

La collaboration interprofessionnelle, en particulier entre médecins, pharmaciens et infirmières, est au cœur d’une gestion efficace et optimale de la médication en centre d’hébergement. Une telle collaboration est centrale et essentielle à la sécurité des patients. Les pharmaciens, par leurs connaissances en pharmacologie, peuvent fournir une aide précieuse au clinicien dans certaines activités comme l’identification des interactions médicamenteuses et la révision périodique des médicaments. Le rôle des infirmières est particulièrement important dans l’identification des patients dysphagiques et l’administration adaptée de la médication.

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Outils cliniques d’évaluation du risque de chute Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► Certains outils cliniques validés permettent de cibler les patients plus à risque de chuter dès leur arrivée et donc ceux à qui on doit porter une attention plus particulière. Par exemple, l’échelle d’évaluation de Morse a démontré une haute valeur prédictive positive pour identifier les chuteurs selon les études [83]. Ces outils peuvent également être utilisés lors d’un transfert, d’un changement d’état clinique, ou à la suite d’une chute afin de réévaluer le risque. L’échelle d’évaluation des risques de chute de Morse L’échelle de Morse comporte 6 catégories de questions, avec différentes sous-catégories. Le score dichotomique pour trancher entre les patients à faible risque de chute versus à haut risque peut varier en fonction du milieu de soins. En...

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Présentation d’un cas clinique Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Vous avez discuté avec la fille d’une de vos patientes de l’approche de soins pour la pneumonie de sa mère. Elle croit comme vous que, puisqu’il s’agit de l’évolution naturelle de la maladie, une approche purement symptomatique sans antibiothérapie est préférable. Cependant, elle se demande comment vous pourrez soulager sa mère des inconforts associés à la faim, à la soif et aux symptômes de la pneumonie.

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Facteurs associés à un risque accru d’effets indésirables Sommaire du chapitre

Dans: La pharmacologie : Effets indésirables des médicaments

Le tableau 3 présente les facteurs de risque d’effets indésirables chez les résidents en soins de longue durée. ► L’emploi de médicaments inappropriés constitue la cause la plus fréquente d’effets indésirables et un seul médicament mal utilisé suffit à doubler les risques d’apparition d’effets indésirables [10]. Les transitions d’un milieu de soin à un autre, les hospitalisations, les comorbidités, la polymédication et l’usage de certains médicaments augmentent eux aussi de façon significative le risque d’effets indésirables. Des effets indésirables secondaires à des erreurs de retranscription des médicaments entre le milieu d’hébergement et un centre hospitalier ont pu être observés et peuvent survenir dans 20 % des transferts [11]. La présence simultanée de plusieurs maladies chroniques favorise la polymédication qui, à...

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Questionnaires standardisés Sommaire du chapitre

Dans: Diagnostiquer et traiter les troubles du sommeil chez les patients avec un trouble neurocognitif

Les questionnaires standardisés peuvent être ajoutés à l’évaluation des patients chez qui l’on suspecte un trouble du sommeil. Les facteurs influençant le sommeil et l’activité sont nombreux, et leur complexité peut être difficile à saisir en entrevue. De plus, les entrevues ne sont pas exemptes d’un biais de rappel du patient (si questionnable) ou de l’équipe traitante. Nous recommandons donc d’utiliser un journal de sommeil en complément à une anamnèse structurée. Le journal de sommeil peut faciliter l’évaluation des troubles du sommeil et leur impact sur le fonctionnement de l’individu. Il est très utile pour obtenir une évaluation quotidienne du sommeil sur une période prolongée (généralement deux semaines). Un modèle inspiré de l’agenda du sommeil de l’American Association of Sleep...

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Quand faut-il rencontrer les proches? Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Évolution et suivi de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

En situation d’urgence, le médecin ou l’infirmière doit communiquer avec le répondant. La famille doit être rencontrée quelques temps après l’admission. Durant le suivi et l’évolution de la maladie, des rencontres périodiques sont à prévoir à l’agenda avec les proches, par exemple une ou deux fois par année. Leur participation aux réunions d’équipe peut être un moyen de les rencontrer. Il est impossible de s’adapter aux horaires de toutes les familles. Le médecin peut écrire un billet d’absence aux proches qui doivent venir le rencontrer.

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Facteurs de risque et de vulnérabilité à la maltraitance entre résidents Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Tout comme ce fut exposé au sujet des facteurs de risque et de vulnérabilité à la maltraitance envers les personnes aînées vivant à domicile, leur présence simultanée chez deux résidents ne conduira pas pour autant à l’émergence d’une situation de maltraitance. Afin de faciliter la distinction entre les facteurs de risques associés aux résidents commettant des gestes de maltraitance et les facteurs de vulnérabilité associés à leurs homologues maltraités, ceux-ci sont présentés un à la suite de l’autre dans le tableau 5. Tableau 5. Facteurs de risque et de vulnérabilité à la maltraitance entre résidents Facteurs de risque (Caractéristiques de la personne maltraitante) Appartenir au genre masculin [15; 17]. Être intolérant envers les résidents présentant des atteintes sur le plan cognitif [20]. Présenter des...

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Test urinaire sur bandelette et culture d’urine Sommaire du chapitre

Dans: Prise en charge des infections du tractus urinaire (ITU) en soins de longue durée (SLD) : Diagnostic, traitement et prévention

► Test d’urine sur bandelette : ne pas procéder à un test d’urine sur bandelette ou à une analyse urinaire pour diagnostiquer l’infection urinaire. Même si ce test peut permettre d’écarter ce diagnostic, sa précision laisse à désirer chez les adultes âgés, et les préjudices qui y sont liés — le risque de traitement excessif — surpassent les avantages [17; 21]. En présence de critères diagnostiques, si le bâtonnet urinaire est utilisé et qu’il est négatif pour la présence de leucocyte estérase et de nitrite chez un résident en soins de longue durée, la valeur prédictive négative est de 100 %, et toute autre évaluation peut être cessée. [6]. La présence d’une leucocyte estérase positive ou d’un nitrite positif au bâtonnet...

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Annexe 4 – L’ approche PAUSE dans la pratique des soins de longue durée [35] Sommaire du chapitre

Dans: La supervision clinique en soins de longue durée : comment profiter pleinement d’un environnement riche en occasions d’apprentissage

L’approche PAUSE dans la pratique des soins de longue durée Adapté de Siu, H. Y. (2015). L’approche PAUSE dans la pratique des soins de longue durée. Le médecin de famille canadien = Canadian family physician, 61(3), 218-221. http://www.cfp.ca/content/61/3/218.full Reproduction autorisée par Le médecin de famille canadien = Canadian family physician, 2017.

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Le processus d’homologation du mandat Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Deux conditions sont nécessaires pour que le mandat puisse entrer en vigueur. La première est la survenue de l’inaptitude. Le constat « empirique » de l’inaptitude est insuffisant ; l’inaptitude du mandant doit être attestée par les évaluations médicale et psychosociale. Ces évaluations constituent des éléments de preuve dans le cadre de la deuxième condition, soit la démarche juridique appelée homologation du mandat. Le mandataire désigné dans le mandat est responsable d’entreprendre cette démarche ; raison pour laquelle le mandataire, sinon les proches, doivent impérativement connaître l’existence du mandat. L’homologation du mandat est une procédure complexe ; il est suggéré de recourir aux services d’un conseiller juridique (notaire ou avocat). Le mandataire désigné ou son conseiller doit adresser une demande d’homologation de mandat à la cour...

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Investigation de l’œdème périphérique bilatéral aigu Sommaire du chapitre

Dans: L’œdème en soins de longue durée

L’œdème périphérique bilatéral d’apparition aiguë peut être secondaire notamment à la prise de médicaments, à l’insuffisance cardiaque, au syndrome néphrotique et à une thrombophlébite profonde bilatérale, qui est le plus souvent d’origine néoplasique. En présence d’un score de Wells élevé (2 et +) ou de D-dimères élevés, il est préférable de procéder à un doppler veineux afin d’éliminer une thrombophlébite bilatérale. Si une thrombophlébite bilatérale est éliminée ou peu probable, plusieurs hypothèses diagnostiques peuvent être évaluées en parallèle. Il faut réviser la médication susceptible de causer de l’œdème et la cesser si possible. Si le patient présente de la dyspnée, de l’orthopnée, de la dyspnée paroxystique nocturne, de la tachycardie, des crépitants ou une distension des jugulaires, il doit être...

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Épidémiologie [4] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

En 2016, selon Statistiques Canada, 564 000 Canadiens sont atteints de la Maladie d’Alzheimer ou autres maladies cognitives apparentées avec une incidence annuelle de 25 000 nouveaux cas par année. Au Québec ce chiffre est estimé à 125 000 personnes, bien que l’INESSS constate l’ampleur du sous-diagnostic des maladies cognitives. D’ici 15 ans, ces maladies affecteront 937 000 personnes au Canada et 260 000 Québécois. Il s’agit de la plus importante cause d’invalidité chez les plus de 65 ans. La maladie cognitive ne fait pas partie du vieillissement normal, mais sa prévalence augmente de façon importante avec l’âge. Après 65 ans, les risques d’être atteint de la maladie d’Alzheimer doublent tous les 5 ans. En effet, plus de 30% des...

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Ostéoporose Sommaire du chapitre

Dans: Évaluation initiale des douleurs articulaires et traitement non pharmacologique

L’ostéoporose est un désordre squelettique qui se caractérise par une diminution de la densité des os, augmentant ainsi le risque de fracture [27]. Les fractures ostéoporotiques peuvent être spontanées ou secondaires à un traumatisme de faible intensité [28]. À titre d’exemple, une fracture ostéoporotique peut survenir à la suite d’un faux mouvement, de la toux ou encore à la suite d’une chute [28]. Généralement, les fractures touchent les avant-bras, la partie supérieure des bras, le bassin, les hanches ainsi que la colonne vertébrale [29]. Les fractures secondaires à l’ostéoporose ont des conséquences sur les personnes qui en sont atteintes, notamment en termes de mortalité, de morbidité, de douleur chronique ainsi qu’en termes d’admission dans les centre de SLD [30]. En...

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Sécretions trachéobronchiques Sommaire du chapitre

Dans: Soins de fin de vie dans la démence avancée

Les anticholinergiques comme l’atropine et la scopolamine sont fréquemment utilisés pour contrôler le volume des sécrétions trachéobronchiques en fin de vie. Le glycopyrrolate a un avantage pharmacologique sur les autres agents, car il ne traverse pas la barrière hématoencéphalique. Cependant, l’effet sédatif de la scopolamine est avantageux à ce stade. Tous ces médicaments diminuent les râles terminaux et peuvent être utilisés de manière préventive chez le malade inconscient. Leur utilisation est cependant controversée [29]. En effet, il est assez bien établi qu’un traitement débuté tôt diminue la quantité de sécrétions alors qu’il est difficile d’éliminer celles-ci une fois les râles bien installés [53]. Par contre, un usage prématuré d’anticholinergiques chez un patient encore alerte peut entraîner une sécheresse inacceptable des...

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Les douleurs Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

50 % des patients au stade 5 d’insuffisance rénale présentent des douleurs, qu’ils soient dialysés ou non [6]. Ce pourcentage monte à 70 % dans le dernier mois de vie [28; 29]. Les causes les plus fréquentes sont les douleurs neuropathiques, la maladie vasculaire périphérique et la maladie cardiaque artériosclérotique [30]. L’acétaminophène peut être donné aux insuffisants rénaux sans danger (métabolisme hépatique). Le tramadol, un opiacé doux habituellement associé à l’acétaminophène, peut aussi être proposé, à petites doses. En revanche, dans cette population, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués. Les corticostéroïdes sont à utiliser avec prudence en insuffisance rénale sévère en raison de leur toxicité et du risque de surcharge, mais on peut considérer leur usage à court terme chez certains patients, lors d’une...

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Adaptation au déficit visuel Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

La déficience visuelle est un facteur de risque connu d’institutionnalisation plus précoce [11]. Elle se définit sur la base de l’acuité visuelle ou des champs visuels, et sa définition peut varier selon les organismes ou le pays de résidence. Dans la littérature de façon générale, et sur la base de l’acuité visuelle, il n’y a pas de déficit visuel si l’acuité visuelle est supérieure ou égale à 6/12 dans le meilleur œil. Le déficit est léger si l’acuité visuelle est inférieure à 6/12, mais supérieure ou égale à 6/21; modéré si l’acuité visuelle est inférieure à 6/21, mais supérieure à 6/60. Il y a cécité légale si l’acuité visuelle est inférieure ou égale à 6/60 (voir tableau 11). Tableau 11...

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Repérage de la maltraitance Sommaire du chapitre

Dans: Lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées

Point de bascule entre la phase de prévention et d’intervention visant à mettre fin à une situation de maltraitance, le repérage renvoie à une responsabilité commune : celle d’assurer la sécurité des personnes aînées en ne tolérant pas les actes de violence ou de négligence à leur égard. Cette étape du Continuum de services pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées implique des efforts continuels sur le plan individuel, communautaire, organisationnel et intersectoriel. Par le fait même, elle présuppose le développement de canaux d’échanges formels et informels d’informations entre différentes instances permettant de diriger la personne aînée vers la bonne ressource en temps opportun, si elle le désire. Par définition, le repérage : A pour but de favoriser l’identification des personnes...

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Pronostic et traitement Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Le pemphigus est une maladie bulleuse auto-immune chronique qui peut laisser des séquelles cicatricielles cutanées, ophtalmologiques, buccales, œsophagiennes et anales. Les symptômes du pemphigus paranéoplasique peuvent s’améliorer avec la prise en charge de la malignité sous-jacente, mais la stomatite est généralement réfractaire, et le traitement, très difficile. Dans tous les sous-types de pemphigus, la maladie peut être aggravée par des surinfections bactériennes ou herpétiques. Le traitement du pemphigus est délicat et parfois difficile. Le traitement standard initial est la prednisone systémique à haute dose. L’introduction en parallèle d’un traitement d’entretien permet de sevrer graduellement la prednisone, limitant ainsi les nombreuses complications qui lui sont liées. Différents agents qui n’endommagent pas les stéroïdes sont utilisés pour le traitement à long terme....

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Conclusion Sommaire du chapitre

Dans: Protection des majeurs et de leurs droits

Les mécanismes juridiques destinés à assurer la protection des majeurs inaptes ont pendant longtemps confiné ces derniers à un statut équivalent à celui de mineur. L’évolution du droit intimement liée à la promotion et à la défense des droits de la personne (dits aussi droits de l’homme ou droits humains) bouscule nos conceptions usuelles de l’aptitude, de la capacité juridique et de la protection de la personne inapte. Les récentes modifications législatives, dont la refonte complète des régimes de protection en faveur de la tutelle personnalisée (modulée) et la nouvelle mesure de représentation temporaire, constituent des progrès indiscutables qui toutefois demeurent en deçà des recommandations de la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l’ONU. La loi québécoise introduit...

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Formulaires et aspects administratifs Sommaire du chapitre

Dans: Déontologie médicale en soins de longue durée

Les médecins remplissent fréquemment des formulaires de toutes sortes, que ce soit les formulaires d’accidents/incidents de soins, les certificats de décès, les documents pour les crédits d’impôt, les formulaires du curateur public, etc. Pour chacun de ces formulaires, il faut procéder de façon rigoureuse en indiquant les renseignements nécessaires dans les délais requis. Une copie de ceux-ci doit être gardée au dossier.

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Autres médicaments [25] Sommaire du chapitre

Dans: Troubles neurocognitifs majeurs – Diagnostic et traitement de la Maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées en CHSLD

Quels médicaments peuvent nuire au fonctionnement cognitif et que faire? Les médicaments ayant un effet anticholinergique nuisent au fonctionnement cognitif et à l’effet même des IAChE. Plusieurs médicaments particulièrement les antispasmodiques utilisés pour l’incontinence urinaire (oxybutinine…), les antiparkinsoniens, les psychotropes surtout des générations antérieures, les antihistaminiques et à un degré moindre, quelques cardiotropes ont des effets anticholinergiques. Il faut les retirer s’ils ne sont pas absolument essentiels ou tenter de les substituer. Le pharmacien, encore une fois, est à consulter (voir chapitre Pharmacologie). Y a-t-il d’autres médicaments utiles pour le déclin cognitif? Le CCCDTD3 recommande un traitement des facteurs vasculaires qui peuvent contribuer au déclin cognitif, surtout l’hypertension artérielle. Toutefois aucune donnée n’appuie l’utilité des antiplaquettaires pour traiter spécifiquement la...

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Introduction Sommaire du chapitre

Dans: La régularité intestinale et la constipation

Les problèmes gastro-intestinaux sont des maux fréquents partout dans le monde, qu’il s’agisse de crampes, de ballonnements, de dyspepsie ou encore de maladies chroniques telles que la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse ou encore la constipation. Alors que la constipation chronique touche 15 % à 30 % des Canadiens, cette donnée tend à augmenter avec l’âge. La constipation toucherait 13 % des adultes âgés de moins de 65 ans, alors que le pourcentage des personnes de plus de 65 ans présentant des problèmes de constipation varierait entre 25 % et 40 % [1]. ► Plusieurs études à travers le monde affirment que jusqu’à 65 % des aînés qui habitent à la maison vivent avec des problèmes de constipation...

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Carcinome spinocellulaire (CSC) Sommaire du chapitre

Dans: Dermatologie médicale en soins de longue durée

Synonymes : carcinome épidermoïde, maladie de Bowen (CSC in situ) Le carcinome spinocellulaire est une lésion cancéreuse qui provient des kératinocytes de l’épiderme. Il est plus dangereux que le carcinome basocellulaire. On lui connaît deux sous-types, soit le carcinome spinocellulaire in situ et le carcinome spinocellulaire invasif. Ce dernier est associé à un potentiel métastatique surtout ganglionnaire et, plus rarement, viscéral. Épidémiologie et pathogenèse Cancer de la peau fréquent, directement lié à l’exposition solaire chronique et parfois au VPH. Chez les patients greffés, le risque de CSC est 65 à 250 fois plus élevé que dans l’ensemble de la population [10]. Présentation clinique Localisations fréquentes : tête, cou, extrémités et tronc, mais aussi aux organes génitaux et dans la région...

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Fin de vie d’insuffisance rénale Sommaire du chapitre

Dans: Insuffisance rénale sévère et terminale : approche clinique

Lorsque l’insuffisant rénal est épuisé, faible et en lourde perte d’autonomie, il faut préparer d’avance sa fin de vie, même s’il est très difficile de prévoir le moment de celle-ci. La première étape consiste en la réduction du nombre de médicaments à prendre, appelée « déprescription » : on laisse au patient uniquement les médicaments dont l’arrêt pourrait entraîner des souffrances ou une mort prématurée. Le Tableau 11 détaille cette déprescription, à expliquer au malade et à ses proches en termes de qualité de vie et de futilité de certains traitements au stade avancé de la maladie. Cette réduction du nombre de pilules peut même aider à redonner de l’appétit à certains patients. Tableau 11 — Déprescription en insuffisance rénale terminale (espérance de...

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Opioïdes Sommaire du chapitre

Dans: Traitement de la douleur en CHSLD – Approche pharmacologique

Un traitement avec un opioïde est indiqué lorsque la douleur est sévère, interfère avec la qualité de vie du résident et ne répond pas aux approches non pharmacologiques et analgésiques non opioïdes. ► Il est important, lorsqu’on prescrit un opioïde, d’établir au préalable, en partenariat avec le résident et ses proches, les objectifs de traitement.  Ainsi, si l’objectif est d’abord le confort, on pourra tolérer une somnolence plus importante, afin de s’assurer de bien soulager le résident. Toutefois, si le résident est encore mobile, il faudra faire attention de ne pas occasionner des effets indésirables qui augmenteraient son risque de chute. Il faut d’abord bien évaluer les caractéristiques temporelles de la douleur pour distinguer la douleur épisodique, la douleur incidente...

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Dégénérescence maculaire liée à l’âge Sommaire du chapitre

Dans: Les problèmes visuels en soins de longue durée

La DMLA peut prendre deux formes : sèche ou humide. La perte d’acuité visuelle est habituellement moindre et de nature progressive dans la forme sèche alors qu’elle est importante et très rapide dans la forme humide. La forme sèche représente environ 80 % des cas de DMLA contre 20 % pour la forme humide, mais cette dernière est responsable d’environ 90 % des cas de baisse très importante de la vision de la vision. La DMLA désigne une dégénérescence dans la zone de la choroïde, de l’épithélium pigmenté de la rétine et de la membrane de Bruch, survenant surtout dans la région centrale de la macula. Les changements liés à la DMLA se développent et progressent avec l’âge, causant des...

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Vieillissement et mobilité Sommaire du chapitre

Dans: Les chutes en établissement de soins de longue durée – Évaluation et prise en charge

► Le vieillissement lui-même entraîne des changements physiologiques pouvant prédisposer les personnes à une chute [20]. Figure 3. Changements physiologiques du vieillissement

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Hypertrichose lanuginosa Sommaire du chapitre

Dans: Pathologies dermatologiques complexes de la personne âgée

Synonyme : hypertrichosis lanuginosa acquisita L’hypertrichose lanuginosa est caractérisée par l’apparition relativement rapide de poils fins, longs et non pigmentés au niveau du visage et des oreilles. Cette pilosité s’étend parfois au tronc et aux membres. Lorsqu’elle survient, le pronostic est mauvais; elle est presque toujours associée à une néoplasie avancée et précède souvent son diagnostic. Les néoplasies en cause sont multiples, mais les plus fréquemment associées sont pulmonaires et colorectales. Les carcinomes de la vessie, les lymphomes et les adénocarcinomes du sein et de l’utérus ont aussi été associés à l’hypertrichose lanuginosa.

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Présentation clinique Sommaire du chapitre

Dans: Le delirium en soins de longue durée

► La personne affectée par un delirium présente un tableau de symptômes cognitifs, psychologiques et comportementaux. Les principales caractéristiques associées au delirium sont l’apparition aiguë ou subaiguë du tableau clinique, la fluctuation de l’intensité des symptômes et des signes cliniques, la diminution de l’attention et la perturbation de l’état de conscience. Les manifestations cliniques peuvent inclure certains changements dans le comportement habituel, entre autres : L’inattention : la personne présente une incapacité à maintenir ou diriger son attention, des difficultés à suivre des consignes simples ou une conversation, de la fuite dans les idées, etc. La fin de cette section comporte des exemples pour évaluer l’attention. Une pensée désorganisée : la conversation peut être décousue, sans suite logique dans les...

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Étiologie et facteurs de risque Sommaire du chapitre

Dans: Convulsion et épilepsie en soins de longue durée

Les causes des crises symptomatiques aiguës chez les personnes âgé